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 "Les Ferrets de la Reine" ou "Le Dé du Feu Follet" - Casting en cours

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  • Aramis de la Roche-Guyon
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Aramis de la Roche-Guyon



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MessageSujet: "Les Ferrets de la Reine" ou "Le Dé du Feu Follet" - Casting en cours   "Les Ferrets de la Reine" ou "Le Dé du Feu Follet" - Casting en cours EmptyMer 17 Aoû - 22:12

Oyez oyez, gentes dames, jolis messieurs, la fabuleuse histoire des Ferrets de la Reine. Ou plutôt, pour ne pas offenser le génial Alexandre Dumas, qui se retournerait probablement dans sa tombe s'il voyait les manières peu cavalières de la reine ainsi que son impressionnante chevelure de feu, appelons cette aventure fantastique « Le Dé du Feu Follet ». Une aventure, effectivement, un vrai roman de capes et d'épées, avec peu de capes, et sans doute aucune épée, une comédie, sans aucun doute, ourlée de bouffonneries, quiproquos et bons jeux de l'esprit au rendez-vous. En résumé, une réelle épopée, qui vous entraînera aux confins de la raison, du réel, de l'imaginaire, du merveilleux, du désespérant, et surtout, du rire …



Acte I – Scène 1




En ce temps-là, donc, au château d'Elderwood, vivaient un certain nombre de sujets, en paix et harmonie. Pais et harmonie, pas toujours, mais nous nous en tiendrons là pour les besoins narratifs de cette histoire. En ce château, disais-je, vivaient des personnages de tous horizons, princes d'Orient, Amazones africaines, Geisha asiatiques et autres mariachi sud-américains. Mais là vivait également l'un des belligérants principaux de cette histoire, un certain mousquetaire répondant au doux nom d'Aramis de la Roche-Guyon. Ce jeune homme, cet homme même, n'est pas le héros de cette histoire, mais va avoir une importance capitale pour la suite. Et comme tout personnage de roman de cape et d'épée qui se respecte, il possédait des qualités exemplaires, nécessaires et même indispensables au bon déroulement de l'épopée qui allait suivre. Premièrement, il possédait une concentration exemplaire, des capacités de réflexion importantes, donc un intellect suffisant pour arriver à trouver une solution à une situation désespérée. Fort bien. Deuxièmement, il était doté d'une endurance physique des plus respectables, même s'il n'était pas un grand sportif au naturel, d'une agilité qui avaient longtemps laissé ses parents songeurs, et lui avait attiré un certain nombre d'ennuis, ce qui lui garantissait suffisamment de ressources physiques et sportives pour résister à une cavalcade effrénée, qui serait sans aucun doute possible au rendez-vous. Et enfin, ce qui n'était pas négligeable, il avait un grand sens de l'humour et une répartie impressionnante, qui lui seraient sans aucun doute d'un grand secours. Aucune de ces qualités n'étaient pourtant visibles pour l'instant, alors qu'i se tenait contre le mur, bras croisés, en regardant le professeur Campbell donner son corps. Et c'était normal. Un héros ne révélait jamais ses atouts au grand jour dès le début de l'histoire, sinon, ça n'avait aucun intérêt, pas vrai ? Mais revenons à nos moutons.

Le personnage est donc planté. Mais pas exactement. Que manque-t-il réellement, allez vous me demander ? La réponse est pourtant évidente : un défaut. Une tare, quelque chose qui fasse que le lecteur, le spectateur se sente proche du héros, et ne le voit pas comme un idéal inaccessible qu'il ne pourra jamais atteindre. Il faut qu'il puisse fusionner avec lui, s'imaginer à sa place pour prendre réellement part à l'aventure. Alors il faut maintenant mettre en lumière un défaut du mousquetaire, quelque chose de drôle, qui conquière quand même le lecteur. Alors, ce ne sera pas un penchant pour les femmes qui le mettrait en mauvaise posture, pas le style de la maison. Ce ne sera pas non plus un cheval trop fainéant, ni un chapeau à plume ridicule lui tombant toujours sur le nez. Ce ne sera pas non plus une toute petite … épée que dissimulerait un fourreau trop grand. Non. Ce serait … la gourmandise. Tout le monde est gourmand. Et le mousquetaire l'était, énormément. Mais pas de n'importe quoi. En réalité, il n'y avait qu'une chose qui puisse réellement lui faire perdre la tête, patience, ou le sens commun. Et cette chose, ah … N'était pas commune. En même temps, il fallait bien que son éducation noble ait quelques conséquences fâcheuses. Et de là découlait sa passion pour le … mais en fait, vous allez le découvrir vous-mêmes. Regardez le. Il n'est plus attentif. Son regard se porte sur sa montre. Et …

La sonnerie retentit, et il n'attendit pas une seconde, précédant les premiers élèves. Volant littéralement dans les couloirs, il se glissa finalement dans les portes ouvertes de .. la cuisine, où il s'arrêta, soudain, le souffle légèrement court. Le prochain repas serait trop loin pour qu'il attende et … une jeune demoiselle, le sourire aux lèvres, lui tendait déjà une assiette. Il la remercia d'un hochement de tête assorti d'un sourire identique. Elle commençait à connaître le péché mignon de ce brun ténébreux qui se pointait comme ça et faisait irruption dans les cuisines. Elle aimait bien cette habitude, d'ailleurs, et gardait toujours une réserve de ce qu'il couvait à présent du regard, se posant contre un mur pour en respirer l'odeur … Des tranches de magret de canard fumé. Hey oui. Chacun ses problèmes. Lui, c'était celui-ci, le plus gros qu'il avait. Il en salivait d'avance. Ses doigts pincèrent la première tranche et il la portait à ses lèvres, se délectant de l'odeur, et à l'avance, de la saveur. Rien ni personne ne pourrait le détourner de son péché mignon, de ce pourquoi il se damnerait sans hésitation.

…. Pas vrai ?
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  • Sonechka P. Margoshovitch
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MessageSujet: Re: "Les Ferrets de la Reine" ou "Le Dé du Feu Follet" - Casting en cours   "Les Ferrets de la Reine" ou "Le Dé du Feu Follet" - Casting en cours EmptyJeu 22 Sep - 21:55

♦.♦.♦


La Rouquine n'avait probablement jamais lu Dumas. Pas que ça ne l'intéressait pas, non. Ni qu'elle n'aimait pas lire, au contraire. Mais dans son imaginaire et son constant besoin d'action, elle préférait nettement vivre l'histoire des Mousquetaires que se la voir narrer par des foules de lignes serrées et étriquées qui confinaient son imaginaire à des pages noircies de caractères typographiques. Il était plus à son goût qu'on lui raconte de vive voix l'épopée, Aramis endossant à merveille le costume de dépositaire de l'Histoire de ces Messieurs les Mousquetaires, histoire avec un grand H, je vous prie. Parce qu'elle la vivait, dans ses tripes, dans son âme, que chaque épisode qu'on lui dépeignait prenait corps sous ses yeux et qu'elle s'y engouffrait tête la première, tellement heureuse de partir à l'aventure. Tellement ravie de s'évader du quotidien. Il était là, le gros défaut de la demoiselle. Elle n'avait rien d'une héroïne, rien de la fille vertueuse dont on loue le mérite, les connaissances, l'adresse, la hargne. Elle n'avait rien du modèle à suivre, de la sagesse faite fille, de l'étudiante pondérée et mûre qui, à vingt ans accomplis, prenait ses responsabilités et son avenir en mains. Sonechka, elle, avait sans doute oublié de grandir vers sa douzième ou treizième année, voire avant, selon les plus critiques. Dans son univers, tout était jeu, joie, joutes, un amusement perpétuel au mépris du temps et des adultes.

Quelque part, bien enfoui dans son inconscient, se nichait certainement le sens du devoir, des responsabilités, de l'organisation, de tous ces trucs de grands qui intimidaient un peu. Une fois toutes les lunes, entre la semaine des quatre jeudis et la Saint Glin-Glin, elle envisageait de ressortir la panoplie de la parfaite demoiselle mais, généralement, elle la paumait en route dans sa course effrénée. Nech ne s'arrêtait jamais. S'arrêter, c'était prendre le temps de réfléchir. C'était s'assumer et grandir. Et la rouquine était bien trop fidèle à Peter Pan que pour lui faire un coup pareil. Alors elle était en mouvement. Sans cesse. Ressortant son adresse pour le Quidditch, sa sagacité pour la tactique dans ce noble sport, sa force pour frapper et son acuité de jugement pour évaluer avec objectivité que les capacités de ses adversaires étaient toujours inférieures aux siennes ou celles de son équipe, même quand elle avait déjoué leur supercherie. Oui oui, la septième année était capable de se méfier des apparences, sauf qu'elle imaginait la vérité avec douze couches d'improbable et huit d'excentricité. Ce qui, au bout du compte, ne l'aidait guère.

Alors, il n'était pas étonnant de la voir sortir de son cours en trombes, cavalcader dans les corridors, manquer de bousculer dix personnes, de tomber autant de fois mais, malgré tout, poursuivre sa route comme si sa vie en dépendait. Le rythme, rythme infernal, cadence extrême trépidant avec les battements de son cœur, chaque coup dans sa poitrine, aussi violent soit-il, la rendant juste un peu plus vivante. Non, elle n'était pas de ceux qui pensaient que chaque palpitation un peu vive ôtait simplement un chiffre au nombre total de coups qu'un cœur était capable de donner avant de lâcher. Elle profitait, un peu trop au jour le jour, mais c'était ça qui lui permettait de voler aux cuisines immédiatement, abandonnant responsabilités et devoirs pour n'être loyale qu'envers son estomac.

Chantonnant un air guilleret, elle déboula dans la pièce, interrompant sa musiquette d'un ♦.♦.♦ Bonjouuuuuuuuuur ! ♦.♦.♦ tonitruant avant de balayer les lieux du regard. De l'agitation ? Ca ne la gênait pas ! Des connaissances ? Encore moins ! Son oncle Aramis ? Que demander de mieux ! ... ... ... Mmmm, des truffes, peut-être. Certes. ♦.♦.♦ Coucouuuu ! Je peux en chiper ? Ca vaaa ? C'est bon avec des truffes, tu crois ? S'il y en a, je testerais bien, tiens ! Ouais, ça pourrait. Mais j'hésite. Un peu ... Tranchons ! ♦.♦.♦ Non pas le magret mais la question et rien de tel qu'un dé pour résoudre l'affaire. ♦.♦.♦ A-looooooors, claironna-t-elle en fouillant dans ses poches, pair, je tente le magret/truffe, impair ... pas. ♦.♦.♦ Décréta-t-elle naturellement avant d'attraper un dé, son dé, Aléa, et de le lancer sur la table, en un geste quasi réflexe. Ce n'est que quand l'objet roula sur le bois, dévoilant un autre chiffre que celui pipé de son fidèle cube - à savoir normalement le chiffre deux -, que la Franco-russe découvrit que son précieux n'était pas ... exactement l'habituel. Et on lut sur son visage toute sa détresse, son incompréhension et son désespoir en réalisant que son bien lui avait été subtilisé.

Les faux dés du Feu Follet. Damn.

♦.♦.♦
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  • Aramis de la Roche-Guyon
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MessageSujet: Re: "Les Ferrets de la Reine" ou "Le Dé du Feu Follet" - Casting en cours   "Les Ferrets de la Reine" ou "Le Dé du Feu Follet" - Casting en cours EmptyLun 24 Oct - 22:00

    Et ce moment de délice incommensurable, alors que tout l'arôme emplissait déjà le palais du noble Aramis, cet instant de poésie pure, d'ode à la gastronomie, à la gourmandise, à ce péché des plus exquis vola en éclats dans un retentissant Bonjouuuuuuuuuur ! Damn quel organe. Et le pire dans l'histoire était qu'il connaissait parfaitement la propriétaire de ce trombone à coulisse en guise de cordes vocales. « la, » car effectivement, cette délicieuse et délicate personne qui venait de le suspendre en plein élan n'était autre que la délicate Sonechka, aussi connue sous le nom de nièce, de feu follet, de trésor surnaturel ou de mégaphone sur pattes. Que les choses soient claires, dans cette histoire, elle n'aurait en aucun cas le rôle d'une jouvencelle en détresse, elle en était à peu près aussi éloignée que le Soleil de Pluton, voire même plus. Cependant, le hasard de distribution la mettrait dans la position de Reine, Reine des Casse-Cous et des arrivées fracassantes sans nulle doute, ainsi que le nota son oncle avec un léger sourire amusé. Il n'était guère offusqué du fait qu'elle vienne le troubler dans sa dégustation, étant donné qu'il ne pouvait pas ressentir de colère en face de sa nièce. Elle était … Nech, et pouvait tout lui demander d'un simple sourire, cela lui serait accordé. Enfin … presque tout. Coucouuuu ! Je peux en chiper ? Ca vaaa ? C'est bon avec des truffes, tu crois ? S'il y en a, je testerais bien, tiens ! Ouais, ça pourrait. Mais j'hésite. Un peu ... Tranchons ! Il n'avait même pas eu le temps d'en placer une, bien évidemment, mais cela n'avait rien d'étonnant. Il se trouvait toujours figé dans la position qu'il occupait quand elle était entrée, à savoir un morceau de magret en suspension au-dessus de sa bouche. Il se balançait, le vil, exacerbant les arômes qu'il dégageait, le tentant, l'appelant … Il hésita un moment, mais finalement, succomba, happant le délicat morceau de viande qui disparut rapidement. L'assiette toujours en main, il nota que de toutes les manières il n'avait pour l'instant pas besoin de la parole, sa nièce faisant la conversation pour deux.

    A-looooooors, pair, je tente le magret/truffe, impair ... pas. Bonjour, demoiselle, maintenant que je peux parler, glissa-t-il en déposant son assiette sur la table, avant de s'essuyer le coin de la lèvre du pouce. Il n'y avait vraiment qu'elle pour l'interrompre en plein moment gastronomique. Le goût déposé sur son palais, dont il avait tant rêvé pendant ces heures de cours interminables lui faisait en vouloir encore, plus, toujours plus. Et pour répondre à ta question, j'allais effectivement bien, m'adonnant à mon péché le plus sombre et le plus noir, lorsque je fus renversé par une tornade aux tons de feu. Tu dois sans doute la connaître. D'ailleurs, la bougresse, non contente de m'interrompre, a projeté de me priver de mon plaisir en partie en s'invitant dans mon assiette, et en profanant l'objet de mes désirs par un assaisonnement qui ... Il s'interrompit en voyant que Nech n'avait pas immédiatement répondu, répliqué, bataillé, glissé des allusions, des jeux de mots dans ce qu'il disait ou tenté de se défendre, de lui voler l'assiette, d'y déverser un pot de truffes ou autre invention qui aurait pu lui passer par la tête. Il y avait un problème, et il devina aisément lequel, grâce à ses capacités intellectuelles extrêmement développées, mais aussi et surtout grâce à sa connaissance quasi parfaite du phénomène franco-russe, et de ses manies, ses habitudes. Il y avait parmi elles celle de prendre une décision de façon aléatoire, grâce à son dé, ce précieux dé qui, il s'en doutait un peu, devait être truqué, ou au moins présenter une singularité du cru de Sonechka ou Apollinaire. Ses sourcils se froncèrent alors qu'il tendait la main vers l'objet de la perplexité de Nech:

    Ce n'est pas Aléa ? Il le soupesa, sans connaître lui-même le mécanisme, juste pour toucher le problème de façon tangible, réelle. Levant un sourcil, il demanda à voix haute: Comment est-ce possible, je croyais que tu ne t'en séparais jamais ? Qui aurait pu te le substituer, et surtout, quand ? Le même sourcil redescendit d'un étage, rejoignant l'autre, signe d'intense réflexion. Qui que ce soit, où que la précieuse propriété de sa nièce se trouve, vous pouvez être sûrs qu'Aramis allait le retrouver. C'était une mission de la plus haute importance, qui requérait de nombreuses qualités qu'il possédait fort heureusement, nous l'avons déjà démontré, une quête à sa mesure.
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Beauxbâtons

  • Marie-C. De Buffeyrettes
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MessageSujet: Re: "Les Ferrets de la Reine" ou "Le Dé du Feu Follet" - Casting en cours   "Les Ferrets de la Reine" ou "Le Dé du Feu Follet" - Casting en cours EmptyMar 13 Déc - 17:40

On aurait pu parler de Oui-Oui et la recherche du colis perdu, le résultat aurait été le même. Marie-Coq se fichait un peu de trois chevaliers avec des plumes sur la tête partant quester les ferrets de la reine ou n'importe quelle autre idiotie. Ce que Marie voulait, c'était l'amour. Et que les chevaliers en question viennent la délivrer elle. Enfin bref. Inutile de dire que la Française n'avait jamais plongé le bout de son petit nez dans l'oeuvre d'Alexandre Dumas. De toute façon, en dehors de la Bible, elle n’avait jamais lu de roman excédant une centaine de pages. Et quand bien même elle l’aurait fait, elle ne se serait certainement pas tournée vers Dumas. Parce que d’après ce qu’elle avait pu entendre, il n’était pas spécialement doué pour écrire. Ni pour compter. Athos, Porthos, Aramis et D’Artagnan, au final, ça faisait bien quatre mousquetaires (Ou cinq en comptant Albert. Comment ça il n’existe même pas ? UU). Et pas trois. Alors Marie avait décidé que tant qu’il n’aurait pas revu ses mathématiques, elle ne le lirait pas.
Tout ça n’ayant plus ou moins aucun rapport avec la scène que je vais vous conter, si ce n’est que la Coquelicot s’apprêtait gaiement à rendre visite à l’un de ses chevaliers/mousquetaires favoris qui n’était autre qu’Aramis de La Roche-Guyon, au nom chantant et long comme sa bienséance (HAHA, Anaïs, spotted ! *out*).
Reprenons donc où nous en étions. Tandis que gambadaient les poneys dans les plaines merveilleuses, que chantaient les oiseaux au plus haut dans le ciel, un Coquelicot se dirigeait d’un pas gai mais assurée vers les cuisines d’Elderwood.
▬ ARAMOUUUUUU !! Claironna-t-elle d’une voix aigue en poussant la porte, je sais que tu es là, à manger. Tu vas grossiiiiiir !! Non parce que les princes n’étaient pas censés prendre du poids. Question d’image, vous comprenez ?

Le regard de Marie-Coq se posa finalement sur Aramis, les magrets, puis Nech, ultime vision qui fit ciller l’adolescente, occultant brièvement l’étincelle candide au fond de ses yeux bleus. Nech n’aimait pas vraiment la Coquelicot et cette dernière se demandait encore perpétuellement ce qu’elle avait bien pu faire à sa presque-cousine pour qu’elle ait envie de lui faire la peau. Un sourire radieux se plaqua néanmoins sur ses lèvres tandis qu'elle fixait encore les deux français et leur air préoccupé pour le moins déroutant.
▬ Qu’y-a-t-il ? Quel est le problème, Aramis ? Vous faites la même tête que moi à la fin de Titanic quand Jack est m-… Elle s’interrompit, fixant les deux français avec des yeux ronds Vous avez vu Titanic, n’est-ce pas ?... Enfin bon, c’est pas important du tout. Poursuivit l’adolescente en secouant frénétiquement la tête. Evidemment, les films moldus n’étaient pas vraiment le loisir le plus populaire chez les sorciers de leur trempe. A part Marie qui bien entendu baignait dans la barbapapa, l’amour sirupeux et les films niais depuis sa plus tendre enfance. La comparaison n’était pas judicieuse et risquait qui plus est de spoiler les deux autres, si toutefois il leur venait à l’idée de se tourner vers le cinéma.
▬ Un problème avec… Comment s’appelle-t-il, déjà, Aloe vera ? Aloha ? Interrogea-t-elle finalement en s’approchant d’Aramis pour se pendre à son bras, pointant de l’index le petit dé entre ses doigts, un sourire ravi s’épanouissant sur ses lèvres tandis qu’elle se tournait vers Nech.
▬ Il m’a l’air tout à fait normal, non ? Ajouta la blonde en tapotant l’objet, perplexe.
Non, elle n’avait pas la moindre idée de la quête qui les guettait et non, elle n’était pas instigatrice d’un quelconque complot visant un certain feu follet. Peut-être pas. Et que de toute façon, elle n’était ni la méchante ni le mousquetaire dans cette histoire. Pas la Princesse non plus, en fait, mais il était bon d’y croire encore. Au fond, en cherchant, la Coquelicot était peut-être l’oie qui passait par là, dans une scène épique, le cocher ou la serveuse… Allez savoir. D’un air songeur, l’adolescente posa un index sur ses lèvres, fermant les yeux dans une pause théâtrale à mi-chemin entre l’intense réflexion et la constipation.
▬ Et si tu le relances ? Peut-être qu’il te faisait une blague ?
Oui non, parce qu’il fallait pas trop en demander non plus.

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  • Sonechka P. Margoshovitch
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MessageSujet: Re: "Les Ferrets de la Reine" ou "Le Dé du Feu Follet" - Casting en cours   "Les Ferrets de la Reine" ou "Le Dé du Feu Follet" - Casting en cours EmptyVen 27 Jan - 19:45

♦.♦.♦


La tornade rousse avait donc débarqué dans les cuisines avec la grâce et la subtilité d’un éléphanteau sous adrénaline. Le fait que la personne dans la pièce s’appelle Aramis et soit son oncle n’avait probablement rien arrangé à son état d’excitation quasi naturel. Ainsi donc l’avait-elle joyeusement inondé de paroles, se laissant à peine le temps de respirer entre deux avant de gaiement lorgné sur la nourriture que le thésard allait ingurgiter d’une seconde à l’autre. ♦.♦.♦ Bonjour, demoiselle, maintenant que je peux parler. ♦.♦.♦ Ah oui, juste, bonjouuuuuuur ! ♦.♦.♦ Entonna-t-elle avec un enthousiasme non feint, réellement persuadée d'avoir oublié de saluer son oncle. Il n'était pas rare que la Sonechka omette les salutations traditionnelles et qu'on le lui fasse remarquer de la sorte. Aussi avait-elle, par réflexe, assimilé cette remarque aux autres du même type, répétant ainsi son bonjour. Distraite, vous disiez ? Si peu.

Toutefois, il suffit d’un lancer de dé en parallèle pour que toute bonne humeur, tout sourire, tout enthousiasme s’écoule de son être à une vitesse vertigineuse. La cadette Margoshovitch n’était pas dépitée par le résultat en lui-même et le fait qu’un cinq ne lui permettrait pas de tester le mélange truffes/magret. Parce que le chiffre aurait être deux. Il n’y avait jamais eu le moindre hasard dans ses coups de dé, Nech sachant toujours pertinemment ce qu'elle désirait faire. ♦.♦.♦ Et pour répondre à ta question, j'allais effectivement bien, m'adonnant à mon péché le plus sombre et le plus noir, lorsque je fus renversé par une tornade aux tons de feu. Tu dois sans doute la connaître. D'ailleurs, la bougresse, non contente de m'interrompre, a projeté de me priver de mon plaisir en partie en s'invitant dans mon assiette, et en profanant l'objet de mes désirs par un assaisonnement qui ... ♦.♦.♦ Elle n’écoutait déjà plus. Là où protestations, récriminations et vibrants plaidoyer assurant son innocence absolue auraient dû être déployés avec toute la force de ses tripes, Sonechka s’était contentée d’un majestueux silence qui, chez une bavarde comme elle, prenait l’allure de la pire des alarmes. ♦.♦.♦ Ce n'est pas Aléa ? ♦.♦.♦ Non. ♦.♦.♦ Trois lettres prononcées avec douleur tandis que, visiblement, la Franco-russe se repassait mentalement mille et une images de ses journées archi remplies afin de déterminer quand son précieux en était sorti du paysage. ♦.♦.♦ Comment est-ce possible, je croyais que tu ne t'en séparais jamais ? Qui aurait pu te le substituer, et surtout, quand ? ♦.♦.♦ Ses deux grands yeux clairs se posèrent sur son oncle et on put y lire sans mal qu’aucune des questions n’avait véritablement de réponse. Si elle savait, si, à l’instant où les interrogations avaient jailli dans son esprit, elle avait collé un nom sur la silhouette du responsable, elle se serait déjà probablement volatilisée de la cuisine en une seconde et demi pour s’en aller lui démonter la tête.

Un déchirant soupir s’échappa de ses lèvres alors qu’elle jetait un regard noir au malheureux dé sur la table. ♦.♦.♦ Quand je le saurai, il y aura un mort. ♦.♦.♦ Gronda-t-elle, occultant légèrement que, si le dé s’était égaré dans les dortoirs vu ses penchants bordéliques pathologiques, elle serait contrainte de se suicider. ♦.♦.♦ ARAMOUUUUUU !! Je sais que tu es là, à manger. Tu vas grossiiiiiir !! ♦.♦.♦ Oh purée … ♦.♦.♦ S’étouffa Nech à l’abominable apparition rose qui s’était matérialisée sous ses yeux. Sa voix criarde et ses manières de poney à nœuds en satin dans la crinière donnaient la nausée à la pauvre rouquine. Une main plaquée sur la moitié du visage, la sorcière sentit tout le désespoir du monde l’envahir et la folle envie de faire de Marie-Coq la coupable toute désignée du vol récemment découvert. Purement inique mais ô combien bon pour les nerfs … ♦.♦.♦ Qu’y-a-t-il ? Quel est le problème, Aramis ? Vous faites la même tête que moi à la fin de Titanic quand Jack est m-… ♦.♦.♦ Qu’est-ce qu’elle bavait encore, cette attardée ? T_T ♦.♦.♦ Vous avez vu Titanic, n’est-ce pas ?... Enfin bon, c’est pas important du tout. ♦.♦.♦ Ouais, on s’en fout royal donc si tu veux nous aider, tu recules de trois pas, tu fais un demi-tour sur toi-même et tu te barres même si les quiches ont théoriquement leur place dans une cuisine, je sais bien. ♦.♦.♦ Répondit la demoiselle avec toute la gentillesse dont elle pouvait faire preuve quand le Coquetier était dans les parages.

Les doigts ostensiblement croisés, Nechka pria intérieurement pour que la blonde connecte ses neurones moisis, que l'information percole et qu'elle obtempère. Vite. Sinon c'est la rouquine qui l'aiderait mais à coup de Stupéfix dans les fesses. ♦.♦.♦ Un problème avec… Comment s’appelle-t-il, déjà, Aloe vera ? Aloha ? ♦.♦.♦ Sonechka lança un regard à Aramis signifiant à peu de chose près « laisse-moi la buter juste une fois, on serait tranquille ». Hélas, son oncle n’avait pas réellement l’air d’accord aussi prit-elle une grande inspiration, serra fortement le poing droit et se le fourra entre les dents pour s’empêcher d’hurler à Marie-Coquelicot qu’elle n’était qu’une pauvre cruche à l’eau remplie de liquide croupi et qu’elle la fracasserait à coup de batte au prochain mot prononcé. Mais, là encore, Aramis n’aurait probablement pas beaucoup apprécié …

Un spasme nerveux traversa cependant son visage quand elle remarqua que la Marie-Cloche était pendue au thésard comme une moule se glue à son rocher. Merlin, misère … ♦.♦.♦ Il m’a l’air tout à fait normal, non ? ♦.♦.♦ Déjà, pau-, -vre pomme s’empêcha de poursuivre Sonechka, c’est Aléa, d’abord, puis, non, il n’est pas normal. Mais seuls les sorciers doués d’un minimum de sens commun et de pouvoirs suffisamment puissants peuvent percevoir l’aura particulière qui émane normalement d’Aléa. ♦.♦.♦ Autrement dit, pauvre buse, tout ceci dépasse, et de loin, tes malheureuses facultés intellectuelles donc, va jouer ailleurs, aurait volontiers persifflé la septième année si Aramis n’était pas dans la même pièce qu’elles. Oui, parfois, Nech savait se tenir. Parfois …

Bon. Zen. Si elle se taisait, ça devrait aller. Sa présence rose et niaise était en elle-même difficilement supportable mais en mode mute … Un silencio, peut-être ? En informulé ? En dégainant subtilement dans sa manche et en pointant discrètement sur la cible, peut-être que son oncle ne la capterait pas ? UU ♦.♦.♦ Et si tu le relances ? Peut-être qu’il te faisait une blague ? ♦.♦.♦ La blague, c'est que je vais te le faire bouffer ... ♦.♦.♦ Grogna-t-elle, décochant un regard incendiaire à la potiche qui lui servait de camarade de dortoir. ♦.♦.♦ T’as fouillé dans mes affaires pour fourrer une de tes saloperies de crucifix, t’as paumé mon dé et tu l’as remplacé par un autre ? Ou tu l’as pris pour un des jouets de Rivari et tu l’as paumé en le lançant ? ♦.♦.♦ Interrogea Nech, suspicieuse. Avec cette gourde, mieux valait réellement s’attendre à tout, hein … UU

Afin que son poing ne parte pas dans un mouvement incontrôlé – hrm -, la rouquine en craqua patiemment toutes les articulations puis fit de même avec l’autre. ♦.♦.♦ En gros, c’est pas mon dé. Voilà, confirma-t-elle sans plus de précision, incapable de mentir, comme bien souvent, et … raaah, avec tout ça, j’sais plus quand j’l’ai vu la dernière fois. Si le Coquet- … Marie-Coquelicot n’avait pas causé quand j’réfléchissais, j’aurais pas perdu le fil. ♦.♦.♦ Râla la Beauxbâtons. Oui, voilà, Nech avait trouvé un petit nom à sa distraction : Marie-Coquelicot. Et sa meilleure amie s’appelait Mauvaise Foi.

♦.♦.♦
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MessageSujet: Re: "Les Ferrets de la Reine" ou "Le Dé du Feu Follet" - Casting en cours   "Les Ferrets de la Reine" ou "Le Dé du Feu Follet" - Casting en cours EmptyVen 17 Fév - 17:44

    Appréciez la mise en place de l'intrigue. Nos deux personnages, dans une discussion d'apparence banale, anodine, se rendaient soudain compte que quelque chose clochait dans leurs vies. L'élément perturbateur, qui avait pris pour l'occasion la forme d'un dé pipé qui ne l'était plus. Depuis toutes ces années, Aramis avait eu le temps de se familiariser avec l'accessoire préféré de sa nièce préférée, et il pouvait lui-même attester que cet objet n'était pas la propriété de Sonechka, sans qu'elle eut besoin de le confirmer elle-même. Mais son regard et son Non. tombèrent comme un couperet. Diantre, sembla dire le vaillant mousquetaire, portant ses doigts à son menton où il caressa sa barbe de quelques jours, les hommes du Cardinal ont encore commis quelque vile forfaiture ! Mais comment ces bougres s'y étaient-ils pris ? C'était ce qu'ils allaient devoir découvrir au plus vite, s'ils ne voulaient pas perdre pour toujours les prémices d'une piste pouvant subsister dans l'esprit de la jeune fille. Qui que soit ce gibier de potence, il allait avoir affaire à eux, et surtout à la rousse propriétaire, qui souligna, avec un ton qui ne présageait rien de bon: Quand je le saurai, il y aura un mort. Son oncle allait s'apprêter à renchérir quelque chose sur les actes de vilenie qui ne sauraient rester impunis, laissant un moment de suspens, une menace ombrageuse, et annonçant la fin de la scène, quand soudain : ARAMOUUUUUU !! Je sais que tu es là, à manger. Tu vas grossiiiiiir !! Oh purée ... Et Aramis qui resta sans voix, les yeux fixés sur l'entrée. Bien, l'effet de fin avait été foiré, mais ceci amorçait sans l'ombre d'un doute de manière magistrale le début de l'

    ACTE I – Scène 2

    Applaudissements du public, et rires finalement à l'entrée fracassante du nouveau personnage sur scène. Toute de rose vêtue, et une voix haut perchée, l'apparition n'était nulle autre que Marie-Cocquelicot de Bufeyrettes (nous noterons que nous n'avons même pas eu à modifier les noms des personnages pour l'occasion, leur consonance de base étant suffisamment pompeuse et d'époque, même un peu trop aux goûts de certains). Intérieurement, notre vaillant héros grimaça. Non pas qu'il n'appréciât pas la demoiselle qui venait de débarquer, mais ce n'était pas le cas de sa douce et si délicate nièce. Chaque héros a un drame dans sa vie, qui fait de lui ce qu'il est. Dans le cas d'Aramis de la Roche-Guyon, ce drame avait eu la conséquence d'en engendrer un autre, qui lui rendait l'existence plutôt difficile : veillant sur Marie-Coquelicot par amour pour feu la soeur de celle-ci, accessoirement feu sa fiancée, elle était extrêmement présente dans sa vie, un peu trop au goût de Sonechka, qui avait eu l'habitude d'être la seule « adolescente » à avoir l'attention de son mousquetaire d'oncle. Et les deux filles étant radicalement opposées, leurs rencontres donnaient souvent lieu à de monstrueux esclandres, dont il ne tarderait pas à être, hélas, une fois encore témoin. La preuve en image, et en un échange. (Note du personnage, pensée fugace d'Aramis: « Il faudra tout de même que l'on m'explique un jour ce qui se passe dans la tête des parents quand ils nomment leurs enfants. Sonechka et Marie-Coquelicot. Je jure devant Dieu – qu'il me pardonne d'avoir péché en son Eglise (coucou Istvan /sbaf/) - que lorsque que mon tour viendra, je serai plus éclairé et plus respectueux pour ma progéniture – fusse-t-elle conçue dans Sa maison.). Je disais donc, la preuve en images, ou plutôt en sons : Qu’y-a-t-il ? Quel est le problème, Aramis ? Vous faites la même tête que moi à la fin de Titanic quand Jack est m-…Vous avez vu Titanic, n’est-ce pas ?... Enfin bon, c’est pas important du tout. Ouais, on s’en fout royal donc si tu veux nous aider, tu recules de trois pas, tu fais un demi-tour sur toi-même et tu te barres même si les quiches ont théoriquement leur place dans une cuisine, je sais bien. Un soupir, aristocratique, mais soupir tout de même s'échappa des lèvres d'Aramis. Le babillage innocent mais pouvant se révéler agaçant de l'une se heurtait à l'énervement précédent de l'autre, et s'il n'intervenait pas rapidement. Il détestait ce rôle et cette position, mais, malheureusement, il ne pouvait pas y couper. D'un ton parfaitement calme, il énonça donc: Ne t'inquiète pas, Marie, nous avons effectivement visionné Titanic jusqu'à la fin. Et rassure-toi, personne n'est mort, Nech' a juste un léger problème que je vais tenter d'aider à résoudre. Il se permit d'ajouter un sourire: Et je mange si je le désire, je ne prends jamais de poids, tu le sais bien.

    Son regard d'ailleurs se posa sur son assiette de magret. Dans un dessin animé, on l'aurait sans doute vu se pourlécher les babines avec un regard de chaton qu'on priverait de lait. La gourmandise devrait cependant malheureusement attendre, et il devrait se contenter du fumet qui lui chatouillait les narines, à défaut de la saveur intense explosant sur son palais. On allait perdre le chevalier servant de l'affaire, quand finalement, un choc et un poids se pendant à son bras lui firent baisser les yeux: Marie venait de se prendre à son bras. Un problème avec… Comment s’appelle-t-il, déjà, Aloe vera ? Aloha ? Et elle n'avait pas l'intention de partir. Grimaçant intérieurement, il se tourna vers Sonechka, qui le suppliait du regard de la laisser assommer la jeune fille, ou autre chose plus violent, connaissant le caractère disons emporté de la demoiselle. Pour lui signifier qu'il n'en était pas question, il posa sa main libre sur celle de Marie, qui en profita pour tripoter le dé. Il se rendit compte qu'il avait sans doute fait un mauvais calcul, et la lâcha finalement, alors que le duel se poursuivait : Il m’a l’air tout à fait normal, non ? Déjà, pau- … c’est Aléa, d’abord, puis, non, il n’est pas normal. Mais seuls les sorciers doués d’un minimum de sens commun et de pouvoirs suffisamment puissants peuvent percevoir l’aura particulière qui émane normalement d’Aléa. Il laissait faire. Que pouvait-il dire, de toutes les manières ? Dans toutes les histoires de cape et d'épée, il y avait des duels, parfois et souvent à mort, d'ailleurs (mais pour cette partie-là, il se sentirait un minimum obligé d'intervenir, une question de responsabilité, quelque part). Mais le temps que les langues remplaçaient le fer des lames, il resterait à observer ce qui se déroulait, jusqu'à ce qu'il soit absolument nécessaire qu'il sépare les belligérantes. Et si tu le relances ? Peut-être qu’il te faisait une blague ? La blague, c'est que je vais te le faire bouffer ... Il se permit tout de même de toussoter légèrement. Il comprenait l'incompatibilité de caractère des deux jeunes filles, mais il y avait tout de même des limites à ne pas dépasser: T’as fouillé dans mes affaires pour fourrer une de tes saloperies de crucifix, t’as paumé mon dé et tu l’as remplacé par un autre ? Ou tu l’as pris pour un des jouets de Rivari et tu l’as paumé en le lançant ? Fronçant un sourcil, Aramis baissa les yeux sur la jeune fille rose à son bras. Serait-il possible qu'elle soit effectivement à l'origine du larcin, de façon bien involontaire, il n'en doutait pas ? Car si sa nièce avait le verbe haut et n'hésitait sans doute pas à en faire voir de toutes les couleurs (surtout orange) à sa protégée, Marie ne semblait pas capable de méchanceté de façon volontaire. Mais il était fort probable que, par accident, elle ait effectivement pu perdre ce dé et essayer de le remplacer. D'un ton paternel, il demanda: Est-ce cela Marie ? As-tu égaré par mégarde Aléa ? Se doutant que cela ne serait sans doute pas assez pour qu'elle se dénonce, le cas échéant, il ajouta: Si c'est un accident, il n'y a aucune raison de te flageller, nous allons sans doute de plus le retrouver. La toute fin était surtout adressée à Nech, pour qu'elle ne s'énerve pas davantage: ils allaient le retrouver, ce dé était quelque part. Il nous faut juste savoir où il se trouvait en dernier lieu.

    Il tourna son regard vers sa nièce qui semblait être en proie à une intense réflexion. Ses yeux dévièrent bien malgré lui sur l'assiette posée non loin d'elle et … après tout, il fallait attendre qu'elle retrouve l'endroit, non ? Il se délesta donc en douceur de Marie-Coquelicot, et alla retrouver avec bonheur son péché mignon, demandant aux deux filles: Il n'y a qu'à déterminer laquelle de vous deux l'a vu en dernier, et ensuite nous remonterons sa piste, de l'endroit où sa trace a été perdue. Dit comme cela, tout semblait effectivement simple. Les considérant tour à tour, il se rendit cependant compte que ce ne serait sans doute pas aussi simple. Essayant de garder le sourire, il piocha une nouvelle tranche dans son assiette, l'approchant de ses lèvres. Cette odeur … mon Dieu, si seulement cette fois il parvenait réellement à la déguster, plus jamais il ne profanerait un lieu sacré.
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