| | | Une rouquine en mal de farine ♦ Savannah |  |
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ACCIO PROFIL♦ PARCHEMINS POSTES : 152 ♦ PSEUDO : Phil  ♦ CREDITS : Elo ♦ ARRIVEE A ELDERWOOD : 27/06/2011 ♦ AGE : 33 ♦ LOCALISATION : Couloirs sombres, pièces louches, corridors mystérieux, coins inexplorés, Terrain de Quidditch, cuisines, ... Elle marche vite, il faut chercher.
Sonechka P. Margoshovitch
 | | Sujet: Une rouquine en mal de farine ♦ Savannah Mer 8 Fév - 18:38 | |
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Aujourd’hui, nous étions mardi. Donc, demain – très – logiquement, nous serions mercredi. Et, mercredi était, pour la Sonechka à pelage roux, le jour d’entraînement au fouet. Contrairement à la majeure partie des filles pour qui un exercice physique était généralement voué à la dépense de calories, la Franco-russe se moquait bien de brûler de la graisse en s’esquintant face à Fedor. Tant et si bien qu’elle s’était mise en tête de confectionner quelques douceurs à gober joyeusement une fois la séance intensive de maniement du « Graal » - hélas – terminée. Epique. Utopique. Apocalyptique. Parce que la sorcière était une buse en cuisine, compte tenu de ses facultés de concentration frôlant le magistral et absolu zéro. Pourtant, campée dans l’antre des marmitons, sourire aux lèvres et baume au cœur, elle était encore persuadée qu’un miracle culinaire la nimberait de ses augustes rayons en moins de vingt-quatre heures.
Ahem.
Et même ahem bis. Car il ne fallait pas croire que la septième année attendait sagement son mentor, bras croisés, dos droit et menton haut. Non non. Dans son enthousiasme béat, Sonechka en avait même oublié d’être à la bourre, comme c’était normalement le cas dès que quelque chose se révélait barbant. Là, pleine de bonnes résolutions douteuses, il y avait bien … oooh … un quart d’heure qu’elle était dans le coin ? Ce qui était largement suffisant pour qu’elle métamorphose les lieux en un souk épouvantable. Commencer la cuisine seule ? Que nenni ! Elle s’était « bêtement » contentée de vider la moitié des placards tout en rassurant d’une voix chantante les elfes qu’ils n’avaient absolument-pas-à-s’en-faire et que, évidemment, elle-gérait-comme-une-pro-ça-vaaaa. Elle avait bien retenu la leçon de Savannah « pour bien cuisiner, tout préparer et ne pas être pressé de commencer ». On notera quand même que la rouquine avait prévu de faire des truffes – beaucoup -, des madeleines – beaucoup mais un beaucoup d’un cran en-dessous, quand même -, des cookies, des muffins, des brownies et des cakes au citron, autrement dit, le stade « mission impossible » était bel et bien surclassé par l’objectif le plus irréalisable que Nech ait concocté, si on écartait le fait de tenir une journée de cours en marchant essentiellement au plafond.
Et puisqu’un malheur n’arrivait jamais seul, Sonechka avait trouvé très drôle et très intelligent d’installer avec elle Rivari et Binocle, charmante bande qui avait à peu près tout sauf quelque chose à faire dans les cuisines. ♦.♦.♦ Rivari, tu touches à la farine, je te la renverse sur la tête, vu ? ♦.♦.♦ Menaça-t-elle à l’intention du jeune chat qui roupillait sagement au sol, intéressé par les dalles et non par les élucubrations gastronomiques de sa maîtresse. Binocle, quant à elle, s’était réfugiée sur les poutres, peinarde. ♦.♦.♦ Ouais, mais non, y a paaaas de danger, elle pique pas dans les plats avec ses plumes, c’est pas une gourmande. ♦.♦.♦ Vas-y, Nech, fais semblant que tu ne comprends pas le souci d’animaux près des fourneaux … Enfin … « semblant » … Quand on la voyait encore pleine de la terre de son entraînement de Quidditch précédemment achevé, on pouvait supposer qu’elle avait grappillé du temps en se lavant à la va-vite et en réenfilant ses vêtements souillés par le Quidditch expérimental et autre Cognard-pong …
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ACCIO PROFIL♦ PARCHEMINS POSTES : 389 ♦ PSEUDO : C'toi le pseudo ! ♦ CREDITS : Lux Aeterna ♦ ARRIVEE A ELDERWOOD : 25/04/2010 ♦ LOCALISATION : Probablement à l'infirmerie ou derrière les fourneaux.
Revelio & Me, myself and I♦ AGE; ANNEE & ECOLE: Médicomage d'Elderwood, professeur de soins et introduction à la médicomagie, et de cuisine et charmes gastronomiques ; ancienne Salem ; 28 ans.♦ DEDICACES:
| | Sujet: Re: Une rouquine en mal de farine ♦ Savannah Mar 21 Fév - 19:05 | |
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C'était le retour. Le retour de Sonechka Margoshovitch aux fourneaux. Et pour Savannah, cela signifiait de franches rigolades, mais aussi des yeux toujours braqués vers la russe, histoire d'être sûre qu'elle n'essayait pas de confectionner des cookies à base de mort-aux-rats, en espérant que ça ait un goût meilleur -non, elle n'avait pas encore essayé, mais on n'était jamais sûr de rien. Mais elle savait qu'avant tout, faire la cuisine avec Sonechka revenait à s'évader le temps de quelques cupcakes, être accueillie dans le monde de la rousse et n'en ressortir qu'en voyant la mine déconfite des elfes lorsqu'ils retrouvaient leur cuisine saccagée. C'était ça, être avec Sonechka. Retrouver une liberté insouciante qui ne lui manquait que trop au quotidien. Alors même si au début de chacune de leurs leçons de cuisine, Savannah serrait les dents en voyant l'inutilité de l'organisation qui la caractérisait, elle finissait toujours par abandonner l'idée de tout contrôler et donc, par profiter de l'instant présent. Chose rare pour Savannah, Sonechka arrivait à lui percer sa bulle pour la faire entrer dans la sienne, qui avait des petits airs du wonderland d'Alice -les pâtisseries potables en moins, et c'était pour ça qu'elle était d'ailleurs sagement conviée à la fête du chapelier fou, à savoir Nech. La blonde tenait donc le rôle de pâtissière officielle du pays des merveilles, et ce n'était pas pour lui déplaire. Parce que tant qu'elle était là-bas, elle oubliait les aléats du monde dans lequel elle vivait le reste du temps. Elle oubliait que sa croyance en l'Homme semblait basée sur la naïveté inégalable dont elle était l'hôte, à défaut de pouvoir la contrôler. Alors quand elle était avec Sonechka, elle n'avait plus besoin d'essayer de tout contrôler, ou plus totalement en tout cas. Au moins, elle pouvait profiter. Tant qu'elles ne faisaient rien de toxique et qu'elles ne mettaient pas le feu à l'école, tout leur était autorisé. Savannah leur autorisait tout -oui, je sais, c'est facile de tout s'autoriser quand on est adulte, mais vous avez qu'à bien vous entendre avec elle et vous aurez les mêmes avantages que Sonechka. Ou pas d'ailleurs, la médicomage n'aime pas tellement les profiteurs. Mais vous pouvez tenter votre coup, elle n'arrive pas à différencier les gens sincères de ceux qui ne le sont pas...
Lorsqu'elle arriva dans les cuisines en ce beau mardi, Savannah tenait dans ses bras de multiples pavés appelés « livres de cuisine ». Bah quoi, autant donner le choix des pâtisseries au chapelier, tant qu'à faire. Surtout qu'elle était toujours prête à relever tous les défis sucrés qu'on pouvait lui donner. Elle pouvait tout aussi bien écrire au marqueur sur la couverture de chacun de ses livres un immense « Challenge accepted », pour faire honneur et à son audace culinaire -c'était bien d'ailleurs la seule audace dont elle était capable- et à ses références moldues. Mais non, elle était bien trop soignée pour ça. Une simple tâche de glaçage sur une recette de cupcake au chocolat l'avait rendue malade quelques mois auparavant, alors n'imaginez même pas bousiller les titres des ouvrages... inconcevable. Non, elle relevait régulièrement des défis pâtissiers, mais elle n'avait aucunement besoin de le démontrer en l'écrivant sur ses bouquins. Malgré tout, ce jour-là, avant de partir pour les cuisines, entre deux patients, elle avait pris le temps de marquer des pages de recettes ni trop simples -pour obtenir des résultats qui rendraient la rousse fière- ni trop compliquées -pour éviter que le chapelier ne pousse le saladier du plan de travail dans un excès de désespoir pour « aider le suicide de la pâte qui n'en pouvait plus de vivre dans un état si approximatif » (oui, Savannah ne faisait que présumer, mais elle imaginait la scène d'une manière très nette, ce qui la laissait supposer qu'elle n'était pas impossible).
Le premier tour d'horizon des cuisines la pétrifia. Elle posa lentement sa pile de livres sur le plan de travail, sur un petit espace encore libre, et observa partout autour d'elle, crispée. « Heu... Nech, c'est gentil d'avoir tout préparé, mais... tu veux faire à manger pour combien de personnes ? Ou pour combien de mutants à trois estomacs ? » Bah heu oui, comment vous dire, il lui fallait quand même un peu de temps pour tomber dans le trou et mettre les pieds au pays des merveilles... Et ce n'était que le début des remarques d'une blonde qui ne contrôlait rien. « Qu'est-ce que font un chat et une chouette dans les cuisines ? Et... » Au milieu de toutes ces surprises, elle en avait oublié de regarder son interlocutrice. « Sans vouloir offenser les elfes... » Elle jeta un coup d’œil à ceux qui étaient encore sidérés de l'intervention de l'étudiante, leur souriant amicalement, comme elle avait l'habitude de le faire. « ...tu peux faire laver tes vêtements sales, hein. » Elle respira profondément pour tenter de lâcher la bride qu'elle s'imposait. « Bref, t'as préparé tous les ingrédients, t'as retenu mon conseil ! Je t'ai apporté des bouquins, tu peux regarder aux pages marquées si ça te tente. » Balayant les cuisines du regard pour noter ce qui était préparé, Savannah remarqua un elfe qui la fixait, visiblement choqué de l'état des locaux. « Vous inquiétez pas, on vous aidera à nettoyer une fois qu'on aura fini notre travail. Hein, Nech ? » demanda-t-elle en lui donnant un coup de coude pour qu'elle tente de convaincre le petit être. « Bon, espérons que les deux boules de poils se tiennent tranquilles. Au pire, je vous charge de la sécurité des pâtisseries, monsieur. » déclara-t-elle à l'elfe de maison avec un sourire amusé et non moins convaincant. Après tout, elle était connue parmi les elfes de maison d'Elderwood pour leur faciliter la tâche, que ce soit à l'infirmerie ou ses propres appartements... Elle devait être fichée dans leurs lieux privés comme l'adulte la plus soignée de l'école -c'est une des rares qualités qu'elle s'est trouvée, donc merci de ne pas lui casser. Et donc, basé là-dessus, il voudrait bien les assister, notamment en maintenant les animaux hors d'état de nuire aux aliments posés sur le large plan de travail. « Aloooors, on fait quoi ? J'arrive pas à deviner avec tout ce que tu m'as sorti là... » Derrière elle, elle entendit le petit elfe grogner et le regarda s'assoir en croisant les bras, boudeur, près du chat qui s'était assoupi par terre. Un petit sourire amusé affiché sur son visage, elle ouvrit le plus gros des livres qu'elle avait amenés. « J'ai des muffins à la myrtille là, mais comme t'as sorti du chocolat, je pense pas que c'est ce à quoi t'avais pensé, si ? Ou alors on peut tenter l'hybride myrtille-chocolat. T'en penses quoi ? »
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Sonechka P. Margoshovitch
| | Sujet: Re: Une rouquine en mal de farine ♦ Savannah Mer 18 Avr - 17:56 | |
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Mille petites lueurs de joie scintillèrent dans ses prunelles à l’arrivée de Savannah, le tout relevé d’un grand sourire impatient à la vision de la pile de livres que l’infirmière amenait délicatement entre ses bras. Pour une garçonne tête brûlée un peu brute de décoffrage, on aurait pu croire que la lecture était sa hantise. Mais la rouquine était friande de n’importe quelle page de texte tant qu’elle conférait un peu d’évasion. Et il fallait savoir qu’avec une demoiselle comme Sonechka, même une recette pouvait s’avérer palpitante. Tant et si bien que la réalité en était occultée, la crispation de son aînée comprise … ♦.♦.♦ Heu... Nech, c'est gentil d'avoir tout préparé, mais... tu veux faire à manger pour combien de personnes ? Ou pour combien de mutants à trois estomacs ? ♦.♦.♦ Bah, déjà, il y a Fedor dans la liste, rit-elle, comme s’il s’agissait là d’une justification suffisante quant au nombre de douceurs prévues, non mais j’ai entraînement au fouet avec lui d’main, j’aimerais amener des trucs puis en ramener à mon père, mon frère, mes oncles, Théo, Arsène, Prude, Apo, la banda, en empoisonner quelques-uns pour Annamoche, puis que t’en aies et que j’en aie. Bref, y a du boulot ! ♦.♦.♦ S’emporta la rouquine, poing victorieux en l’air et sourire aux lèvres : elles les vaincraient, les pâtisseries.
♦.♦.♦ Qu'est-ce que font un chat et une chouette dans les cuisines ? Et ... ♦.♦.♦ Nech ouvrit la bouche puis la referma, constatant que Savannah n’avait pas terminé. Ô surprise, voilà que la septième année parvenait à ne pas couper la parole à quelqu’un. Ce jour était à marquer d’une pierre blanche … ou au moins d’une croix sur le calendrier. Restons modestes. ♦.♦.♦ Sans vouloir offenser les elfes ...tu peux faire laver tes vêtements sales, hein. ♦.♦.♦ La Beauxbâtons attrapa un pan de sa blouse sans grâce aucune, inspectant la bestiole avec circonspection. ♦.♦.♦ Oh, ça, reconnut-elle, haussant les épaules, on avait un entraînement de cognard pong, oui, elle nommait ça « entraînement », j’ai juste eu l’temps de prendre une douche au terrain puis j’ai cavalé directement ici. J’avais pas pris de t’nue de Quidd, la t’nue civile, c’est ça la t’nue réglementaire du Cognard pong, en fait. ♦.♦.♦ Explicita Sonechka avec le plus grand naturel. Elle n’était pas négligente, « juste » pressée, voilà tout. Les grands professionnels de l’expérimentation sportive devaient sacrifier l’apparence au profit des avancées techniques et de la ponctualité de leur estomac. UU ♦.♦.♦ Et pour eux, reprit-elle, bwah, ils voulaient pas rester seuls dans les dortoirs et j’aime pas non plus les abandonner quand l’Coquetier risque de débarquer dans l’coin et leur faire peur avec tout son rose. ♦.♦.♦ Confessa-t-elle, peu habituée à abandonner volontairement ses petits protégés en règle générale et ayant le fâcheux travers de toujours se promener en bande. Comme si, seule, elle ne causait déjà pas assez de bruits et de dégâts …
Mais bon, personne n’était parfait, n’est-ce pas ? ♦.♦.♦ Bref, t'as préparé tous les ingrédients, t'as retenu mon conseil ! Je t'ai apporté des bouquins, tu peux regarder aux pages marquées si ça te tente. ♦.♦.♦ Pour sûr ! ♦.♦.♦ Acquiesça la demoiselle avant de se jucher sur un des rares coins de table encore libre et d’attraper – doucement – un des livres de Savannah. Si la tornade avait retenu une chose, c’est qu’on n’abîmait pas les ouvrages de l’infirmière sous peine d’être atomisé d’un regard, le coup d’œil de la Savannah déçue broyant le cœur avec autant de force que des lacérations au poignard. La Franco-russe avait beau être rude, le respect et l’affection de ses proches étaient deux biens pour lesquels elle parvenait à faire des efforts, comme ne pas écorner les pages ou tâcher chacune des recettes d’ingrédients divers. ♦.♦.♦ Vous inquiétez pas, on vous aidera à nettoyer une fois qu'on aura fini notre travail. Hein, Nech ? ♦.♦.♦ Hein ?, deux, Heu …, trouver un truc à dire, n’importe quoi mais « un truc » qui lui passerait par la tête, le premier, de préférence, alors qu’elle relevait le nez des bouquins suite au coup de coude de Savy, ouais, bien sûr qu’ils pourront goûter ! ♦.♦.♦ Comment ça « pas le sujet » ? ♦.♦.♦ Bon, espérons que les deux boules de poils se tiennent tranquilles. Au pire, je vous charge de la sécurité des pâtisseries, monsieur. ♦.♦.♦ Ou on glue Rivari au plafond, ça marche aussi. ♦.♦.♦ Nech se méfiait assez rarement de sa chouette, en vérité, celle-ci n’ayant pas l’effroyable ascendance du félin. Ce n’est pas pour autant que l’idée de la glu trahissait une quelconque inimitié envers la boule de poils.
Reportant son attention sur les ouvrages, Sonechka écoutait Savannah tout en tournant précautionneusement les pages, ce qui lui demandait un effort certain. ♦.♦.♦ Aloooors, on fait quoi ? J'arrive pas à deviner avec tout ce que tu m'as sorti là ... ♦.♦.♦ De tout ?, répondit la rousse du tac au tac, ’fin truffes, muffins, madeleines, cookies, tartelettes au citron, gâteaux Napoléon, mousse au chocolat … ce qu’on veut ! ♦.♦.♦ Oui oui, c’était plus que de la motivation, là, c’était de l’enthousiasme rayonnant et beaucoup d’utopie. Beaucoup.
Plus que le pauvre elfe que la rouquine traumatisait autant qu’elle « marquait » Savannah par le bazar ambiant. Chose que la demoiselle ne remarquait pas – ou plus -, d’autant plus lorsque l’infirmière se saisit d’un livre à son tour. ♦.♦.♦ J'ai des muffins à la myrtille là, mais comme t'as sorti du chocolat, je pense pas que c'est ce à quoi t'avais pensé, si ? Ou alors on peut tenter l'hybride myrtille-chocolat. T'en penses quoi ? ♦.♦.♦ Han ouaiiis ! On peut faire rien que de la cuisine hybride, même, c’est novateur ! Cookiculoos, babahousse au chocorhumoka, galarte au citrorange ! Et la grande question sera : avec quoi peut-on marier les truffes sans les dénaturer ? ♦.♦.♦ Seule acception du mot « mariage » que la rouquine ne jugeait pas niaise …
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| | Sujet: Re: Une rouquine en mal de farine ♦ Savannah Sam 28 Avr - 22:57 | |
| I don't drown my sorrows; I suffocate them with chocolate. Chocolat en barres, en plaques, en bonbons. Sous forme de gâteaux, de pépites dans des cookies, fondu et encore tiède. En brownie, en fondant, en tarte. Peu importait. Le chocolat sous toutes ses formes, et la pâtisserie quelle qu'elle soit -même sans chocolat, on lui pardonnait- avait le don d'étouffer les peines les plus handicapantes. Quelle femme n'avait jamais comblé une peine de cœur avec une bonne glace ou un gâteau; qui n'avait jamais ouvert son frigo ou son placard à la recherche de sucreries à la fin d'une dure journée de travail... Et l'affection que Savannah portait à toutes ces sucreries avait toujours été un poids -sans mauvais jeu de mots. C'était toujours le réconfort du sucre qu'elle allait chercher lorsqu'elle était plus jeune. Et les choses avaient à peine changé avec le temps. Le sucre était de son côté, il était son allié. Elle le cuisinait de toutes les façon possibles, laissant en retrait de nombreuses recettes salées qui n'arrivaient pas à la charmer autant que le chocolat ou les fruits. Elle n'était plus obligée de l'ingurgiter et le voir déformer ses courbes pour être réconfortée. Sentir l'odeur du gâteau qui cuit dans le four aurait d'ailleurs pu être sa plus grande récompense. Mais même pas. Quelle était-elle alors ? Le sourire de ceux à qui elle apportait une assiette de cookies. Le regard carnassier -et parfois presque amoureux- de ceux qui regardaient les cupcakes qu'elle avait préparés avec amour. La tête de Fedor lorsqu'elle lui faisait goûter de force de nouvelles recettes. Toutes ces choses là faisaient son bonheur, maintenant. Et c'était elle qui souriait, elle dont les yeux pétillaient de malice. Mais ce n'était pas elle qui redeviendrait la gamine un peu ronde qu'elle avait été. Savannah avait juste besoin de donner de l'amour pour se considérer presque digne d'en recevoir. Cookies are made of butter and love. Et personne d'autre que Savannah ne pouvait mieux le comprendre.
God gave the angels wings, and he gave humans chocolate. Chocolate, and le reste aussi, hein. Ne pas oublier les framboises sirupeuses et les pommes croquantes. Ne pas oublier le mariage de couleurs parfait que forme la petite table de cuisine de l'appartement de Savannah après une journée à déprimer sur son sort. L'envie pressante que vous avez alors de goûter à chacune des recettes, juste un tout petit peu. Pour avoir une vue d'ensemble. La vue du sucré était une invitation à mettre le premier pied à Wonderland. L'activation des papilles gustatives permettait l'atterrissage dans ce pays multicolore et fantastique qui permettait de s'évader. On n'était pas dans Edward aux Mains d'Argent, ce n'était pas un monde à double tranchant -sans mauvais jeu de mot sur les mains d'Edward...- où les apparences ne faisaient que cacher un malaise constant. Non, dans le monde du sucré qui se rapprochait plus de celui de Willy Wonka (oui, la narratrice vient de se rendre compte qu'il y a pas mal de références aux films de Tim Burton, là...), tout était beau. Les oiseaux gazouillaient, et Fiona ne le faisait pas exploser (AHA, référence à Pixar les mecs!). Everyone has a price - mine is chocolate.
Retrouver Sonechka aux cuisines pour... préparer un festin sucré, semblait-il, était une tout autre histoire. Parce qu'elle ne serait pas seule, elle ne pourrait pas ranger et nettoyer ses instruments au fur et à mesure, juste pour ne pas passer pour une obsessionnelle. Elle ne pourrait pas se contenter de dire « oh, j'ai dosé à l’œil » parce que ça, comme explication, ça craignait plutôt un max, voire deux max. Elle ne pourrait pas non plus se permettre de se planter, sauf si elle voulait ruiner sa réputation de cuisinière potable, une des seules choses dont elle pouvait se vanter dans sa vie. Et puis Nech était... particulière, dans son genre. N'y voyiez rien de négatif, au contraire. Elle était juste plus libérée que Savannah. Alors cuisiner dans l'ordre, comme la blonde aimait le faire, semblait un peu compromis. Mais, aussi nerveuse qu'elle aurait pu l'être, elle ne l'était pas. Alors, on était parti ? On était parti...
« Bah, déjà, il y a Fedor dans la liste... non mais j’ai entraînement au fouet avec lui d’main, j’aimerais amener des trucs puis en ramener à mon père, mon frère, mes oncles, Théo, Arsène, Prude, Apo, la banda, en empoisonner quelques-uns pour Annamoche, puis que t’en aies et que j’en aie. Bref, y a du boulot ! » listait l'étudiante alors que Savannah sentait des poids tomber peu à peu sur ses épaules, formant un tout d'une masse à peu près comparable à celle d'un éléphant obèse. « Alors... » Savannah respira un grand coup, pour tenter d'éviter de l’œil à l'idée de tout le travail qui les attendait. Et encore, on ne parlait que quantité, pas encore qualité, c'est-à-dire diversité des mets... mais ça on y reviendrait plus tard. Chaque chose en son temps. « Je propose déjà qu'on oublie de séparer une dose juste pour empoisonner quelqu'un. Parce qu'après, elle va pas s'auto-médicamenter. Et même si j'aimerais bien embêter Fedor, va falloir choisir. Soit on lui offre le cas de diarrhée de sa vie, soit on lui offre une bonne assiette de... ce qu'on décide de faire. » Savannah regarda Nech, qui semblait victorieuse à la simple idée de remplir tous ces estomacs. Elle ne put s'empêcher de sourire en pensant à leurs réactions totalement opposées : entre celle qui donnait l'impression d'avoir déjà fini tout le boulot et celle qui semblait ne jamais pouvoir le commencer, il y avait un fossé. Enfin techniquement, pour le moment, des règles d'hygiène négligées impliquant même des... animaux ? « On avait un entraînement de cognard pong, j’ai juste eu l’temps de prendre une douche au terrain puis j’ai cavalé directement ici. J’avais pas pris de t’nue de Quidd, la t’nue civile, c’est ça la t’nue réglementaire du Cognard pong, en fait. Et pour eux, bwah, ils voulaient pas rester seuls dans les dortoirs et j’aime pas non plus les abandonner quand l’Coquetier risque de débarquer dans l’coin et leur faire peur avec tout son rose. » L'américaine respira un grand coup, sortit sa baguette qu'elle tendit vers l'apprentie cuisinière. « Tergeo ! » Et elle admira son œuvre avec un sourire victorieux. « Voilà, t'es propre comme un gallion neuf ! » Et elle regarda les deux bêtes. « J'espère qu'ils vont rester calme, sinon je sais aussi faire des recettes sucrées avec de la viande. Je préviens juste. » Avec un petit sourire entendu au coin des lèvres, l'ancienne Salem pointa du doigt la pile de livres qu'elle avait apportés. Elle s'accouda au plan de travail en regardant Nech feuilleter les bouquins de recettes. Et puis elle avait capté le regard de l'elfe de maison qui les observait. Elle tenta de le rassurer, quémandant au passage l'intervention de Sonechka. « Hein ? Heu …, ouais, bien sûr qu’ils pourront goûter ! » Savannah allait s'esclaffer. Genre, comme une gamine, quoi. Comme une Savannah. Mais c'était sans compter sur le regard noir que la créature lança à sa binôme de cuisine. « Oui, aussi. On nettoiera et vous pourrez goûter, on est gentilles. Ne nous remerciez pas, allez... vous pouvez y aller. » Tentant de le mettre en confiance, elle aligna les ingrédients précédemment sortis par l'étudiante sur le plan de travail, s'aidant des lignes droites formées par la pose des careelages. « C'est mon côté maniaque, vous me connaissez. » se justifia-t-elle auprès de l'elfe, tentant de glisser une information qui permettrait au petit être de les laisser, un minimum confiant. « Bon, espérons que les deux boules de poils se tiennent tranquilles. Au pire, je vous charge de la sécurité des pâtisseries, monsieur. » tenta-t-elle en plus, comme un bonus. « Ou on glue Rivari au plafond, ça marche aussi. » Oui mais Sonechka... comment t'expliquer que tu étais censée affirmer que Rivari ne ferait rien ? « Nech... dis lui que t'en auras pas besoin, de cette méthode extrême... » glissa-t-elle à l'oreille de la demoiselle en feignant de faire le tour de celle-ci pour voir les ingrédients sortis de l'autre côté. L'elfe se tenait toujours à leurs côtés, plus ou moins rassuré pour sa cuisine minutieusement nettoyée.
Savannah finit par demander à l'ancienne Beauxbâtons ce qu'elle voulait préparer, guettant de temps à autre la présence de l'elfe, qui s'était assis un peu plus loin, visiblement décidé à ne pas manquer une miette du spectacle. Petit sourire à son attention, et... attaque Sonechka. Étouffement. Quinte de toux. « De tout ? ’fin truffes, muffins, madeleines, cookies, tartelettes au citron, gâteaux Napoléon, mousse au chocolat … ce qu’on veut ! » Savannah s'appuya contre le large plan de travail en carrelage, manquant de tourner de l’œil. Dans une inspiration à la Dark Vador, entre deux quintes de toux, elle déclara : « Mais j'ai pas {keufkeuf} posé mes {keufkeuf} CONGÉS, moi ! » De loin, elle vit le petit elfe se lever et, sans transition, se tenir devant elle avec un verre plein d'eau. Elle le remercia du regard, ce à quoi il répondit avec un sourire sadique qu'il lui souhaitait bonne chance et qu'en fait, il allait s'installer pour voir ça parce que lui, il avait tout son temps. Avalant de petites gorgées d'eau pour se calmer, Savannah le regarda, choquée par tant de franchise, et regarda Sonechka, tentant de trouver une parade.
« J'ai des muffins à la myrtille là, mais comme t'as sorti du chocolat, je pense pas que c'est ce à quoi t'avais pensé, si ? Ou alors on peut tenter l'hybride myrtille-chocolat. T'en penses quoi ? » C'était vraiment une diversion, ça ? SAVY, TU CRAINS ! Elle repensait à son Alaska profond, ses parents... sa virée d'une nuit qui l'avait persuadée de devenir médicomage. Elle revoyait Fedor, Lovleen, Jezabel, Trixie, ... Yoda. Elle revoyait son lit, qu'elle n'était pas prête de retrouver si son idée pourrie est aussi pourrie que ça et que Sonechka était assez intelligente pour ne pas tomber dans le piège pitoyable qu'elle avait tenté de lui tendre en désespoir de cause... « Han ouaiiis ! » Han, on va s'en tenir à un seul et unique hybride, je suis sauv... « On peut faire rien que de la cuisine hybride, même, c’est novateur ! Cookiculoos, babahousse au chocorhumoka, galarte au citrorange ! Et la grande question sera : avec quoi peut-on marier les truffes sans les dénaturer ? » Savannah toussota. But à nouveau une gorgée d'eau, regarda l'elfe dont le sourire s'étirait. « Je suis pas sûre d'avoir tout compris... » Savannah se retourna et attrapa deux tabliers derrière. Elle en tendit un à sa binôme et enfila le second, finissant par passer sa main dans ses cheveux pour... bah pourquoi, très bonne question. Elle se sentait un peu sous pression, là, en fait. « Tes noms sont charmants, mais ça a l'air ... compliqué... On peut déjà tenter un hybride, et voir pour d'éventuels autres si on a le temps, t'en penses quoi ? Surtout que tu veux en faire pour l'équivalent de la population de l'Alaska... » Bah quoi, y'avait Fedor dans le tas, je vous ferais dire. « Tu choisis un hybride dans ceux que tu viens de citer, tu me dis ce qu'il veut dire, et on a le temps de préparation pour déterminer avec quoi irait la truffe. T'en dis quoi ? » Et Savannah rangea sa baguette dans la poche avant de son tablier -comme un kangourou, toutafay-, finit son verre d'eau en sentant la crise de panique arriver. Elle se sentait transpirer à l'idée de tout ce qu'il y aurait à préparer, et en plus, sa réputation était en jeu... Avec la confection de nouveaux desserts, ça donnerait forcément quelque chose d'épique. Elle s'éventait avec sa main, et fronçant les sourcils, elle demanda bêtement : « Fais chaud ici, non ? ». L'elfe s'esclaffa et répondit, très encourageant : « c'est les flammes des enfers. » Bouche bée, Savannah arrêta de s'éventer et fixa, perdue, Sonechka.
Dernière édition par Savannah Dawkins le Jeu 7 Juin - 21:26, édité 1 fois |
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Sonechka P. Margoshovitch
| | Sujet: Re: Une rouquine en mal de farine ♦ Savannah Jeu 17 Mai - 13:59 | |
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La cuisine en s’amusant était un périple aux nombreuses escales dont la longueur totale ne rebutait pas le moins du monde la rouquine ici présente. Au contraire, pour qu’une journée soit bonne, elle devait être remplie au maximum, sans temps mort ni pause, sans arrêt ni repos ; la course éternelle évitait de penser à « l’après », aidant à cueillir le jour, en mordre le fruit à pleines dents et accumuler assez d’énergie pour recommencer pareillement le lendemain. ♦.♦.♦ Alors ... ♦.♦.♦ Dinateur. ♦.♦.♦ Je propose déjà qu'on oublie de séparer une dose juste pour empoisonner quelqu'un. Parce qu'après, elle va pas s'auto-médicamenter. Et même si j'aimerais bien embêter Fedor, va falloir choisir. Soit on lui offre le cas de diarrhée de sa vie, soit on lui offre une bonne assiette de ... ce qu'on décide de faire. ♦.♦.♦ Ou on r’file Annabelle en train de crever à Mademoiselle Hennessy. Non ? ♦.♦.♦ C’était un bon compromis, quand même. UU Fedor pourrait déguster tranquillement les mets qu’elles auraient concoctés et Liz gérait le cadavre. La vie est belle, non ?
Aussi belle qu’un jour de Cognar pong ce qui, en revanche, semblait déplaire à Savannah. D’accord, elle était un peu maculée de terre mais, au moins, elle était arrivée à l’heure ! Sonechka se persuada même quelques instants que l’infirmière la provoquait en duel à cause de cela et dégaina d’ailleurs sa baguette avant d’opérer le lien … ♦.♦.♦ Tergeo ! ♦.♦.♦ On parlait de Savy, la douce cuisinière et pas une Warrior de la baguette. Enfin, pas une tueuse qui pratiquait les combats pour le fun, plutôt une cordon-bleu as de la baguette. Ce qui était sensiblement différent quant aux répercussions. Nechka remercia la sorcière d’un sourire en observant sa mise toute propre, désormais. ♦.♦.♦ Voilà, t'es propre comme un gallion neuf ! ♦.♦.♦ Merciii ! Je peux abuser en t’amenant mes devoirs de magie noire ? ♦.♦.♦ Elle détestait cette matière autant que le nettoyage, alors bon …
Ces carences en matière de règles d’hygiène et de savoir-vivre, n’en déplaise à sa mère, expliquaient peut-être pourquoi la Franco-russe n’était absolument pas choquée de trimballer ses animaux avec elle en plein dans les cuisines. Rivari et Binocle étaient de très agréable compagnie, pour qui savait l’apprécier, même si le doute de l’influence de l’ascendance du chaton sur son comportement planait encore comme une ombre menaçante. ♦.♦.♦ J'espère qu'ils vont rester calme, sinon je sais aussi faire des recettes sucrées avec de la viande. Je préviens juste. ♦.♦.♦ Du sucre et de la barbaque ?, s’indigna Nech, c’est dégueulasse … ♦.♦.♦ On touchait pas à ses pitchounous. UU Du moins, on ne les bouffait pas impunément, la septième année en avait encore besoin à l’avenir. ♦.♦.♦ En revanche, si tu veux tester des expériences sur de la vieille carne, je peux t’amener le chat de mon frère. ♦.♦.♦ A condition qu’elle puisse en faire ingurgiter audit satané frangin. Même si c’était quand même un peu pas très ragoûtant, cette histoire. … … … Merlin savait où Bastet traînait quand on ne la voyait pas. UU
Docilement, la demoiselle se mit à compulser les ouvrages de recette, tellement absorbée par sa tâche qu’elle en oubliait d’écouter Savannah et répondait à l’impro. ♦.♦.♦ Oui, aussi. On nettoiera et vous pourrez goûter, on est gentilles. Ne nous remerciez pas, allez ... vous pouvez y aller. ♦.♦.♦ L’infirmière gérait à merveille les Elfes alors, même si la rouquine les appréciait beaucoup, elle était heureuse de déléguer cette fonction diplomatique le temps que ses choix gourmands ne soient posés. Elle ne put retenir un rire et un hochement de tête appréciateur en remarquant avec quelle régularité Savy rangeait les ingrédients alors que Sonechka avait pour habitude de tout taper en vrac et ne fouiller qu’ensuite, accroissant le taux de bazar à chaque fois que sa main approchait des paquets. ♦.♦.♦ C'est mon côté maniaque, vous me connaissez. ♦.♦.♦ Elle compense pour deux ! ♦.♦.♦ Crut noter très intelligemment Nech comme si 1) les gens n’avaient pas remarqué qu’elle était affreusement bordélique, elle, et, comme si, 2) ça ne se voyait pas qu’elle avait un sens de l’organisation aussi moisi que celui des priorités. ♦.♦.♦ Bon, espérons que les deux boules de poils se tiennent tranquilles. Au pire, je vous charge de la sécurité des pâtisseries, monsieur. ♦.♦.♦ Le garde des Pots. ♦.♦.♦ De crèmes brûlées, de mousse au chocolat, de flans …. Non ?
Toute à ses fouilles, la sorcière se porta garante de ses animaux entre deux pages, pas alarmée pour deux sous de leur présence et du risque de perturbations. ♦.♦.♦ Nech... dis-lui que t'en auras pas besoin, de cette méthode extrême ... ♦.♦.♦ Lui que t’en auras pas besoin, de cette méthode extrême !, répéta-t-elle docilement avant de se marrer toute seule, croiser le regard de Savy et se ressaisir, non mais ça vaaa, i’s’ra sage. Ou au pire, on le colle au plancher. ♦.♦.♦ Et c’est reparti pour un tour. Non seulement, elle cramait les effets de manche de Savannah mais, en plus, elle enfonçait le couteau dans la plaie de la suspicion sans même s’en rendre compte. Pas plus qu’elle ne comprenait pourquoi son amie se la jouait asthmatique de l’espace en armure noire à la simple énonciation du programme du jour. ♦.♦.♦ Mais j'ai pas {keufkeuf} posé mes {keufkeuf} CONGÉS, moi ! ♦.♦.♦ Haaan mais tu m’avais caché que t’imitais si bien le Seigneur noir des Sith ! ♦.♦.♦ Je-suis-inutile, bonjour. Mais oui, Savy se raclait simplement la gorge « un peu » fort. Tout allait bien.
Plus que bien, d’ailleurs, lorsque son aînée lui suggéra l’idée d’entamer des expériences culinaires hybrides. ♦.♦.♦ Je suis pas sûre d'avoir tout compris ... ♦.♦.♦ Appelle-moi Frankensnechka. ♦.♦.♦ Répliqua la rouquine, s’ébouriffant la crinière, pour prendre des airs de savant fou, et déambulant dans la cuisine, les mains en crochet de chaque côté de la tête tout en poussant des râles gutturaux. Bref, la routine. Elle poussa même le vice jusqu’à se la jouer taureau pour récupérer le tablier, mimant une charge imaginaire avant de devenir fantôme blanc au costume incomplet et à poche ventrale puis … « simple » apprenti cuistot. ♦.♦.♦ Tes noms sont charmants, mais ça a l'air ... compliqué ... On peut déjà tenter un hybride, et voir pour d'éventuels autres si on a le temps, t'en penses quoi ? Surtout que tu veux en faire pour l'équivalent de la population de l'Alaska ... ♦.♦.♦ Impossible n’est pas français ! Ni américain, d’ailleurs, rétorqua Sonechka, avant de tempérer, mais on peut faire une liste. ♦.♦.♦ Déjà simplement pour ne pas oublier la moitié du quart du tiers des noms tordus qu’elle venait de débiter.
La question du temps alloué n’effleura jamais l’esprit de la rouquine, elle. ♦.♦.♦ Tu choisis un hybride dans ceux que tu viens de citer, tu me dis ce qu'il veut dire, et on a le temps de préparation pour déterminer avec quoi irait la truffe. T'en dis quoi ? ♦.♦.♦ Owi, on fait comme ça. Et on commence par les muffins myrtillolat, hein, logique, ce sont les pères fondateurs de toute la caste culinaire hybride, dorénavant abrégée CCH. ♦.♦.♦ Et on était reparti … ♦.♦.♦ Fais chaud ici, non ? ♦.♦.♦ Non, ça va. ♦.♦.♦ C'est les flammes des enfers. ♦.♦.♦ Spartanez, tounaïte, wii daïne ine aile ! ♦.♦.♦ Scanda Nech avec enthousiasme, pas le moins du monde effrayée par cette comparaison, que du contraire. Elle planta son regard clair dans celui de l’infirmière, prête à recevoir les instructions. ♦.♦.♦ Alors, on fait comment ? On doit additionner le temps des deux recettes si on combine ? Ou faire une moyenne ? Et les proportions, on pique dans les deux listes ? Et … oh ! Pour la truffe, ton avis d’experte, c’est quoi ? Qu’est-ce qui irait le mieux ? Tu crois qu’on peut tenter un truc au magret pour le faire goûter à Aramis ? Il me soutient toujours que le mélange des deux est une pure hérésie … ♦.♦.♦ Hein ? Oh oui, c’était elle qui, un peu plus tôt, trouvait « dégueulasse » de mélanger « du sucré et de la barbaque », oui oui.
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ACCIO PROFIL♦ PARCHEMINS POSTES : 389 ♦ PSEUDO : C'toi le pseudo ! ♦ CREDITS : Lux Aeterna ♦ ARRIVEE A ELDERWOOD : 25/04/2010 ♦ LOCALISATION : Probablement à l'infirmerie ou derrière les fourneaux.
Revelio & Me, myself and I♦ AGE; ANNEE & ECOLE: Médicomage d'Elderwood, professeur de soins et introduction à la médicomagie, et de cuisine et charmes gastronomiques ; ancienne Salem ; 28 ans.♦ DEDICACES:
| | Sujet: Re: Une rouquine en mal de farine ♦ Savannah Jeu 7 Juin - 21:01 | |
| La cuisine ? Une spécialité de Savannah. Une de ses rares fiertés, un des seuls points qui lui donnaient l'impression d'être utile à quiconque, d'avoir un rôle dans la société. Engraisser les gens qui s'approchaient un peu trop près des assiettes remplies de pâtisseries et autres gourmandises ne lui apportait même pas une once de culpabilité. C'était pour elle un devoir, c'était une raison de se lever et de se sentir utile. D'avoir un rôle dans la vie des gens. Quitte à être oubliée quelques jours plus tard, remplir l'estomac des gens et occuper leur pancréas quelques temps lui donnait l'impression d'exister pour eux. D'avoir une utilité en temps que tel. D'être appréciée. Et ce, même si c'était temporaire. Faire plaisir semblait faire partie de sa nature. Elle ne voulait pas être oubliée. Et s'être trouvée ce rôle de bonne pâtissière lui donnait l'impression d'exister, d'être douée en quelque chose et d'être reconnue. Les gens ne disaient plus « Savannah Dawkins, qui c'est celle là ? » mais plutôt « Savannah Dawkins, oui, celle qui fait des bonnes meringues... ». Ou, à défaut d'associer son nom à ses capacités culinaires, on y associait au moins son visage. Vous l'aurez donc compris, même si seule dans sa cuisine, la blonde passait d'excellents moments à cuisiner, s'imaginant les regards enfantins de ceux qui viendraient quémander leur part du butin, il n'en était pas tout à fait de même lorsqu'il s'agissait de le faire devant d'autres personnes. C'était se mettre à nu, comme prouver encore et encore de quoi elle était capable. Sonechka n'était pas celle qui l'impressionnait le plus : elle la considérait comme une amie, une petite sœur. Alors, quelle était la menace ? L'elfe. L'elfe la mettait mal à l'aise, et qui plus est, il fallait l'avouer, le calme et la sérénité de Nech étaient légendaires. Elle se retrouvait donc entre un maniaque de la propreté et du cynisme, et une rousse un peu agitée et qui n'était pas tellement du genre à avoir les pieds sur terre. Ajouter à cela son tempérament à elle, celui d'une jeune femme qui n'a d'autre choix que de s'organiser et de contrôler les alentours pour se sentir à l'aise, et vous vous représentez avec une finesse implacable la scène qui se tenait à présent dans les cuisines de l'école.
On ne changeait pas Sonechka. On n'empêchait pas Sonechka de vouloir ajouter une partie marrante supplémentaire à cette affaire culinaire. Et Savannah commençait à s'en rendre compte en écoutant la rousse répondre. « Ou on r’file Annabelle en train de crever à Mademoiselle Hennessy. Non ? ». Liz ? Non, elle ne pouvait pas lui faire ça. Par contre, Annabelle, elle ne savait pas de qui il s'agissait... Non non non, on s'ôte cette idée de la tête. Elle était médicomage et son rôle était donc par définition de soigner, pas de donner une raison aux patients de se faire soigner (si encore elle avait monté un cabinet privé, mais ce n'était pas le cas...). « Heu... non ? Et puis tu ne crois pas que l'on pourrait retracer ce qu'elle a mangé, non ? Sachant que les repas sont les mêmes pour tout le monde, le rapprochement serait vite fait entre ta générosité et sa visite à l'infirmerie... ». Avec un petit sourire amusé cependant, Savannah ne pût s'empêcher d'imaginer Liz face à un cas charmant d'indigestion. Mais elle perdit vite le sourire en imaginant l'état des sanitaires par la suite. Donc c'était non, définitivement non. « Et puis n'oublie pas que les pâtisseries, c'est sacré. Pas de gâchis, pas d'empoisonnement... Juste un orgasme culinaire et quelques adipocytes bien nourris au niveau des fesses. Mais rien de plus. La seule salle de torture autorisée sera une salle de gym. » Cependant, il restait quelque chose qui faisait tâche dans cette cuisine. Elles n'étaient pas encore prêtes à commencer le massacre de petits muffins ou autres meringues -peu importait ce qu'elles décideraient de préparer. La tâche ? Ou plutôt les tâches ? C'était Sonechka qui les portait.Et d'un coup de baguettes, elles avaient disparu. Il était clair que Savannah connaissait sur le bout des doigts ce genre de sorts; ils étaient toujours utiles dans des cas comme celui-là. Nech la remercia d'un sourire, mais ne s'arrêta pas là. « Merciii ! Je peux abuser en t’amenant mes devoirs de magie noire ? ». Cependant, Savannah s'esclaffa. « Je peux toujours te répondre oui, mais j'ai pas fait de magie noire depuis des années. Et va savoir pourquoi, ça a jamais été ma matière de prédilection. Enfin... j'hésite, mais je vais quand même refuser. » S'accoudant au plan de travail quelques instants, elle eut cependant une illumination. « Par contre tu serais étonnée de savoir le pouvoir que tu tiens entre tes mains quand t'as un panier de muffins avec toi. Et Fedor adore les muffins. Je dis ça, je dis rien. » Levant les yeux au ciel pour feindre son innocence et mettre en valeur une auréole inexistante, elle ouvrit un livre comme pour changer de sujet. Next, donc. Ah non, il restait un autre soucis. Les animaux. « J'espère qu'ils vont rester calme, sinon je sais aussi faire des recettes sucrées avec de la viande. Je préviens juste. » avait donc prévenu Sonechka -avec humour, bien entendu. Jamais elle ne ferait de mal à un animal. Même ces moustiques qui la dévoraient l'été comme Fedor dévorait ses assiettes de cookies, Savannah avait de la peine à leur faire un sort. « Du sucre et de la barbaque ? C’est dégueulasse …», avait répondu Sonechka qui, visiblement, n'avait pas fait le rapprochement entre ses animaux domestiqués et l'humour de Savannah. Celle-ci haussa un sourcil et répondit simplement un : « Mouais... j'en conviens, Nech. J'en conviens. ». Mais en fait, la rousse semblait avoir compris l'idée puisqu'elle ajouta : « En revanche, si tu veux tester des expériences sur de la vieille carne, je peux t’amener le chat de mon frère. ». La médicomage eut comme un sentit comme un électrochoc, se demandant si la jeune était sérieuse. Non, c'était Sonechka, elle ne pouvait pas l'être... si ? « La viande serait moins goûteuse. » répondit-elle donc, gênée, espérant que la demoiselle ne la prendrait pas au mot. Il était parfois difficile de comprendre ce qui se passait dans cette tête là...
Savannah ne regardait plus l'elfe. Plus pour le moment. Il se chargerait plus tard d'en rajouter une couche, mais là n'était pas le sujet. A l'heure présente, la blonde espérait encore pouvoir cuisiner correctement. Convenablement, respectueusement, tout ça tout ça, quoi. Elle avait donc confié à l'étudiante le choix de la recette qu'elles allaient tenter. Et elle, fidèle à elle-même, elle rangeait. Mettait un peu d'ordre dans les ingrédients éparpillés sur la paillasse. Il fallait tout préparer avant de commencer, vous comprenez ? Pour avoir une organisation optimisée, être sûr de la localisation de chaque ingrédient sans avoir besoin de GPS... « Elle compense pour deux » avait cru bon d'ajouter Sonechka. Savannah se serait volontiers esclaffée si elle n'avait pas croisé le regard de l'elfe juste à ce moment là. Elle ajouta donc quelque chose au sujet des animaux, et cette fois, Dieu merci, l'ancienne Beauxbâtons n'ajouta rien de plombant. L'américaine afficha donc un sourire forcé au petit être, espérant qu'il n’appellerait pas la garde des elfes, ou quoi que ce soit qui pourrait les condamner à faire un sort à son appartement à elle -et pas un sort de nettoyage, soyons bien d'accord.
Par contre, Sonechka ne continua pas sur cette lancée positive. Malgré la perche en or que lui avait tendue Savannah, la rousse semblait bien déterminée à exposer ses prouesses en cuisine à l'elfe, qui, l'air de rien, quand à lui, commençait à se décider à rester là pour guetter la tournure que prendrait la séance de cuisine. Et en croisant le regard du petit être une nouvelle fois, l'américaine, elle, ne savait plus très bien quelles étaient les raisons qui donnaient le sourire à la créature. On aurait sans doute pu penser que celle-ci s'inquiétait de l'état dans lequel elle retrouverait ses cuisines, mais en réalité, Savannah se demandait s'il n'était pas prêt à savourer sa panique à elle. Puisque la médicomage était une fidèle des lieux et relativement populaire auprès des elfes de maison de par l'aide qu'elle pouvait leur apporter de temps à autre -rien qu'en leur interdisant de nettoyer ses appartements-, son caractère devait être connu de bon nombre d'entre eux. Comprenez donc : ils devaient savoir à quel point elle pouvait être maniaque et rigoureuse dans ses travaux, quels qu'ils soient. Le « Ou au pire, on le colle au plancher. » de Sonechka acheva la blonde qui, décidément, se sentait de moins en moins à l'aise. Elle lança un regard désolé à l'elfe mais en réalité, elle n'osait plus tenter de sauver la situation, de peur de l'empirer.
Vint ensuite le moment des recettes. Savannah se sentait partir en entendant l'étudiante énumérer toutes les recettes qu'elle voulait tenter. Elle toussota en répondant, mal à l'aise. « Haaan mais tu m’avais caché que t’imitais si bien le Seigneur noir des Sith ! ». Pour répondre, l'Alaskaine tendit un index menaçant vers son amie mais ne trouva rien d'autre à répondre que : « Au fond, je suis une gentille, moi. J'espère que tu le... {keuf keuf}... sais. » Et les recettes traditionnelles étaient trop classiques ? Quelle meilleure solution donc que de tenter des hybrides ! Oui, sauf qu'elle n'avait pas tout suivi aux explications de la petite rousse... « Appelle-moi Frankensnechka. » commença celle-ci sous l'air dubitatif de l'adulte. « Sonechka c'est plus simple, quand même. » Mais l'étudiante ne s'arrêtait pas en si bon chemin. Ohhh non. « Impossible n’est pas français ! Ni américain, d’ailleurs. Mais on peut faire une liste. ». La blonde aurait, si elle avait eu le choix, plutôt fait la phrase dans l'autre sens. A savoir la liste en premier lieu, et l'impossibilité pas française, américaine, ou hongroise. Juste histoire de rester sur une note d'optimisme. Mais le plus important aurait été la liste (de toute façon, les listes étaient toujours très importantes pour Savannah). Elle avait donc proposé à Nech, l'air de rien -et surtout l'air perdu-, de choisir un hybride. Et la réponse de l'intéressée la soulagea. Le « Owi, on fait comme ça. » aurait pu avoir un effet stimulateur sur la jeune femme, mais elle était abattue par la suite de la tirade, cherchant à quoi pouvait se rapporter myrtillolat. En tout cas, bien évidemment qu'il ne faisait pas trop chaud. Savannah était en nage et s'éventait avec les moyens du bord, mais il ne faisait pas chaud. Enfin, si, visiblement, c'étaient les flammes des enfers. « Spartanez, tounaïte, wii daïne ine aile ! » entendit-elle alors qu'elle fixait l'elfe, incrédule. Elle releva la tête au ralenti vers Sonechka. « Hein ? » demanda-t-elle alors que celle-ci continuait visiblement sur sa lancée. « Alors, on fait comment ? On doit additionner le temps des deux recettes si on combine ? Ou faire une moyenne ? Et les proportions, on pique dans les deux listes ? Et … oh ! Pour la truffe, ton avis d’experte, c’est quoi ? Qu’est-ce qui irait le mieux ? Tu crois qu’on peut tenter un truc au magret pour le faire goûter à Aramis ? Il me soutient toujours que le mélange des deux est une pure hérésie … »
Elle respira un grand coup. Ferma les yeux, posa les mains sur la paillasse, et finit par attraper ses longs cheveux blonds pour les attacher négligemment sur sa nuque. Bon, on est partis... Elle se retourna vers son amie, tout sourire, regonflée à bloc, et ouvrir un de ses livres dans lequel elle chercha une page spécifique. Celle-ci trouvée, elle la posta sous les yeux de sa co-cuisinière alors qu'elle commençait à placer au centre de la paillasse ce qui leur serait nécessaire. « Oh! » s'arrêta-t-elle subitement. « J'avais oublié, magie interdite ! Les meilleures recettes sont celles préparées avec la seule magie de l'amour. » Oui oui, vous avez bien lu. « Donc le plan pour les muffins myrtillolat, c'est de se baser sur la recette du muffin aux myrtilles. On divisera simplement les doses de myrtilles par deux en remplaçant les myrtilles manquantes par des pépites de chocolat --elles sont à côté de toi. T'en penses quoi ? » Avançant un grand saladier vers Sonechka, la blonde courut chercher un œuf, du beurre et une carafe de lait dans les produits frais. Au passage, elle fouilla dans les fruits stockés dans un coin de la cuisine, et, après une frayeur, finit par trouver ce qu'elle cherchait. Les bras chargés d'ingrédients, elle déposa tout ça sous l’œil attentif de l'elfe. « Vous aimez les myrtilles, monsieur ? » demanda-t-elle au petit être, qui répondit par un simple sourire gourmand. « Vous pouvez nous aider, si vous voulez. De toute façon, on compte bien vous remercier de votre gentillesse... Hein, Nech ? Muffins offerts par la maison ! » Elle poussa les bocaux de sucre et de farine vers sa comparse. « 100g de chaque. Quant à la truffe, je tenterai bien avec le magret oui... Juste pour Aramis. Tu lui diras pas à quoi c'est, hein. Il devinera, ce sera la surprise. » répondit-elle malicieusement avec un clin d’œil.
Attrapant une vieille balance sur le côté de la paillasse, l'ancienne Salem pesa tous les ingrédients qu'elle installa dans de petits bols, évitant à Sonechka cette corvée, et à l'elfe de devoir nettoyer derrière. « Il faut d'abord mettre le four en route. Ensuite ! » Tapant dans ses mains en faisant sursauter leur petit invité, elle observait ce qui était installé sur la paillasse, s'assurant qu'elles ne manqueraient de rien. « Mélanger le beurre avec le sucre ! Je te laisse faire... » Elle poussa les ingrédients et le large saladier vers son amie. Puis elle hurla. Un cri suraigu qui transperça ses propres tympans. L'elfe était là, juste derrière elle, et il avait touché sa jambe en poussant un petit banc pour voir ce qui se passait au niveau de la paillasse. « Bienvenue dans notre équipe. » accueillit-elle le nouveau venu après avoir reprit contenance. Visiblement intimidé, celui-ci observait les gestes de Sonechka avec attention. Mais cette fois, son expression était claire. C'était par pure gourmandise. Il avait oublié qu'il devrait nettoyer les ruines après le passage des deux demoiselles. |
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| | | | | | Une rouquine en mal de farine ♦ Savannah | |
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