Soldat Rowan, la situation est grave! Voici votre mission: à l'aide votre potentiel mignon et de votre caractère de bisounours, vous devez partir à la rescousse du soldat Fedor, gravement déprimé. Vous avez carte blanche: utilisez tous les moyens à votre dispositions pour lui remonter le moral! Oui, même de la niaiserie pure. Maintenant rompez soldat, et bonne chance! Date : Septembre Intrigue en cours : Saison 2 Chapitre 2 Protagonistes : Rowan E. KIELY et Fedor A. LVIVNYR Statut du sujet : Privé Intervention du MJ : Non «Que la force soit avec toi» Star Wars je-sais-plus-combien

Aujourd'hui c'était une belle journée. Le soleil brillait, les cours et les pauses s'écoulaient tranquillement comme le flot d'élèves dans les couloirs, tout paraissait aller bien en fait. J'allais d'une salle de classe à une autre, saluant des amis au passage, m'arrêtant à chaque fois pour échanger quelques mots avec eux. L'avantage d'avoir des amis était bien évidemment de pouvoir passer du temps avec eux, alors je n'allais pas m'en priver! En parlant d'ami, cela faisait un certain temps que j'avais remarqué que le plus gentil des infirmiers du monde faisait grise mine. Ce n'était pas une exception, beaucoup de gens avaient été très touché par la fameuse nuit durant laquelle les loups garous avaient surgi, faisant des victimes parmi adultes et élèves, et j'étais assez inquiète pour lui. Avait-il perdu quelqu'un d'important pour lui? Ou peut être était-ce autre chose, un problème plus personnel? En tout cas, il y avait quelque chose qui n'allait pas. Je me désolais de ne plus voir Fédor sourire comme avant. J'aimais bien le voir d'humeur joyeuse, avec toujours le mot pour rire. Je gardais toujours un très bon souvenir des visites à l'infirmerie où il prenait soin de moi avec une très grande gentillesse, et de l'étincelle malicieuse toujours présente au fond de ses yeux. A la fin de la journée, assise sur mon lit, je caressais distraitement mon chat, toujours tracassée. Je ne pouvais décidément pas laisser les choses continuer comme ça! Je ne pouvais pas laisser quelqu'un qui m'est cher s'enfoncer dans la tristesse. Il fallait absolument que j'agisse. Mais comment? Je me creusais un moment la tête pour trouver de quoi lui redonner le sourire. Peut être en trouvant de bonnes blagues? Non, je ne m'appelais pas Caleb (un vrai serial blagueur celui là, je vous jure) et si son humeur était vraiment maussade, ça ne marcherait probablement pas beaucoup. Un petit cadeau alors? Ça pouvait probablement avoir un effet positif. Je pourrais lui offrir des fleurs, tout le monde aime les fleurs. Ou alors du chocolat. C'est bien connu, le chocolat noir a un très bon effet sur le moral. Comment choisir...J'eus une idée lumineuse. Et pourquoi pas les deux? Une jolie fleur, et du chocolat, le tout avec un joli ruban rouge. Cela me paraissait être une très bonne idée! Je n'aurais qu'à passer dans le parc pour ramasser une fleur, et dans les cuisine pour chercher une tablette de chocolat. Quand au ruban, je le trouverais certainement en farfouillant dans mes tiroirs. Bien que je ne m'attachais que peu les cheveux, j'aimais bien avoir ce genre de chose à disposition, au cas où. Le lendemain était un samedi, aussi en profitais-je pour aller à l'infirmerie dès que j'eus pris mon petit déjeuner et préparé mon petit cadeau. J'étais quasiment sûre que Fédor s'y trouverait. Arrivée devant la porte, je me stoppais, prise d'un doute. Peut être qu'il était trop triste pour vouloir passer du temps avec moi. Ou qu'il était occupé. Je secouais la tête. Ça suffit Rowan! Fédor est pas bien, il faut lui remonter le moral, alors tu arrêtes de réfléchir, tu fonces, et avec de la bonne humeur s'il te plait! J'ouvris grand les portes et, armée de mon plus beau sourire, allait droit vers Fédor pour lui lancer joyeusement, lui tendant mon cadeau:

-Bonjour mon infirmier préféré! Ça faisait un petit moment que je ne t'avais pas rendu visite, alors me voilà! Je t'ai même apporté un petit cadeau, c'est du chocolat noir. Et la fleur c'est un coquelicot si je ne me trompe pas. Ça te plait?

Une fois qu'il eut mon cadeau en main, j'ajoutais:

-Et si on passait un peu de temps tous les deux? Nous n'avons pas discuter ensemble depuis un bon moment maintenant. Ça me manque un peu. Comment ça va? Des soucis?

Oui, bon, j'avoue, ma manière détournée de demander ce qui n'allait pas n'était pas extrêmement subtile mais bon, tourner autour du pot n'avait jamais été ma spécialité, et j'étais vraiment inquiète.