ROWAN E. KIELY

LES COPINES DE LA FORET

Je n'aurais jamais imaginé m'attacher à une gamine, d'autant plus que j'étais bien plus vielle qu'elle. Seulement, c'était sans compter le côté liant de Rowan et sa curiosité. D'habitude, je ne suis pas du genre à faire étalage de mon don, j'étais même plutôt du genre à me montrer réservée sur le sujet. Ce n'était de toute évidence pas quelque chose qu'il me plaisait d'aller crier sur tous les toits. Pourtant, j'ai dû y recourir pour briser la barrière magique créée par Annabelle, lors de l'attaque des loups-garous. De ce fait, mon secret n'en était plus vraiment un. Forcément, Rowan en a entendu parler, et elle a voulu en savoir plus au sujet de mon don. Bien sûr, au départ, j'ai été surprise, mais je m'y suis rapidement fait, et il nous arrive parfois de nous balader dans la forêt luxuriante de Nameless. La petite est vraiment très attachante, même si parfois, elle est parfois trop bavarde. Quoiqu'il en soit, je ne rechigne jamais à lui enseigner tout ce que je peux. J'envisage de partir en exploration un de ces quatre, et de lui proposer d'être de la partie. La connaissant, je suis certaine qu'elle ne dira pas non, bien au contraire.

INDIANA STARK

LA PIMBÊCHE DE SERVICE

Je sais parfaitement qu'il ne faut pas juger un livre à sa couverture, mais rien à faire, les filles comme elle me sortent par les trous de nez. Je déteste ses manières de pouffiasse peroxydée et son comportement de racaille qui n'aime pas être agressée mais qui n'hésite pas à agresser les autres pour autant. Le truc du fais ce que je dis, pas ce que je fais, vous voyez? Je me souviens très bien de notre dernière altercation au terrain de Quidditch. Je l'ai surprise presque en train de scalper une de ses camarades, qui avait osé proférer une insulte à l'égard d'une certaine Amortentia, soit-disant de la même famille que Stark. Son comportement m'a fait hausser les sourcils bien haut, d'autant plus qu'elle semblait vraiment avoir pris les insultes pour elle, au point même de commettre un lapsus (révélateur)? Quoiqu'il en soit, je jubile, il me semble que malgré ses faux airs de princesse outragée j'ai pu mettre le doigt sur quelque chose d'important: si elle se comporte de cette façon, c'est pour cacher un malaise bien plus profond. Oui mais lequel? {RP en cours}

NOVEMBER DRYSDALE (DECEDEE)

LA DIVA DECHUE

Je n'ai jamais vraiment aimé November. Elle était tout à fait le genre de filles qui avaient tendance à m'exaspérer: diva, superficielle, exigeante. Nous n'étions clairement pas du même monde, et elle me le faisait clairement comprendre. Tant de bling-bling me donnait la nausée. Et ce, quand bien même on aurait eu en commun notre don. Nous étions toutes deux des élémentalistes: terre pour moi et eau pour elle. Si nous avions su, au lieu de se mépriser bêtement comme nous l'avions fait pendant des années, peut-être qu'il en serait sorti quelque chose finalement. Pourtant, November périt brutalement, lors de la grande attaque des loups-garous, celle là même qui me contraignit à utiliser mon don en public, pour briser cette fameuse barrière. November était là, elle aussi. Et elle est morte. Comme ça. Si jeune, qui plus est. C'était peut-être l'une des morts les plus injustes. J'avais beau ne pas l'aimer, je ne souhaitais pas sa mort pour autant. Autant dire que la disparition de ma camarade m'a fait tout drôle, malgré tout. Peut-être était-ce grâce à elle que j'ai pris conscience que nous étions mortels, et que notre vie pouvait s'arrêter à tout instant. Sans doute cesserais-je de tenter le sort en prenant des risques inconsidérés? Je n'en savais rien. La seule certitude que je pouvais avoir, c'était que le moment où je deviendrai enfin raisonnable n'était pas encore arrivé. Il n'empêche que la mort de November continue à me travailler.

ANNABELLE DE ST CLAIR

LA BOURGEOISE COINCEE

{Le personnage étant inactif, vous pouvez prendre ce lien si vous pensez qu'il peut correspondre à votre perso} Encore une qui m'exaspère. Je n'aime personne, me diriez vous, que vous n'auriez pas totalement tort. C'était à croire que je n'étais entourée que de gens exaspérants...mais celle là, Annabelle, en tient une sacrée couche. Déjà, nous sommes deux antagonismes: elle, la bourgeoise coincée, et moi, la campagnarde de base, rustre au possible. En fait, nos relations négatives tiennent grâce à tout un tas de préjugés: au fond, on ne se connaît pas réellement. Pour autant, je ne me gêne absolument pas pour lui faire deux/trois remarques bien acerbes, juste pour le plaisir de critiquer. Annabelle n'était à mes yeux qu'une jeune péronnelle. Sauf que. J'ai eu l'occasion de voir des facettes d'Annabelle que je ne lui connaissais pas, ce qui me fait sérieusement douter à son sujet. Peut-être qu'au fond, elle n'est pas si stupide qu'elle en a l'air? Qu'à cela ne tienne, j'ai voulu avoir le coeur net. Je me suis mis en tête de défier Annabelle, rien que pour voir ce qu'elle avait dans le ventre. Oh, rien de bien méchant, je ne lui demande pas de se mettre dans des situations dangereuses, je lui demande juste de se décoincer un peu, ce n'est tout de même pas la mer à boire, non? Au fond, Annabelle est une bonne distraction: elle n'a beau être qu'un cliché exaspérant, je m'amuse de ses chichis et manières. Une belle comédie, en somme.

Nom&Prénoms

Lien

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CALEB R. KHALFAN

LA FASCINATION

Lorsque nous étions à Anupam, je sentais les regards glisser sur moi, comme si j'étais une bête curieuse, quelque chose qu'il fallait absolument disséquer afin d'en comprendre le fonctionnement. Je me sentais observée, mais jamais je n'ai pu mettre un visage sur cette impression persistante, encore moins un nom. Pourtant, je savais qu'il s'agissait d'un autre élémentaliste, je le sentais, tout comme je pouvais sentir la présence d'autres élémentalistes, comme si nous étions tous reliés grâce à notre don. Les élémentalistes, ça ne court pas les rues, n'est-ce pas, alors pourquoi n'ai-je jamais été capable d'identifier mon mystérieux admirateur? Au fond, j'avais peut-être peur de savoir qui c'était. La sensation de me sentir observée était dérangeante, je n'avais pas l'habitude, et ça m'effrayait plus que de raison. Pourtant, il y avait cet élève plus jeune, Caleb, qui faisait tout pour attirer mon attention...et qui n'y est jamais vraiment parvenu, dans le fond. Ses prouesses pour le Quidditch m'indifféraient, je ne m'intéressais pas tellement à ce sport. J'ai enfin pu mettre un nom sur cette impression, quelques temps après. Et honnêtement, je ne comprenais vraiment pas ce qu'il me veut, simplement parce que je n'ai jamais fait partie des personnes les plus en vue d'Anupam, je ne roulais pas sur l'or et je n'avais rien d'une diva. J'étais une fille banale en somme, qui n'avait rien d'intéressant, à part peut-être mon don, ce don qui pourrait attiser bien des convoitises. Dois-je me méfier de lui, ou le laisser s'approcher, quitte à me rétracter si l'impression dérangeante persiste? Seul l'avenir me le dira, et le seul moyen, c'est la confrontation. Or, je ne suis pas sûre de la vouloir, cette confrontation.

JAY BASKARAH

LE CHOC DES TITANS

Au départ, je n'étais juste pas d'accord avec la façon qu'il avait de maîtriser son élément. J'avais ma propre façon de faire, et j'avais le tort de penser qu'elle était universelle, ce qui était loin d'être le cas. Bien sûr, nos visions des choses divergentes ont souvent été un sujet de discorde entre nous, mais qu'importait, dans le fond, puisque je m'étais mis en tête de l'aider à gérer tout ça, d'autant plus que le feu est un élément très dangereux parce qu'imprévisible. Ne croyez pas que je fais ça par pure bonté d'âme, je ne suis pas du genre charitable. En fait, si je me suis mis cette idée en tête, c'était bien parce que j'en attendais un quelconque enseignement. Je pensais qu'en effet, fréquenter un autre élémentaliste allait me permettre de mieux connaître mon don, et donc, de mieux le maîtriser, même si je pense qu'il s'utilise différemment d'une personne à une autre. Ma démarché était donc purement scientifique. C'était sans compter nos forts tempéraments, nos caractères indépendants et solitaires, fréquenter l'autre, c'était presque trop. Autant dire que notre relation est très explosive, aussi explosive que le feu qui brûle en Jay. Et quand ça explose, mieux vaut ne pas se trouver dans les parages, pour ne pas subir de dommages collatéraux. En effet, il nous arrive souvent de nous affronter en utilisant nos éléments, jusqu'à ce que nous soyons complètement vidés. un oeil extérieur n'y verrait qu'un combat de titans, mais il s'agit simplement d'un moyen ou d'un autre d'évacuer la pression, car, si on n'y avait pas recours, pour sûr qu'on se serait étripés il y a bien longtemps, et honnêtement, ça ne serait pas beau à voir.