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 Indira • you don't need a reason, let the day go on and on. (end)

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Anupam

  • Indira A. Gadhavy
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Indira A. Gadhavy



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Indira • you don't need a reason, let the day go on and on. (end)  Empty
MessageSujet: Indira • you don't need a reason, let the day go on and on. (end)    Indira • you don't need a reason, let the day go on and on. (end)  EmptyMer 14 Sep - 12:11

Hello Dear, it's time to introduce yourself !

Indy
ft. EMILY DIDONATO
Chapter One : Identity Card

Music Please

[url=LIEN DE LA VIDEO]TITRE DE LA CHANSON - INTERPRÈTE(S)[/url]

Nom: Gadhavy
Prénom(s): Indira, Adity. Indira signifie Beauté, et Adity signifie Liberté.
Date de Naissance: 21 mars 1988
Lieu de Naissance: dans les environs de New Delhi, Inde.
Âge: 21 ans
Nationalité: Indienne.
Sang: Née Moldus
École / Métier: Anupam
Année / Rôle: Septième.

Chapter Two : I feel like Victor Hugo


Et inévitablement, le temps finit par abîmer la chair. Nos vingt ans sont rapidement multipliés par trois, la lourdeur des années pèse bientôt sur nos traits, de profondes rigoles se creusent dans ce qui jadis avait été une peau de pêche. La vieillesse ronge la peau comme les bêches raclent le sol. La Nature subit elle aussi les affres du temps, mais les outrages qu’elles subit mettent plus de temps à s’afficher, comme si finalement, elle était animée d’une certaine pudeur, l’empêchant de se dévoiler complètement. Et à mesure que le voile se lève, on aperçoit d’autres sévices. Le vent, la pluie, la main de l’homme. Les acides corrosifs, dus à l’industrialisation extrême qui a frappé l’Inde il y a plusieurs années de cela. Les enfants qui pataugent dans les sols souillés de mercure, démantelant les appareils électroménagers afin d’en faire d’autres, plus performants encore. Et puis, il y a ces mains qui, inlassablement, brassent la terre, afin de la faire fructifier au maximum. Le blues est né dans les champs de coton, de la souffrance des paysans qui y travaillaient. Ils suaient sang et eau pour finalement ne rien gagner, les seules pièces qui pouvaient éventuellement tomber en échange de ces maigres récoltes allaient tout droit dans la poche des patrons véreux. On se serait crus dans une autre époque, plus ou moins proche, où les tracteurs ne secouaient pas encore la terre meuble et où les pesticides n’inondaient pas les récoltes. Dans les campagnes, bien loin des villes, sous le vernis lisse et sans défauts de l’industrialisation, la réalité était toute autre. Le travail de la terre, c’était oublier l’estomac qui criait famine, c’était vivre avec l‘angoisse de perdre les récoltes, c’était aussi et surtout, avoir les mains en sang, de porter les lourds outils qui ne demandaient qu’à ensemencer les sillons creusés à cet effet.

Et mes mains, aussi jeunes fussent-elles, étaient craquelées, subissant les mêmes outrages que la terre nourricière. Mais je n’avais pas le droit de me plaindre, et personne n’avait eu d’égards envers mes mains délicates, aussi j’avais été assignée à la même corvée que tous les autres: vieillards ou enfants, tous se tuaient à la tâche, il n’y avait pas de discrimination lorsqu’il s’agissait de se nourrir. Mais au village, nous n’avions pas le droit d’être égoïstes, on ne travaillait pas pour soi mais pour la communauté. Peu importait, finalement, que nous ayons travaillé soixante pour recevoir dix, chacun avait la même part, chacun se serrait les coudes pour survivre. Nous étions les oubliés de l’ère moderne, nous n’étions même pas visités par diverses associations philanthropiques. C’était comme si nous n’existions pas, que nous avions été rayés de la carte. On savait manier une bêche avant même de savoir manier une plume, pire encore, nul d’entre nous ne savait lire, aussi, quand un étranger venait nous visiter afin de nous proposer un contrat, nous le signons sans poser de questions: on savait qu’au bout, on obtiendrait forcément un semblant de richesse, même s’il était sitôt dilapidé tant il ne représentait rien. Et tous les ans, nous connaissions notre lot de misères, en particulier lorsque la période des moussons s’en venait. Cette fois, nous ne nous sommes pas relevés. Les paysans geignaient d’avoir perdu leurs récoltes, tous se demandaient comment ils allaient bien pouvoir vivre. Ils ont tout essayé. Ils ont même fait venir des sorciers, pensant que leur village était victime d’une malédiction. Mais rien ne ramenait les plantes à la vie. Le blé, celui qui allait faire nos pains et nourrir nos ventres affamés était mort, emporté par la mousson. Je me suis couchée par terre. Longtemps. Assez, en tout cas, pour pouvoir l’écouter respirer. Elle en avait des choses à dire, la nourricière. Elle allait mal. Elle détestait l’être humain, parce qu’il abîmait les sols, et déréglaient les saisons. C’étaient ces tours, au loin, qui étaient responsables de notre malheur, on voyait bien le nuage sombre qui entourait la ville, la faisant apparaître bientôt comme l’antre du diable. Les sages disaient que là bas, les hommes crachaient du feu, la fumée noire qui sortait de certaines tours en étaient la preuve. Et ces hommes blancs, dont la peau n’avait jamais été tannée par le soleil de plomb, étaient ses émissaires. Ils venaient piller ce qu’il y avait à piller, et une fois partis, il ne restait plus rien. Des démons, disaient-ils, des démons. Mais que pouvait-on faire, contre cela, contre la superstition qui régnait en maître et qui les rendaient ignorants, eux qui n’avaient jamais ouvert un livre ou été confrontés à la réalité? Ils n’avaient jamais quitté leur village, ils étaient pétris par les légendes, et ceux qui, d’aventure étaient partis, n’étaient jamais revenus, les confortant dans l’idée que les tours, là bas, étaient bel et bien l’œuvre d’une créature maléfique. Le développement atteignait à peine les banlieues, qui avaient vu surgir des bidonvilles, où s’installait la misère et la lèpre. Et dans les rues, on entendait les gémissements des pauvres gens, qui ne demandaient qu’une chose. Que le dieu, là haut, qui soit il, les entende et finisse par avoir pitié d’eux, leur accordant le salut qu’ils semblaient réclamer à corps et à cris.

x

Et moi, depuis mon regard d’enfant, je voyais tout ça. Les gens qui avaient peur, la misère omniprésente. Tous rêvaient d’un ailleurs, mais aucun n’osait partir, et cela était compréhensible: ils ne savaient pas ce qui les attendait là bas, si leur vie pouvait être meilleure. Parce que là bas, personne ne les attendait, ni amis, ni famille. S’ils devaient partir, ce serait pour un aller sans retour. J’entendais leurs lamentations. Parfois, j’avais envie de me lamenter aussi. J’aurais aimé pouvoir dire que mes muscles me tiraient, que j’étais épuisée, que je ne voulais plus voir mes pieds et mes mains écorchés d’avoir travaillé dans les champs, que je voulais aussi d’une autre vie. C’est la misère qui a pris mes parents, et j’étais l’orpheline du village, tous se relayaient pour s’occuper de moi, malgré leurs propres problèmes, eux qui avaient parfois plusieurs bouches à nourrir et si peu de moyens. Je ne me souvenais pas de mes géniteurs, et je n’avais de toute façon pas la possibilité de me les représenter. Pas de photos, pas d’objets qui auraient pu leur appartenir: ils n’avaient rien. Et comme tous les autres, je me tuais à la tâche, même si je me fatiguais moins rapidement qu’eux. Normal, je n’étais qu’une enfant, j’avais de l’énergie à revendre. Et plus encore, remuer la terre m’animait d’un souffle nouveau. Aussi loin que je me rappelle, j’avais une affinité particulière avec Mère Nature. Je la ressentais. je pouvais presque percevoir ses battements de cœur, pour peu qu’elle en ait un. Elle semblait m’insuffler son énergie, pour que je puisse survivre à la rude tâche qui m’était assignée. Là où les autres finissaient par s’effondrer comme des mouches, affamés et terrassés par la fatigue, je continuais à travailler sans relâche, ignorant mes mains en sang et mes pieds pataugeant dans la boue. Je semblais infatigable et ce prodige en étonnait plus d’un. Si bien que l’on se mit à me craindre, se demandant quel dieu avait voulu telle puissance. La superstition motivait bien des desseins, et j’en fus la victime innocente. De quels maux pouvais-je être responsable, du haut de mes cinq ans? N’était-ce pas inhumain de faire travailler une petite fille dans les champs là où d’autres allaient à l’école pour apprendre à lire ou à écrire? Mais moi, je ne savais pas ce qui se passait ailleurs, alors je ne me plaignais pas. Je puisais de la Terre ce qu’il y avait à puiser, et dormir à même le sol, dans des conditions plus que spartiates ne me dérangeait pas: la terre battue m’apaisait malgré tout, et je n’avais pas besoin d’un matelas pour dormir à poings fermés, bien que le matin venu, je me levais fourbue de courbatures. La terre, je la vénérais, je l’adorais, j’étais bercée en son sein et cela me suffisait parfaitement.

Mais je découvris bientôt que la terre n’avait pas qu’un pouvoir sur moi, mais la réciproque était vraie: je pouvais interagir avec elle, voire agir sur elle. Cette réciprocité était sans doute la plus probante lorsque les récoltes avaient été perdues suite à la mousson. Une fois de plus, ils se lamentaient, et se demandaient ce qu’ils allaient bien pouvoir devenir. Et une fois encore, j’étais restée à l’écart, regardant de mes grands yeux bleus tout ce petit monde presque devenu fou. Avec prudence, je m’étais approchée. J’avais saisi le message, moi. Mais eux, avaient-ils seulement compris? La Terre allait mal. Elle souffrait. Elle ne voulait plus subir les outrages que l’homme lui faisait endurer. Et elle se vengeait, en répandant toutes ses larmes sur les récoltes, les bousillant en même temps. La Terre allait mal et elle pleurait, elle pleurait de se faire saccager, d’être dévorée de l’intérieur. Bien sûr, la ville ne subissait pas les affres de sa colère, ou si peu. Mais dans les campagnes, les paysans désolés prenaient cher, très cher. Au final, c’étaient toujours les mêmes qui souffraient, qui devaient tenter de survivre coûte que coûte. Non, ils ne vivaient plus, ils avaient cessé de vivre il y a bien longtemps. Ils s’arrangeaient juste pour survivre, pour voir le nouveau jour, et, avec un peu de chance, la nouvelle année, si tant est que la faim ne les a pas rongés avant. Consternée, je ne pouvais que constater le carnage. Foutues les récoltes, foutues. Et pourtant, au milieu de tout ce désastre, une pousse verte, un nouvel espoir. Une petite pousse, certes, mais pousse tout de même. Alors, je m’agenouillai au sol, pour la regarder d’un peu plus près. J’avais les mains et les genoux dans la gadoue, l’eau détrempait mes vêtements, et mes cheveux étaient sales, mais je ne m’en préoccupais guère, mon esprit était obnubilé par cette jeune pousse.

Fidèle à mes convictions selon lesquelles j’étais capable d’entendre le souffle de la nature, j’avais approché mon oreille de la jeune pousse, juste pour voir ce qu’elle avait à me dire. Et, comme je l’avais espéré, elle se mit à chuchoter l’Espoir. Elle aussi, était bien déterminée à survivre, malgré tout. Elle avait peut-être échappé au massacre, mais elle n’allait pas être atteinte du syndrome du survivant pour autant. Elle allait continuer à grandir, à s’offrir au soleil, et même si personne n’était d’accord avec cela. Elle allait se déployer, pour devenir blé. Et, c’était toujours ça de gagné. Oui, elle voulait survivre. Il fallait simplement l’y aider un peu. Je ne fus pas certaine de ce qui se passa ensuite. Je me sentais en parfaite adéquation avec cette plante, cette plante qui, étrangement, se mettait à pousser en accéléré. Et ce fait était bien trop surnaturel pour pouvoir être qualifié de miracle de la vie. Le lendemain, les champs étaient comme neufs. Le blé doré flamboyait sous le soleil, et les fines tiges se balançaient au gré du vent, langoureusement. Tous s’étonnèrent de ce prodige. Eux, ils avaient faim. Ils avaient peur. Puis, à présent, ils étaient mitigés entre la joie et la terreur. Par quel miracle était-ce arrivé? Enfin, des voix s’élevèrent. Je ressentais leur colère, toujours silencieuse. Des murmures s’élevaient dans les champs, des plaintes aussi. Ils craignaient les représailles divines. Cette renaissance n’avait pas lieu d’être. Puis, lorsque leurs regards se posèrent sur moi, curieuse et fascinée, ils comprirent. Ils comprirent que j’étais responsable de ce prodige, et s’en émerveillaient. Cependant, leur joie fut de courte durée. Bientôt, ils se mirent à me craindre, comme toutes ces forces puissantes et contraires. Je créais autour de moi ces phénomènes surnaturels, presque magiques. Je faisais des choses qui dépassait l’entendement, leur entendement. C’était bien plus qu’ils pouvaient supporter, superstitieux comme ils étaient. Alors, je fus chassée, purement et simplement. Du haut de mes six ans, j’avais été tenue pour responsable de tous leurs malheurs, j’avais été désignée bouc émissaire. Je n’avais plus le choix. Je devais partir.

x

Je puisais mon incroyable énergie dans la terre. Lorsque mes pieds nus foulaient le sol, il m’importait peu que les cailloux écorchaient ma peau, cela n’allait sûrement pas m’empêcher de marcher, de courir; de filer toujours plus loin. Certains prétendent que je suis infatigable, que je suis une espèce de super-héroïne toujours en forme, même à dix heures du soir. Il est vrai que j’ai souvent la pêche, que je suis énergique et pleine d’entrain, mais je vous assure que je suis humaine, enfin, dans la mesure du possible. Parce qu’il s’avère que je suis extrêmement fatigante, à toujours bavarder, pépier, faire les quatre cent coups. Je suis de ceux qui savent vite s’accommoder des conditions plus que spartiates et je ne suis pas de celles qui font des chichis pour un oui ou pour un non. Il m’arrivait parfois d’arriver en cours avec des vêtements informes et sans être maquillée, mais je n’étais pas non plus ce qu’on appelait un laideron. Au contraire, j’étais bien trop jolie, à mon grand dam d’ailleurs. Longs cheveux noirs et bouclés, teint de porcelaine malgré mes origines hindoues, grands yeux bleus. Le seul reproche que l’on pouvait décemment me faire est d’être trop filiforme. Mais ne vous fiez pas à mes airs candides. J’ai peut-être l’air tombée de la dernière pluie, mais j’ai un esprit cartésien et logique. Je suis tenace, à la limite du ridicule: je ne lâcherai prise que si je n’ai pas d’autres recours. Ma ténacité excessive me met parfois dans des situations dérangeantes, mais à maintes fois, mon moral d’acier m’a permis de tenir le coup, de venir à bout des difficultés que j’avais rencontrées. Croyez le ou non, si je n’étais pas aussi butée, si mon instinct de survie ne m’avait pas donné des ailes, si je n’avais pas su puiser mon énergie dans mon désespoir, sans nul doute ne serais-je plus là pour en parler. C’est à croire que mon heure n’était pas arrivée, que mon ange gardien, si tant est que j’en aie un, avait veillé sur moi.

Parce que de l’énergie, je devais en avoir pour pouvoir me traîner jusqu’à la ville. Déterminée à survivre, à embrasser un avenir meilleur, j’avais toujours puisé davantage dans mes forces vitales, repoussant toujours plus loin mes limites, j’étais une battante et ce depuis mon plus jeune âge. Sept ans tout juste, et déjà en exil, comme pestiférée. Mon village m’avait chassée, me croyant maudite. Plus tard, après m’en être voulue pendant des années d’être anormale, je m’étais rendue compte que j’étais un être exceptionnel, et que toute cette puissance qui était en moi me fascinait autant qu’elle m’effrayait. Mais à l’époque, j’ignorais pourquoi j’étais ainsi, j’étais trop petite pour comprendre ce qui se passait. D’autant plus que d’autres phénomènes étranges avaient eu lieu dans le périmètre dans lequel je me trouvais. Plus rien d’anormal ne s’était manifesté depuis ma fuite en avant, depuis mon exil forcé, quand bien même je serais vue comme une miraculée en raison de l’exploit que je venais d’accomplir: aucun autre enfant n’aurait réussi à rejoindre la ville sans tomber de fatigue ou mourir de faim. Dès lors que j’eus commencé à courir, j’avais compris que la Terre était de mon côté. Je ressentais son énergie, sa puissance, qui battait dans mes veines jusqu’au bout de mes orteils. Je métais sentie pousser des ailes. Peut-être était-ce parce que nous étions si intimement liées que j’avais développé un certain instinct sauvage, me rapprochant davantage de l’animal que de l’homme, cet instinct m’avait été soufflé par la Terre avec laquelle j’étais en parfaite adéquation. Enfant, j’avais l’air d’une sauvageonne, toujours à marcher pieds nus, cheveux emmêlés et peau sale. Il n’était pas rare que je m’agenouille au sol pour écouter ce que Mère Nature me racontait, et j’étais littéralement subjuguée par ses récits formidables, il fallait dire qu’avec le travail aux champs, j’avais besoin de m’évader de temps à autres. J’étais toujours à courir, à grimper aux arbres, j’étais la preuve vivante que l’homme descend du singe. J’étais également dotée d’une certaine dextérité. Seule ombre au tableau, je ne savais ni lire, ni écrire, et mon degré de culture avoisinait le zéro. N’allez pas croire non plus que j’étais bête, il fallait dire que je n’avais jamais rien vu d’autre que mon village et ses superstitions. Bien au contraire, aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été perspicace et intuitive, et mes premières impressions tombaient justes. Indépendante, je savais me débrouiller même dans les situations les plus inextricables, j’estimais n’avoir besoin de personne, si ce n’est que de ma matière grise. Je fonctionnais à l’instinct, je me laissais guider par mes impulsions, ce qui me menait parfois à la catastrophe. J’étais passionnée, déraisonnable, entière, détestable aussi. J’étais la fille sûre d’elle, peut-être même un peu trop, j’avais un caractère de cochon, j’étais grossière et sans gêne. On pouvait même me taxer de brute épaisse, il fallait dire que je n’étais pas la personne la plus délicate qu’il soit. Ne vous attendez pas à ce que je vous dise qu’en réalité, un cœur tendre et sensible se cachait sous cette carapace, j’étais une dure, j’étais féline, presque animale, tant et si bien que j’avais appris à renier depuis très longtemps tout ce qui ressemblait, de près ou de loin, à des sentiments pouvant apparaître comme une faiblesse.

C’est avant tout ce qui m’a permis de survivre lorsque je suis arrivée à la ville. J’étais épuisée, je n’avais pas un sou en poche. Si je voulais tenir plus d’une semaine en territoire hostile, j’allais devoir me débrouiller. Et ça, je l’avais compris très vite, malgré mon jeune âge. Était-il utile de préciser que c’était la terre qui me donnait l’énergie de combattre, l’énergie du désespoir? Je n’étais qu’à l’aube de ma vie, je n’avais pas encore l’intention de périr si tôt. Quand son propre instinct de survie était décuplé, on se sentait pousser des ailes, on pourrait presque déplacer des montagnes. La première année où j’étais arrivée à New Delhi, j’avais vécu de mes larcins, volant à l’étalage tout ce que je pouvais voler, couvertures pour pouvoir m’endormir dedans la nuit tombée ou bien une simple pomme pour pouvoir manger. J’avais la main chanceuse, personne ne s’apercevait de rien, tout du moins, au début. Parce qu’en réalité, personne n’était dupe. Le taux de criminalité à New Delhi était particulièrement élevé et encore plus dans les quartiers qui puaient la misère. Ce qui faisait qu’on avait plus de chances de se faire attraper que nulle part ailleurs. Etrangement, ce ne fut pas mes larcins qui me trahirent, mais plutôt la force étrange qui m’habitait, avec laquelle je cohabitais depuis toute petite. Cette force qui provoquait autour de moi de nombreuses bizarreries, presque paranormales. Ces choses que je pouvais faire venir dans ma main sans l’aide de personne, ces petits tremblements de terre qui coïncidaient avec mes poussées d’effroi ou de colère, et les bâtiments qui se lézardaient sur mon passage lorsque quelqu’un me poursuivait avec la ferme intention de m’attraper. Un jour, alors que j’avais une fois de plus volé à l’étalage, j’avais senti des bras puissants me ceinturer avant de me débattre de toutes mes forces, pour échapper à mon ravisseur. Mon ravisseur qui avait le visage couvert et qui était vêtu d’une bien drôle de façon, une robe pourpre au dos de laquelle était brodé un symbole étrange que je ne comprenais pas. On me poussa dans une ruelle et l’un des hommes découvrit son visage. Ils m’expliquèrent la situation, bien que je ne comprenais pas tout, et surtout pas ce que cela pouvait bien impliquer. Ils étaient des représentants du Ministère de la Magie hindou, et ils avaient pu me repérer grâce à ce qu’ils appelaient la Trace. La Trace était selon leurs dires une sorte de protection qui s’appliquait à tous ceux n’ayant pas atteint la majorité magique, et donc, qui ne pouvaient pas utiliser la magie en dehors des lieux prévus à cet effet, c’est-à-dire les écoles. Ils expliquaient également qu’il était important pour un enfant de bénéficier d’une bonne éducation magique afin de pouvoir maîtriser au mieux les pouvoirs dont-ils bénéficient. Ils n’avaient donc pas d’autres choix que de m’attraper, et ce pour que je ne provoque pas d’autres catastrophes. Je passai un après midi entier dans les bureaux, où ils durent m’inscrire sur divers registres, me faire passer différents tests. On m’expliqua finalement que j’étais ce qu’on appelle une élémentaliste, et que je devais faire, à cet effet, l’objet d’une surveillance particulière, bien plus stricte que celle exercée sur les sorciers normaux. Le problème suivant survint au moment où on devait m’attribuer un nom. En effet, lorsque je suis arrivée à la ville, je n’avais pas de nom, pas même un prénom. J’étais la fillette sans nom, sans histoire, et sans avenir également. On me baptisa Indira, qui signifiait beauté, suivi de mon deuxième prénom, Adity, qui signifiait liberté. Je fus ensuite mise en adoption, et je n’eus un nom de famille que quand je fus adoptée par un couple de sorciers en mal d’enfant. Ma vie heureuse pouvait enfin commencer.

x

« Indira, descends de là! » me houspilla Mary, en me couvant de son regard inquiet. Du haut de mon arbre, je toisais la dame d’un âge respectable, avant de détourner le regard et de continuer à grimper. Je me hissais dans les plus hautes branches de l’arbre avec agilité, mais ma mère adoptive, elle, ne s’émerveillait pas du tout de ce prodige, bien au contraire. Cela faisait bien dix minutes qu’elle s’égosillait pour que je descende de là, parce qu’elle craignait que je me rompe le cou en tombant au sol. Qu’elle n’ait donc aucune crainte, je maîtrisais parfaitement l’exercice. Ce n’était pas la première fois que je grimpais aux arbres et sûrement pas la dernière. « Mary! » l’appelai-je, avec un sourire malicieux. « la vue est merveilleuse, de là haut! » Mary blêmit à mes paroles, puis m’interpella à nouveau. « Indira Adity Gadhavy, descends de là immédiatement! » un sourire goguenard se forma sur mes lèvres rosées, alors que je sentais la colère de Mary augmenter de façon exponentielle. Personne jusqu’alors n’avait réussi à me faire obéir, plier à la moindre de leur volonté, alors, pourquoi y arriverait-elle? J’étais une enfant débordante d’énergie, désobéissante et têtue, j’avais un toit, il est vrai, mais j’avais aussi de sérieux problèmes avec l’autorité. Je n’en faisais qu’à ma tête, je n’obéissais qu’à mes propres lois. Et mes parents adoptifs s’arrachaient les cheveux lorsqu’il s’agissait de me faire rentrer dans les rangs. Je savais très bien que quand Mary déclinait mon nom entier, c’est que j’avais plus qu’intérêt à obéir. En soupirant, je contemplai une dernière fois la vue imparable que j’avais sur le jardin, puis je descendis, en sautant lestement à terre alors que Mary poussait un cri strident. Le sang de la jeune femme ne fit qu’un tour. Elle m’attrapa par le bras, et me traîna à la maison tout en me secouant vivement. Pour une fois, je la suivis sans faire d’histoires.

Il fallait dire que j’étais une enfant pleine de bêtises. Rien ne me faisait peur, et surtout pas les incessants sermons de Mary et Samuel Gadhavy. Il s’agissait d’un couple de britanniques ayant immigré en Inde il y a quelques années déjà. Samuel, paraissait-il, souhaitait renouer avec ses origines hindoues. Mary l’avait suivi sans opposer de résistance, elle aussi désireuse de parcourir le monde. De plus, avec la profession qu’il exerçaient tous les deux, à savoir journaliste, ils bougeaient tout le temps, s’établissant sur le territoire de différents pays pour plusieurs années, avant de bouger ailleurs. Mary et Samuel étaient en quelques sortes des nomades, mais depuis qu’ils m’ont adoptée, ni l’un, ni l’autre, avaient manifesté le désir de partir autre part. Ils avaient acheté une maison dans le quartier chic de New Delhi, et ils travaillaient tous les deux dans les gratte-ciel qui cassaient la ligne d’horizon. Et malgré tout, j’étais bien chez eux. Samuel et Mary m’inondaient d’amour et de chaleur humaine, ils tenaient à moi comme à la prunelle de leurs yeux, j’étais la huitième merveille du monde, et pourtant, Bouddha savait à quel point je pouvais être chiante et que je n’avais pas un caractère facile à vivre. « On va passer à table. » m’informa Mary en remontant mes manches pour que j’aille me laver les mains. « Regarde un peu dans quel état tu es, tu es couverte de brindilles! » rouspéta-t-elle tout en m’époussetant vivement. Lorsqu’elle m’eut débarrassée du plus gros des brindilles litigieuses, elle m’avait traînée jusqu’à l’évier de la cuisine. Là, elle avait laissé l’eau couler et elle était partie s’affairer dans la salle à manger. Une fois que j’eus fini, je fermai le robinet et me glissai à table, à côté de Samuel qui lisait le journal. Légèrement boudeuse, je plissai les yeux pour tenter de déchiffrer la une du journal sorcier. Avec le couple de journaliste, j’avais appris à lire et à écrire. J’avais également bénéficié d’une solide éducation, et désormais, je savais tout ce qu’il y avait à savoir sur le monde dans lequel je vivais. Je ne serai plus jamais vue comme une ignorante, et à dire vrai, j’étais plutôt impatiente d’entrer à Anupam, l’école de magie hindoue, même si cela devait arriver dans quelques années seulement. Mais ces quelques années s’éternisaient un peu trop à mon goût, et j’aurais voulu y être tout de suite, surtout qu’en finale, j’avais une soif d’apprendre intarissable, j’étais vive et curieuse, et tout m’intéressait, même ce qui paraissait ennuyeux aux yeux du commun des mortels. Mes parents adoptifs m’avaient surnommé Madame Pourquoi tant j’avais l’habitude de poser des questions sur tout et n’importe quoi, au point même que je les ennuyais parfois. Il fallait dire que j’étais jeune et débordante d’énergie, et plutôt épuisante dans mon genre. Malheureusement pour eux, je ne tenais pas en place, ils n’étaient tranquilles que quand j’allais me coucher. Pourtant, me voir aussi vive et énergique les amusait quelque peu, mon côté sauvage et imprévisible les avait inquiétés, au départ, mais il était apparu que celui-ci s’était clairement estompé au fil des années, quoiqu’encore relativement présent par intermittence. Cependant, il ne fallait pas rêver non plus, la sauvageonne ne s’était pas encore totalement apaisée, elle s’était tout juste lancée dans cette grande aventure qu’était la vie, et elle n’avait pas l’intention de s’arrêter de sitôt. « Mais, Maman, tu sais bien que je n’aime pas ça! » je geignis, m’attirant le regard ennuyé de Mary et le sourire goguenard de Samuel. « Tu n’aimes jamais rien de toute façon! » me houspilla-t-elle, tandis que je me renfrognais. « Fais moi plaisir pour une fois, mange ce qu’il y a dans ton assiette! » Samuel posa son journal pour s’emparer de sa fourchette. « Mais je n’aime pas! » m’écriai-je, en jetant à Samuel un regard suppliant. « Tu n’en sais rien, tu n’as jamais goûté. » coupa Mary, catégorique, en posant l’assiette devant moi. « M’en fiche, j’aime pas quand même. » grognai-je, tandis que Samuel éclatait de rire, visiblement très amusé par la situation. Mary brandit la spatule, menaçant de frapper son mari avec. « Et toi, tu serais prié de ne pas l’encourager! » Le principal intéressé haussa les épaules et déplia sa serviette sur ses genoux. Mary se servit enfin, puis elle s’installa en face de moi. Tout en maugréant et en récriminant, je m’étais saisie à mon tour de ma fourchette, pour la glisser dans le riz parfumé au curry qu’elle avait servi. J’esquissai une légère moue boudeuse, avant d’en manger une bouchée. Parce que je savais très bien que je n’aurais rien d’autre si je ne mangeais pas ce qu’il y avait dans mon assiette, j’avais fini par céder, je ne voulais pas non plus mourir de faim en plus d’être privée de dessert, ce serait vraiment un comble.

x

Anupam, enfin. Après tant d’années passées à en parler, j’y entrais enfin. Anupam et ses paysages enchanteurs, Anupam et son savoir ancestral, Anupam, et toute ma vie d’adolescente qui se déroulait à mes pieds, à l’instar d’un tapis rouge. Dans cette chère école, j’ai tout vécu. La solitude, parce que j’étais bien trop sauvage pour me mêler aux autres, l’amour, parce qu’un autre étudiant s’était intéressé à moi avant de s’y brûler les ailes. Le pauvre, je lui avais fait tout voir quand on y pense. Maintes fois je l’avais fait tourner en bourrique, l’assommant de mes caprices et de mes jérémiades, je l’avais entraîné dans chacun de mes délires, quitte à braver quelques interdits au passage, il avait subi de plein fouet la tornade que j’étais alors, et qui avait tout ravagé sur son passage. Entre ses bras, j’avais connu mes premiers émois, mes premières fois. Mais la vie de couple, ce n’était pas pour moi, j’étais trop indépendante pour ce faire. Je n’avais pas compris qu’on pensait à deux, qu’on vivait à deux, qu’on respirait à deux, je continuais à vivre en solitaire, en le délaissant parfois. Un matin, il m’avait annoncé que tout était fini entre nous. Pas de larmes, pas de drames, juste un OK glissé du bout des lèvres, un acquiescement bête et méchant. À dire vrai, je m’en fichais comme de mes premières chaussettes. Non pas que j’étais sans cœur et sans scrupules, prenant les mecs pour les jeter ensuite, mais disons que je n’avais pas besoin de ça pour avancer dans la vie. J’étais célibataire, inaccessible, sauvage et imprévisible, et c’était très bien comme ça. Depuis, je n’ai plus connu l’amour, même s’il m’est arrivée d’avoir quelques aventures, juste pour me désennuyer un peu. Parce qu’Anupam était devenu synonyme de routine, une routine écrasante, effrayante. Et je faisais tout pour l’éviter, cette routine qui m’oppressait. Je continuais à vivre à cent à l’heure, au mépris des règlements, j’obéissais simplement à mes propres lois, sans que je ne sois pour autant considérée comme une rebelle, je n’étais pas à mettre dans le même sac que ces gens là. Parce qu’au moins, en classe, j’étais plutôt bonne élève, quoiqu’un peu turbulente. Passer des heures à potasser quelques bouquins ne me dérangeait pas pour le moins du monde, au contraire, j’adorais étudier, passer du temps à la bibliothèque. Ce qui était paradoxal lorsque l’on connaissait ma propension à vivre sur les chapeaux de roues. J’avais des ambitions, et notamment ce désir ardent de réussir. Apparemment, j’étais née sous une bonne étoile puisque tout ce que j’entreprenais était couronné de succès. Cela n’était pas sans attiser quelques jalousies au passage, mais qu’importe, je ne me laissais pas atteindre par mes détracteurs, je tâchais de rester insaisissable autant que faire se peut. Et maintenant qu’Anupam n’était plus, c’était sans regrets que j’avais gagné Elderwood. J’avais laissé derrière moi tous mes souvenirs, mais cela ne me faisait ni chaud ni froid. Je n’étais pas du genre à m’épancher sur le passé, à me laisser bouffer par un trop plein de nostalgie, bien au contraire, j’étais une battante, j’allais de l’avant. Je vivais au jour le jour, et je continuais à avancer résolument vers un avenir qui me tendait les bras.


Chapter Three : Tell us more about you
Your tastes
Café ou thé? Café. Lui seul peut m'aider à tenir, lorsque je travaille sur mes cours jusqu'à plus d'heure. Avec un café et une cigarette, je peux aller loin, très loin.
Bierraubeurre ou whisky pur feu ? Bièraubeurre, je préfère éviter le whisky, je tiens vraiment mal l'alcool et je suis ivre morte au bout de deux verres, ce qui peut s'avérer parfois très embarrassant.
Soirée alcoolisée ou au coin du feu ? Voir question précédente, les soirées au coin du feu ne me couvrent pas de ridicule.
Hiver ou Eté ? Je dirais l'hiver. Parce que l'hiver, la nature se meurt, pour mieux renaître ensuite.
Blanc ou noir? Le blanc. Parce qu'il contient toutes les couleurs de l'arc en ciel.
Le Chicaneur ou la Gazette du Sorcier? La Gazette. Si c'est pour lire un journal, autant que ce journal soit sérieux, et fiable.
Film d'amour ou d'action ? Action. Il faut que ça castagne, que ça explose de partout. Les films à l'eau de rose ont tendance à m'ennuyer.
Garçons ou filles? Garçons. je ne me vois franchement pas attirée par d'autres femmes.
Canons de Chudley ou les Harpies de Holihead? Les harpies de Holihead. J'ai joué au Quidditch, pendant un temps. Mais, suite à une blessure à l'épaule, j'ai dû arrêter. Je me contente désormais de regarder, depuis les gradins.
Chocogrenouilles ou Dragées de Bertie Crochue ? Dragées. C'est justement ça qui fait le charme de ces friandises, on ne sait jamais à l'avance sur quoi on va tomber. Les chocogrenouilles sont trop prévisibles.
Your magic
Baguette : Bois de pommier, et crin de licorne, 21centimètres. Baguette quelque peu capricieuse, tout comme sa propriétaire.
Epouvantard : Le Néant. J'ai peur de ne plus être, de ne plus exister, de ne plus pouvoir rire, pleurer ou chanter. Ne vous méprenez pas, je ne crains pas la mort, parce que je reste convaincue qu'il existe une vie après.
Hibou utilisé? (école, propre?) un hibou de l'école suffit amplement.

Your beliefs
Crois-tu en Dieu ? Non, je suis athée, comme on dit. Mes parents ne m'ont jamais habituée à croire à un quelconque dieu ou à une quelconque entité surnaturelle. Si, dans l'absolu, je devais croire en quelque chose, ce serait sans doute la Vie.
En l'espèce humaine ? Je pense que l'espèce humaine est périmée. Cependant, on peut aussi avoir de bonnes surprises, rien n'est tout noir ou tout blanc, il faut cesser d'être manichéens au bout d'un moment. Disons que quand je rencontre une nouvelle personne, je lui laisse le bénéfice du doute. Mais, s'il s'avère que j'ai été déçue, il sera extrêmement difficile de regagner ma confiance.
Au projet Elderwood ?Je n'ai pas vraiment d'avis sur la questions. Disons que tout ceci m'indiffère, tant que je peux continuer à étudier, je m'adapte à tout, ou presque. Quant à la viabilité du projet...qui vivra verra. Je ne suis pas devin. Alors, avant de faire quelques prédictions apocalyptiques, laissons le projet déployer tout son potentiel. On verra après.

Chapter Four : Oh! That's a muggle, isn't it ?

Pseudo : Styxx.
(Prénom :) Audrey
Age : 21 ans
Double Compte ? : Quadruple, je dirais même. Mes autres sont Roxane, Israël, Azaël.
Prédéfini ? : nope
Présence sur le forum ( ? / 7 ) : je passe tous les jours, pour le RP, c'est variable, tout dépend du temps libre dont je dispose, mais aussi de ma flemme et de ma motivation, qui peut être inexistante certains jours.
Avatar : Emily Didonato.
Code du règlement : wait. Ce n'est plus Energy Never Die, non? (ou quelque chose du genre.) Je vais checker pour en être sûre. Ah non, c'est (code validé by Edenchou mr green), now.
Comment avez vous connu le forum et qu'en pensez-vous? : je suis là depuis le début. Même quand il s'appelait encore Repello Moldum.
Autre : J'ai craqué. Je sais que j'ai plein de choses à faire, mais je me rajoute en plus une fiche. Je dois être maso.

Chapter Five {facultatif} : Special ? Well, right. But you're not a Superhero, and you're not God, don't forget that.

Cette partie est à remplir avant toute autre.
Une fois fait, prévenez un des admin pour savoir si votre don est validé ou non afin de pouvoir l'inclure dans votre fiche.
Partie à développer car nous sommes plus exigeants avec les personnages qui ont un don !

Hey c'est quoi ton don ? (Nom de la particularité) Elémentaliste terre.
Ah, okay... Mais c'est quoi ? (Expliquez le plus clairement possible) Depuis toute petite, je me sens proche de notre Terre. Terre nourricière, terre hospitalière. terre parfois aride et hostile à toute présence humaine. Mais la terre, on en vit, alors, il faut la respecter. Je suis celle qui marche pieds nus, qui ne craint pas l'aspérité des cailloux ou qui n'a pas peur de marcher dans la boue. La terre, je la contrôle, je peux la faire s'ouvrir, la faire trembler, surtout quand je suis en colère. Certains bâtiments se sont fendus du fait de mon énervement. Moïse a ouvert la mer Rouge paraît-il, moi, je suis capable d'ouvrir des failles, de provoquer des éboulements et de lézarder des murs de briques. Je ressens la terre, je sens les arbres et les plantes respirer, chanter leur douleur parce que les humains les saccagent. Autre petite chose très amusante, je suis capable de créer des petits personnages en papier et les animer. Comment est-ce possible? Simplement, dans le papier, il y a des éléments naturels, que je peux agencer à ma guise. Ecoutez donc autour de vous; les arbres chuchotent, les pierres supplient, les fleurs chantent sous l'effet du vent. La Nature est un fier maître d'orchestre, et je suis une simple auditrice, là où les autres ne sont que profits et aveuglement.
Wahou, trop cool ! C'est quoi ce que tu préfères faire avec ? (Forces, aides...) j'aime particulièrement faire pousser des plantes, même dans les endroits les plus arides. Il suffit simplement qu'une graine soit plantée, et je m'occupe du reste. J'aime également m'amuser avec tous ces personnages de papier, mais aussi écouter la Nature, savourer sa musique si particulière, et si plaisante à l'oreille. Mary disait souvent que les fleurs que je faisais pousser étaient les plus belles. J'en ai gardé une forte passion pour le jardinage. Dans mon village, on me prenait pour une sorte de déesse, que l'on craignait autant que l'on respectait puisqu'un jour, j'ai pu sauver les récoltes, autant perdues à cause de la mousson, qu'à cause des trop fortes sécheresses.
Ah, ouais, j'avoue. Mais c'est pas un peu chiant des fois ? (Faiblesses, dangers...) Comme tous les dons, je suppose que celui-ci sollicite pas mal d'énergie. Et parfois, apprendre à maîtriser mon don m'épuise. Plus jeune, je m'amusais avec, pensant que ces abus resteraient sans conséquences. Mais je passais mes journées au lit, incapable de me régénérer plus rapidement. Parfois, ouvrir la terre est dangereux. Faire se lézarder quelques bâtiments également.On peut facilement blesser quelqu'un en créant des tremblements de terre. C'est la partie de mon don qui m'effraie le plus, je crois bien. Il m'effraie, mais en même temps, il me fascine. J'aimerais pouvoir le maîtriser un jour pour ne plus connaître ces désagréments.
Et en quoi ça te rend spécial, tu penses ? :(Pourquoi désirez-vous ce don pour votre personnage) Indira ne fait qu'un avec la terre. Elles respirent à l'unisson, elles se comprennent et vivent ensemble. Cet élément fait partie intégrante de la vie d'Indira. De son caractère très terre-à-terre jusqu'à son passé à la campagne, plus que jamais proche de cet élément. Indira aime la planète et la respecte. Elle s'insurgera devant quiconque osant bafouer la Terre en jetant ses papiers par terre, ou autres.


To be continued ...


Dernière édition par Indira A. Gadhavy le Sam 7 Jan - 11:35, édité 15 fois
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MessageSujet: Re: Indira • you don't need a reason, let the day go on and on. (end)    Indira • you don't need a reason, let the day go on and on. (end)  EmptyMer 14 Sep - 12:40


    Re-re-re-bienvenue ! mr green
    Don validé, tu peux continuer le fil de ton histoire.
    Si t'as besoin d'aide - bien que j'en doute vu que tu connais biiien la maison - tu sais où nous trouver ! Bon courage, que l'inspiration soit avec toiii. calin
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MessageSujet: Re: Indira • you don't need a reason, let the day go on and on. (end)    Indira • you don't need a reason, let the day go on and on. (end)  EmptyMer 14 Sep - 13:10


    Bienvenuuue à nouveau et tout comme elle a dit la jeune fille au dessus pour l'aide si besoin ! (: Bon courage pour la fifiche youpi
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MessageSujet: Re: Indira • you don't need a reason, let the day go on and on. (end)    Indira • you don't need a reason, let the day go on and on. (end)  EmptyMer 14 Sep - 14:23

    Re...)-bienviendue ici et comme l'ont dit les filles, si y a un souci on est là même si tu connais la maison maintenant.

    Bon courage pour la souite pingouin
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MessageSujet: Re: Indira • you don't need a reason, let the day go on and on. (end)    Indira • you don't need a reason, let the day go on and on. (end)  EmptySam 7 Jan - 11:37

Merci tout le monde calin

Samedi 7 janvier 2012, 12h37. Je crois que j'ai fini ma fiche. Et qu'il faut aussi sabrer le champagne, parce que punaise, j'ai vraiment été trop longue. Donc, désolée pour le temps que j'ai mis pour écrire une fiche aussi merdique, et pour l'avoir bâclée également, mais je voulais tout boucler avant de reprendre les cours lundi. J'espère que tout est bon, et que vous avez quand même réussi à cerner le personnage d'Indira =)

PS: finalement, je n'aurai pas besoin des posts de réserve, ils seront donc à supprimer x)
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MessageSujet: Re: Indira • you don't need a reason, let the day go on and on. (end)    Indira • you don't need a reason, let the day go on and on. (end)  EmptyMar 17 Jan - 0:26

  • J'ai décidé d'être chiante et comme te valider ça me retarde pour choper mon pingouin volant et rejoindre Inès dans son lit et bha je vais te faire attendre encore plus!


pingouin
Votre correspondant est actuellement injoignable.
pingouin
pingouin
pingouin
pingouin
pingouin
pingouin
Pour laisser un message tapez votre code secret et finissez par Touze
pingouin
pingouin
pingouin
pingouin
pingouin
pingouin
HAHA T'as flippé heiiiiin!

    Bref, j'avais commencé à lire la dernière fois, donc j'ai fini aujourd'hui et comme toujours c'est très bien écrit, bien détaillé et le personnage est assez bien cerné. J'ai pas relevé de trucs incohérents ou qui fait crisser les dents donc je ne vois rien qui puisse retarder encore ta validation.

    Tu es donc validée, re-re-re-re-bienvenue parmi nous, je te met tes couleurs et tu pourras zoner où bon te semble
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MessageSujet: Re: Indira • you don't need a reason, let the day go on and on. (end)    Indira • you don't need a reason, let the day go on and on. (end)  Empty

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