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 Will or Won't ? - ft. Fedor

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Raphaëlle P.-Huntington



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MessageSujet: Will or Won't ? - ft. Fedor   Will or Won't ? - ft. Fedor EmptyMar 6 Mar - 0:07

Elle avait décidé d'essayer de se mêler à la population de l'île. À Rome, fais comme les Romains, disait le dicton, et après tout, si elle voulait arriver à être crédible et à se fondre dans le décor, il lui faudrait bien en passer par là. Elle ne pouvait décemment pas être cette riche pouliche, débarquée de nulle part pour on ne savait quelle obscure raison, et qui faisait tache sur cette île où tout le monde semblait se connaître, où tout était codifié, et où il valait mieux filer droit si on voulait ne pas se faire repérer. Chose qui semblait plutôt difficile quand on était une femme de l'envergure de Raphaëlle, mais, comme certains de ses collaborateurs mâles aimaient souvent à la souligner, elle était une femme, et jeune. Donc passer pour une vacancière en mal de solitude ne serait peut-être au final par autant une sinécure qu'elle aurait pu le penser. Malgré tout, elle avait du mal à se voir refléter l'image d'une jeune femme insouciante, peut-être parce qu'elle ne l'avait jamais, jamais été. Aussi ce que lui renvoyait le miroir ne la satisfaisait-elle pas le moins du monde, bien au contraire. Cette robe bleue, tentant de reprendre l'éclat de ses yeux, semblait avoir été fait pour une autre, plus jeune sans doute, même si elle n'avait pas encore trente ans. Pour une adolescente. Ou pas. C'était simplement qu'elle ne portait jamais rien de « décontracté », toujours en tailleur, robe de cocktail, ou tenue réglementaire de la mafia corse, osée dans son genre, mais toujours aussi « uniforme ». Comment porter des vêtements ordinaires, des choses qui étaient censés décrire qui vous étiez, quand ce que vous étiez n'avait rien de coloré, ou de décontracté ? Elle avait tenté d'écrire sa garde-robe « officielle » pour l'île comme elle l'aurait fait pour n'importe qui, en se référant à sa propre psychologie, mais c'était un véritable désastre. Tout en elle était rigidité et froideur. Uniforme. Tailleur. Costume. On n'en sortait pas. Alors ceci ferait sans doute l'affaire. Maquillée plus que d'habitude, elle avait laissé ses longs cheveux bonds cascader sur ses épaules, surprise de l'ampleur qu'ils prenaient quand ils n'étaient pas relevés en chignon sec sur son crâne. Elle avait l'impression d'avoir une autre femme en face d'elle. Une femme qui sonnait incroyablement faux. Mais c'était parce qu'elle, elle connaissait la véritable Raphaëlle. Les autres n'en avaient pas besoin. Ils se contenteraient de cette femme d'affaire, plongée dans le business trop tôt, et qui s'efforçait de rattraper un peu de sa jeunesse. Le personnage qu'elle s'était composé pour l'occasion. Une pure invention, qui aurait pu se révéler exacte. Pour une femme plus faible qu'elle. La couverture idéale. Il n'y avait plus qu'à la tester. Et du succès ou non de cette sortie dépendrait la suite des événements, qui pourrait subir un virage à trois cent soixante degrés le cas échéant. Risque zéro, telle était la politique qu'elle appliquait.

Sortit donc de son bungalow, correspondant parfaitement à ses attentes au niveau du confort, et bien plus discret, à son humble avis, que l'hôtel de l'avenue des palmiers qui lui semblait trop tape-à-l'oeil, elle décida d'aller flâner dans les rues. Une habitude ne se perdant que rarement, elle n'avait cependant pas pu s'empêcher d'emmener son précieux carnet, qu'elle gardait au chaud dans son sac à main. Au cas où elle finirait par se lasser et qu'elle se laisserait aller à ses tendances naturelles, celles de l'observation. Il fallait tout de même qu'elle ne perde pas de vue l'objectif premier de cette sortie: se faire voir, tremper doucement un orteil, puis l'autre dans le bain de la vie de Nameless, pour voir si oui ou non elle pouvait passer pour un poisson tout à fait ordinaire (même si bien sûr, elle ne l'était pas, ne l'avait jamais été et ne le serait jamais). Peut-être la reconnaîtrait-on, mais que savait-on exactement de mademoiselle Huntington ? Et qui, je vous prie, s'intéressait suffisamment à l'économie mondiale pour se souvenir de la tête qu'elle avait sur un portrait pour un journal financier ? Il n'y avait quasiment pas de risque pour qu'on l'identifie formellement. Et en plus si elle atténuait le tout, il y avait de grandes chances que cela passe, crème. N'était-elle pas après tout le reine de la dissimulation, à quelques rangs près sans doute, ne sous-estimons pas la concurrence ? En bref, en ce début de soirée, elle se mêla donc aux passants de l'avenue, un sourire aux lèvres. Ils semblaient tous, ou en tous cas dans leur grande majorité soit rentrer chez eux, soit converger vers un même point, un lieu appelé « Gerry's pub ». Y faire un tour, voire y passer la soirée ne pouvait guère être une mauvaise idée. Quoi que plus révélateur que de voir si l'on se faisait remarquer dans un bar ou pas ?

Poussant la porte, la demoiselle se fraya donc un chemin parmi les gens qui prenaient une table, qui se hélaient, qui dansaient pour certains, avant d'aller commander un verre au comptoir. Elle hésita à délaisser son cher martini, avant de se raviser, avisant que le barman en possédait bel et bien une bouteille. Desserrant son foulard blanc, elle attendit de récupérer sa consommation, s'éventant de la main, souriant à un homme qui attendait lui aussi sa consommation, un peu plus loin. Finalement, cela semblait plutôt facile. Se saisissant de son verre, elle alla s'attabler non loin du bar. Croisant les jambes, elle sirota son verre quelques instants, avant de sortir son carnet de son sac, faisant tomber du même mouvement son foulard par terre. Ne l'ayant pas noté, elle sortit un stylo, alors que son regard faisait le tour de la salle. Était-ce le fait de vouloir juger les réactions des autres qui la faisait se sentir observée, ou bien quelqu'un était-il bel et bien en train de l'épier ?
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MessageSujet: Re: Will or Won't ? - ft. Fedor   Will or Won't ? - ft. Fedor EmptyDim 25 Mar - 11:10


    Il est de ces journées où vous ne savez pas comment vraiment les choses arrivent, pourtant elle se goupillent de manière telle que vous finissez bien forcés d'affirmer qu'une force supérieure vous avez amené au point où vous étiez à l'instant, puisque de vous-même, jamais vous ne vous seriez retrouvés là. Non, vous, vous auriez dû être de corvée d'inventaires ou à moitié endormi sur l'énorme pile de paperasse que vous avez laissé traîner depuis un mois, pas accoudé au bar avec un cocktail à base de Vodka en main. Jamais vous n'auriez emprunté seul ce chemin vers la débauche, vous qui vous étiez fixés comme objectif de vous faire pardonner de Savannah parce que vous avez explosé une fiole d'anti-venin, liquide connu pour être corrosif, au pied de la chaise où elle était assise, ce qui évidemment, a entraîné une chute magistrale et une peur bleue par votre faute... Alors jamais, ô grand jamais, vous n'auriez changé de plans pour aller boire un verre si quelqu'un de plus puissant que votre volonté n'avez tiré les ficelles ! ♦♦♦ Non non non, je peux pas, j'suis sérieux, c'est vraiment pas l'soir... ♦♦♦ "Heu, et depuis quand ?" répondit une petite voix dans sa tête qu'il ignora royalement, l'air de dire "Hé, pour une fois que je fais vraiment mon boulot, écrase, okay ?" ♦♦♦ Sans blague, aujourd'hui j'ai mieux à faire que de me faire payer des verres et draguer par des belles gonzesses. Oh allez-y, riez, la joueuse elle-même est écroulée par terre à regarder son Dom Juan faire sa secrétaire coincée, manquerait plus que des lunettes sur le nez et un balai dans les fesses et on y croirait. ♦♦♦ Fedor, j'ai vraiment besoin d'un co-pilote. Juste pour en accrocher une et après, promis, je te laisse retourner à tes heu... Pliages ? répondit l'autre en lorgnant sur le parchemin que Fedor tenait. ♦♦♦ D'abord, c'est du découpage, le reprit-il, vexé, en reposant sa future étiquette pour flacon de mandragore en poudre sur le bureau pour croiser ses bras sur sa poitrine. Ensuite, c'est la dernière fois, tu m'entends ? La dernière ! Et va falloir me payer plus qu'un verre en contre-partie. "Mais après, tu seras plus en état pour travailler!" aurait dû répliquer l'autre garçon, mais trop content de l'avoir convaincu, il l'entraîna sans demander son reste, et ainsi, Fedor se retrouva au bar "contre son gré".

    ♦♦♦ Tout ça, c'est la faute de Mel, grommela-t-il à l'attention de Iordan, le nez dans sa boisson, l'air bougon, alors que ses yeux le picotaient. L'alcool commençait doucement à attaquer son cerveau et il n'avait plus, mais alors plus du tout, la foi de remonter à l'infirmerie, même maintenant que Mel était parti avec sa conquête du soir. ♦♦♦ Oh, Fedor, tu vas me faire pleurer... répliqua le barman en ricanant avant d'aller servir un autre client, ce à quoi l'infirmier répondit par un "Gnagnagna" on ne peut plus adulte. Puis, se redressant, il finit son verre d'une traite et chercha à rassembler le courage de s'en aller lorsque, descendant de son tabouret, tous ses plans tombèrent à nouveau à l'eau. Il était maudit. Une magnifique blonde venait de faire tomber son foulard sur le sol en croisant ses longues jambes. Pouvait-il vraiment passer à côté d'elle sans s'arrêter ? Ce serait malpoli, et il n'était pas malpoli, n'est-ce pas ? Alors, après deux minutes à la regarder, tiraillé entre l'envie d'y aller - pour lui rendre son écharpe et plus si affinités - celle de l'ignorer royalement et de quitter ce bar de malheur et celle de ramasser son écharpe, la donner au barman en mode "je fais mon devoir de citoyen en la déposant aux objets trouvés", il finit par bouger en, bien entendu, choisissant l'option... Une. On ne se refaisait pas. Ainsi, soupirant et se passant la main dans les cheveux comme s'il s'apprêtait à faire une corvée comme celles qui auraient réellement dû l'occuper ce soir, il se coula jusqu'à elle, se baissa pour ramasser l'étole de tissu et la lui tendit dans un sourire en coin. Il aurait pu dire : "Vous avez fait tomber ça" et s'en aller, ou "Tenez, je crois que c'est à vous", ou bien encore "Votre étole, mademoiselle". Toutes ces phrases auraient été de circonstances, et pourtant, il lui lança sur un ton piquant: ♦♦♦ C'est mal, ce que vous faîtes. Whaaat ? Vous ne devriez pas porter de foulard, pour qu'aucun gentleman n'ait à vous le rapporter si par mégarde vous l'égarez, et que le pauvre homme finisse piégé par votre superbe regard. Et non, il n'avait rien perdu de son aplomb, vous y avez cru, hein ? Lui nouant à nouveau l'étole autour du cou, serrant juste assez pour ne pas afficher trop de délicatesse mais un soupçon de sauvagerie, il ne la quitta pas du regard une seconde en laissant ses mains s'affairer, puis, il ajouta. ♦♦♦ J'espère que vous traitez bien vos prisonniers, conclut-il, et il se mordit l'intérieur de sa lèvre inférieure en continuant de la fixer sans ciller. Oh, Fedor, si tu savais à quel point tu aurais dû rester dans ton bureau... Si seulement.
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  • Raphaëlle P.-Huntington
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MessageSujet: Re: Will or Won't ? - ft. Fedor   Will or Won't ? - ft. Fedor EmptyDim 25 Mar - 12:06

Ce n'était pas un effet de son imagination. Un mouvement en lisière de son champ de vision attira son attention, et, si elle ne regarda pas la personne qui se dirigeait vers elle, elle était bien consciente de sa présence. Il s'agissait d'un homme, à n'en point douter, qui se pencha à côté d'elle. Ses yeux finirent par revenir sur lui alors qu'il se relevait. Grand, brun, son âge ou un peu moins, avec une barbe de quelques jours, et un regard assuré. Dom Juan tracèrent les doigts de sa main gauche sur la page qu'elle venait d'ouvrir, en pattes de mouche, sans qu'elle ne jette un seul regard à ce qu'elle écrivait, se contentant de le détailler. La plupart des clients de ce bar n'y auraient vu qu'une jeune femme ordinaire, ayant visiblement laissé tomber son étole pour attirer le mâle qu'elle avait repéré en entrant, mais il ne s'agissait jamais de cela avec Raphaëlle. Si son regard était moins scrutateur et glacé que d'ordinaire, c'était uniquement pour entrer dans le personnage qu'elle tentait de se construire, cette jeune femme ayant vieilli trop vite et souhaitant rattraper le temps perdu. En discutant avec un bel homme, par exemple, car, objectivement parlant, il lui avait déjà été donné plus désagréable interlocuteur. Fixant finalement ce qu'il tenait entre ses mains, ce tissu bleu qui avait chût sans même qu'elle ne s'en rende compte, elle laissa un léger sourire se dessiner sur ses lèvres. Pas trop brillant, avec une touche de mystère, qui lui allait au final, diablement bien, et s'accordait à merveille avec celui du « héros du soir ». Il lui suffisait d'enrober le naturel de miel. C'est mal, ce que vous faîtes. Elle le fixa en levant délicatement un de ses sourcils, incarnation parfaite d'un ange auquel on donnerait le bon Dieu sans confession, ses doigts jouant avec désinvolture avec son stylo, semblant demander quelle faute il allait bien pouvoir lui imputer. Vous ne devriez pas porter de foulard, pour qu'aucun gentleman n'ait à vous le rapporter si par mégarde vous l'égarez, et que le pauvre homme finisse piégé par votre superbe regard.

Voilà une rhétorique travaillée et plutôt assurée, comme le geste qu'il entreprit juste après. Docile, relevant même ses longs cheveux blonds pour qu'il puisse officier plus tranquillement, Raphaëlle le laissa faire, amusée. Les hommes avaient ceci de distrayant qu'ils n'étaient jamais à court d'idée pour attirer l'attention d'une dame. Et étant l'un des meilleurs partis au monde à l'heure actuelle, elle avait été courtisée à de nombreuses reprises. Et il aurait eu quelques petites choses à apprendre à certains de ses prétendants. Ce ne fut donc pas un retour glacial, qu'il se prit, mais au contraire l'air le plus innocent qu'elle avait en réserve, saupoudré d'une once d'insolence au goût empoisonné, parce qu'on ne changeait jamais réellement du tout au tout. Alors qu'il finissait de nouer son étole, elle prit finalement la parole: La coquetterie serait-elle donc finalement la perte des hommes, et non celle des femmes ? Son regard plongé dans le sien, elle ne bougea pas d'un iota. J'espère que vous traitez bien vos prisonniers. Les liens que vous m'accusez d'utiliser sont de soie, c'est que je ne dois pas être le plus désagréable des geôliers. Elle pencha la tête sur le côté, en appuyant l'arrière sur sa main, refermant son carnet de l'autre, avant de revenir vers lui. Le congédier aurait été une option sur laquelle elle aurait sauté sans la moindre occasion dans d'autres circonstances. Mais cette nuit était une expérience, et il semblerait que le destin ait décidé de lui livrer un cobaye sur un plateau d'argent. Le faire fuir n'aurait donc pas été la chose la plus intelligente à faire. Pouvait-elle faire croire à ce Casanova qu'elle était réellement sensible à son charme ? Cela semblait raisonnablement dans ses cordes. Je vous remercie, ceci étant dit. Mais si je prétends que je ne l'avais pas fait exprès, et aurait sans doute oublié cette pièce d'étoffe si vous ne me l'aviez pas ramenée, vous ne me croirez sans doute pas. Elle lâcha finalement ses cheveux, et joua de son épaule pour paraître à moitié embarrassée: Ce qui est pourtant le cas. Mais comme le hasard semble vous avoir fait tomber dans mes filets, je ne compte pas vous laisser partir tout de suite. Elle désigna la chaise en face d'elle d'un geste gracieux de la main: Que puis-je vous offrir pour me faire pardonner ? La pensez-vous suffisamment idiote pour ne pas connaître exactement la portée de ce qu'elle venait de dire ? Cette femme ne s'était servi de son corps au cours de ses treize dernières années que pour parvenir à ses fins. Elle savait donc ce que la plupart des hommes demandait dans ses circonstances. Seulement … elle n'était pas une fille facile. Mauvaise pioche, beau gosse. Ce soir, c'est toi qui vas goûter à tes propres artifices ...
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  • Fedor A. Lvivnyr
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MessageSujet: Re: Will or Won't ? - ft. Fedor   Will or Won't ? - ft. Fedor EmptySam 28 Avr - 12:19


    Et dire qu'il aurait dû être en train de découper des étiquettes au lieu d'être à moitié grisé par l'alcool, accoudé à cette table avec son mode charmeur de tous les instants activé, voire même déjà passé à la vitesse supérieure vu le sourire traînant sur sa belle gueule. Mais tout ça, c'était la faute des autres ! D'abord de Meleager, qui l'avait entraîné dans ce bar... Ensuite de Iordan, qui l'avait vexé... Et pour finir, de cette blonde aux jambes interminables qui avait fait tombé son foulard. C'était de leur faute à tous, oui messieurs dames, Fedor, lui, il avait rien à se reprocher ! On l'avait aussi forcé à accepter, à boire et à ramasser l'étole. Oui. Quelqu'un avait pris le contrôle de son esprit, je vous assure. ... Son alter ego Casanova !

    ♦♦♦ La coquetterie serait-elle donc finalement la perte des hommes, et non celle des femmes ? ♦♦♦ La raillerie de la jeune femme le fit éclater de rire, l'alcool aidant également un peu, et il se prit la nuque entre les mains. Sa répartie était délicieuse et l'étincelle qu'une touche d'humour faisait briller dans ses yeux plus que séduisante. Oh oui, Fedor était fait. Elle l'avait en sa possession. Ses yeux le tenaient et il n'avait nulle intention de s'échapper. ♦♦♦ Les liens que vous m'accusez d'utiliser sont de soie, c'est que je ne dois pas être le plus désagréable des geôliers. Effectivement, atterrir dans cette prison là est loin d'être la pire des punitions, je parle en connaissance de cause. ♦♦♦ Son sourire goguenard se teinta d'un brin de douleur qu'il cacha de manière experte en détournant les yeux pour balayer le bar de son regard un peu voilé. Il espérait qu'il le soit plus par l'alcool que par les souvenirs que le sujet pourtant métaphorique de leur discussion faisait remonter à la surface. ♦♦♦ Je vous remercie, ceci étant dit. Mais si je prétends que je ne l'avais pas fait exprès, et aurait sans doute oublié cette pièce d'étoffe si vous ne me l'aviez pas ramenée, vous ne me croirez sans doute pas. ♦♦♦ A l'évocation de son innocence, un nouveau sourire, amusé, fendit les traits de l'infirmier. Oh, il connaissait bien les femmes, et il était vrai que la plupart auraient usé de ce stratagème dans le but d'attraper un poisson avec ce doux hameçon. Pourtant, il avait envie de la croire, bien que s'il avait réellement su à qui il avait à faire, il aurait rapidement compris que c'était plutôt stupide. D'ailleurs, tout en elle n'était que mensonges, puisqu'elle n'était pas elle-même à présent, mais plantée dans un rôle, cachée derrière un masque enfilée pour la soirée. ♦♦♦ Ce qui est pourtant le cas. Mais comme le hasard semble vous avoir fait tomber dans mes filets, je ne compte pas vous laisser partir tout de suite. Et si j'essaie de m'en aller comme ma conscience me l'ordonne, que va-t-il m'arriver ? Quel sort subissent les fuyards qui s'évadent sous votre garde ? S'amusa-t-il, espiègle, alors qu'il n'allait pourtant même pas tenter de fuir. ♦♦♦ Oh, certes, il aurait fallu qu'il rentre terminer ses corvées pour se faire pardonner de Savannah mais quel monstre aurait-il été s'il avait refusé son pardon à cette magnifique blonde là avant de le faire, hein ? Oui, toutes les excuses sont bonnes. Certaines même bien meilleures que d'autres, et celle-là en faisait sans aucun doute partie. ♦♦♦ Que puis-je vous offrir pour me faire pardonner ? ♦♦♦ Il fut tenté de répondre un baiser, car il n'avait rien loupé de ses superbes lèvres pulpeuses tout le long de leur échange, mais contint sa fougue qui aurait été bien indélicate face à une demoiselle qui l'était tant. ♦♦♦ Vais-je avoir l'air vieux jeu si je vous réponds que votre compagnie répare amplement vos torts? Et puis, c'est à moi de vous offrir un verre pour rendre la mienne plus agréable. Que buvez-vous ? ♦♦♦ Ses doigts s'étaient mis à pianoter sur la table, signe qu'il luttait. Il ne fallait pas qu'il boive plus, il était déjà assez border-line et passer directement à la case bourré ne lui disait rien. Normalement, il ne fallait pas non plus qu'il tarde trop, pourtant, la sortie qu'il avait approché semblait s'éloigner de plus en plus à chaque seconde qui défilait. Se tirant un tabouret, il s'assit en face d'elle et posant un coude sur la table, il héla Iordan pour lui communiquer la commande. S'il avait été moins saoul, il se serait abstenu pour le clin d'oeil en clôture, mais chassez le naturel, il revient au galop ! Puis, refaisant face à la belle qui était désormais son interlocutrice privilégiée, il se débarrassa de sa veste qu'il avait renfilé pour sortir et s'intéressa plus en détails au mystère qui l'entourait, car après tout, s'il ne l'avait jamais vue avant, c'était forcément que son arrivée était récente. Difficile de louper une femme de sa classe, même si l'île était grande. ♦♦♦ Je vous ai interrompu dans vos notes. Sur quoi travaillez-vous ? ♦♦♦ Et dans le plus simple apparat, débarrassé d'un peu de tissu et embelli d'un sourire charismatique, il planta ses yeux dans les siens sans intention d'en ressortir de sitôt.
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MessageSujet: Re: Will or Won't ? - ft. Fedor   Will or Won't ? - ft. Fedor EmptyDim 6 Mai - 20:58

Le rire du jeune homme était plaisant aux oreilles de Raphaëlle, simplement parce qu'il lui indiquait qu'elle était effectivement sur la bonne voie. Mais qui aurait osé en douter ? La Reine des Glaces savait revêtir beaucoup de costumes, et celui de la mystérieuse séductrice blonde lui allait visiblement comme un gant, au vu de tous les signes encourageants qu'envoyait l'inconnu: les mains sur la nuque, son regard sur elle, jusqu'à ses lèvres. Impératrice des observatrice, elle se savait gagnante de cette manche, voire de la bataille qui se livrerait ce soir. Qui avait dit que la séduction était une guerre ? Peu importait, cette personne était plus que sensée. Elle aurait pu terminer son expérimentation sur le champ, étant concluante, mais elle avait la soirée devant elle, et faire illusion sur quelques secondes était bien trop aisé. Et elle adorait jouer avec ses victimes, chat siamois légèrement pervers les griffant et les regardant se débattre comme il pouvait. Même si la torture auquel elle le soumettait n'avait rien d'horrible, lui-même en devait en convenir: Effectivement, atterrir dans cette prison là est loin d'être la pire des punitions, je parle en connaissance de cause. Son trouble ne lui échappa pas, et elle ajouta une note mentale à la fiche qu'elle avait commencé pour lui. « Prison ? » Ex-soldat ? Pas de conclusions hâtives, elle se renseignerait en temps et heures sur son mystérieux interlocuteur. Elle se contenta d'un léger rire, assaisonné d'un doux Je vous crois sur parole. pour clôturer « l'incident » et ne pas y revenir, même si sa curiosité avait été légèrement pique au vif. On ne se refaisait pas, même en étant quelqu'un d'autre.

Passant une main sur sa jupe, elle attendait de voir combien de temps il mettrait avant de s'avouer vaincu, et de se joindre à elle. Elle ne doutait pas une seconde du fait qu'il prenne un siège pour rester en sa compagnie, mais il était toujours intéressant de parier sur la résistance de son adversaire. Et si j'essaie de m'en aller comme ma conscience me l'ordonne, que va-t-il m'arriver ? Quel sort subissent les fuyards qui s'évadent sous votre garde ? Et il se défendait plutôt bien, en tous cas, suffisamment pour l'amuser, ce qui était une chose bien rare chez l'Irlandaise, elle devait bien l'avouer. Joignant ses mains sur la table, elle joignit ses lèvres dans un adorable moue légèrement triste: User de violence à votre encontre me causerait beaucoup de peine, mais si vous ne me laissez pas le choix et me brisez le coeur en m'abandonnant, vous m'y contraindrez malheureusement … mais sommes-nous réellement obligés d'en arriver là ? demanda-t-elle finalement, ne pouvant retenir le sourire amusé qui retroussait la commissure de ses lèvres. Y croyait-on réellement ? Il fallait croire. Arrêter de se poser des questions et enchaîner. Le personnage était posé, il prenait forme et commençait à se fondre en elle, il fallait en profiter si elle voulait être crédible. Vais-je avoir l'air vieux jeu si je vous réponds que votre compagnie répare amplement vos torts? Et puis, c'est à moi de vous offrir un verre pour rendre la mienne plus agréable. Que buvez-vous ? Ses lèvres s'entrouvrirent légèrement, manquant de laisser échapper un rire amusé, qu'elle maquilla en expression ravie, jeune femme sous le charme d'avoir trouvé un tel gentleman. En réalité, elle était en train de le remonter mentalement dans la liste « des plus beaux parleurs ayant tenté de la séduire ». Et il y en avait eu un certain nombre. Il avait de la répartie, du charme, et de l'imagination, il était possible qu'elle apprécie la soirée, pas pour les raisons auxquels l'homme était sans doute en train de penser, mais cela n'avait pas une très grande importance. Elle fit jouer son verre entre ses doigts: Voyez-vous ça … Disons simplement agréablement original ? Beaucoup de messieurs se seraient montrés plus exigeants. Je reprendrais volontiers un Martini, indiqua-t-elle au barman sans quitter son interlocuteur des yeux, je vous remercie. Vous m'accompagnez, j'espère ? Que je ne vous soupçonne pas d'essayer de m'enivrer pour endormir ma vigilance, et en profiter pour vous échapper ?

Et il s'installait, finalement. Le piège s'était refermé définitivement sur lui, et elle en était plutôt satisfaite. Elle laissa ses yeux s'attarder sur lui alors qu'il enlevait le superflu (simplement sa veste; je vous vois venir), avant de les détourner, comme si elle avait été gênée de se faire surprendre à le mater. Le tout étant bien évidemment calculé. Par contre, elle ne s'attendait pas réellement à sa question: Je vous ai interrompu dans vos notes. Sur quoi travaillez-vous ?, pensant sans doute que son sourire charmeur ferait oublier ses notes. Mais elle allait rebondir avec légèreté, se servir de l'imprévu pour servir ses plans devait devenir naturel, même dans cette nouvelle peau. Et après tout, cela rejoignait son envie de tester son personnage. Elle-même, en version humaine. Quelle idée bizarre, mais après tout: Oh, ceci ... Elle baissa les yeux sur son calepin, comme si elle avait oublié son existence, obnubilée par sa présence: Rien qu'y puisse vous intéresser, j'en suis sûre. Et si je commence à vous parler de mon travail, vous allez vraiment vous sentir en prison, et je ne souhaite pas que vous partiez en courant, ou que vous me suppliez de vous achever. Elle le repoussa donc vers sa droite, du bout des doigts, enlevant l'élément indésirable du paysage. Ne pas trop en dire, laisser planer le mystère. Puis-je au moins connaître le nom de mon prisonnier ? Vous appeler ainsi oute la soirée risque d'attirer l'attention, et je ne souhaite pas qu'on vienne m'arrêter ce soir. Ce serait effectivement regrettable, elle ne souhaitait pas rencontrer les Aurors de l'île, même si sa remarque avait plutôt tout de la boutade.
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MessageSujet: Re: Will or Won't ? - ft. Fedor   Will or Won't ? - ft. Fedor EmptyDim 23 Sep - 16:24


    Ah, ce sacré destin et ses coups tordus ! Fedor s'en souviendrait longtemps de celui-ci : placer une magnifique blonde, aux grands yeux de biche profonds comme l'océan, à la voix chantante, la conversation charmante et un sourire à faire fondre un iceberg... C'était déloyal, vraiment ! Pourtant, les coups du sort, il avait l'habitude. Il était bien tombé amoureux de la seule fille qu'il ne pouvait pas avoir : une élève, tout juste majeure, en plus d'être une insupportable tête de mule qui semblait mépriser royalement les dragueurs dans son genre qu'elle appelait "hommes faciles"! Tout pour lui faciliter la vie, n'est-ce pas ? Et là encore, avec cette superbe créature sortie de nulle part en plein sur sa route vers la paperasse, son envie de faire amende honorable auprès de sa douce collègue n'allait pas faire le poids. Cela dit, était-ce réellement de la poisse ? Détaillant ses traits fins avec un large sourire charmé, Fedor n'avait pas du tout l'air de cet avis...

    ♦♦♦ Je vous crois sur parole. Répondit-elle à son allusion sur la prison qui l'avait quelque peu perturbé. ♦♦♦ Bien que l'alcool soit un puissant psychotrope capable de faire changer subitement son humeur, les souvenirs qui lui revinrent en mémoire ne lui causèrent qu'une brève vague à l'âme, jusqu'à ce que le fil de la conversation lui fasse oublier que son esprit s'était aventuré sur un terrain plus que miné. Sa cavalière était bien trop suave et adorable pour que sa dépression ne l'emporte. Sans le savoir, elle agissait comme un calmant et, en attisant son intérêt, elle lui faisait oublier tout le reste et simplement vouloir tout savoir d'elle. Le voilà donc qui l'interrogeait sans relâche, déguisant le tout sous de charmeuses railleries, s'enquérant de sa façon de traiter les hommes à ses goûts en matière de boisson. ♦♦♦ User de violence à votre encontre me causerait beaucoup de peine, mais si vous ne me laissez pas le choix et me brisez le cœur en m'abandonnant, vous m'y contraindrez malheureusement … mais sommes-nous réellement obligés d'en arriver là ? Lui répondit-elle, usant également du ton taquin qu'il lui avait opposé. Vous, violente ? Je n'y crois pas une seule seconde ! Fit-il semblant de se scandaliser, se saisissant de sa main qu'il caressa du bout des doigts. Vos mains sont bien trop douces pour faire le moindre mal, et il vous suffirait de vous dérober de sa vue pour torturer tout homme qui vous aurait croisé. ♦♦♦ Lui, en faire trop ? A vrai dire, il n'avait jamais été très branché « demi-mesure », et puis, il ne réfléchissait même pas avant de parler, il n'en avait pas besoin. Cette demoiselle méritait assurément tous les plus beaux compliments du monde. ♦♦♦ Voyez-vous ça … Disons simplement agréablement original ? Beaucoup de messieurs se seraient montrés plus exigeants. Je reprendrais volontiers un Martini. Vous m'accompagnez, j'espère ? Que je ne vous soupçonne pas d'essayer de m'enivrer pour endormir ma vigilance, et en profiter pour vous échapper ? ♦♦♦ Un second rire, aussi franc que le premier, franchit ses lèvres. Décidément, il buvait ses paroles et en serait certainement plus ivre à la fin de la soirée que de tout l’alcool qu’il avait ingurgité. Recommandant une vodka, son grand classique, il aguicha légèrement Iordan sans vraiment s’en rendre compte en lui jetant un clin d’œil on ne peut plus grivois puis, finalement, reporta son attention sur sa réelle « proie » de la soirée qui semblait à vrai dire plutôt être le chasseresse qu’il ne se persuadait l’être. A moins qu’ils ne soient deux chasseurs..? En tout cas, elle semblait d’avis de le laisser mener puisque jusqu’ici, il était celui qui posait les questions et grappillait peu à peu du terrain. ♦♦♦ Oh, ceci ... Rien qu'y puisse vous intéresser, j'en suis sûre. Et si je commence à vous parler de mon travail, vous allez vraiment vous sentir en prison, et je ne souhaite pas que vous partiez en courant, ou que vous me suppliez de vous achever. Répondit-elle alors que sa curiosité était loin d’être satisfaite, ce qu’il prouverait en enchaînant avec une autre salve de questions. Vous réussissez à travailler dans un bar ? Quel genre de patron autorise ça ? Vous êtes dans l’évènementiel, c’est ça ? S’enquit-il au gré de ses réflexions, persuadée qu’elle travaillait dans le milieu de la fête, car non, pour lui, il n’y avait pas d’autres explications. ♦♦♦ Et puis, sérieusement, qui d’autre que quelqu’un qui est perpétuellement dans une ambiance fêtarde pourrait rester concentré et résister à l’appel du bar ? ♦♦♦ Enfin, vous avez raison, moi aussi j’ai un travail des plus ennuyeux qui m’attend et que j’ai repoussé pour m’attabler avec vous, ne nous étalons pas sinon je risquerais de me sentir un brin coupable… En tout cas, je devrais, même si j’avouerais n’avoir pas une once de regret d’avoir quitté mon bureau ce soir ! ♦♦♦ Un autre sourire s’étira sur sa belle gueule et il cala son poing sous sa joue, la regardant avec la tête légèrement penchée sur le côté. Décidément, quelle beauté, sous tous les angles il ne pouvait que l’admirer… Un soupir alcoolisé lui échappa. L’incorrigible-Dom Juan-bourré avait encore frappé et comme toujours après le verre de trop, son regard suintant explicitement de désir sans qu’il ne puisse rien faire, ni même ne veuille rien tenter, pour le cacher. ♦♦♦ Puis-je au moins connaître le nom de mon prisonnier ? Vous appeler ainsi toute la soirée risque d'attirer l'attention, et je ne souhaite pas qu'on vienne m'arrêter ce soir. Ajouta-t-elle alors qu’il tendit expressément sa main par-dessus la table. Fedor Lvivnyr, pour vous servir. ♦♦♦ Avec une rime et un sourire enjôleur au passage – on ne change pas les bonnes habitudes ! ♦♦♦ A qui ai-je le grand honneur de tenir compagnie ce soir jusqu’au lever du soleil ? ♦♦♦ Comment ça, personne n’avait dit qu’ils se sépareraient aux aurores ? Lui, penser que c’était « dans la poche » ? Mais enfin, pas du tout ! Il avait simplement voulu signifier qu’il n’avait aucune envie de la quitter de sitôt et si un double-sens s’était introduit dans son jeu, c’était complètement, absolument, réellement fortuit, vraiment.. ! ♦♦♦ Vous savez, je trouve qu’on apprécie trop peu les belles choses de la vie, les bons moments, les petites merveilles du quotidien…. On prend tout pour acquis, on pense qu’on a tout le temps du monde et que celui-ci est à nos pieds, mais qui sait ? Qui sait de quoi demain sera fait ? Depuis que je suis ici, je n’ai jamais pris le temps de regarder le soleil pointer au-dessus de l’océan… ♦♦♦ Bien rattrapé, vous dîtes ? Il n’avait jamais rien voulu insinuer d’autre. Il disait simplement les choses comme elles venaient, au gré de ses émotions exacerbées par l’alcool. Rien de plus, rien de moins. Et si ses extravagances la dérangeaient, elle pouvait toujours le congédier à tout moment. Il ne faisait que proposer. Oh, certes, il tentait de séduire du même temps. Il n’était pas habitué à l’échec, aux « non » et aux râteaux mais s’il finissait par s’en prendre, cela lui ferait les dents… Jusqu’à ce qu’il aille jouer la sérénade sous d’autres balcons plus cléments.

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MessageSujet: Re: Will or Won't ? - ft. Fedor   Will or Won't ? - ft. Fedor EmptyDim 14 Oct - 17:46

Même si Raphaëlle l'ignorait, elle n'aurait pu rêver meilleur cobaye pour son expérience du soir que celui-ci. Ses manières lui indiquaient certes qu'il devait être un grand séducteur et qu'il n'en était pas à son coup d'essai, ce naturel ne s'acquérant guère en courtisant une seule et unique femme, mais elle était loin d'imaginer à quel point elle était bien tombée. S'il y avait un expert de la gent féminine sur cette île qui aurait pu se targuer de les connaître par coeur et qui aurait pu la démasquer, cela aurait sans doute été celui-ci. Cependant, il tombait dans ses filets avec une facilité déconcertante. Peut-être fallait-il y voir l'effet de l'alcool ou l'amour inconditionnel du Don Juan pour les blondes, mais, ne possédant aucun de ses renseignements, l'Irlandaise ne pouvait que se féliciter. Au point même qu'il manqua de la faire éclater de rire. Vous, violente ? Je n'y crois pas une seule seconde ! Si son plus beau sourire d'ange de vitrail lui répondit, c'en fut un de requin qui se dessina dans le for intérieur de la jeune femme, le laissant jouer avec ses mains à l'envi. S'il savait … Vos mains sont bien trop douces pour faire le moindre mal, et il vous suffirait de vous dérober de sa vue pour torturer tout homme qui vous aurait croisée. Il avait cependant raison sur un point : la violence physique n'était pas son style. Les seules tortures qu'avaient infligées ses mains avaient été administrées à l'aide d'une seringue, rien de plus. Certes, l'effet était sans doute plus dévastateur même si, textuellement parlant, on ne pouvait parler de violence. Donc, si vous tentez de vous échapper, vous serez automatiquement torturé. Évitez-vous cette souffrance, je vous en prie. Elle faisait cela si bien. Elle eut une brève pensée pour Wyatt, une de ses plus belles victimes en la matière, même si elle n'usait pas de tant d'artifices à l'époque, restant égale à elle-même dans leur relation. Son autre main vint rejoindre celles de Fedor qu'elle caressa doucement, comme pour le prier de ne rien faire de stupide, les enlevant en les laissant lentement glisser alors que l'on leur ramenait leurs boissons.

Remerciant dans un sourire, elle prit son verre et le fit élégamment tourner entre ses doigts alors qu'il embrayait sur son travail. Vous réussissez à travailler dans un bar ? Quel genre de patron autorise ça ? Vous êtes dans l’évènementiel, c’est ça ? Cette pensée, d'elle en train d'organiser mariages, anniversaires, cocktails lui arracha un rire incrédule et elle secoua la tête, glissant simplement : Il se trouve que je suis mon propre patron. avant qu'il n'embraye de lui-même, lui évitant de détailler son curriculum et ses activités. Elle avait décidé de ne rien dissimuler, ayant d'elle-même dit à la presse qu'elle partait prendre des vacances. Cependant, le jeu de passer incognito fonctionnerait également. Après tout, en temps que personnage public, elle était extrêmement appréciée. L'homme ne semblait cependant pas l'avoir reconnue, ce qui n'avait rien d'étonnant en soi, ne faisant guère les gros titres de la presse « people », discrète. Il n'y avait guère qu'en soirée, en compagnie de son « ami » Joshua Jones qu'on la voyait occasionnellement, sur des événements qu'ils co-finançaient. Enfin, vous avez raison, moi aussi j’ai un travail des plus ennuyeux qui m’attend et que j’ai repoussé pour m’attabler avec vous, ne nous étalons pas sinon je risquerais de me sentir un brin coupable… En tout cas, je devrais, même si j’avouerais n’avoir pas une once de regret d’avoir quitté mon bureau ce soir ! Nous ne reviendrons donc pas sur ce sujet, je m'en voudrais de vous culpabiliser plus que de raison. Et vous risqueriez vraiment de vouloir me fausser compagnie. Un léger rire et un regard entendu par-dessus le bord de son verre devraient faire l'affaire. Elle leva d'ailleurs celui-ci pour l'entrechoquer avec le sien, mais le souvenir des présentations oubliées retarda le moment du toast. Fedor Lvivnyr, pour vous servir. A qui ai-je le grand honneur de tenir compagnie ce soir jusqu’au lever du soleil ? L'épineuse question du nom sous lequel se présenter avait taraudé la jeune femme à son arrivée sur l'île mais, au vu des remous corses, conserver le sien lui avait paru plus judicieux, le seul risque étant de trouver un ou deux journalistes pour venir prendre des photos. Mais quel mal y aurait-il à la voir en maillot de bain sur la plage ou même en cet instant précis, en train de partager un verre avec un charmant jeune homme, ressemblant enfin à une jeune femme de son âge ? Aucun, bien au contraire. Raphaëlle Huntington, répondit-elle avec un sourire, se demandant si ce nom lui évoquerait quelque chose. L'une ou l'autre des options serait gérable. qui veillera à vous libérer avant l'aube par égard pour votre employeur.

Un premier pas en arrière ? On pouvait le voir comme cela, ou, au vu du sourire en coin qu'elle arborait, comme une promesse qu'elle ne tiendrait sans doute pas. Ce jeu commençait à lui plaire, il était si aisé d'être quelqu'un d'autre et de berner son interlocuteur … Vous savez, je trouve qu’on apprécie trop peu les belles choses de la vie, les bons moments, les petites merveilles du quotidien…. On prend tout pour acquis, on pense qu’on a tout le temps du monde et que celui-ci est à nos pieds, mais qui sait ? Qui sait de quoi demain sera fait ? Depuis que je suis ici, je n’ai jamais pris le temps de regarder le soleil pointer au-dessus de l’océan… Une tirade des plus intéressantes qui allait la servir parfaitement si d'aventure il parvenait à faire le lien entre son nom et son statut de patron. Celle qu'elle servait à la presse et à certains collaborateurs. Le monde la prenait pour cette jeune femme qui avait grandi trop vite … et cela lui convenait totalement. Délaissant son verre, elle se surprit à soupirer de façon plus que convaincante, posant son menton sur ses doigts joints, le regard lointain. C'est exactement ce que je me dis tous les jours, et la raison de ma présence ici. Dans le tourbillon de la vie, des tâches à accomplir, on en oublie de savourer les choses les plus élémentaires qui font un quotidien. Me croirez-vous si je vous disais que je n'ai, personnellement, jamais, une seule fois dans ma vie, pris le temps de contempler le soleil se lever ou se coucher ? Bien sûr que si, du haut de ce building en plein coeur de Londres, en se félicitant des dernières avancées des projets souterrains. Mais il n'avait guère besoin de le savoir. Comme revenant à elle, elle émit un sourire quelque peu coupable, comme pour s'excuser de ce moment d'absence, ce qu'elle fit d'ailleurs : Veuillez m'excusez, dit-elle avant de se saisir de nouveau de son verre et de le soulever vers le sien : Aux joies simples de l'existence ... Très philosophique. Très profond. Très … crédible.
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