Maybe Love is hidden in her name, who knows? [ENDED]

Chapter 1
Identity card

SI QUAND ON ME DIT "PAPIERS", JE DIS CISEAUX, J'AI GAGNE?

Maybe Love is hidden in her name, who knows? [ENDED] Kate224

feat ; Kate Walsh

Breathe - Anna Nalick

Nom ; Williamson
Prénom(s) ; Lovleen, Mary
Age ; 35 ans
Ecole ; Directrice de Salem
Date de naissance ; un 27 Septembre, en plein après-midi.
Lieu de naissance ; San Francisco, Californie, États-Unis

Chapter 2
I need a meaning, I need a soul

ON DIT QUE J'AI UN CARACTERE DE COCHON, ET J'ASSUME COMPLETEMENT.

Des femmes comme elle, on n'en trouve peu sur Nameless. Charismatique, elle impose le respect sans pour autant se faire craindre. Ce n'est qu'une fois qu'elle vous sert ses répliques acerbes que vous perdez votre sourire et que le sien apparait, triomphal. Elle n'est pas méchante, non, pas vraiment. Juste qu'elle a tendance à aimer que les choses soient faites à sa façon, un moyen de s'assurer qu'elle garde le contrôle, en quelque sorte. Pourtant, elle le perd facilement. Du moins en cours, lorsqu'elle se laisse distraire par les élèves qui savent l'entrainer sur un autre sujet. Au final, ce n'est pas dramatique, tant qu'elle garde leur attention et leur apprend quelque chose, c'est tout ce qu'il compte.
Lovleen est une personne passionnée, qui se donne corps et âme dans ce qu'elle entreprend, restant toutefois sur ses gardes. Néanmoins, elle se voile la face, se réconforte en pensant qu'elle ne se laissera pas avoir. Il suffit de prendre pour exemple ses trois divorces qu'elle évoque fièrement. Trois hommes, trois histoires d'amour, trop erreurs. Mais loin de la braquer, elle continue son petit jeu de séduction, bien trop habituée à considérer la gente masculine comme des jouets. Mais tel et prit qui croyait prendre car lorsqu'on vole le coeur de la belle, c'est pour de bon. Enfin, jusqu'à ce que vous décidiez de la tromper ou de lui avouer que vous êtes gay, j'en passe. Alors là elle s'en va et ne se retourne jamais. Le passé est le passé et la rousse apprend toujours de ses erreurs. Enfin, difficilement en amour, mais que voulez-vous, il lui faut bien des points faibles.
Parfois arrogante et têtue, la dame à tendance à se croire dans ses années folles. Lorsqu'elle était encore la plus belle et populaire de Salem, mais pas la plus talentueuse. C'est à force de travail et persévérance qu'elle a réussit à être là où elle se trouve aujourd'hui. Alors croyez moi quand je vous dit que quand Lovleen veut quelque chose, elle fait tout pour l'obtenir. Loin d'être jalouse, elle a toujours laissé de grandes libertés à ses proches, leur a toujours accordé une grande confiance comme on le lui a appris pendant sa jeunesse. Mais n'allez pas penser qu'elle se laisse faire car trahison et mensonges sont deux choses qu'elle ne prend pas à la légère.

Chapter 3
More about you

OUAIS...C'EST MON CHOIX...PIGE?

Café ou thé?

Bierraubeurre ou whisky pur feu ?

Soirée alcoolisée ou au coin du feu ?

Hiver ou Eté ?

Blanc ou noir?

Le Chicaneur ou la Gazette du Sorcier?

Film d'amour ou d'action ?

Garçons ou filles?

Canons de Chudley ou les Harpies de Holihead?

Chocogrenouilles ou Dragées de Bertie Crochue ?

Chapter 2
Life isn't a fairy tale.

C'EST PAS L'HISTOIRE DU MONDE, MAIS QUAND MEME!

La rousse observa l'élève prendre place sur le siège juste en face de son bureau. Un sourire satisfait apparu sur son visage et elle croisa ses mains, posant ses coudes sur la table tandis qu'elle laissait le silence planer. Mais c'était plus fort qu'elle, Lovleen aimait voir le doute apparaître chez ses interlocuteurs. Les pauvres, à chaque fois, c'était pareil. Aucun d'eux ne se doutait de ce qu'elle leur réservait et elle s'en délectait, croyant au plus profond d'elle-même que ses retenues étaient une bénédiction. Un énième élève, une énième bêtise, une énième retenue. Et comme à chaque fois, la directrice des yankees se demandait par où elle allait commencer.

Bon et bien une nouvelle retenue pour vous Mr Mosby. Cela faisait longtemps que nous nous étions plus retrouvés en tête à tête n'est-ce pas? Oh, pitié, ne me regardez pas comme ça, vous savez très bien que je plaisante! Je ne vais pas vous demander si tout va bien, si vous avez passé une bonne journée, ça ne m'intéresse pas le moins du monde. La copie ne sera pas non plus à l'ordre du jour, tout ce que je vous demanderais c'est de m'écouter. Coupez moi seulement si vous avez quelque chose d'important ou pertinent à dire, j'espère que je me suis bien fait comprendre.

L'élève acquiesça, plus détendu désormais qu'il savait ce que lui réservait son professeur de sortilège. Lovleen quant à elle se perdit dans ses pensées, aujourd'hui elle parlerait du passé, ni plus, ni moins. Mosby n'était pas du genre fin conseiller, alors autant faire de lui une sorte de journal intime plutôt qu'un psychologue.

J'ai grandit avec ma mère et mes deux tantes. Une jolie maison dans une banlieue comme on en voit tant en Amérique. J'ai été élevée comme une femme, une vraie, comme elles diraient. Je n'avais besoin de personne, encore moins d'un homme. Maître de moi-même, elles me voulaient indépendante et provocatrice. Elles ont réussit leur coup, plus ou moins je dirais. Mon père, vous devez vous poser la question, ou pas.. En gros je vous demande pas votre avis Mosby. J'aime juste parler et racconter ma vie et vous effacer la mémoire ensuite. Mais passons, ne paniquez pas pour le moment, continuez de m'écouter... Je disais donc, mon père était une sorte d'objet pour ma mère. Elle voulait un enfant, une fille surtout, elle m'a eut et basta. Elle l'a rayé de sa vie et est retournée à ses bonnes vieilles habitudes. Mon père n'a jamais essayé de me contacter, ça ne m'étonne pas, à sa place je ne voudrais rien savoir. Il a du se sentir comme une banque à sperme, pas de quoi se vanter. Il devait aimer ma mère, enfin, qu'il l'aime ou non, au final ça ne change strictement rien. Je n'ai pas eut de manque de ce côté là. J'avais mes tantes, dont une garçon manqué et lesbienne, donc un espèce de père de substitution. Elle éclata de rire avant de se reprendre et continuer son récit. Ça n'a pas d'importance mais tout ce petit monde était moldu. Donc quand je suis apparue dans le vestiaires des garçons comme par magie je n'ai pas été surprise de recevoir la lettre de Salem quelques semaines plus tard. S'en suivit alors une rousse complétement déjantée dans une école de sorcellerie. Mon côté rebel en a fait craqué plus d'un, sans paraître... Enfin vous voyez. Ma mère était fière de moi, un nouveau copain chaque été, et encore, elle ne voyait pas les autres. J'étais la fille parfaite. Des notes moyennes, de quoi passer l'année, et des lettres du directeur pour duels à tout va. Je n'en suis pas très fière mais cette période me fait bien rire. J'ai passé les examens et j'ai rencontré mon premier mari. Et là je suis devenue tout ce que je déteste. Une femme au foyer qui dépend de la richesse de l'homme qu'elle croyait aimer. Je passais ma vie en vacances, au salon de beauté, et j'en passe. Puis il m'a trompé, je l'ai envoyé à l'hôpital et j'ai reprit ma vie en main. Ne me regardez pas comme ça Mosby, je ne vais pas vous faire de mal. Donc j'ai commencé à travailler au ministère américain et me suis surprise à aimer les sortilèges plus que je ne l'imaginais. Je me suis spécialisée dans cette matière et j'ai gradé petit à petit. J'ai rencontré Ashton le premier jour de ma promotion. Grand, beau, intelligent, drôle, il avait tout pour me plaire. On a finit par se marier un an et demi plus tard. Je pensais que ça allait marcher, on a même pensé avoir des enfants... Mais il m'a levé la main dessus lors d'une dispute. C'est simple, j'ai pris mes affaires et je suis partie juste après lui avoir réduit les bijoux de famille. Ensuite, je suis allé voir mon chef, je lui ai demandé un nouveau poste et c'est comme ça que j'ai atterrit à Salem comme professeur à l'essai. J'ai commencé par quelques remplacements, vu que le prof arrivait en fin de vie. Triste à dire, mais ce fut ma veine vu que j'ai finit par avoir le poste. Tout allait pour le mieux, mon job me plaisait, ma vie me plaisait, mais il faut toujours un mais... Charly qu'il s'appelait. Il travaillait comme bibliothécaire à Salem et on a commencé à se fréquenter puis vous connaissez la suite logique. L'amour, le mariage et tout qui se brise lorsqu'il vous avoue être gay. Je pense toujours que le déclencheur est cette fausse couche, que ça l'a peut-être fait viré, allez savoir. Les enfants ça va être difficile à envisager, ça n'a pas été facile d'en perdre un de cette façon. Mais passons. J'ai la poisse mais comme me dit Jezabel, jamais deux sans trois. Qui sait, le quatrième sera sûrement le bon. En parlant de ça j'ai déjà repéré celui qui pourrait tout changé, mais pour une fois, je préfère prendre mon temps, m'assurer que ça ne me retombera pas dessus. Quoi qu'il soit ce troisième divorce m'a permis d'accéder au poste de directrice de Salem vu la façon dans laquelle je m'étais plongée dans mon travail. Le projet Elderwood a finalement vu le jour et on a tous dû migrer sur cette île paradisiaque.

Un sourire en coin se dessina sur le visage de la rousse. Son regard vert émeraude passa de sa baguette à Mosby. Elle la saisit délicatement et sans le laisser prononcer un mot lui fit oublier les dernières minutes. D'un geste de main, Lovleen lui fit signe de partir, sachant pertinemment qu'il croyait avoir copié des lignes. Seigneur qu'elle aimait son métier, surtout ses retenues...

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