Chen - Another friend to have a go on

Charles-Henry O'Connor

◊ Fils de l'inventeur de la Bierraubeurre, Charles-Henry a été élevé selon les principes de la bourgeoisie irlandaise. Fils prodige, à Serpentard pendant sa scolarité, préfet, élève brillante, champion d'échecs, avec un succès certain auprès de la gent féminine, il aurait été insupportable s'il n'avait pas été aussi facile d'accès. Il faisait la fierté de ses parents, et aurait pu continuer à la faire longtemps.

◊ Après Poudlard, il est entré dans l'entreprise familiale, au poste de vice-président. Maîtrisant les codes du milieu des affaires avec une rare aisance, il a développé une habileté certaine à cerner ses interlocuteurs, en se montrant toujours aimable et plaisant, et à les amener à faire ce qu'il voulait. Fin stratège, manipulateur, deux minutes passées en sa compagnie vous donnent l'impression que vous le connaissez depuis des années, et inversement.

◊ Cependant, cet homme a toujours été un maître de la dissimulation, ayant berné son monde très longtemps. En effet, ce fils parfait a compris très rapidement qu'il avait une belle tache sur son CV immaculé : Chen est gay. Il l'a toujours su, depuis la première fois qu'il a posé les yeux sur un adolescent de son âge et senti son corps prendre de la force. Il a été tellement bon a trompé son monde qu'il a même épousé une de ses amies, Lovleen et que leur mariage a duré trois ans, sans une ombre au tableau. C'était son cousin, Arthur, qui s'occupait de la partie "devoir conjugal" à sa place, sous Polynectar.

◊ Tout a basculé lorsque Lovleen lui a fait part de son désir d'avoir un enfant. Il s'est rendu compte que sa vie n'était qu'un vaste et ridicule pantomime et qu'il était temps de prendre son existence en main. Il a tout perdu, ou presque. Renié par ses parents, démis de ses fonctions. Mais il est resté en excellents termes avec son ex-femme et son cousin et s'est senti libre pour la première fois de sa vie.

◊ Il est parti faire le tour du monde pour s'adonner à une passion qu'il avait étouffée enfant, celle des créatures magiques. Écumant tous les pays du globe à la recherche d'espèces rares, il en a également profité pour rattraper le temps perdu au niveau de sa vie sexuelle et sentimentale, même s'il lui arrivait de "fauter" pendant qu'Arthur était aut lit avec Lov'.

◊ Et finalement, il a échoué sa barque sur Nameless, désireux de retrouver une réelle direction à ses pas. C'est son ex-femme qui lui a trouvé ce poste de professeur de soins aux créatures magiques. Épanoui dans son métier, l'enseignement lui convient tout à fait. Sur l'île, il est un collègue aimable, un enseignant attentif et proche de ses étudiants et une personne incontournable.

Idées de lien

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Liens à ajouter
◊ Jude (à définir)
◊ Branwen (à définir)
◊ Gerry (à demander)

Declan Swightberry

« Prince Charming »

« Declan. Un prénom. Et tellement plus. Sous mes airs parfois caustiques d'homme parfaitement à l'aise avec sa condition de célibataire, il n'est reste pas moins que je suis un incorrigible romantique et que je rêve du prince charmant, moi aussi, depuis que je suis en âge de savoir qui m'intéresse. Et quand nos regards se sont croisés … J'y ai cru. C'était comme dans les livres. Mon coeur s'est arrêté de battre, ma bouche était soudain sèche, je ne pouvais plus le lâcher du regard et mes lèvres s'étaient étirées dans un sourire niais. Heureusement que je saluais Meleager en le prenant dans mes bras à ce moment-là, sinon le tableau de mon arrivée dans la salle des professeurs aurait été mémorable. J'avais trouvé l'homme de ma vie. Comme ça. Je le savais. Un souci ? Son hétérosexualité, peut-être. Et le fait qu'il ait craqué sur mon ex-femme. Non content de cela, il s'est rapproché de moi dès les premiers moments. Un ex-mari gay, quel bonheur ! Je ne peux pas représenter une menace et en plus je peux l'aider pour comprendre Lovleen. Il a donc fait de moi son confident. Si cette année a été une torture ? Le mot est faible. Les voir ensemble, tenter de comprendre comment je pouvais retourner la situation à mon avantage … Et rien. Jusqu'au coup fatal. Cette nuit où il m'a demandé de le rejoindre pour parler et qu'il m'a dit qu'il voulait la demander en mariage. Comment exprimer la douleur que j'ai pu ressentir à ce moment-là ? Je n'en ai aucune idée. Mais elle m'a fait perdre la raison, car j'ai enfin pris sur moi de l'embrasser. Sans doute aurais-je mieux fait de m'abstenir car le regard interdit, dérouté et surtout gêné qu'il m'a lancé m'a achevé. J'évite l'un comme l'autre depuis. J'essaye de faire bonne figure et de recoller mon coeur en morceaux. Mais avec le goût de ses lèvres persistant sur les miennes, ce n'est pas chose facile. »

Lovleen Williamson

« Ex-Wife »

« Lovleen a été la seule femme de ma vie, au sens où les gens l'entendent. Rencontrée lors de soirées « comme il faut », nous avons sympathisé plutôt rapidement. Une superbe femme, intelligente, cultivée, avec le sens de l'humour, elle aurait été totalement mon genre … si je n'avais pas été homosexuel. Ce léger « détail » n'étant connu que de moi-même pour respecter le carcan familial, je me suis laissé aller à flirter avec elle, ce que le paternel a vu d'un très bon oeil avant de glisser qu'il serait peut-être bon de songer à l'épouser. Riche idée. Emporté dans ce tourbillon infernal, je me suis donc retrouvé la bague au doigt, piégé. J'ai aimé Lovleen et l'aime toujours, à ma façon. J'ai énormément de tendresse pour elle et serai prêt à n'importe quoi pour qu'elle sourie. Mais je ne la désirais et désire toujours pas. Ce souci aurait pu me dévoiler très rapidement. J'ai voulu la protéger. J'ai été son troisième mari, elle avait droit à un peu de bonheur. Et comme une complicité sans faille nous unissait et que la seule chose que je ne pouvais lui donner était le sexe … je me suis débrouillé pour lui offrir. Par l'intermédiaire d'Arthur, mon cousin, qui accomplissait mon devoir conjugal à ma place, sous Polynectar. Cela aurait pu durer longtemps. Si je n'avais pas vu qu'Arty était de plus en plus réticent et que Lovleen ne m'avait pas demandé de lui faire un enfant. Ce n'était plus possible. J'ai fait mon coming-out. Et étonnamment, elle a très bien réagi. Nous sommes restés d'excellents amis, ne perdant en rien cette complicité que notre mariage a renforcé et c'est elle qui m'a eu cette place à Elderwood, quand je lui ai confié que je ne savais plus quoi faire de ma vie. Tout es bien qui finit bien ? Pas réellement. Car il se trouve que nous avons jeté notre dévolu sur le même homme. Qui est avec elle. »

Meleager Baskerville

« Little Brother »

« J'ai croisé le chemin de Mel' un jour où je m'étais éclipsé du domicile conjugal pendant qu'Arthur prenait ma place auprès de ma femme. Transplanant dans une boîte gay à l'autre bout du monde, je suis tombé sur ce jeune homme plus que désirable avec lequel le courant est plus que bien et vite passé. Sur un plan sexuel, à plusieurs reprises, mais surtout amical. J'ai tout de suite été séduit par sa personnalité, son engouement pour tout et cette recherche effrénée de l'amour qu'il mène comme une Guerre Sainte. Notre relation a évolué avec le temps, nous détachant de l'aspect physique notamment parce qu'il avait rencontré quelqu'un mais également simplement par goût. Nous sommes devenus de très bons amis, eu de longues discussions sur le sens de la vie, l'amour et d'autres choses beaucoup plus futiles. Lors de son accident, je fus là en quelques secondes pour être à son chevet. La complicité qui nous unit s'est muée en quelque chose de beaucoup plus profond. A cette heure, je le considère comme un membre de ma famille, cette famille reconstituée que je chéris plus que l'ancienne. »

Iordan Nevdokiev

« Alter Ego »

« Me trouvant très souvent au Gerry's Pub, il est évident que j'ai fréquemment vu Iordan dès mes premiers instants sur l'île de Nameless. Cependant, au départ, il ne faisait que me servir des verres et moi les lui payer, jusqu'au jour où, rêvant de Declan assis au comptoir, j'ai surpris un des regards qu'il posait sur son patron, le très séduisant Gerry. Je n'ai pas eu besoin de sous-titres pour comprendre ce qu'il se passait, j'aurais pu reconnaître l'expression de son visage entre mille : c'était celle que je devais arborer quand je croisais le chemin de l'homme de mes pensées. Subtilement, j'ai donc engagé la conversation sur ce sujet, en lui expliquant que je savais ce qu'il ressentait. Et, de fil en aiguille, il s'est confié, moi de même, et nous sommes devenus complices. Il me comprend comme personne, et la réciproque est sans doute vraie. Nous nous épaulons comme nous le pouvons et quand nous ne pouvons pas ... Nous buvons. Enfin, surtout moi, quand il est en service. »

Cerrone Di Marco

« Fantasy Friend »

« Les premières secondes ont été explosives, au sens propre du terme. Je voulais saluer mon nouveau collègue quand une déflagration a retenti. Je me suis trouvé couvert d'une substance inconnue de la tête aux pieds et entraînés vers les thermes que j'ai pu visiter pour la première fois. Avant que je ne comprenne quoi que ce soit, il m'a enlevé mes vêtements et poussé dans une cabine de douche. Pas pour du sexe sauvage, simplement parce que l'expérience qui menait avait induit la formation d'un produit dangereux dont nous étions imprégnés. Oui mais voilà, seul dans la douche avec un homme dont le corps aurait fait rougir une statue de Michel-Ange a de quoi me chambouler un peu. Ce qu'il a rapidement compris, mon anatomie me trahissant plutôt rapidement. Mais plutôt que d'en prendre ombrage, il m'a passé le savon en se disant jaloux. Et une complicité venait de naître. Dans une cabine de douche, absolument. Cerrone compte au nombre de mes amis. Et fantasmes ? Ça, je ne le dirai pas. »

Oksana Dostoïevski

« Pet Friend »

« Une rencontre à laquelle je ne m'attendais absolument pas, mais bien loin d'être désagréable. Je m'occupais de Niffleurs dans l'enclos de l'école quand je me suis fait éblouir en bonne et due forme par un flash. Le temps de récupérer ma vue et je découvrais le phénomène Oksana qui venait d'entrer dans ma vie. Elle m'a rapidement fait le topo de sa passion pour les créatures magiques et a fini par demander si elle pouvait photographier les miennes à chaque fois que j'aurais de nouveaux arrivages. Comment refuser, après tout, elle ne fait rien de mal. C'est une compagnie des plus originales. Nous échangeons beaucoup, elle me montre ses photos en me parlant de ses voyages et je lui raconte les miens. La plupart du temps cela fini à la vodka et elle prend quelques clichés de moi pour m'embêter, mais rien de bien méchant. C'est une personne avec qui j'apprécie passer du temps en dehors de l'école et avec qui je voyage en pensée, ce qui fait parfois le plus grand bien. Peut-être un jour ferons-nous un gigantesque « safari » autour du monde. Cela pourrait être … passionnant ! »

Sara Costantini

« Her Gay Friend »

« Un soir, assis à ma table au bar, je me suis fait aborder de façon très naturelle et spontanée par cette jeune femme. Elle a beaucoup parlé, j'ai pas mal écouté avant qu'un sourire amusé ne vienne effleurer mes lèvres. L'offre de la demoiselle, si non explicite, était pourtant claire : pouvais-je être son meilleur ami gay, celui dont toutes les filles ont envie ? Ma réponse, sous-entendue elle aussi, n'a pas tardé. Un oui, sans conditions, son caractère pétillant et son naturel étant un vrai bonheur. Je l'écoute parler de fringues, pointe deux ou trois choses que je connais sur la mode. Sans être l'archétype d'une tata ou d'une vieille folle, j'aime ce genre d'attention et adore passer du temps avec elle, même si cela me colle une étiquette. Je l'arbore avec fierté. Je suis donc son "gay friend" et réponds présent à chaque fois, sachant très bien qu'elle ferait de même pour moi. »

Arsène Vonderberg

« Special Student »

« Arsène est un jeune homme qui ne passe pas inaperçu en temps qu'étudiant. Déjà parce qu'il a des amis qui se font remarquer régulièrement pendant mes cours, et ensuite parce que son naturel posé et calme est un vrai bonheur. Ce n'est cependant qu'après quelques temps qu'il s'est réellement détaché du lot, en venant me voir après un de mes cours, ce que j'encourageais à faire. Très maladroitement mais de façon adorable et touchante, il m'a dit toute l'admiration qu'il avait pour moi, en se justifiant tout de suite après sur le fait que ce n'était pas une déclaration d'amour. Flatté, je l'ai encouragé à venir prendre un verre avec moi pour discuter. De lui. Je n'avais jamais ressenti ça auparavant, ce mélange de fierté et de reconnaissance profonde. J'essaye de l'aider du mieux que je peux, mais être le mentor, le modèle de quelqu'un reste relativement nouveau. Je suis toujours à sa disposition, il le sait, et tente de l'orienter au mieux. Je le sans légèrement perdu ces derniers temps et fais tout pour tenter de remonter. Je l'aime bien, ce jeune homme. »

Savannah Dawkins

« Heart Doctoress »

« Une des premières fois où j'ai vu un rapprochement entre Lovleen et Declan, essayant de tourner mon cas à la dérision et passant à ce moment-là devant l'infirmerie, je suis entré en demandant si l'on pouvait me conseiller un remède contre le mal d'amour. Je m'attendais à me faire charrier par Fedor, mais à la place c'est une ange blond qui s'est approché, la mine soucieuse mais le sourire aux lèvres avec une boîte métallique remplie de muffins. Surpris mais heureux, j'ai accepté l'offre et me suis assis en plaisantant plus ou moins sur les déboires amoureux, sans donner de précision et toujours dans la bonne humeur. C'est un petit rituel que j'aime entretenir, la présence de la Médicomage me rendant toujours immédiatement le sourire et me permettant de dédramatiser la situation. Cependant, au vu des événements récents, je lui ai causé un peu plus de soucis. Et il faudra malheureusement cette fois plus qu'un gâteau et quelques sourires pour parvenir à me guérir. »

Adrian Chrysler

« Young Asshole »

« Quand j'ai eu à faire à lui pour le première fois, j'ai très vite compris qui se trouvait en face de moi. Un jeune homme très sûr de lui et de sa valeur, s'estimant très au-dessus du lot et absolument pas ravi d'avoir écopé de la corvée de dialoguer avec quelqu'un faisant quelque chose d'aussi futile de sa vie que moi. Il s'est donc mis dans l'idée de faire de chaque rencontre mensuelle (voire plus rapprochée de la dernière au besoin) une joute verbale dans laquelle il décharge visiblement la frustration accumulée pendant tout ce temps. Bien loin de me démonter, je me fais une joie de remettre ce jeune insolent à sa place. Il s'est trompé d'interlocuteur pour triompher en rhétorique et manipulation, il n'a pas dû lire mon curriculum de façon très attentive. Mais passons cela. Il est donc un stéréotype à lui seul, je le croise souvent chez Gerry avec une nouvelle conquête qu'il « tire et largue », comme diraient les jeunes de nos jours. Un personnage fort sympathique donc. N'ayant rien de particulier contre lui, je me contente juste de lui répondre, pensant peut-être un jour provoquer une réaction plus positive. Ç'aurait pu continuer longtemps s'il n'avait pas dépassé les limites le lendemain de ce baiser voler à Declan qui m'avait retourner, allant jusqu'à me toucher (je nie tout frisson autre qu'épidermique) pour me rappeler au final que j'étais un homme. N'ayant guère apprécié la plaisanterie, j'ai décidé de mettre tout simplement fin à cette coopération, m'étant promis d'aller voir son supérieur pour lui en toucher deux mots. Les mauvais mots au mauvais moment, simplement. »

Philippine de la Plume

« Owl Lover »

« Dans mes premiers temps sur l'île, un des jours où je me promenais pour admirer les environs et essayer d'appréhender la faune de ce milieu, une chouette m'est littéralement tombé dessus. Surpris, j'ai cependant eu le réflexe de la réceptionner et de l'observer immédiatement. Il s'agissait d'une chouette chevêche d'un certain âge ou plutôt d'un âge certain, d'après ce que je pouvais en juger, qui n'avait pas l'air au mieux de sa forme. Et avant que je n'aie pu me diriger vers mes appartements pour essayer de trouver comment l'aider au mieux, une autre s'est posée à côté de moi … et s'est transformée en jeune femme. Une rencontre originale avec cette thésarde en droit, qui m'a expliqué que l'animal lui appartenait. J'ai aussitôt proposé mes services pour tenter de voir quoi faire pour soigner l'oiseau. Et c'est ainsi que le contact s'est établi. Philippine est quelqu'un de plutôt réservé mais il nous arrive de discuter des heures de la santé de son superbe volatile dont elle prend jalousement soin. »

Leatrix Campbell

« Shy Collegue »

« Quand on nous a annoncé un changement de professeur en cours d'année, je me suis fait un devoir d'accueillir la nouvelle venue et de la mettre à l'aise. N'étant pas un mauvais bougre ni l'homme le plus inaccessible du monde, c'est tout naturellement que je me suis proposé pour lui faire le tour du château, de l'île, lui posant des questions sur sa vie, sur ce qu'elle faisait, essayant de la mettre à l'aise, réellement. J'ai rapidement senti que même si c'était sans doute le cas, il y avait une part de retenue un peu étonnée en elle que j'ai rapidement compris en l'observant agir avec les autres. Elle est le genre de femmes à s'adapter à son entourage pour arranger tout le monde et non l'inverse. Face à cette découverte intéressante, je me suis donc fait la promesse d'entretenir au mieux cet état de fait. Qu'au moins avec une personne, elle sache ce à quoi l'inversion des rôles peut ressembler. »

Holly Stapleton

« Chess Partner »

« Holly et moi nous connaissons depuis longtemps, même si connaître n'est pas ici employé au sens commun du terme que j'emploie habituellement. Il faut remonter à Poudlard, il y a des années de ça pour tomber sur notre première rencontre. A l'époque tout me souriait, j'étais le fils de famille riche brillant, préfet, avec un succès fou auprès des filles et à Serpentard, exactement le stéréotype que l'on pourrait haïr si on avait rajouté hautain au portrait. Ce qui n'était pas le cas, mais qui explique que notre relation ne soit jamais allée plus loin qu'une rivalité aux échecs. Discipline que nous affectionnions et affectionnons toujours tous les deux, nous nous affrontions plutôt régulièrement. Habitude que nous avons repris à Elderwood quand nous nous sommes croisés au hasard des couloirs. Qui gagne ? Si je vous dis que j'ai remporté plusieurs tournois, mais que la demoiselle en question est plutôt douée, cela ne vous éclaire guère ? Assistez à une partie pour voir. En-dehors du jeu, nous ne nous côtoyons pas énormément. Même si étant la meilleure amie de Declan, nous sommes amenés à nous voir. Je danse cependant au loin. Je connais son aptitude à défendre son roi. »

Kirsten Preston

« Fragile Flower »

« Comment fréquenter le Gerry's en passant à côté de Kirsten ? Véritable vent de folie ou moulin à paroles, selon le point de vue que l'on adopte, elle m'a fait sourire par cette insouciance qui semble se dégager d'elle. Semble seulement. Son manège vis-à-vis des hommes m'a laissé songeur, passant par une phase d'observation avant d'intervenir. Ce regard blessé à chaque fois qu'ils en avaient fini avec elle ne pouvait que me faire réagir. De façon posée, j'ai essayé de savoir ce qui pouvait bien la pousser à tolérer un tel comportement si elle n'acceptait pas la situation. Et j'ai découvert une personne extrêmement sensible, avec un très pauvre estime d'elle-même. Chose que j'essaye de rectifier, simplement en lui parlant, en souriant, en étant présent. Après tout, je ne présente aucun danger pour elle, je n'en ai pas après son corps ... »

Fedor Lvivnyr

« Sexy Back »

« Quand on est gay, on ne peut pas vraiment passer à côté de Fedor quand on débarque à l'école. Quand on est une femme non plus, sans doute, mais c'est d'autant plus vrai pour moi. Sa réputation n'ayant cependant pas mis beaucoup de temps à tourner au sein de l'école, autant que la mienne, les choses ont au moins été claires dès le début, ce que je pris avec sourire et philosophie. C'est Meleager qui nous a présenté, j'en ai profité pour lui dire tout le bien que je pensais de son cul, ce qui l'a fait rire. Il venait de gagner ma sympathie. Nous ne sommes pas amis au sens confident du terme, mais quand je passe à l'infirmerie pour voir Savannah et qu'elle n'y est pas, je reste volontiers discuter avec lui, et il nous arrive de sortir à trois avec Mel'. Une personne que j'apprécie, avec une plastique de rêve, ce qui ne gâche rien. »

Zéphir Hullington

« Arrogant Bastard »

« Deux hommes "de la haute", britannique, peut-être se serait-on attendu à ce que nous nous entendions à merveille. Lourde, très lourde erreur. Il a justement ce je-ne-sais-quoi qui rend les personnes comme nous absolument détestables. Si j'étais aussi froid et arrogant que lui, nul doute que personne ne pourrait m'approcher. Il suffit de ne pas prendre les autres de haut pour que cela passe. Pourtant, je suis sans doute bien plus manipulateur que lui, rien que par cette proximité que j'entretiens. J'aurais pu me contenter de la plaindre, enfermé dans sa tour d'ivoire ou l'ignorer, mais j'ai eu besoin de conseils sur les Centaures pour un de mes premiers cours, très peu familier avec eux. Autant dire que l'échange a été un fameux désastre, m'abreuvant de sa connaissance comme on le ferait pour un total ignare ou un arriéré. Je lui ai rapidement signifié qu'il ne fallait pas me confondre avec un hippie amoureux des animaux et lui ai fait manger de son propre pain empoisonné. Depuis, je me contente de ne pas lui parler. Je n'ai guère de temps à perdre avec ce genre d'être méprisable. »

Adam Cavanaugh

« Pets' Master »

« La collaboration avec les Aurors passe par leur dirigeant dans un premier temps, et Adam et moi nous sommes rencontrés directement à mon arrivée à Nameless. Un homme correct, droit, professionnel qui me laissait présager que tout se passerait bien à ce niveau-là. Nous avons parlé réglementation, fixé une base de rendez-vous pour des contrôles et demandes et en sommes restés là. Je traite avec un de ses agents pour les problèmes de base, nous ne nous rencontrons qu'en cas de gros pépin, comme avec les Occamys. Dans l'ensemble, l'entente est cordiale, entre hommes matures et raisonnables, nous parvenons à travailler ensemble. Cependant, je vais devoir le solliciter pour lui toucher de mots à propos du jeune impertinent qui s'occupe de mon cas. »

Arizona Taylor

« Man in Disguise »

« Messieurs, malgré sa plastique de rêve, je suis au regret de vous annoncer qu'Arizona n'est pas une femme, mais un homme ! Je vais expliciter avant que l'on ne se fasse de fausses idées : je ne suis pas allé jusque là pour pouvoir poser une telle affirmation, loin de là, et ce n'est pas vraiment le sujet. Ce n'est techniquement pas un homme (je ne peux pas être attiré par elle, indice probant) mais on s'y perdrait. Un jour on m'a fait embrasser plusieurs personnes dont un seul homme chez Gerry, juste pour voir si j'arriverais à trouver qui il était ... et mon choix s'est porté sur Ari. Trêve de plaisanteries, cette jeune femme et moi entretenons des rapports cordiaux. En me voyant régulièrement venir au quartier général des Aurors, elle a commencé à me charrier, j'ai enchaîné, ce qui lui a plus. Depuis, il n'est pas rare de nous voir attablés avec plusieurs verres. Le courant passe plus que bien. C'est un homme, vous dis-je ! »

Sladka Tiomnievna

« Reluctant Student »

« Lors de l'un de mes derniers voyages, j'ai eu la chance d'avoir un guide passionné d'ornithologie. Loin d'être un expert dans le domaine, j'ai commencé à m'y intéresser à mon niveau, et ai profité de mon arrivée sur l'île pour tenter de combler mes lacunes. Alors que je m'étais lever tôt pour les observer au lever du jour, je suis tombé sur l'une de mes étudiantes qui s'adonnait à la même activité. J'ai été surpris en reconnaissant Sladka, l'une de celles qui présente le plus de difficultés avec les créatures, les laissant échapper puis refusant de les approcher "pour ne pas les forcer". Engageant la conversation avec elle, elle s'est révélée pleine de surprises et parfaitement à l'aise. Le parallèle avec l'élève que j'ai en cours est plutôt difficile à faire, aussi je m'efforce de balancer les deux. Je la retrouve à intervalles plus ou moins réguliers pour de l'observation de volatiles et un échange sur le sujet, et tente en douceur de comprendre son attitude en classe. Cela prend du temps, mais j'ai bon espoir d'arriver à la mettre suffisamment en confiance pour qu'elle s'ouvre finalement. »

Opium Blackwood

« Gay Keeper »

« J'ai remarqué Opium dès mon premier cours. Vu sa capacité, cela devait arriver un jour ou l'autre mais la manière dont cela s'est déroulé fut assez violente pour retenir mon attention. Ouvrir le bal des créatures magiques avec les licornes était un choix audacieux, je l'admets, mais au moins j'affichais la couleur dès le début. Même si mon intention n'était pas d'exhiber le drapeau arc-en-ciel contrairement à ce qu'un idiot s'est permis de dire. Je n'ai pas réagi, ce n'est pas vraiment le genre de réflexion qui me marque, surtout venant d'adolescents, mais quelqu'un l'a fait à ma place. Les licornes se sont mises à charger l'impudent et j'ai vite repéré l'origine de l'attaque. J'ai donc calmé la demoiselle en disant qu'il n'y avait pas d'insulte de mon point de vue, ce à quoi elle a répondu qu'elle, elle attendait des excuses. Les cartes étaient posées, elle s'est finalement apaisée et je l'ai invitée à venir me voir à la fin du cours. Prétendant la punir en la mettant en retenue, celle-ci a en réalité consisté en un thé pris en bonne compagnie ainsi qu'une longue discussion. Ce qui se reproduit plutôt régulièrement depuis. »

Theophile Lanteri

« Gifted Student »

« Un de mes élèves les plus brillants, le meilleur après Opium sans le moindre doute. Elément motivé et toujours de bonne humeur, il m'étonne par ses connaissances plutôt impressionnantes et il m'arrive même de lui poser deux ou trois questions après les cours, parfois sur un point avec lequel ma propre expérience me met en désaccord ou pour demander le nom d'une région où il saurait où trouver telle ou telle créature. J'ai eu droit à un bref aperçu de sa ménagerie infernale plutôt remuante. Garçon étonnant et sympathique, il m'est agréable de lui enseigner ce que je sais et de discuter créatures magiques avec lui. »

Elektra Irinova

« Unicorn Fan »

« J'ai acquis l'attention de cette jeune demoiselle dès le premier cours. Quand j'ai vu son visage s'illuminer en amenant les licornes, j'ai été touché. Qui ne l'aurait pas été ? Des étoiles plein les yeux, un visage de poupée et une envie d'apprendre qui suivit qui ne pouvaient que me ravir. Je l'ai laissée rester à la fin pour pouvoir les caresser et j'avais eu l'impression de lui offrir le plus beau cadeau de la Terre. C'était en réalité un superbe qu'elle me faisait, un encouragement sans limites pour mon premier cours. Je garde un regard attentif sur elle, et quand d'aventure elle se trouverait un peu moins en forme que d'habitude, il m'arrive de libérer mon Patronus juste pour la faire sourire. le monde manque d'âmes aussi pures et innocentes, autant en prendre soin. »

Sonechka Margoshovitch

« Adorable Thief »

« Cette jeune fille est une passionnée, ce qui fait plaisir à voir, mon cours déclenchant des réactions soit extrêmement positives, soit complètement négatives. Enthousiaste et toujours prête pour une démonstration, avec un milliard de questions parfois farfelues, elle est un excellent moteur de mes leçons, réveillant parfois l'assemblée juste à cause d'une plaisanterie qu'elle a pu faire. En résumé, elle serait l'élève idéale si elle n'avait pas la fâcheuse manie de vouloir adopter toutes les créatures que je présente (quoi que je doute qu'elle ait tenté quoi que ce soit avec les Sombrals) et monter des plans pour les sortir de l'enclos ou les prendre en douce à la fin du cours. Il s'agit donc d'avoir l'oeil à tout quand elle est dans les parages, ce qui m'amuse plus que ne m'agace. Elle apporte une touche d'originalité qui n'est pas pour me déplaire et même quand je joue la carte de la sévérité, elle sait bien que je ne lui en tiens pas rigueur. Ai-je précisé qu'elle me réclame depuis le début de l'année un cours sur les Boursoufflets, que je ne me risquerai pas à faire de peur de devoir courir après une horde de balles de fourrure mauve ? »

Indiana Stark

« Soul in Need »

« Un pas en avant, trois pas en arrière, c'est une bien étrange danse que la demoiselle a entamé avec moi il y a peu de temps de cela. Je sens qu'elle cherche mon regard en cours et le détourne bien vite quand mes yeux ont trouvé les siens. Parfois, elle traîne un peu pour ranger ses affaires, hésite ... fait un pas en avant, puis bat en retraite, soit sur une impulsion soudaine, soit parce que la voix d'une amie la ramène à la réalité. Mais il y a en elle quelque chose qui dit "à l'aide". Non, elle ne me fait aucunement des avances, je pense que la totalité de mes étudiants sait où va ma préférence. Ses résultats sont corrects sans plus dans mon cours alors le souci ne se trouve pas là, mais ailleurs, quelque chose en elle qui n'irait pas. Un calcul facile à faire ? Je n'aime pas tirer de conclusions trop hâtives. J'attends qu'elle vienne à moi. Peut-être irai-je un jour jusqu'à lui demander de rester et voir si elle s'ouvre à ce moment-là. Pour l'instant, j'attends. »

Archibald Wilson

« Suspicion »

« Il y a des étudiants qui n'aiment pas mon cours, ce que je peux comprendre. Certains n'ont pas le goût des "animaux", comme ils le disent. D'autres ont des réactions plus marquées, plus étranges, comme Archibald Wilson. Loin de l'enclos des licornes, toujours dans les derniers rangs, ne s'approchant que lorsqu'il y était forcé. J'aurais pu rester loin et simplement l'ignorer, mais apparemment il a besoin d'aide. Juste me fermer et détourner le regard me semble inconcevable, je ne suis pas devenu professeur pour cela. Alors je m'efforce de lui tendre des perches, allant jusqu'à le "piéger", parfois. L'étudiant semble plus que récalcitrant, mais j'ai bon espoir qu'un jour il dise enfin quel est le réel problème. Même si j'ai une petite idée sur la question ... »

Andrea Braxton

« Extra Lessons »

« Parmi mes étudiants les plus réticents, j'avoue que sans être aussi marquée que l'attitude d'Archibald, celle d'Andrea n'est pas anodine. C'est plutôt un réel dégoût qui semble s'emparer d'elle à chaque fois qu'une créature s'approche, une réaction venant des tripes. Ses notes ont donc été catastrophiques, ne pouvant me résoudre à me montrer indulgent, surtout devant l'absence manifeste d'efforts de sa part, ce qui a changé quand elle est venue me demander des cours supplémentaires, plus par envie de ne pas rater la matière que par volonté de se rapprocher des créatures. Mais c'est tout de même un pas en avant. Qu'elle s'empresse d'effacer de temps en temps. Elle recule, elle revient, elle veut abandonner, elle persévère ... Doué d'une patience infinie, je l'encourage, reste de marbre quand elle "fait une crise" et attend que cela passe. Cela passe. Et elle revient. »

Ekaterina Kryssanova

« Feathers »

« A mon tout premier cours, j'ai ressenti quelque chose d'étrange. Comme des papillons au niveau de mon estomac un bref instant, en croisant le regard d'une étudiante. Oui, d'une jeune femme. Intrigué, étant pourtant absolument certain de ma sexualité et ayant surtout des principes incluant le fait de ne pas sortir avec des élèves (que je venais de me définir, n'ayant jamais eu ce genre de problèmes), j'ai rapidement compris d'où venait le problème. Une Vélane, ou partiellement en tous cas. La sensation m'a étonné mais, rationalisée, j'ai pu contrôler le tout et que cela se passe sans le moindre problème. Enfin, cela reste vite dit : dès qu'une créature à plumes se trouve dans les parages, nous avons quelques soucis de comportement des deux côtés. Mais il faut bien composer avec chacun.»

Prénom Nom

« Lien »

« U.C. »

Spoiler:

Et voilà !

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