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 Boire et déboires {ft. Luis} (end)

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MessageSujet: Boire et déboires {ft. Luis} (end)   Boire et déboires {ft. Luis} (end) EmptyVen 4 Fév - 21:06


    Boire et déboires {ft. Luis} (end) Cory-cory-monteith-16156387-100-100 Boire et déboires {ft. Luis} (end) Jared-jared-padalecki-16999354-100-100

    Aimer, c'est compliqué. Surtout pour les garçons, faut croire. Regardez, celui là, du haut de ses deux mètres, avec ses grands pieds maladroits et son sourire de traviole... C'est une victime de l'Amour, et pas des plus épargnées. Parce qu'il a aimé une fille, ouais, c'est fou ce qu'il l'a aimé, mais de la mauvaise manière. Il l'a aimé comme un frère tandis qu'elle l'aimait comme un homme. Allez lui expliquer, à lui, que quand on aime, on se met en danger. Lui qui croyait qu'aimer c'était noble, beau, pur, et rien d'autre, et qui maintenant hait jusqu'au fait d'avoir un cœur car il supporte bien mal la morsure de l'Amour perdu. L'Amour, putain, quel bordel ! C'est du poison, un genre de saloperie qui s'insinue en vous et commence par vous faire croire que c'est merveilleux, que c'est de la bonne chaleur, de celle qui met du baume au cœur, puis tout un coup, laisse place au froid. Aimer, c'est s'exposer à la souffrance. Les sentiments sont autant d'abcès qui nous assassinent un peu plus chaque jour. Peut-on haïr l'Amour, parfois ? La réponse est devant vous, dans cette silhouette qui tangue, dans ce cœur qui hurle, dans ces yeux furieux et ces coups désespérés. Au travers de ce garçon blessé que la douleur fait parler et qui s'en prend à un fautif imaginaire qui a pris les traits de ce sentiment qui lui fait si mal, aujourd'hui... L'affection tendre et sincère qu'il avait pour une certaine Madness Castello dont le nom fait à présent sourire avec une réelle tristesse.

      « J'arrête, c'est fini, je veux plus m'attacher à personne d'autre ! Tu vois, Luis, toi t'es un privilégié parce qu'on s'est connus pendant "l'avant Mady", donc tu vas rester dans mon coeur, j'y peux rien, t'y es déjà, et les autres que j'aime déjà aussi... Mais c'tout. C'est-tout ! Personne de plus ! Plus personne ! C'fini. J'arrête d'aimer les gens. » Déblatéra-t-il, façon je-te-sers-ma-philosophie-de-bourré-avec-grande-conviction.

    Eden titubait comme un vieux saoulard au milieu du terrain de Quidditch, une bière à la main, et pencha sa tête en arrière pour venir à bout de la bouteille en quelques gorgées - et aussi en en reversant un peu partout sur lui, excusez le, il sait pas très bien viser quand il est alcoolisé. Il la jeta ensuite par dessus son épaule et flanqua ses deux mains sur ses hanches pour lâcher un rot qui résonna jusque dans les gradins. Avec Luis, ils revenaient de chez Gerry où pour réussir à faire décoller Eden du bar qui était prêt à boire tout ce qui lui passait sous la main, son pote avait dû user de toute sa force de persuasion en lui promettant qu'il aurait le droit de dézinguer des cognards pour se calmer. Oui, je vous l'accorde, cette idée était complètement idiote puisqu'Eden, tout d'abord, n'était pas batteur mais gardien et avait dû toucher une batte deux fois dans sa vie, qu'il était saoul et incohérent, et que donc ses réflexes étaient quasi inexistants, mais surtout parce qu'il était très énervé et risquait de faire des dégâts. C'est pourquoi maintenant Luis devait rapidement trouver une autre idée ! Même si, pour l'instant, ça allait, Eden semblait trop occupé à faire de grands discours frustrés sur l'Amour pour se rappeler le pourquoi ils étaient, à l'origine, venus ici.

      « Quoi qu'en fait, toi, j'sais plus si j't'aime. Tu m'avais promis douze ou treize verres, et j'en ai eu que quatre ! Quatre, franchement, c'est... » Il dut se réciter sa table de trois dans sa tête pour trouver ce chiffre et prit un air super concentré avant de réussir à le pondre, tout fier. « Trois fois moins que c'que t'avais promis ! Alors, voilà. J'ai le droit de t'aimer trois fois moins ! »

    Et il hocha vigoureusement la tête comme pour signifier : "Voilààà, souffre toi aussi parce que je te prive d'un peu d'amour, ah ah ah !" Oui, c'était aussi idiot de réagir ainsi que l'idée de Luis pour le faire sortir du bar, mais bon, au moins, Eden avait l'excuse de l'alcool en train de polluer son sang pour s'en tirer, alors que Luis... Il avait eu son idée trop nulle sobre ! Bouuuh, blâmez le lui aussi pour son idiotie !

      « Bon... Y sont où, ces cognards que j'les défonce ? » Finit-il par demander, se rappelant finalement, sûrement trop vite au goût de Luis, du pourquoi il foulait cette pelouse. « Et ma batte, elle est où ? J'vais quand même pas les défoncer avec ma tête, ahah ! »

    ... Bon d'accord, je n'essaie même plus d'excuser la débilité et le ridicule d'Eden, ni d'utiliser Luis comme faire-valoir, il est irrécupérable ce gosse. Et là, il regardait avec un air entre le j'ai-les-yeux-qui-se-ferment-seuls et je-garde-le-menton-haut-pour-faire-style-que-je-tiens-bien-droit Luis en attendant qu'il tienne sa deuxième promesse. Bah oui, déjà qu'il avait pas eu tous ses verres, maintenant il voulait ses cognards hein, sinon ça allait mal aller ! Et il serait obligé de prendre la tête de Luis pour taper dedans, ah ah ah ! Okay, j'arrête l'humour douteux aussi, je sais que mes blagues sont nulles à faire peur. Mais c'est plus pour Luis que vous devriez vous inquiéter parce qu'un Eden malheureux, bourré, et mécontent, ça peut donner de sacrés cataclysmes...



Dernière édition par Eden C. Heylel le Sam 14 Juil - 13:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Boire et déboires {ft. Luis} (end)   Boire et déboires {ft. Luis} (end) EmptySam 5 Fév - 16:14

    Boire et déboires {ft. Luis} (end) E41b83115779413 Boire et déboires {ft. Luis} (end) 0003q9dg


    Ils avaient été prêts de la crise avec un Eden prêt à tout exploser sur son passage. Il s'en était même pris à Luis pendant quelques instants mais il avait accepté, il avait compris. De plus, il avait immédiatement eut des excuses qui n'étaient pas nécessaires car il lui avait pardonné à l'instant même son geste déplacé. Que pouvait-il dire après tout, lui qui cognait souvent sur des ivrognes ou des salauds notoires? Ce n'était pas forcément pour les bonnes raisons qu'il s'en prenait à eux. Leur violence, leur comportement et les mots qu'ils utilisaient méritaient bien souvent qu'on les remette en place mais peut-être pas de cette façon là. Alors qui était-il pour juger le jeune Heylel? Personne. Il comprenait sa douleur et sa détresse pour la vivre dans d'autres circonstances. Voilà pourquoi il lui avait paru tout naturel de le sortir de là, de lui changer les idées. Rester seul à ruminer des idées noires c'était bon pour personne, surtout lorsque la colère régit la moindre de vos réactions. Il accepta donc ces douze ou treize verres, sachant pertinemment qu'il n'en boirait même pas la moitié. Premièrement parce qu'il n'avait pas assez d'argent pour tous les lui payer et deuxièmement parce qu'il ne voulait pas qu'il finisse à l'infirmerie. Il en faudrait un certain nombre vu sa taille et sa corpulence mais on ne sait jamais ce que l'alcool peut faire à un homme. Surtout s'il goûte à celui qui provient du Gerry's Pub, fatal. Lâchant un soupir de soulagement, le sud-américain conduisit enfin le texan hors de l'enceinte d'Elderwood. Il était temps d'oublier cet épisode et cette pauvre Madness, ils avaient tout l'après-midi et la soirée pour passer à autre chose. Les deux étudiants prirent donc le chemin de l'île marchande puis du bar, Eden enchaina les verres tandis que Luis l'écoutait patiemment déverser sa haine contre le monde et plus particulièrement l'amour. À chaque gorgée ses mots devenaient de plus en plus brouillons, il fallait prendre les choses en mains! Le jeune Martín dû alors faire marcher sa tête pour trouver un moyen de le sortir de là. Il fallait qu'il arrête de boire avant d'être irrécupérable. Pour cela, il n'y avait qu'une chose qui puisse le convaincre… Aller mec, on va aller rejoindre ta petite femme parce que tu vois, c'est ça l'amour, le vrai! Vous allez vous marier et avoir pleins de gosses, c'est ça l'amouuuuur! Ein pas vrai? Et puis cette Madness là… Le regard qui s'abattit sur lui fut si dévastateur que Luis essaya de mourir en déglutissant. Bon. Il n'y avait peut-être que deux choses qui pouvaient le sortir de là tout compte fait. Balayant la salle du regard, il évalua les issues de secours si jamais cela venait à mal tourner. Autant être préparé ein. Parce qu'entre nous un poing du texan revenait à se prendre un coup de massue et si Luis pouvait éviter ça… Bah ce serait pas plus mal pour sa jolie gueule nan? Prenant une grande inspiration, il pria Jésus de lui venir en aide. Signe divin du seigneur, Gerry posa une ultime bière sur le comptoir. Pour peu elle aurait été éclairée d'un halo divin sans compter la super musique de circonstance pour accentuer l'effet apparition divine. Satisfait de ce signe du destin, le jeune capitaine planta son regard marron dans celui d'Eden. Il le regarda très sérieusement et lui tendit la bouteille. L'heure est grave. On oublie l'amour pendant quelques secondes. Si tu continues de boire t'auras pas assez de force pour ma super… surprise!!!! Des cognards mec ! Ils nous attendent sur le terrain alors prends c'te dernière bière pour te donner la force de cogner dedans de… heu… bah toutes tes forces! Et puis tu te sentiras mieux et on insultera l'amour en tapant dedans et ca sera fun! Ouais ! Ca se voyait qu'il en faisait trop parce qu'il savait pas vraiment comment parler aux bourrés? Ouais, je me disais aussi. Mais l'essentiel était qu'ils quittèrent enfin l'endroit pour aller prendre l'air. Marcher un peu, loin du whisky, ça aidait à décuver parait-il. Enfin, ça aidera dès qu'il aura finit sa bière ce qui prendrait un certain temps vu la vitesse à laquelle il s'y intéressait. Trop occupé à déverser son venin, Heylel continuait de se plaindre devant les sourires en coin de Luis qui n'en revenait toujours pas. Il n'était jamais à court d'inspiration ce mec là et plus il parlait, plus ça devenait dur de ne pas rire. Surtout lorsque, enfin arrivés au terrain, il lui avoua qu'il en avait finit d'aimer les autres. Il avait atteint son quota en gros. Tous les gens qu'il aimait depuis avant Mady c'était bon mais les nouveaux étaient priés de passer leur chemin. Sacré privilégié qu'il était! À moitié hilare l'argentin essayait de trouver quoi répondre. Finalement c'était pas si nul que ça les alcoolisés. Du moment qu'ils étaient pas violents, c'était carrément délire. Et bah j'en ai de la chance! J'avais peur que tu finisses par rayer tout le monde de ta vie! Toi aussi t'es dans mon coeur et t'inquiète pas, je suis pas gay si ca peut te rassurer. Oui, il n'avait pas pu s'en empêcher. C'était plus fort que lui, fallait qu'il case ça à un moment ou à un autre et là, c'était juste l'occasion rêvée pour faire une référence marrante. Enfin, pas aussi marrante que son compagnon qui finit sa bouteille -enfin- en moins de deux -on n'y croyait plus-. Attendez, le meilleur est à venir. Un espèce de rot sortit des entrailles du monde de l'estomac d'Eden l'ogre qui résonna aux alentours. Nom de dieu, ce mec avait des talents cachés. Explosé sur l'herbe, le sud-américain était à bout, ses nerfs lâchaient. C'était peut-être la fatigue de le gérer mais là c'était plus possible. Il s'était trop retenu de rire, fallait que ça sorte. Le pire, c'est qu'au lieu de calmer le jeu, il en rajoutait le bougre. Et vas-y que je t'aime pas toi en fait, tout ça parce qu'il a pas eut de quoi faire un coma éthylique… Gosh mais où va le monde? Sûrement au fond des ambulances... Le coup de grâce? Le coup du mec qui essaie de faire des maths alors qu'il a certainement plus d'un gramme dans le sang. Achevé, des abdos en béton, il parvint tout de même à s'exprimer mais se ravisa au dernier moment car Eden faisait mine de chercher quelque chose. Merde, non, pas les cognards. Pas dans cet état là. Il allait se faire tuer et lui ne pourrait rien contre ça. Dans les meilleurs des cas, en plus d'être ivre il finirait avec un truc de cassé. Voyons le bon coté des choses, il sentirait sûrement pas la douleur dans son intégralité. Mais même, fallait pas risquer ça. Heureusement qu'il ne buvait pas parce qu'être sobre ça vous donnait l'avantage d'avoir toute votre tête. Putaaaaaiiiin! Tu veux ma moooort? Ouais bon, attends, je vais chercher tout ça. Tu bouges pas, promis? Il fait noir, je veux pas te perdre… Et t'es un peu trop bronzé pour que ce soit facile de te repérer tu vois? Suite à quoi il se releva péniblement pour aller chercher la caisse dans les vestiaires. Au pas de course, s'il vous plait, car on ne savait pas ce qui pouvait arriver en attendant. Des cognards? T'as vu Jésus mec. Il ne voulait pas avoir sa mort sur la conscience. Il fallait faire preuve d'un peu d'imagination de temps en temps. Il sortit donc le souaffle et à l'aide d'un simple Reducto lui donna la taille d'un cognard. Pour la couleur et la forme, de toute façon, Eden ne remarquerait rien. Faisant mine de le tenir fermement d'une main alors que l'autre tenait une batte, Luis rejoignit rapidement Eden qui semblait fasciné par quelque chose qui lui échappait. Les étoiles? La lune? Les ombres? L'herbe? Une multitude de possibilités s'offraient à l'esprit du jeune homme qui ne parvenait pourtant pas à trancher. Il haussa alors les épaules et s'éclaircît la gorge pour signifier son retour puis fourra la batte dans les main d'Eden et recula. Bon, t'es prêt? Tu tapes bien fort ein? Si jamais il est un peu abimé ce cognard là donc fais pas attention mais t'inquiète pas, il marche du feu de Dieu, parole de moi! Prêt? À 3! S'en suivit le fatidique décompte puis Luis lança la balle en l'air de toutes ses forces. Un sort? Et non, Eden se douterait de quelque chose s'il le voyait une baguette à la main… Usant de sa concentration, il utilisa son don d'élémentaliste air pour diriger la petite balle sur le texan et pria pour que ce dernier ne la manque pas…
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MessageSujet: Re: Boire et déboires {ft. Luis} (end)   Boire et déboires {ft. Luis} (end) EmptyDim 20 Mar - 1:26


    Eden était plus saoul que saoul. Et encore, Luis l'avait empêché de complètement étancher sa soif, estimant qu'il avait assez épongé pour la soirée. Mais pourquoi donc ce bourré s'était-il laissé détourner de son envie de boire à en vomir ses tripes ? Parce que Luis était malin. Enfin, malin, faut pas exagérer non plus. Luis avait trouvé comment appâter Eden hors du bar. Il avait essayé en lui proposant de rejoindre la femme de sa vie, ce qui n'avait eu aucun effet. Puis, la brillante idée d'aller se défouler sur le terrain de Quidditch avait porté ses fruits. Et oui, désolée, Gweny chérie, mais le Quidditch avaient véridiquement était plus séduisant pour le texan que sa magnifique blonde. Pense à te teindre les cheveux en noir cognard, peut être qu'il sera plus réceptif..? Aha... Hrrrrrm. Ils étaient donc à présent sur le terrain. Eden debout - même s'il n'allait certainement pas tarder à rejoindre le sol à force de tanguer sur ses pieds - et Luis au sol. Battus par KO par ses blagues de bourrés. Faut dire qu'il le supportait gentiment depuis plusieurs heures, c'était normal qu'il craque, le pauvre ! Surtout que plus le temps passait, plus Eden rivalisait de répliques infantiles ridicule à souhait. Luis n'avait donc aucune chance de retenir les éclats de rire moqueurs - ou non - que celles ci déclenchaient. Et il lui répondait également avec beaucoup d'humour. Peut être trop car Eden, lui, ne riait pas. En fait, les réponses avaient bien du mal à faire le trajet jusqu'à son cerveau et, dans ce qui semblait pourtant être un dialogue, on aurait plus dit que le grand gaillard imbibé monologuait.

      « Et bah j'en ai de la chance! J'avais peur que tu finisses par rayer tout le monde de ta vie! Toi aussi t'es dans mon cœur et t'inquiète pas, je suis pas gay si ca peut te rassurer. » Ne put se retenir d'ajouter Luis alors qu'Eden ne l'écoutait pas, trop occupé à finalement, décréter qu'il l'aimait plus tant que ça.

    Luis était plus qu'écroulé de rire, il était en train de mourir de rire, littéralement, limite à convulser sur le sol. De loin, on aurait pu sans peine le prendre pour un épileptique en pleine crise, bourré ou non. Eden ne s'en formalisait pas - attendez, c'est déjà assez compliqué comme ça de compter sur ses doigts okay ? - et continuait à blablater d'un air très convaincu. Et Luis, lui, riait tant et plus en retour. Eden finit tout de même par comprendre qu'il se foutait de sa gueule lorsqu'il l'entendit évoquer son bronzage. Wtf ?!

      « Putaaaaaiiiin! Tu veux ma moooort? Ouais bon, attends, je vais chercher tout ça. Tu bouges pas, promis? Il fait noir, je veux pas te perdre… Et t'es un peu trop bronzé pour que ce soit facile de te repérer tu vois? »
      « Bronzé ? Genre bron-zé ? » Oui, décortiquer les mots les rend plus compréhensible, sisi, l'utilité est avérée. « J'suis pas bronzé ! Malcom X, il est bronzé. Bon, non, d'accord, lui, il est cramé. Michael Jackson alors... Ah non, pardon, lui, c'est foutu, il a vaincu les UV. Ouais, il a blanchi, mon gars ! Attends, je vais te trouver un exemple cool d'un mec bronzé. » Eden partit alors dans une immense réflexion, lointaine, en mode je-pose-mes-doigts-sur-mes-tempes-à-la-médium, jusqu'à ce qu'enfin, l'image d'un bronzé convaincant s'impose à lui. « Tony Parker ! En voilà du bronzé, mec ! Mec..? T'es où mec..? Ouh ouh ! Ouuuh ouuuuh ! » Barbara Streisand. Appella-t-il, mettant ses mains en porte voix.

    Puis, soudain, il oublia qu'il cherchait Luis et se mit à regarder ses mains. Elles étaient chaudes. Il l'avait senti quand elles avaient touché ses joues. Bien décidé à les faire refroidir, il les leva en l'air et se mit à les secouer pour qu'elles prennent le frais. C'est alors qu'il remarqua les étoiles, derrière, qui scintillaient. Ses mains retombèrent le long de son corps mais sa tête resta en l'air. Fasciné, il fixait ces drôles de choses qui tourbillonnaient. Elles allaient si vite qu'il dut s'en détacher, pris du tournis. Et soudain, alors qu'il secouait la tête, Luis apparut en face de lui. Il lui fit un grand sourire niais alors que celui-ci fourrait une batte entre ses mains. Batte qu'il regarda longuement avec un sourire de gosse de 5 ans tandis que Luis l'interpellait, en vain. Il n'entendait plus. Il était trop occupé à caresser le bois de ses grandes mains chaudes...

      « Bon, t'es prêt? Tu tapes bien fort ein? Si jamais il est un peu abimé ce cognard là donc fais pas attention mais t'inquiète pas, il marche du feu de Dieu, parole de moi! Prêt? À 3! »
      « J'suis prêêêêt, envoie la sauce camarade ! » Répondit-il en faisant quelques passes dans le vide, manquant de peu de s'assommer lui même.

    Puis il se mit à compter. Eden essaya de compter en même temps que lui mais Luis avait déjà dit 3 qu'Eden en était encore à 1. Déstabilisé, il tapa néanmoins en apercevant les trois balles qui arrivaient vers lui - oui, il voit triple, et alors ? On fait ce qu'on peut après des shots de Tekila ! Trois fois, donc, dans trois directions différentes. S'il en toucha une ? Même pas. Il fit un tour sur lui même et s'étala lourdement dans l'herbe comme... Une merde, y'avait pas d'autre mot. Une merde de 90 kg qui s'écrase sur le sol tête la première. Ne me dîtes pas que vous ne vous y étiez pas attendu, c'était plus que prévisible. Et puis, Luis, prier, sans déconner ? Ce mec est aussi catholique que Rocco Siffredi ! La tête dans l'herbe comme une vache en train de brouter, Eden releva le menton et cracha les touffes qui s'étaient incrustées dans sa bouche. Puis, levant une main, il lança à Luis :

      « T'en fais pas mec, j'vire pas herbivore, c'est l'herbe qui s'est jetée sur moi, pas l'inverse ! » Expliqua-t-il, aussi convaincu que convaincant. « J'suis sûr que quelqu'un a rapporté à l'infirmière que je mange jamais mes légumes, y'a pas d'autres explications... Pourquoi l'herbe m'en voudrait sinon ? J'lui ai rien fait ! OH ! Ça doit être Madness qui m'a trahi, voilà ! »

    Comment il en était arrivé à une telle conclusion ? ... La narratrice doit avouer qu'elle n'en a aucune idée et qu'elle a arrêté d'essayer de comprendre son personnage. Surtout lorsqu'il est alcoolisé. Il est bien trop tordu pour qu'une explication basique suffise... Eden se retourna sur le dos et croisa ses mains sur son ventre, poussant un long soupir. Il avait de la terre collée sur la joue et se gratta mollement.

      « Ouais, Madness elle essayait toujours de me faire manger des légumes... Pourquoi les filles ça aime tant les légumes ? » Souleva-t-il, levant un sourcil, comme s'il essayait de résoudre une question existentielle, avant que son regard ne prenne une teinte profondément triste. « Si j'étais un légume, tu crois que Madness elle m'aurait moins abandonné ? »

    Il avait l'air tellement désemparé. Tellement sérieux. Tellement... Malheureux. Que personne ne se serait jamais attendu à ce que, tout d'un coup, il se relève sur un coude et lance, sans changer d'expression :

      « LUIS ! » Hurla-t-il presque. « Transforme moi en carotte ! »

    Et le pire, c'était peut être qu'il le voulait vraiment. Il avait envie de devenir une carotte. Et Luis allait devoir l'en dissuader s'il ne voulait pas devenir ami avec un homme-carotte sous peu !
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MessageSujet: Re: Boire et déboires {ft. Luis} (end)   Boire et déboires {ft. Luis} (end) EmptySam 4 Juin - 8:37



    Votre existence est morne ? Vide de couleurs ? Pleine d’ennuis ? Et bien, il vous faut un Eden dans votre vie ! Qu’est-ce vous attendez ? Tout juste venu du Texas, il lui faudra juste un peu d’alcool pour égayer vos nuits et vous offrir des abdos en béton. Pas cher, pas cher, venez chercher votre Heylel dans les commerces du coin. Quoi ? Comment ça j’en fais trop ? Non mais les mecs, sérieusement, vous avez vu le phénomène ? C’est quelque chose ! Il réussit à se faire des monologues de malade juste avec un mot. Bronzé. C’est fabuleux, je veux le même à la maison. En plus avec sa carrure il peut vous servir de garde du corps la journée. Même avec une gueule de bois bien prononcée il saura en dissuader plus d’un de vous approcher. C’est vraiment tout bénéf. Bon, ça coûte un peu cher en bouffe et boissons mais on ferme rapidement les yeux sur les dépenses. Eden peut aussi vous servir de chauffage en hiver mais ça, c’est pas un argument que Luis voudrait que j’utilise, vous imaginez. Bref, revenons à nos hyppogriphes. Luis n’avait, ô malheur, pas entendu et vu son ami dans son intense réflexion, pas plus qu’il ne l’avait entendu l’appeler. Et oui, vous avez oublié qu’il était allé chercher de quoi le distraire ? Heureusement, c’était pas trop la panique du côté de l’américain qui ne tarda pas à contempler les étoiles après avoir fait des trucs bizarres avec ses mains. À ce stade là, il vaut mieux ne plus chercher à comprendre, ça vaut mieux pour tout le monde. Il faut juste se contenter de répondre à son sourire de gamin le matin de Noël et continuer comme si de rien était, le tout en remerciant le seigneur pour ce moment divin. Et contrairement à ce que disent les mauvaises langues, même s’il s’écartait du droit chemin, le jeune Martín était bel et bien catholique. Comme quoi ein, les miracles existent non ? Oui bon, ok, d’accord, j’ai compris, mieux vaut ne pas s’engager sur la voie de la religion. Ce serait quand même trop con de blasphémer… Mieux fallait écouter la suite de l’histoire, c’était du lourd, préparez-vous psychologiquement.

    Jusque là, le plan de Luis se déroulait à merveille. Il avait réussit son coup sans trop de mal, Eden n’y voyait que de feu. Ou, alors, il s’en foutait total et c’était pas plus mal tant qu’il finissait par taper sur la balle. Sauf que… Rien de tout ceci n’arriva. Par contre le remake de l’hélicoptère chapeau. Ah, alors ça, c’était vraiment réaliste. La batte qui vole dans tous les sens, son gardien qui tourne sur lui même… Ca lui rappelait sa jeunesse lorsqu’il fêtait son anniversaire ou celui de sa sœur. Ils avaient toujours le droit à des Piñatas *-* C’est la même chose, comme s’il avait eu un bandeau sur les yeux et que… Oh, c’était si beau. Nostalgie quand tu nous tiens… Fou rire quand tu ne nous quittes plus… À moins que cette masse de deux mètres finisse par terre. Là, le rire fait place à l’inquiétude et à un Luis qui court jusqu’à Eden pour voir s’il a survécu au choc. Manquait plus qu’il s’endorme, comme ça, au milieu du terrain. Il n’était vraiment pas sûr d’être capable de le soulever et ramener jusqu’au dortoir tout seul.

    Ouf, y’avait pas mort d’homme. Juste un grand dadet qui crache de l’herbe sous les yeux horrifié de Luis qui ne voudrait pas être à sa place. Puis il se remet à parler, déclarant que c’était pas de sa faute. Oh ça non, c’était l’herbe qui s’était jetée sur lui d’abord. Respire Luis, essaie de ne pas rire tout de suite, ce serait pas sympa, il s’est mangé le sol quand même. De toutes les façons possibles en plus, c’était pas une phrase pourrie à plusieurs degrés, c’était réel. Il serra les dents, remarquant la terre sur son visage. Bon sang, ça devait être inhumain de devoir résister à un éclat de rire pareil. Il allait exploser sur Eden, ce ne serait vraiment pas beau à voir… Mais pour l’instant, il avait d’autres préoccupations en tête comme par exemple, ce que Madness revenait foutre là. Ils n’avaient pas tourné la page depuis belle lurette ? Pourquoi il en reparlait ? Sur ce coup là, l’argentin ne savait vraiment plus où donner de la tête. En plus il parlait de légumes, c’était pas top les légumes. Berk, penser à des légumes à cette heure-ci, pitié non. Luis avait envie d’un sandwich, avec du jambon, des tomates, de la salade, de la sauce, des œufs, un peu de fromage aussi peut-être. Et un jus de fruit. Il adorait les jus de fruit. Heu… Deux secondes là… C’était qui qui avait trop bu dans l’histoire ?


    Mais qu’est-ce que tu racontes ? C’est pas son genre arrête. C’est juste l’herbe qui est… heu… vicieuse ! C’est tout !

    Tout aussi convainquant d’Eden sur ce coup là… Mais bon, comprenez le, au bout d’un moment il finissait par épuiser son stock d’explications. Dur de satisfaire l’esprit tordu d’un mec alcoolisé… Il pouvait être soit très chiant et ne rien croire du tout, ayant toujours une meilleure explication soit il gobait absolument toutes les conneries du monde. Vous avez deviné dans quelle catégorie jouait le texan, j’en suis sûre. Le voilà qui se mettait à parler à nouveau, toujours à propos de Madness. À l’entendre, on aurait cru à une conspiration jusqu’à ce que ça dérive en quelques mots. Maintenant, on partait dans le débat philosophique sur les légumes… N’empêche que, c’était quand même une sacrée bonne question qui méritait réflexion. À son tour, il prit place sur l’herbe, faisant face à Eden. Mais, contrairement à lui, il ne se coucha pas et resta assis pour se rassurer un peu. Là aussi, on ne cherche pas. Luis sait être tordu dans son état normal. Il pensa aux légumes, puis aux filles, à l’amour des filles pour les légumes quand soudain, plombage d’ambiance. Madness l’aurait moins abandonné s’il était un légume ? C’était quoi cette pensée sérieux ? C’était un peu tordu quand on y pense… Certaines filles font des choses vraiment mauvaises avec des concombres… Du coup l’explication d’Eden pouvait se tenir mais c’était moche, sacrément moche. Alors, pour s’empêcher d’avoir une vision d’horreur dans laquelle un concombre aurait la tête d’Eden entre les mains de la vicieuse Madness, Luis reprit la parole, essayant de calmer son ami.

    Bien sûr que non… Les légumes ça pourrit alors que toi t’es frai tous les jours ! Enfin, peut-être pas demain mais c’est pas grave… !

    Qu’est-ce que vous voulez qu’il dise d’autre au juste ? Non mais c’est vrai quoi, j’aimerais vous y voir vous. Genre vous vous en sortiriez mieux. On y croit les gars, on y croit. Vous feriez quoi maintenant ? Ah bah si, vous ne rêvez pas, Luis non plus, moi non plus, il venait de demander qu’on le transforme en carotte. Là, je suis désolée mais c’est impossible d’éviter un fou rire. C’était la demande la plus rocambolesque qui puisse exister. Qui aurait envie d’être une carotte à part les blondes qui ne savent pas se servir d’un auto-bronzant ? Personne, du moins, pas moi, ni Luis. Alors pour ne pas réfléchir à comment il allait se sortir de coup là, l’argentin riait de plus belle. Il était à terre à nouveau, il se tordait, en pleurait, il n’allait jamais s’en remettre. Mais le regard noir lancé par Eden finit par le calmer même s’il devait se faire violence pour ne pas rire à nouveau en se repassant ce moment en boucle dans sa tête. Eden, tu peux pas faire ça à Gwendolyn… Et puis, t’imagines… Les elfes de maisons manquent de légumes et te font rôtir, te coupent en petits morceau, te réduisent en purée pour une soupe ? Tu veux mourir comme ça ? C’est atroce. Et puis, si t’es pas bon, on sera tous malades, on va faire exploser les chiottes avec une gastroeden. Tu pourras plus jouer au Quidditch, sortir avec tes potes, avoir des gosses et tout le tralala. Je pense pas que Madness mérite que tu gâches ta vie pour elle, le problème vient pas de toi mon vieux. Luis le sage a parlé que sa sainte parole soit diffusée dans le monde entier. Amen.

    [J’ai pas osé avancer l’action vu la longueur de mon post… Si ça te va pas j’éditerais pour te faire un roman qui bâtera tous mes records. Peace kiss flex. loooove]

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MessageSujet: Re: Boire et déboires {ft. Luis} (end)   Boire et déboires {ft. Luis} (end) EmptyVen 12 Aoû - 20:39

Esprit es-tu là ? ... Oui.
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Dice  - esprit du hasard
à la demande de Luis A. Martín & Eden C. Heylel, qui ont interpellé les puissances invisibles.
    « LUIS ! » Hurla-t-il presque. « Transforme moi en carotte ! »
Il est des choses qu'il vaut mieux éviter de beugler sur les toits, ou les terrains, malheureusement tout le monde ne le sait pas mais heureusement les esprits tendent bien l'oreille. Et en parlant d'esprit, Dice qui passait par-là ne put que s'arrêter quelques minutes pour observer cette scène digne d'un tragique de théâtre. Sourire pervers, regard vicieux, l'esprit se rapprocha du duo pour tirer profit de tout ça.
Eden apprendrait bientôt à ses dépends que tout ne tombe pas toujours dans l'oreille d'un sourd. Tournant autour de lui, comme un requin autour de sa proie avant de foncer, il sembla réfléchir quand une idée de génie lui traversa ses méninges translucides.
Pauvre texan. Se penchant à l'oreille de Luis, il lui plaça une idée quelque peu bizarre en tête mais qui aurait bien de quoi répondre aux attentes du quémandeur et satisfaire l'envie de jouer du hasard.
    « Pourquoi ne pas essayer ? Ça serait marrant il te suffit simplement de le dire à voix haute.. » souffla l'esprit avant d'articuler dans un latin parfait « Carrot fit »
Et, fier de sa petite blague, il s'éloigna non sans attendre que la formule agisse. Pauvre Eden.

    HRP ;; Quand on invoque les forces supérieurs il faut s'attendre à une réponse. Malheureusement pour les deux garçons, Dice n'est pas un enfant de coeur. En espérant que la nouvelle vie d'Eden le satisfasse. mr green
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MessageSujet: Re: Boire et déboires {ft. Luis} (end)   Boire et déboires {ft. Luis} (end) EmptyMer 14 Sep - 21:29


      « Mais qu’est-ce que tu racontes ? C’est pas son genre arrête. C’est juste l’herbe qui est… heu… vicieuse ! C’est tout ! » Essaya de le raisonner Luis alors qu'Eden, la tête dedans, ne pouvait qu'acquiescer, mais pas parler davantage, sinon il avalait des touffes d'herbes et il n'était donc PAS herbivore.

    Oh et puis tant pis, Eden allait continuer de parler quitte à bouffer du vert. On disait que c'était bon pour le transit, alors à moins qu'une bande de scrouts à pétard ou de fourbes gobelins aient fait leurs besoins dedans, il ne risquait pas grand chose... Et puis, au pire, étant déjà intoxiqué à l'alcool, un peu plus de merde dans l'estomac ou pas, après tout..! D'ailleurs, les inepties qui sortaient de sa bouche étaient sûrement aussi merdiques que ce qui y entrait. Une conspiration des légumes à son encontre... Si si, il y croyait. Il était même très sérieux lorsqu'il hurla qu'il voulait devenir une carotte pour moins souffrir. Si l'hôpital psychiatrique le guettait..? Sans doute... Ou Luis pouvait toujours l’assommer à défaut de l'envoyer se faire lobotomiser ? Car essayer de le raisonner ne semblait pas trop porter ses fruits face à ses rêves légumesques :

      « Bien sûr que non… Les légumes ça pourrit alors que toi t’es frais tous les jours ! Enfin, peut-être pas demain mais c’est pas grave… ! » Rétorqua Luis au discours décousu de son ami, faisant de son mieux pour ne pas rire, et ça, c'était une vraie preuve d'amitié, car ça devait réellement être supeeer difficile ! « Eden, tu peux pas faire ça à Gwendolyn… »
      « Mais si, j'te jure bro', les carottes elles ont un coeur ! » Réussit-il à placer en le regardant toujours de ses yeux suppliants de bébé... carotte. Il était déjà à fond dans son rôle.
      « Et puis, t’imagines… Les elfes de maisons manquent de légumes et te font rôtir, te coupent en petits morceaux, te réduisent en purée pour une soupe ? Tu veux mourir comme ça ? C’est atroce. Et puis, si t’es pas bon, on sera tous malades, on va faire exploser les chiottes avec une gastroeden. Tu pourras plus jouer au Quidditch, sortir avec tes potes, avoir des gosses et tout le tralala. Je pense pas que Madness mérite que tu gâches ta vie pour elle, le problème vient pas de toi mon vieux. »

    Au fil des mots, les scènes horrifiques à faire dresser les poils d'effroi de tous les légumes normalement constitués sur leurs têtes décrites par son ami lui flanquèrent des frissons. Si bien que c'est les yeux grands écarquillés, sur le dos, qu'il resta muet plusieurs secondes, comme catatonique. D'accord, vu comme ça, être une carotte c'était peut être pas si cool. Mais, et tous les bons côtés alors ? Et le fait de ramener Madness, qu'il savait adoratrice des carottes, près de lui grâce à ce stratagème ? Cela n'en valait-il pas la peine ?

      « Je sais que tu penses que je suis fou. Mais je ne suis ni fou, ni flou, ni dingue, ni barré, ni timbré, ni taré, ni déficient mental, ni aussi con qu'un boulon ou bête comme un pied... » Appelez moi Edenbert votre nouveau dictionnaire de synonymes, intarissable et rendant vos phrases très constructives. « Mais je... Je crois que je peux prendre le risque de finir haché menu, Luis. Je veux la ramener, tu comprends ? Je veux qu'elle me reprenne dans son cœur ! Et si une carotte peut le faire, alors, je veux être une carotte ! » Répéta-t-il, frappant dans l'herbe d'un air déterminé. « Si Gwendolyn m'aime vraiment comme je le crois, alors elle m'aimera toujours en orange. Et si elle me trouve trop fade, elle aura qu'à m'assaisonner. » Ajouta-t-il en haussant les épaules, redressé sur ses coudes. « Vas-y, mec. Si t'es un vrai, faut que tu m'aides ! » Supplia-t-il en prenant à nouveau son air choupi de bébé carotte.

    Essayer de faire changer d'avis un bourré sûr de ce qu'il affirme ? Inutile. Même de mille et une façon. Encore plus Eden, déjà bien borné en état de parfaite sobriété. C'est bien connu, un Eden n'a jamais tort, et un Eden ne recule devant rien pour ceux qu'il aime. Rien. Même pas se transformer en super légume de l'espaceee ! Il se voyait déjà avec sa cape dans le vent, récupérer vaillamment le cœur de celle qui venait de briser le sien. High hopes...
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MessageSujet: Re: Boire et déboires {ft. Luis} (end)   Boire et déboires {ft. Luis} (end) EmptyLun 6 Fév - 17:52



    On avait visiblement glissé quelque chose de pas très clair dans la boisson d’Eden pour qu’il soit comme ça, c’était la seule explication possible. Même s’il ne buvait pas, Luis avait assez d’expérience dans l’observation des gens ivres pour en savoir quelque chose. Généralement, ces derniers régressaient et vous aviez l’impression de passer la soirée avec des gosses d’à peine dix ans. Alors quand le Texan criait haut et fort que les carottes avaient un cœur, c’était encore normal comme affirmation. Même si, si on lui aurait posé la question quand il n’avait que dix ans, Mini-Eden aurait sûrement pensé qu’elles n’en avaient pas parce que les légumes c’est pas bon et ça pue. Sauf en purée, bien entendu. Donc les légumes c’est méchant parce que c’est dégueulasse, CQFD. Mais en ce qui concernait son comportement en général, ça allait trop loin pour entrer dans la catégorie « retour en enfance » d’où le truc pas très clair ajouté en douce. Un peu de drogue du violeur pour expliquer son état de larve qui bouffait de l’herbe couchée telle une étoile de mer, par-ci. Une goûte de filtre d’amour pour cette passion démesurée lorsqu’on évoquait Madness, par là. Bref, tout ça ne disait vraiment rien qui vaille à Luis qui continuait néanmoins de se battre pour le résonner autant que faire se peut.

    Je sais que tu penses que je suis fou. Mais je ne suis ni fou, ni flou, ni dingue, ni barré, ni timbré, ni taré, ni déficient mental, ni aussi con qu'un boulon ou bête comme un pied... Parfait exemple de substance ajoutée. Y’avait trop de synonymes pour un gosse. Ajoutons donc au mélange une pincée de poudre de Merlin, connue sous le nom de « sauve exam’ » chez les étudiants. Vu que c’était interdit, peut-être que quelqu’un essayait d’écouler les stocks dans le bar de Gerry. C’était beaucoup plus honorable de sa part d’en faire don à ses camarades plutôt que de tout jeter dans la flotte. Ce serait dommage qu’un requin passant par là sniffe le tout, devienne expert en croquage d’humains et découvre en prime comment rétracter son aileron pour ne pas être repéré. Le dealer avait pensé à tout… Nous pouvons donc déduire qu’il a testé son produit. Pour revenir à nos hypogriffes, bien entendu que Luis le croyait un peu de tous les synonymes mentionnés, cela allait de soi, même s’il ne voyait pas ce que flou venait faire là. L’alcool devait brouiller la vue de Heylel mais la sienne, ça allait très bien, merci de vous en inquiéter. Il n’aurait sûrement pas pu repérer un élève de Nkiruka à poil dans le noir dès le premier coup d’œil mais si ce dernier montrait ses dents et ouvrait grand les yeux, le challenge aurait pu être relevé sans problème.

    Mais je... Je crois que je peux prendre le risque de finir haché menu, Luis. Je veux la ramener, tu comprends ? Je veux qu'elle me reprenne dans son cœur ! Et si une carotte peut le faire, alors, je veux être une carotte ! Pour mieux marquer son côté tête de mule, Môsieur trouva utile de manquer de s’ouvrir les phalanges en tapant dans l’herbe. Ils étaient foutus… L’Argentin devrait finir par lui faire croire qu’il était une carotte pour pouvoir enfin rentrer dans le château. Plus les minutes défilaient, plus cela semblait la seule solution envisageable pour se sortir de cette situation. Oui je comprends mais je persiste à le dire ! Il y’a d’autres moyens que finir carotte ! T’as plutôt intérêt à courir vite si tu veux pas finir en apéritif ! Et comme il n’était pas très malin non plus, que c’était plutôt marrant quand même, Luis se plaisait à en rajouter une couche de temps en temps. Autant profiter de la situation le plus possible… Eden ne se souviendrait sûrement pas de grand chose le lendemain alors fallait mettre le paquet s’il voulait récolter un maximum de dossiers, juste au cas où. (a)

    Si Gwendolyn m'aime vraiment comme je le crois, alors elle m'aimera toujours en orange. Et si elle me trouve trop fade, elle aura qu'à m'assaisonner. Nouvelle découverte : Eden devenait poète après quelques verres. Talent caché ? Autre substance ajoutée ? Je laisserais le doute planer pour cette fois. Notez juste que la drogue du violeur commençait à se dissiper, Eden essayait de se redresser (cmb). Vas-y, mec. Si t'es un vrai, faut que tu m'aides ! Le voilà qui faisait ses yeux de Kit Harrington alias sexy Jon Snow teckel tout en le suppliant. Bon… D’accord… Il allait finir par céder… Et puis, pourquoi ne pas essayer ? Ce serait marrant après tout… Il lui suffisait juste de dire une phrase au bol à voix haute… Bon, d’accord, c’est bon ! Je vais te transformer en carotte si c’est le seul moyen de récupérer Mad’ ! Résigné et prêt à jouer la comédie, Martín sortit sa baguette de sa poche et la tendit sur Eden. Pour parfaire sa prestation, il prit un air sérieux et s’éclaircit la gorge avant de prononcer distinctement : Carrot Fit ! Et là… Ce fut le drame !

    MADRE DE ZANAHORIA ! Lâcha-t-il horrifié devant Eden aka la légumineuse ou le Géant Orange ou encore Super Provitamine A ! La formule apparue de nulle part dans son esprit avait bel et bien marché. Hésitant entre le fou rire et la panique totale, Luis regardait Eden, une main sur la bouche, n’osant plus bouger. M*rd*. M*rd , m*rd*, m*rd* ! Oh purée. Mon Dieu… CA A MARCHÉ ! Cria-t-il hystérique en détaillant Eden. Puis, lâchant un soupire sonore, il se passa les mains sur le visage pour essayer de se calmer mais en regardant à nouveau le Texan, c’en était trop. Eden, MEC, t’es une CAROTTE ! Puis ce fut le fou rire devant la gueule orange de son ami et ses cheveux verts. On avait perdu Luis.

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MessageSujet: Re: Boire et déboires {ft. Luis} (end)   Boire et déboires {ft. Luis} (end) EmptyLun 6 Fév - 21:20


      « Oui je comprends mais je persiste à le dire ! Il y’a d’autres moyens que finir carotte ! T’as plutôt intérêt à courir vite si tu veux pas finir en apéritif ! »

    Eden eut une étrange vision de ses doigts assaisonnés au persil avec ses orteil enrobés dans du saumon servis dans un plateaux de petits fours au milieu duquel trônait ses yeux en soupe et son nez en gelée et grimaça. On était passés des herbivores aux cannibales en deux phrases ou il était vraiment à l'Ouest ? ...Il l'était ? Tant mieux, parce que là, il avait été un peu perdu, le pauvre. La seule chose qu'il ne perdait pas de vue, c'était son objectif : devenir une carotte et reconquérir Madness. Si si, les deux allaient de pair. Puisqu'on vous le dit.

      « Bon, d’accord, c’est bon ! Je vais te transformer en carotte si c’est le seul moyen de récupérer Mad’ ! » Consentit enfin Luis à l'exaucer devant un Eden presque prêt à pleurer de bonheur - c'est l'alcool les mecs, ses couilles sont toujours là... pour l'instant - les yeux encore plus attendrissants qu'un chat poté, attendant que la magie opère... Et la magie fut ! « Carrot Fit ! » Prononça Luis en le visant, et il put sentir son corps se métamorphoser, durcissant et prenant une teinte orange vif, alors qu'il se changeait bel et bien en... CAROTTE HUMAINE ! « MADRE DE ZANAHORIA ! Oh purée. Mon Dieu… CA A MARCHÉ ! Eden, MEC, t’es une CAROTTE ! »

    Alors, il éclata d'un rire qui raisonna dans tout le stade, alors qu'Eden, lui, les bras en l'air dépassant de son corps conique, hurlait victoire. Bah quoi, c'était son rêve qui se réalisait là, comprenez le, il était pas encore en état de comprendre qu'un légume et une femme c'est pas fait pour être ensemble de la manière dont il voyait les choses avec l'esprit brouillé par la Tequila. Et non, je ne vous ferais pas de dessins, bandes de pervers. Légumophiles !

      « ESTOY UNA ZANAHORIA ! ES EL MAS BELLISIMO DIA DE MI VIDA ! ME VOY A RECONQUISTAR MADNESSITA ! » Heu, Luiston, on a un problème, la carotte est cassée, elle ne sait plus parler anglais. « Qué... Oh ! Ah ! ¿ ESTOY HABLANDO ESPANOL ? » Réalisa-t-il alors en recevant son écho, renvoyé par le stade au milieu duquel il hurlait dans une langue qui n'était pas la sienne du-tout, trouvant finalement ça sexy de parler espagnol. « Hola ! ¿ Como està en la casa ? Me llamo Eden, soy una bestia de sexo. ¿ Dondé està Bryanito ? Bryanito es en la cocina. » Oui il s'éclatait bien, si vous vous demandez à quoi ça rimait... A rien de plus qu'un bourré qui s'éclate à faire sortir de sa bouche des sons espagnols par le saint esprit, il aurait pu y passer toute la nuit !

    Alors les carottes étaient d'origine espagnole ? Ça c'était trop cool, il le replacerait dans une conversation à l'occasion pour faire son intéressant ultra-cultivé. Et penser comme une carotte, vous n'avez pas idée à quel point c'était trop marrant, franchement, les carottes avaient vraiment la belle vie d'avoir que des trucs drôles qui leur venait tout le temps à l'esprit, des blagues, des conneries, des références moisies. ...Comment ça, ça ressemblait à Eden tout pareil ? Que nenni ! C'était typique d'un cerveau de super-carotte ça ! Comment vous expliquez qu'il parlait espagnol, sinon, heiiin ? Parce que le sort avait tout simplement un peu foiré lorsque Luis l'avait jeté avec son accent espagnol ? ... Pfff, mais non, bande d'idiots, parce que les carottes sont d'origine espagnole, non mais vous suivez, des fois ? Eden gloussait, enfin, il faudrait inventer un mot pour définir le "rire de carotte" qu'il produisait, et était trop occupé à s'extasier du fait que penser comme une carotte c'était ultracoooool lorsque soudain, il devint sérieux comme jamais. Son air se fit grave, ses bras retombèrent le long de son corps, et ses yeux se plantèrent dans ceux de Luis qu'il fixa pendant deux interminables secondes sans rien dire.

      « Luis.» Commença-t-il en calant ses mains sur ses hanches de carotte, voix et regard des plus sérieux, presque... Effrayant. « ...Soy tu padre. »

    Il resterait une seconde et demi de plus à le fixer ainsi avant d'éclater de son rire carottesque indéfinissable et de se laisser tomber dans l'herbe dans laquelle il se roulerait cette fois de son plein gré. Allongé dans cette herbe, il ne s'était jamais aussi senti dans son élément ! Non, promis, il ne voulait pas tuer Luis. C'était pas sa faute s'il était à mourir de rire, et surtout, si l'humour de carotte était si cool. Et ouais, je sais, vous êtes jaloux. Mais la seule carotte humaine, c'était lui, les gars !

      « Luis, tengo que prometer, no divulga nunca la formula. » Le supplia-t-il presque en se redressant - bah ouais, il pouvait pas risquer d'avoir de la concurrence - enfin, en essayant de se relever, parce que sa peau de carotte se pliait assez mal, en fait, et puis c'était lourd aussi, ce corps tout dur. « Ayuda me ! » Demanda-t-il en lui tendant sa main, incapable de se remettre sur ses pieds tout seul.

    Et lorsqu'il fut debout, il offrit à Luis un cadeau ultime pour le remercier : l'unique câlin de carotte qu'il ne recevrait jamais. C'était pas beau, ça, hein ? D'être aimé si fort par une carotte...
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MessageSujet: Re: Boire et déboires {ft. Luis} (end)   Boire et déboires {ft. Luis} (end) EmptyDim 10 Juin - 16:09



    Les plus sceptiques n’auraient jamais cru une chose pareille possible et pourtant… Ils avaient réussit l’impensable. Luis avait eu un éclair de génie l’espace de quelques secondes alors qu’une formule s’était dessinée dans son esprit, sortant Dieu sait d’où ! Eden était orange et sa peau semblait plus résistante que la normale. Bon sang, qu’avait-il fait ? Néanmoins, devant le ridicule de la situation, l’Argentin se mit à rire de bon cœur alors qu’Eden rugissait dans tout le stade, victorieux.

    ESTOY UNA ZANAHORIA ! ES EL MAS BELLISIMO DIA DE MI VIDA ! ME VOY A RECONQUISTAR MADNESSITA ! Le rire du jeune Martín se stoppa net alors que le Texan s’était mis à parler espagnol. Houston, nous avons un problème ! ¿ QUÉ DIABLOS ? [i]Avait-il lâché dans sa langue maternelle. Il n’en revenait pas. Eden parlait espagnol ! C’était pas possible ! Il devait y avoir un problème là… Etait-ce le sort lancé sur l’île qui connaissait un dérèglement ou le changement en carotte avait-il un effet secondaire ? Qué... Oh ! Ah ! ¿ ESTOY HABLANDO ESPANOL ? Claro que si hombre… Affichant une moue de mec qui vient d’entrer en contact avec un alien, Luis observait son ami, choqué et amusé à la fois. Madre de Dios… Au cas où vous n’auriez pas remarqué, il ne s’en remettait toujours pas alors qu’Eden s’amusait sagement dans son coin. Hola ! ¿ Como està en la casa ? Me llamo Eden, soy una bestia de sexo. ¿ Dondé està Bryanito ? Bryanito es en la cocina.

    C’en était trop pour Luis qui céda à un nouveau fou rire. Bon sang de bonsoir ! Il avait dérèglé Eden ! Observant sa baguette, il se demandait comment un tel retournement de situation avait été possible. Riant de bon cœur tous les deux, ils mourraient chacun dans un coin. Mais Eden, visiblement inspiré par son nouveau statut de légumineuse, se planta devant lui avec l’air le plus sérieux du monde. Luis l’observa durant quelques secondes interminables, se demandant quelle nouvelle connerie il lui réservait.

    Luis. Eden ? ...Soy tu padre. NOOOOOOOOOOOOO ! Il connaissait juste juste quelques références moldues pour avoir su quoi répondre à ça. Fils d’une carotte ! Voilà donc d’où lui venait son léger teint halé ! Tout s’expliquait désormais ! Pleurant de rire par terre, les deux compères ne s’en remettaient pas. Et Luis était sûr que jamais il n’oublierait cette soirée et plusieurs dizaines d’années plus tard, il la raconterait à ses petits-enfants qui n’en croiraient pas leurs oreilles, à coup sûr.

    Luis, tengo que prometer, no divulga nunca la formula. Le sort commençait à perdre son pouvoir hispanique car Eden commettait quelques fautes. Se calmant du mieux qu’il pu, il se redressa alors qu’Eden essayait de faire de même, en vain. Il l’observa galérer avec sa peau de carotte à l’épreuve du relèvement jusqu’à ce que ce dernier l’appelle à l’aide. Ayuda me ! Saisissant la main qu’il lui tendait, il le releva non sans difficultés. Entre l’alcool et son nouveau corps vitaminé, il semblait plus lourd qu’à l’ordinaire. Ok ! Te lo juro! Pero ahora vámonos… a la enfermería! No hay problema ein, pero tengo que buscar a una medicina para… para… mi hermana! Le duele la cabeza… Lo olvide y ella esta esperándome.

    Il n’avait rien trouvé de mieux que ce mensonge pour l’emmener voir les infirmiers afin de régler ce léger détail. Leandra et un mal de tête, quelque chose d’anodin pour qu’il ne se doute pas qu’il serait en fait le vrai patient. Il ne pouvait pas le laisser rejoindre son dortoir dans cet état, Dieu sait comment il se réveillerait si seulement il mutait. Luis n’était pas prêt à se risquer d’avoir une vraie carotte comme gardien et ami le reste de l’année. Il profita néanmoins du câlin que lui fit Super-Carotte-Eden-l’Orange-De-Mexico non sans un gloussement.
    Alors, doucement, il le traina en dehors du stade pour rejoindre l’infirmerie. Il ne lui restait plus qu’à croiser les doigts pour qu’ils aient une solution. Et la pensée de se voir expliquer leur épopée le faisait déjà rire intérieurement. Salut, j’ai transformé Eden en pseudo carotte hispanique sans penser que ce serait possible. Normal quoi, le genre de cas que Fedor et Savannah traitent sûrement tous les jours…

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MessageSujet: Re: Boire et déboires {ft. Luis} (end)   Boire et déboires {ft. Luis} (end) EmptySam 14 Juil - 13:56


      « ¿ QUÉ DIABLOS ? Madre de Dios... »

    Ah ça, Luis, tu m'enlèves les mots de la bouche ! En effet, la situation était diablement tordante. Et oui, c'était également une ignominie : Eden le Texan géant changé en carotte latine... Ne manquez plus que ça à ajouter à la looongue liste des bizarreries que Nameless avait vu depuis l'ouverture de ses portes. Après Bert aux cheveux verts, Cloée et sa poudre de fées, Sasha l'adoratrice des moutons, Konstantine l'éleveuse de hérissons, Benjiro et son dragon dans la montagne, les frasques de Sonechka, les farfelues cocktails à la Iordan... Cette liste restera non exhaustive car il y aurait bien trop à citer mais, donc, on pouvait désormais également y cocher la carotte qui roule les R. Et non, le berceau de la magie n'était pas au bout de ses peines - ni de ses fous rires ! D'ailleurs, Eden et Luis non plus. Que l'on blâme la Tequila, que l'on pense qu'il devenait fou ou que son cerveau avait fondu en même temps qu'il avait viré orange, la seule chose sûre était qu'Eden enchaînait les blagues toutes plus pourries les une que les autres. Son inspiration semblait sans limite et celle de son capitaine de même.

      « Eden ? ... NOOOOOOOOOOOOO ! » Se prêta-t-il au jeu après son imitation à l'espagnole de La guerre des étoiles avant de finalement reprendre son sérieux et la situation en mains. « Ok ! Te lo juro! Pero ahora vámonos… a la enfermería! No hay problema ein, pero tengo que buscar a una medicina para… para… mi hermana! Le duele la cabeza… Lo olvide y ella esta esperándome. »

    Encore surpris et émerveillé de comprendre l'Espagnol, le Texan le regarda avec un air d'autoroute couplé d'un sourire béat qui signifiait "Gaaah" ou, sans les sous titres niais "Ouaaaaaais". Bon, d'accord, peut être bien que son cerveau avait fondu dans sa caboche de carotte. D'ailleurs, Luis serait sans doute d'accord quand il aurait sa prochaine illumination :

      « Tengo una maravillosa idea ! Para demostrar la fuerza del amor, ¿ qué hay de màs belisimo que el amor de un conejo para una zanahoria ? Nada ! »

    Quoi ? J'vous avais prévenu qu'il était débile ! Et tout naturellement, il sortit sa baguette, fronça le nez, fit un tour sur lui-même en lançant des "Ahouuum" comme s'il méditait pour se mettre en condition et après un petit pas de danse, plus exactement un pas chassé, il jeta un sort en visant Luis. S'en suivit un magistral "TADAAAAAM" suivi d'horripilants petits pouffements carrotesques. Pourquoi il riait ? Parce qu'il était sot, je vous l'accorde, mais pas seulement : parce qu'à présent, Luis avait une adorable petite queue touffue au dessus des fesses !!

      « Hé, hermano, ahora puedes posar para Playboy ! » S'esclaffa-t-il comme un débile en passant son bras autour de ses épaules.

    Et sans cesser de rire, il se surprit à renifler son autre bras. Tiens, puisqu'il était devenue une carotte, il était sans doute comestible ! Un bref instant, il hésita à se croquer dedans pour vérifier, se demandant s'il avait bon goût. Espérons que la route ne serait pas trop longue et qu'il n'ait pas un creux en chemin. Alors qu'il regardait son bras, son regard se tourna soudain vers Luis qui faisait de même avec l'autre. Oh. Il avait légèrement oublié qu'il venait de lui offrir l'attribut d'un lapin et qu'éventuellement, il lui avait filé avec... L'appétit. Déglutissant, il s'écarta de Luis en levant les mains en l'air.

      « Luis... Lu...» Considéra-t-il son ami en déglutissant, s'attendant à ce que l'autre se jette sur lui d'une minute à l'autre. « BWAAAAAAH ! » Hurla-t-il en partant en courant.

    Finalement, ils arriveraient sans doute à l'infirmerie plus vite que prévu... Entiers ou non, cela demeurait la question.
    ~ END
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