Ses deux parents sont moldus et elle ne connait aucun sorcier dans sa famille ; autant vous préciser tout de suite que lorsqu'elle a découvert qu'elle avait des capacités spéciales, elle crut qu'elle était folle. Elle suivit un cursus moldu à Panama, bien déterminée à construire une situation correcte pour son avenir, puisqu'elle ne vivait pas très confortablement. Son enfance ne fut cependant pas très houleuse, mis à part les épisodes qui suivaient la démonstration de ses pouvoir, où elle s'enfermait dans sa chambre en espérant comprendre ce qui se passait. C'est malheureusement sur le tard qu'elle apprit la vraie raison de ces faits étranges : lorsqu'elle reçut sa lettre d'admission à Yolihuani, elle réalisa subitement que ce qui l'avait torturé toutes ces années était en fin de compte une nouvelle pas si désagréable à se voir annoncer. Ses parents ne comprirent pas vraiment son entrain pour la chose, mais acceptèrent ce don lorsqu'elle leur raconta en détail ce qu'elle faisait à l'école. Ses notes était excellentes, et elle eut bien rapidement l'occasion de rejoindre une équipe de quidditch au sein de Yolihuani (poste au choix). Très rigoureuse dans son travail, elle en oublia un peu de se lier à ses collègues comme d'autres le faisaient, mais se rattrapa sur le tard, lorsqu'elle s'habitua à son rythme. Il lui fallut cependant plusieurs années avant de s'habituer à côtoyer des gens qui, contrairement à elle, savaient déjà tout ou presque du monde de la magie. A Yolihuani, elle fut la victime de son travail puisque pour soulager les douleurs d'une de ses collègues de dortoir, elle confectionna une potion qui se trouva avoir de drôles d'effets secondaires, parmi lesquels la sensation de bien-être accompagnant habituellement les drogues douces. De nombreux inconnus vinrent lui en demander à leur tour, mais elle refusa malgré la demande toujours plus importante. Elle finit par être convoquée chez le directeur de son école et eut quelques soucis avec la justice sorcière, mais son dossier parfait et les témoignages des professeurs et de ses amis lui permirent de lui sauver la mise. Aujourd'hui, elle souhaite prendre sa revanche sur ceux qui l'ont traitée de sang de bourbe et a pour projet de devenir auror, malgré la peur omniprésente de la mort qui la ronge quotidiennement, mais différemment depuis la nuit meurtrière des loups.


Ce soir-là, Lexie était aux termes, et plus particulièrement aux vestiaires, dans une cabine d'où elle entendit les premiers et les derniers cris de panique. Dans la cabine d'à côté, quelqu'un d'autre, un inconnu dont elle ne sait rien, si ce n'est ce qu'ils se sont racontés ce soir-là. Aussi paniqués l'un que l'autre, ils se sont confiés sur des choses peut-être un peu trop personnelles, se promettant l'un à l'autre qu'ils en sortiraient vivants, ce qui fut le cas. Ils échangèrent bien plus que des noms ou des maisons, mais ces informations leur restent toutefois encore inconnues. Lexie, quant à elle, ne cesse de penser à cette personne qui l'a accompagnée dans une heure aussi sombre. D'autre part, elle n'a perdu personne de proche, mais fut profondément affectée par la mort environnante et les connaissances qu'elle ne verra plus. Cette angoisse de la mort s'est réveillée encore plus forte après cet épisode morbide, et Lexie, depuis, s'efforce d'accepter la vie telle qu'elle est, et à profiter pleinement de ce qu'elle lui apporte. Elle n'arrête pas de travailler et de penser à son avenir pour autant, mais elle se sociabilise doucement...

La famille Van Zyl n'est pas des plus ouvertes d'esprit, bien au contraire. L’apartheid ne les a pas aidé à accepter les 79,5% de Noirs que compte le pays. Frôlant la ruine, critiqués pour leur discrimination de nombreuses années après les changements opérés, ils ont conditionné leur fils à suivre le même chemin. Fier de ces valeurs, il reste néanmoins plus modéré que ses parents qui ne se gênent pas pour crier haut et fort ce qu'ils devraient penser plus bas. Il a su, dès son plus jeune âge, trouver d'autres raisons pour expliquer son attitude afin d'être soutenu par la suite. Pourtant, son petit manège ne dura qu'un temps à Nkiruka et ses camarades se rendirent rapidement compte qu'il méritait une correction. Loin de lui faire revoir ses préjugés, cela le conforta dans son idée et il subit les moqueries et coups dans l'espoir de se venger un jour. Et voilà qu'on lui annonça, quelques années plus tard, que Nkiruka allait fermer et qu'une nouvelle école allait ouvrir ses portes, réunissant tous les autres établissements magiques restant. L'opportunité se dessinait enfin, celle de leur montrer ce qu'il valait, celle de leur faire payer ces années de torture et surtout celle de mettre ce passé honteux loin derrière lui.


Il s'est barricadé dans une salle de classe alors qu'il se rendait à la bibliothèque. Arrivant juste à temps pour voir Archibald L. Wilson se transformer, il a pris ses jambes à son cou et a attendu l'aurore pour sortir à deux doigts de la crise de nerfs. Depuis, cette image ne quitte pas son esprit et l'obsède.

La vie de la jeune fille n'a pas commencé comme un conte de fée. Les "Villas" de Rosario, la pauvreté ... Son père ne s'est jamais remis de la mort de sa maîtresse dont il était amoureux, sa mère lui a pardonné et supporte ses accès d'humeur ... L'école avec les autres enfants, les poèmes écrits à la va-vite sur un carnet pendant que les gamins jouaient au foot et l'ennuyait. Lire des contes de fée et espérer qu'un jour, ce serait son tour. La baguette de la marraine la plus demandée de l'histoire l'a finalement touchée et elle reçut ni plus ni moins que des pouvoirs magiques. Soudainement propulsée dans un monde inconnu, elle a cru à sa chance. Se gorgeant de tout ce qu'elle voyait, de tout ce qui s'offrait à elle, elle a embrassé ce monde avec la dernière des passions, se faisant de nombreux amis ... et rencontrant le Prince Charmant. Ils sont restés pas moins de deux ans ensemble, d'une parfaite histoire d'amour. Princesse sortie de là où elle était, tout allait pour le mieux. Jusqu'à ce que, en vacances chez lui, ils se fassent attaquer. Il la pousse à s'enfuir. Et tombe dans le coma. Le rêve devenant cauchemar, le coma s'éternisant sur six longs mois, elle a cru qu'il ne se réveillerait pas. Et est tombée dans les excès. Alcool. Garçons. Surtout à son arrivée à Elderwood. S'éloignant de ses anciens amis qui ne comprenaient pas, elle s'est plongée dans la fête pour oublier. Jusqu'à ce qu'elle ne tombe sur lui. Qui a compris, qui l'a aidée à s'en sortir. Et ... il s'est réveillé. Une faille dans sa carapace. Une nouvelle souffrance. Mais il a été là pour elle et attend, avec patience, qu'elle se remette.


Elle était avec lui, ils avaient prévu un dîner romantique dans une salle de cours, en douce. Et elle avait décidé de lui dire qu'elle avait tourné la page. Sauf que tout a été interrompu. Et les cris, les hurlements, lui ont rappelé des événements passés. Elle s'est réfugiée dans ses bras, mais a tremblé pour l'autre, qu'elle savait dehors. Depuis, elle refait de nombreux cauchemars, et, honteuse, essaye de s'en remettre sans inquiéter l'ange qui veille sur elle.. La mort de Yizel, ancienne amie, l'a affectée, surtout qu'elles ne se sont pas quittées en bons termes.

L’avenir de Xia Mei était déjà plus ou moins tracé avant même qu’elle ne voit le jour et que son sexe ne soit connu. Elle était la première née et reprendrait la Triade quoi qu’il advienne. Avec un père à la tête d’une des triades sorcière les plus honorables qui soient, il n’était pas étonnant que Xia Mei soit élevée dans le pur respect des traditions Taïwanaises et Chinoises, formatée pour obéir aux ordres et pour succéder à son paternel. Grandissant dans un monde presque exclusivement masculin après la disparition de sa mère, peu après sa naissance, il ne lui fut pas aisé de s’imposer et encore moins de s’épanouir. Véritable garçon manqué dans son enfance, turbulente et violente, ce qui semble ressortir dans les moments de grand stress, elle n’apprit à se contenir qu’une fois entrée à Huan Shù, après avoir posé de nombreux problèmes à l’administration tant au niveau de sa propre discipline que de la protection demandée par ses parents. Si elle passa ses deux premières années à l’écart de tout contact, trop enfermée dans une bulle qui lui était imposée, Xia Mei dû redoubler d’effort pour prouver qu’elle savait très bien se défendre/débrouiller sans communiquer avec deux gorilles postés non loin de l’école et prêts à agir d’un instant à l’autre. Quelques coups, quelques bagarres initiées par l’adolescente et son père fût bien obligé de se rendre à l’évidence : sa fille grandissait et avait tendance à lui ressembler. Dans un certain sens, ce n’était pas un mal, mais il la savait tout autant capable de douceur. Il faudrait s’y faire, elle lui succèderait mais ils seraient aussi semblables que différents et un vent nouveau soufflerait sur les Triades magiques. Connue pour sa fiabilité et sa droiture autant que pour son tempérament impulsif, Xia Mei n’a jamais caché son appartenance au monde des délinquants et autres gangsters. Elle aurait été bien en peine de le faire de toute façon avec ses regards autoritaires et ses vêtements marqués par son clan. Nameless fut pour elle l’occasion de s’émanciper un peu plus et d’aller voir ailleurs, histoire de s’ouvrir l’esprit avant de rentrer au pays pour révolutionner les systèmes. Jugeant qu’il serait plus sage que, pour cette fois, elle n’en parla à personne, attendant que les autres lèvent le voile pour elle, Mei se laissa simplement porter par le vent du changement, s’entrouvrant progressivement à ces étrangers trop bruyants.


Xia Mei était dans les couloirs, elle fit front avec ses camarades, se surprenant elle-même à vouloir sauver tout le monde et non uniquement ceux qui lui étaient chers. Aucun de ses proches n’a été touché mais elle fut blessée au bras gauche. En rentrant à Taïwan pour les vacances, elle eut beaucoup de mal à convaincre son père de la laisser repartir pour une nouvelle année et dût s’entraîner jour et nuit pour lui prouver, à nouveau, qu’elle était apte à se défendre seule. L’épisode la fait inconsciemment douter. Elle se demande si elle prête à assumer les responsabilités qui lui incombent, si ses épaules son assez larges et si sa douceur n’est pas un obstacle. Elle a peur mais ne le montrera pas, préférant s’élever dignement.

Dean c'est la mascotte de tous les matchs de Quidditch, celui qui se cache sous des déguisements tous plus loufoques les uns que les autres pour encourager les équipes avec les cheerleaders! Et oui, c'est le seul à accepter ce job sans broncher, avec le sourire ce qui le rend unique en son genre. Populaire malgré lui, il a toujours eut l'habitude de raser les murs, de passer inaperçu tellement sa vie était banale. Né moldu d'une mère poule et d'un père trop bavard il a été élevé aux bonnes vieilles blagues, tartes toutes chaudes et soirées télés alors quand il a découvert la magie, je vous dis pas la galère! Ça lui a toujours plu d'être sorcier, il pouvait se mettre dans la peau de ses héros de films, séries ou jeux vidéos préférés mais partir pour ces écoles de magie c'était quitter cette petite vie tranquille et devenir tout sauf banal. Les citations, les blagues foireuses et la drague has-been c'est pas très populaire chez nos amis magiciens mais restons optimistes, ça finira par marcher! Et vous savez quoi? Depuis cette année c'est le cas! Les étudiants ont trouvé en Dean un confident et médicament miracle contre les coups de blues. On comprend pas toujours ses blagues et il est souvent très maladroit mais il a le mérite de mettre tout son coeur dans ce qu'il entreprend. Toujours optimiste, même après le pire râteau du monde, il garde le sourire et en surprend plus d'un. À force, l'OVNI des terrains de Quidd' est devenu l'une des personnes les plus populaires et aimées de cette foutue nouvelle école et vous savez quoi? Ce débile profond semble s'en rendre à peine compte! Il continue son truc, totalement dans son petit monde, cherchant à conclure avec une belle blonde, rousse ou brune, et passer ses années entre deux parties de jeux vidéos ou visionnages de séries en douce. Au final, cette différence et son sens des priorités plus que singulier c'est sûrement ce qui le rend si attachant!


Il s'était enfin lancé ! Bon, c'était nul, comme approche, il devait bien le reconnaître, mais il n'avait pas pu s'en empêcher quand il l'avait vu s'arracher les cheveux (ses si jolis cheveux) sur ses révisions de métamorphose : il s'est proposé pour l'aider ! Et il avait donc rendez-vous avec la superbe Keyah ce soir-là. Bon, dans la bibliothèque, avec plein de monde autour, mais quand même ! Il se rendait compte qu'il n'allait pas pouvoir dissimuler sa propre incompétence en la matière longtemps, mais au moins assez pour qu'il lui dise ... et tout avait basculé. Il n'avait eu le temps que de l'attraper et de l'entraîner dans la réserve. Quand elle s'est blottie contre lui, il a manqué de s'évanouir. La gravité de la situation l'a un peu empêché de profiter, mais ils ont été tous les deux sains et saufs, au final et elle l'a remercié ... en lui faisant un petit bisou au coin des lèvres avant de quitter l'île. Pas grand chose, mais cette nuit traumatisante a eu un point positif pour lui ...

Liv est née aux Pays-Bas, dans une ville proche de la côte. Elle a donc profité pleinement de l'eau fraîche de la mer du nord pendant sa jeunesse. Malgré tout, elle n'est pas été si rose qu'on pourrait le penser. Fille unique dans une famille connue et reconnue dans le domaine dans la finance, la jeune femme ne manquait de rien, ni d'un point de vue financier, ni d'un point de vue affectif. Fréquentant une école moldue privée à l'excellente réputation, Liv ne côtoyait le monde sorcier que de loin, que de ce que son père pouvait lui en dire, seul membre sorcier connu de la famille. Lorsqu'elle s'approcha de ses dix ans, une rumeur impensable s'est mise à circuler : son père détournait de l'argent de sa propre boîte. La rumeur s'est avérée fondée quelques mois plus tard, et celui-ci décida de quitter le pays aussitôt. Liv vécut cette aventure comme une trahison personnelle, puisque depuis, sa mère et elle vécurent avec des moyens plus restreints ; elle ne vit plus jamais son père, qui, d'ailleurs, ne cherche pas à reprendre contact avec elles, pas plus qu'à leur donner un coup de pouce financier. Liv déclara son don de magie très tardivement, à ses douze ans, et n'accepta pas le fait d'hériter ce don de son père. Encore aujourd'hui, elle n'accepte pas vraiment le fait de vivre si loin de sa famille et de ses anciennes habitudes à cause d'un père qui n'a même pas répondu à la seule lettre qu'elle lui a envoyé depuis son départ, celle qui lui annonçait qu'elle était sorcière. Cependant, les années passant, Liv s'habitua peu à peu à ce monde qu'elle découvrait presque entièrement, et se découvrit une attirance particulière pour les potions, dont elle souhaiterait faire son métier, sans toutefois en savoir plus quant aux débouchés possibles.


Liv était seule ce soir là, et eut la très mauvaise surprise de tomber sur un loup au détour d'un couloir. Celui-ci n'eut pas vraiment de pitié pour elle, mais la situation finale aurait pu être beaucoup plus dramatique. Elle s'en est sortie avec une immense balafre sur la cuisse, dont elle gardera probablement une cicatrice toute sa vie. Elle n'a perdu personne qui lui était cher, mais a réalisé ce soir-là à quel point elle s'était attachée au monde de la magie et à la famille qu'elle s'y était créée.

Les parents de Judah ne sont pas des sorciers comme les autres. Passionnés de religion et d'histoire, ils se sont rencontrés au cours d'une fouille qui ne concernait personne d'autre que Jésus. Oui, vous m'avez bien compris. Ils ont destiné leur vie à percer le secret de l'un des sorciers à qui les moldus ont fini par vouer un culte. Les Benathan sont connus dans le monde sorcier pour avoir découvert la tombe du célèbre prophète peu de temps avant la naissance de leur fils. La mère aime d'ailleurs raconter que c'est son enfant qui lui a montré la voie lors de l'un de ses rêves. Réalité ou hallucination, Judah n'y prête néanmoins pas attention. Il prend tout cela à la légère et est loin d'être aussi extravagant et obsédé que ses géniteurs. Il n'a, d'ailleurs, pas été élevé par ses derniers, constamment en fouilles ou conférences à travers le monde. Ce sont ses grands-parents maternels qui l'ont éduqué et c'est toujours chez ces derniers qu'il passe le gros de ses vacances. C'est donc un garçon très terre à terre, avec des principes un peu vieux jeu qui voit la vie avec plus de sérieux que les jeunes de son âge. Il cherche encore sa voie professionnelle, ne sachant pas réellement s'il compte faire perdurer la renommée de son nom dans le domaine de ses parents.


Judah avait décidé de participer à la petite soirée chaperonnée par les professeurs dans les thermes cette nuit-là. Occupé à se changer dans une cabine, il n'en ressortit point pour aller faire trempette une fois son maillot enfilé. En effet, l'un des loups avait réussit à élire domicile dans les thermes et devant le chaos environnant, il n'eut point le choix. Il aurait voulu aller porter main forte aux autres mais une élève se trouvait dans la cabine environnante et de son côté c'était la panique. Alors, le jeune homme fit un choix et c'est Lexie qu'il aida cette nuit-là. Apeurés tous deux, ils réussirent néanmoins à surmonter ce moment en se confiant mutuellement comme s'ils attendaient patiemment la mort. Mais ils en réchappèrent et Judah n'eut pas l'occasion de découvrir qui se cachait derrière cette cloison. La vie continuait et il devrait faire face à ce souvenir chaque jour de son existence désormais.

La demoiselle est née en Afrique, d'une mère australienne et d'un père africain, dans un pays assez pauvre, il faut bien le dire, mais dans une famille aimante, à l'origine des grandes idées romantiques qu'elle a désormais en tête. Si elle passa ses premières années dans une pauvreté extrême, Keyah ne manqua de rien par la suite. Remarquée très jeune pour être mannequine, elle quitta à 8 ans la Namibie pour les podiums New Yorkais. Elle offrit ainsi une vie décente à toute sa famille, puis à tout son village, grâce à ses profits gigantesques pour une fille originaire des plaines désertiques. Lorsqu'elle apprit qu'elle était sorcière, elle refusa de tout son coeur ce qui pourtant était évident. Elle voulait continuer à gagner de l'argent grâce à sa beauté, même si l'univers qu'elle fréquentait quotidiennement était impitoyable. Malheureusement, être sorcière n'était pas optionnel, et, à 13 ans, elle décolla pour Nkiruka. Là-bas, c'est un autre monde qu'elle trouva. Dans lequel elle retrouva sans doute des racines qu'elle n'avait jamais eues : des jeunes sorcières de son âge, de belles amitiés, des amours, tout ce qui constitue une jeunesse normale. Belle parmi les belles, elle devint même capitaine des chearleaders africaines à l'aube de ses 14 ans, et à Elderwood, elle fait toujours partie de celles-ci, car danser est devenu sa passion.


Quand Dean s'est proposé pour l'aider à réviser la métamorphose, elle n'a pas hésité une seule seconde, elle l'aurait même embrassé tellement elle était soulagée ! Le soir donc, dans la bibliothèque, ils étaient en train de travailler, même s'ils tournaient un peu en rond quand le premier hurlement a retenti. Affolée, la jolie jeune fille s'est figée, incapable d'aligner deux pensées cohérentes, totalement paniquée. C'est Dean qui l'a sortie de là, l'attrapant par le poignet. Elle l'a suivi jusqu'au fond de la réserve et, apeurée par un cri trop proche, s'est réfugiée contre lui. Apaisée par son contact, elle a su se calmer et respirer un peu plus librement. Depuis cette nuit ... il y a quelque chose. Sans doute un coeur débordant de reconnaissance, mais ... si c'était plus ?

Depuis son plus jeune âge, Harimurti apprit la droiture. Bien que libre et toujours accompagné dans ses décisions, on le poussa vers l'excellence. S'il devint, le 20 octobre 2000, fils du président de la République d'Indonésie, il était avant tout fils de général. Assidu et appliqué, il entra à l'école une année plus tôt que la normale et se retrouvait sans cesse en tête de classe. Il parvenait à fournir un travail exemplaire, tout en conservant du temps libre. Temps libre qu'il passait avec son père, à apprendre les notions militaires, ainsi que de politique. Envié de tous, il était aux côtés de son paternel dès qu'il le pouvait. Si le général passait énormément de temps à l'extérieur du pays, Harimurti passa beaucoup de temps à attendre son retour et ses exploits. Malgré son avance dans les écoles moldues, il entra à Anupam à l'âge réglementaire et, lorsque la lettre d'admission arriva, elle fit du bruit. Il fallut un peu de temps à ses parents pour accepter le fait qu'il était un sorcier, mais surtout, il fallut trouver des arrangements afin que la population ne s'étonne pas des disparitions de l'enfant Yudhoyono. Tout comme en Indonésie, il devint l'un des élèves le plus populaire de l'école. Outre le fait qu'il était fils de président, il était doué, il était beau et possédait tant d'autres qualités. La découverte de son don le changea, lui offrant un côté plus sombre qui sembla plaire encore plus aux filles. Il s'était toujours sentit à l'aise en présence de l'eau et avait des facilités avec cet élément, mais il savait à quel point il était dangereux. Surfeur, il connut nombre d'enfants noyés et ne voulait pas se mettre en danger, lui comme autrui. Au début, il décida de ne pas utiliser cette capacité et ne "joue avec" que depuis son arrivée à Elderwood. Habitué au changement, cette nouveauté ne l'a pas trop chamboulé, bien au contraire. Dans le fond, il ne voit pas tant de différence avec Anupam. En dehors du fait, peut-être, que la nature de son paternel mit un peu plus de temps à se faire savoir.


Il se trouvait en compagnie de Victoria, rencontre la plus agréable qu'il fit sur cette île. Dîner romantique au programme, il lui avait préparé un plat que lui faisait son père et qu'il aimait particulièrement. Enfermés dans une salle de classe, ils pensaient être au calme. Mais une attaque eut lieu de l'autre côté de leur porte. Il fit tout ce qu'il put pour la calmer, hésitant à sortir pour aider ceux qui se trouvaient non loin d'eux, mais préféra rester en compagnie de la jeune femme. Il dut se battre pour obtenir l'autorisation de revenir sur l'île pour la nouvelle année, son père étant furieux. Mais il avait Victoria à revoir.

La mère de Layla est sortie de la pauvreté en trouvant un travail dans un hôtel qui lui a apporté logement et couverts pour le restant de sa vie. Elle avait l'espoir d'y trouver un mari et de fonder une famille mais un riche homme d'affaire la courtisa le temps de son séjour et la mit enceinte, partant comme un malpropre, sans jamais donner de nouvelles. Déshonorée, honteuse, elle mena tout de même la grossesse à terme et apporta tout l'amour qu'il lui était possible à cette fille qu'elle baptisa Layla. Pleine de vie, la petite fille lui apporta bonheur et espoir mais le patron de l'hôtel, se rendant compte du talent de la gamine, l'exploita sans scrupules. Elle chantait merveilleusement bien et cela plaisait aux clients. Voilà pourquoi il organisa des spectacles de plus en plus fréquents, suçant jusqu'à la moelle la liberté et l'enfance de la petite. Et elle ne s'en plaignit jamais, sachant pertinemment que sa condition l'empêchait de dire non et que sa mère risquait de perdre sa place. Pourtant, un après-midi, cette dernière ne revint plus et on vint lui annoncer à la fin de son spectacle qu'elle avait été tuée par une mine antipersonnel. Son monde bascula alors, le patron la prenant sous son aile pour l'élever. Si dans un premier temps il fut aux petits soins avec elle pour qu'elle surmonte cette terrible épreuve, il ne tarda pas à avoir des regards et des gestes de plus en plus déplacés à son égards. Deux ans avant qu'elle ne reçoive sa lettre pour Marifaa Sihr, il commença à abuser d'elle, la brisant mentalement et physiquement. Mais l'enfant encaissait, faisant confiance à cette petite voix qui lui disait que les choses s'arrangeraient. La lettre qu'elle reçut fut sa première lueur d'espoir, annonçant et expliquant qu'elle n'était pas comme les autres. C'était une sorcière et on lui offrait la chance de recevoir une éducation allant dans ce sens. Le patron le lui interdit, ignorant la chose mais un professeur de l'école de magie arabe arriva sans prévenir un beau jour. Prenant sur le fait le patron qui abusait de Layla, il lui administra une correction à la hauteur de ses fautes, le laissant presque pour mort, emmenant avec lui la petite qui sanglotait dans ses bras. Il garda ce secret pour lui et s'arrangea, par la suite, pour qu'elle n'ait jamais à y remettre les pieds, devenant son tuteur.


Elle se trouvait dans la cafétéria avec un petit groupe d'étudiants et l'intendant Mickey W. Dickinson. Il a passé la soirée à leur raconter des histoires d'horreur et a leur fait manger des sucreries pour qu'ils ne se doutent pas de ce qui se passait dehors. À aucun moment, elle ne s'est rendue compte que des loups-garous sévissaient à Nameless et qu'ils étaient en fait, en danger.

Née dans une famille soudée et aimante, Valentina a eu une enfant des plus tranquilles, quoi qu'extraordinaire. Trimballée de réception en réception, elle a appris à sourire, à être convenable en toutes circonstances. Ce petit bout de fille a charmé son monde assez facilement, mais plus par sa simplicité que pour son respect de l'étiquette. On sentait bien qu'il n'y avait rien de faux en elle, et c'est ce qui a plu. Toute petite, Valentina a voulu croire à la bonté humaine, même si son expérience du monde "des puissants" lui a prouvé qu'il y avait plus de mal que de bien. Loin d'être naïve, elle a au contraire un jugement sûr des gens, qu'elle garde pour elle. Après, elle s'applique à essayer de leur apporter quelque chose de positif, comme elle le peut. A son entré à Durmstrang, côtoyant des gens un peu moins raffinés mais tout aussi intéressants, elle ne s'est pas découragée, bien au contraire. Studieuse, c'est une élève agréable que les professeurs aiment à avoir, participant dès qu'elle le peut, mais jamais de manière intempestive. Plutôt "populaire", même si elle ne se revendique pas comme telle, cela s'est poursuivi à Elderwood. Elle a aimé se retrouver confrontée à d'autres nationalités, ce qui ne l'a aucunement gênée, y étant habituée depuis longtemps. Pas forcément la boute-en-train de service, il n'en reste pas moins qu'on recherche sa compagnie.


Elle se trouvait dans la Salle Commune, avec quelques amis. Elle s'est retrouvée assez vite assommée, et, au réveil, a fait une véritable crise de panique. On l'a oubliée, derrière une étagère renversée, et elle s'est retrouvée dans le noir le plus total. Mourant de peur, elle n'a pas bouger, jusqu'à ce qu'on vienne l'en déloger. Cette personne est, depuis ce jour, son héros, et, quand elle hurle dans ses cauchemars, c'est lui qu'elle appelle.

Sven, c’est le parfait petit aristocrate très sûr de lui, arrogant et détestable. On pourrait donc croire que sa famille est à l’image de toutes celles des Sang Pur, qui plus est noble, indifférente leur enfant, faisant chambre à part et tout ça. Sauf que c’est tout le contraire. Sa famille est très aimante et le cadre dans lequel il a grandi était tout simplement parfait. Certes, le mariage de ses parents était arrangé, mais tout s’est très bien passé pour eux et ils ont été des parents vraiment bons, gentils et gâteaux avec Sven. Forcément il en a profité, jouant des sales tours aux elfes de maison et même à ses parents, qui lui passait tout ses caprices. En grandissant en petit roi à la maison, il n’est pas étonnant qu’il ai fait de même en arrivant à Poudlard. Monsieur Utterstörm est rapidement devenu le roi des lieux, malgré son caractère peu facile à suivre. A vrai dire, on le craint surtout, on ne l’apprécie pas réellement. Il a une cour, mais peu de vrais amis, ce qui le désole au final. Lors du changement d’école, Sven n’a pas été très enchanté. Changer d’école, signifie changer de cour et il n’a pas été très doué pour se refaire un entourage à Elderwood. Du coup cette année passée, il l’a plutôt vécue comme un calvaire qu’autre chose. Il s’est finalement rendu compte qu’il n’aimait pas ce qu’il était devenu, ce qu’il était. Il s’est finalement rendu compte qu’il avait besoin d’amour, du vrai…


Durant la nuit des loups, Sven était aux thermes. C'est lui qui a tenu la main de l'élève qui est morte, qu'il ne connaissait même pas d'ailleurs. Il est resté là jusqu'à son dernier souffle et il en garde un souvenir assez douloureux. Juste après ça, désorienté, il s'est rendu dans la salle commune générale, dévastée et a trouvé là une de ses camarades, Valentina. Bien loin de son comportement habituel, il a été là pour elle, a pris soin d'elle. Nul doute que cette expérience l'a changé. A vrai dire, il n'est pas sorti de chez lui durant tout l'été et a vraiment peur de revenir à l'école. Seulement, il n'a pas le choix, ses parents le forcent à revenir et le retour risque d'être... difficile.

Enfant, en plus d'être rondouillard, Vince avait les dents du bonheur, de l'acné et... Des binocles à double foyer. Même si sa maman chérie lui répétait qu'il était le plus beau petit garçon du monde, il ne l'a jamais cru. Et ne la croit toujours pas, même avec des biceps à tomber, ses lentilles et sa gueule d'ange. Il entretient son corps depuis l'adolescence, persuadé qu'il doit en faire trois fois plus que les autres pour être "présentable". Pas "beau", non, ça, il pense que c'est impossible. A cause des railleries qu'il a subi il n'a aucune confiance en lui ni conscience de sa beauté.
Fils unique, il est très proche de ses parents, notamment de sa mère qu'il adore. Il lui confie tout. Sa famille comme ses amis sont le centre de son univers. Il sait qu'il a de la chance car ses meilleurs amis, eux, n'ont pas eu sa famille parfaite pour les entourer.
A Poudlard, Vince était bon élève et a su montrer son vrai potentiel lors de ses premières années... jusqu'à ce qu'Elderwood s'en mêle ! Sa sixième année a été catastrophique et c'est une chance que les examens aient été annulés, sinon, il aurait assurément redoublé. Il a eu beaucoup de mal à s'adapter à son nouvel environnement. Au dernier bal de fin d'année qui a eu lieu au château anglais, il a avoué sa flamme à sa cavalière mais leur romance n'a pas résisté à l'été. Quand elle est arrivée au bras d'un autre à la rentrée, un Américain qui plus est, il a eu beaucoup de mal à encaisser. Il n'a plus eu de relations sérieuses depuis et cette année passée l'a aigri.


Il se trouvait dans la Salle Commune, avec ses meilleurs amis, où un combat épique contre un lycan, dont Eden était le principal protagoniste, s'est joué. Pris de folie, il s'est jeté sur le lycan sans réfléchir dès que celui-ci est apparu et a été de suite assommé. Il ne sait pas que Pavel s'est interposé par pitié pour la bête mais ne l'aurait jamais digéré. Susi, elle, a été blessée à la cheville et évacuée par Istvan. Ils ont été séparés dans la cohue lorsque tout le monde a fui dans les couloirs. Dès qu'il s'est réveillé, seul, il est parti à la recherche du monstre trop aveuglé par sa rage pour songer une seule seconde au fait que ses amis étaient peut être en train de mourir ailleurs dans l'école...