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 The Aurors are alright - Ft. Hester

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  • Eterna G. Baskerville
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Eterna G. Baskerville



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MessageSujet: The Aurors are alright - Ft. Hester   The Aurors are alright - Ft. Hester EmptyMar 10 Avr - 10:44

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Sometimes, I feel I going down and so disconnected. Somehow, I know that I am haunted to be wanted.


Un bruissement de draps, très léger, perturba le silence de la nuit. Ce fut tout d'abord un son ténu, infime, un peu cotonneux, s'ajoutant au bruit de fond déjà existant causé par une poitrine se soulevant à intervalles réguliers, déplaçant le léger tissu à chaque cycle. Puis cela s'intensifia, un peu, attestant que l'occupant du lit commençait à bouger dans son sommeil. Une jambe, d'abord, avec un pied sortant du cocon douillet dans lequel il reposait quelques instants auparavant. Une main, ensuite, qui vint froisser l'étoffe, augmentant le volume et l'intensité du son qui commençait lentement, mais sûrement, à emplir la pièce. Et soudain, un spasme. La silhouette se retourna, les doigts s'étant refermés, de façon convulsive, sur le matelas. Un autre. Retournement en règle. Un grognement s'éleva, bref. Une plainte. Sur le dos, de nouveau, et la personne se cabra, avant de retomber de nouveau, allongée. Le bras partit, frappant l'air, avant qu'il ne retombe, inerte, sur le côté. Et qu'il recommence. Encore. Et encore. Plan rapproché. Sur le visage de la personne endormie. Entouré de longs cheveux sombres, il ne respirait en aucun cas le calme habituel de tout être humain entre les bras de Morphée. Traits crispés, mâchoire serrée. Mouvement violent de la tête vers la gauche. Nouvelle plainte. Soubresaut. Des paroles incompréhensibles s'échappèrent des lèvres pâles de la jeune femme endormie, avant qu'elle ne se dérobe, et se retourne, commençant finalement à se débattre contre le drap qui l'entourait. Cette enveloppe habituellement amicale semblait être devenue linceul duquel elle cherchait désespérément à s'échapper. Plan arrière. La chambre semblait avoir changé. De havre rassurant et paisible, il était passé à champ de bataille, à ring de boxe, un endroit où il ne faisait pas bon vivre, et où, visiblement, on combattait des démons. Un cri, déchirant finalement, quasi animal s'échappa des lèvres de l'occupante des lieux. Animal, torturé. Et si nous plongions plus en avant, dans les limbes dans lesquels elle s'était égarée ?

Une clairière, mal éclairée, nimbée d'une lumière glauque, due principalement à la pleine Lune qui surplombait la scène de son visage pâle et sévère. Bordée d'arbres que l'on ne trouvait guère sur Nameless, ou dans l'hémisphère nord dont la rêveuse était originaire, au vu de la teinte peu sombre de sa peau. La végétation luxuriante semblait se mouvoir, lentement, dans une danse hypnotique que l'on pouvait imputer à l'autre source de « clarté » de l'endroit, un feu, qui occupait le centre de l'espace, et dont le rougeoiement dessinait des ombres sur les feuillages. Ombres qui bougeaient, elle aussi, mais pas de la valse lente des végétaux. Les mouvements étaient saccadés, décousus … et pour cause. Les modèles, qui étaient le coeur même du tableau, n'étaient effectivement pas statiques. Et le ballet auquel ils s'adonnaient n'était pas rythmé à trois temps. Et la personne qui menait la danse n'avait rien d'un petit rat de l'opéra. Elle était facilement réparable, étant la seule silhouette qui se distinguait des autres, par sa largeur réduite en comparaison des autres, ainsi que sa hauteur, et surtout, la vivacité avec laquelle elle se déplaçait, changeant de direction, de tempo à chaque instant. Sans oublier l'éclat argenté qui brillait à chaque fois qu'elle faisait un geste. Vision hypnotique, seulement en images, et en ne considérant que les formes qui jouaient les unes avec les autres. Mais si on mettait le son en marche, et que l'on allait voir plus loin ...

Un gargouillis ignoble servait de matrice sonore, et la gamme était ponctuée de cris d'horreur. On notait huit voix différentes, huit tessitures allant de soprano à baryton, qui montaient dans les aigus, descendaient dans les graves, dans une composition à faire jouir Wagner. Ce n'était que hurlements, supplications, prières, insultes, sur des tons variables, dans une langue colorée, et la cacophonie de l'ensemble était assourdissante et mélodieuse à la fois. Mélodieuse aux oreilles du neuvième personne présent sur cette scène, le seul à ne rien dire, à ne pas parler, bouche pincée, regard noir. Sérieux, concentré. Impitoyable. Meurtrier. Et mortel. On n'entendait même pas sa respiration, calme, bien trop calme malgré les décharges d'adrénaline qui devaient parcourir son organisme, au vu des mouvements qu'il effectuait, incroyablement fluides et en même temps semblant, à dessein, aléatoire. Car si les autres essayaient de se calquer sur lui, ils n'y parvenaient pas. Ce feu follet infernal était seul, mais le seul maître à bord également. Et chaque erreur, de la part de ses partenaires, était gravement sanctionnée. Ils en faisaient une, rarement deux. Ils n'avaient pas l'occasion de recommencer. Et pour cause.

L'un d'entre eux était allongé, par terre, se tortillant comme un beau diable, râlant. Une fleur rouge semblait s'épanouir sur sa gorge, et si un feulement continu sortait de sa bouche, grande ouverte, comme cherchant à happer l'air, il ne semblait pas capable d'émettre le moindre autre son. Ce qui n'avait rien d'étonnant, étant donné que les délicates terminaisons visible sous les pétales écarlates n'étaient pas des racines, mais bel et bien ses cordes vocales. Un peu plus loin, un autre artiste ne semblait plus apte à donner de la voix, ses yeux devenus trop vitreux indiquant qu'il avait déjà rejoint Charon. Au temps pour les pièces recouvrant ses paupières, son faciès était tellement méconnaissable, tailladé de tous les façons possibles et imaginables qu'aucun des siens n'aurait pu lui rendre un dernier hommage. Derrière, un autre tentait de se relever, baignant dans des pétales en nombre qui semblaient trouver leur origine quelque part au niveau de l'arrière de sa cheville. Mais ses pieds, pendants, sans la moindre attache, ne voulaient pas lui obéir, et il hurlait sa douleur et son désespoir. D'un encore, on ne voyait que la main, dépassant de ce qui avait été un jour une tente beige, et ressemblait davantage à cet instant à un dalmatien étrangement coloré. Un autre venait de tomber aux pieds du chorégraphe, une lame plantée dans la tempe. Lame qui fut rapidement retirée, alors que le maître de cérémonie l'enjambait, se dirigeant vers deux autres qui avaient attrapé l'un une pelle, l'autre une barre métallique, accessoires peu gracieux, avant de se jeter, de concert, dans la danse avec elle. Pas l'ombre d'une hésitation. Elle se baissa, décrivant un cercle avec son bras. Éclat argenté. Flot rouge. Collision au-dessus. Sortie rapide. Immobilisation, par section rapide de liens clefs. Attaque. Comme un cobra devant deux idiots pensant le charmer, le couteau plongea, à plusieurs reprises, dans les chairs des hommes, immobilisés, ne comprenant pas, suppliant, pleurant. Pas l'once d'un frémissement sur le visage de leur bourreau. Jusqu'à ce qu'un bruit se fasse entendre. Huit. Elle acheva le dernier, les repoussa, et se tourna, ouvrant les doigts, vers l'origine du son. Il n'eut pas le temps de s'enfuir. Il avait pensé rester discret. Mais il n'en était rien. Épinglé, il commença à parler, baragouiner dans toutes les langues. Lame sous la gorge, elle l'entraîna auprès du feu. C'était le dernier. Et ce serait le pire. D'un coup sec, elle déchira ses vêtements. Et le final allait être de toute beauté.

Epargnons-nous ce spectacle, voulez-vous ? Le devenir du pauvre hère n'étant plus un mystère, autant repasser à observer la belle endormie, si tant est que l'on puisse encore la considérer ainsi. Plan arrière, donc, et retour dans la …

Forêt.

Un matelas de mousse avait remplacé celui qu'elle malmenait de ses ongles précédemment. Sa poitrine se soulevait toujours aussi irrégulièrement, mais ce son était perdu dans toute la vie nocturne qui l'entourait. Revêtu de simples vêtements de nuit, short et débardeurs peu épais au vu de la saison, elle ne se convulsait plus, et reposait sur le sol. En position foetale, ses muscles agités de tremblements résiduels, elle semblait plus sereine, de façon tout à fait relative. Envolée, la chambre. La clairière de son rêve avait été remplacée par une autre, issue de climats plus tempérés, et les pétales rouges, qui jonchaient ses songes, étaient de la partie également, la recouvrant quasiment des pieds à la tête, marbrant son visage de stries, collant ses cheveux par endroits. Et dernier invité surprise, l'argenté, qui gisait, à quelques centimètres de ses doigts frémissants, fleuri également.
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MessageSujet: Re: The Aurors are alright - Ft. Hester   The Aurors are alright - Ft. Hester EmptyMar 10 Avr - 12:21

    ᐛᑏᐖ


    Pas sommeil. Pas moyen. Pas faute de s’y esquinter mais rien. Hester n’avait finalement même pas approché son lit, d’ailleurs. A quoi bon se coucher pour se relever quelques heures plus tard ? Voire « quelques minutes » … La patience érodée et la caféine leste, la Picarde avait même fini par quitter le QG pour respirer l’air du soir. Sukesh dormait peut-être. Comme les autres. Comme tant d’autres. Hors de question d’aller frapper à la porte de qui que ce soit pour apaiser ses angoisses, de toute manière. Les ténèbres, silencieuses et oppressantes, aspireraient avidement ses démons à leur place, amplifiant chaque détail, chaque sentiment, chaque impression pour leur donner toute leur puissance infernale … et confirmer l’Auror dans son choix : s’abandonner au sommeil était stupide. Car si la nuit, vos yeux ouverts, dépeignait avec sadisme des tableaux d’un réalisme criant, inutile d’imaginer l’horreur quand vous perdiez tout contrôle dans les limbes de l’onirisme …

    Son bras prolongé par l’habituelle extension de bois qui était partie intégrante de son membre, désormais, la Française arpentait les chemins dans le noir, estimant qu’un lumos trahirait sa position. Paranoïa et son amie Terreur hantaient son crâne avec délice, la faisant tressaillir au moindre bruit suspect. Loin de l’atmosphère des rondes où tout semble sous son contrôle, Hester s’éloignait des corridors aseptisés pour courir la forêt brute. Un repère de noirceur et de secret collant étrangement bien à l’état d’esprit brumeux qu’était celui de la Picarde.

    Elle-même ne saurait dire combien de temps elle erra. Combien de temps elle déambula en pilote automatique dans ses rangées austères la toisant de toute leur morgue. Le temps lui sembla infini et si court à la fois. A moins que ce ne fût la vision inattendue surgissant sous son regard qui modifia pour de bon le tempo de la soirée. Arrivée dans une clairière déserte et assez excentrée, Hester marchait d’un pas preste, dardant de son regard scrutateur chaque arbre et chaque fourré. Rien n’agressait ses prunelles jusqu’à l’instant où une masse sombre rentra dans son champ de vision. Immédiatement sur ses gardes, alertée par l’éclat argenté que créait la lumière sélène, l’Auror s’approchait de la scène avec lenteur. Un pas. Un autre. Puis un Wingardium Leviosa en informulé pour attraper dans un mouchoir cette chose luisante qui alarmait ses sens. L’odeur âcre que la réception occasionna lui arracha une grimace et la Française dut se résoudre à lancer un Lumos.

    Les détails qui se dessinèrent sous ses yeux la laissèrent perplexe. Un couteau … ensanglanté … Pour qu’un sorcier s’acharne à la moldue, il fallait de bonnes raisons aussi l’Auror n’écarta pas l’hypothèse d’un fou dangereux « de l’autre monde ». Ce n’est qu’après un très bref examen de l’objet qu’elle reporta son attention sur l’être avachi non loin. Qui respirait. De manière saccadée et qui … ᗱ˚ᗴ Nom de dieu, Eterna ! ᗱ˚ᗴ Son propre sang n’avait fait qu’un tour quand la lueur nimbant l’extrémité de sa baguette avait finalement permis de poser un nom sur le corps qu’elle venait de trouver. L’adrénaline était montée d’un cran et l’angoisse avait cédé la place au professionnalisme exacerbé des situations de crise. Réfléchir en Auror. Même face à une amie. Un impératif vital pour une réussite totale. Flancher aux sentiments n’était pas au programme. ᗱ˚ᗴ Qu’est-ce que … et meeer … ᗱ˚ᗴ Credi Qu’est-ce que c’était que ce foutoir ? Chaque éclairage offrait son lot de nouvelles mauvaises surprises et Hester eut un rictus d’épouvante face aux taches de sang. ᗱ˚ᗴ Eterna ? ᗱ˚ᗴ Héla-t-elle, tenant le couteau à l’écart. Car la question était : à quoi était due cette respiration saccadée ? S’en suivant ainsi un potentiel rapatriement en urgence à Elderwood …

    ᐛᑏᐖ
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  • Eterna G. Baskerville
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MessageSujet: Re: The Aurors are alright - Ft. Hester   The Aurors are alright - Ft. Hester EmptyMar 10 Avr - 17:02

Nom de dieu, Eterna ! L'appel ricocha sur le corps, poisseux, de sang et de sueur mêlés. Une image loin de la pétillante jeune femme au verbe haut qui sévissait dans les rayons de la bibliothèque d'Elderwood. Le teint pâle, comme malade, elle resta sourde aux appels de son amie, alors que sa respiration, sifflante, était en passe de se calmer, sa poitrine se soulevant à des intervalles de plus en plus réguliers. À mi-chemin entre apparition cadavérique et Blanche-Neige de films pour adultes (non, pas ceux-là, les autres), la lumière dégagée par la baguette de la Française permettait de voir que, une bonne nouvelle, au moins une, elle ne baignait pas dans une mare de sang. Bonne nouvelle ? Vraiment ? Tout restait relatif. Qu’est-ce que … et meeer … Les insultes n'eurent pas plus d'effet, alors que le sifflement provenant des bronches de la jeune femme s'intensifiait. Nouvelle accélération de sa respiration, alors que les doigts de sa main droite, comme agités de convulsions, se tordaient, se tendaient, vers une tache de sang, un peu plus loin. Pour être exact, l'endroit où se trouvait le poignard juste quelques instants auparavant. Ses ongles raclèrent le sol, butant contre le rien qui aurait du être quelque chose. Et ce fut peut-être, sans doute même, cette sensation de manque, au creux de l'estomac, combiné à l'exposition prolongée de son visage à la lumière, qui eurent raison de l'enclave dans laquelle s'était engoncée la jeune femme. Un tressaillement agita ses paupières, et sa mâchoire trembla, brièvement.

Piégée quelque part entre ici et là-bas, Eterna se sentait mal. Elle n'avait aucune conscience, du réel, de l'irréel, du présent, du passé. Elle était juste tombée au fond d'un puits sans fond de mélasse, ou d'encre la plus sombre qui lui ait été donné de voir. Les ténèbres l'entouraient, la frôlaient, avant de venir la prendre à la gorge, de la serrer à l'étouffer, et de repartir. Elle entendait les battements affolés de son coeur, elle sentait l'air vicié, empoisonné qui raclait contre les parois de sa gorge, mais elle ne parvenait pas à maîtriser le premier, et encore moins à réguler le second. Aucun contrôle, juste cette angoisse galopante qui la bouffait toute entière, lui ôtant toute capacité de réflexion, de réaction. Il n'y avait que cette chape, de plomb, de béton qui l'enserrait, et menaçait de l'écraser, lui ôtant toute capacité de réflexion, de réaction. Aucun moyen de la briser, et, plus le temps passait, moins elle en avait la volonté. Comme si elle le méritait. Comme si … était-ce une lumière ? Un imperceptible changement, dans l'obscurité totale. Pas visible, mais perceptible, très légèrement. Elle ne voyait pas les rayons, mais elle les sentait. Ils grignotaient du terrain, petit à petit, faisant reculer les mains fantomatiques qui s'accrochaient à elle, cherchant à la retenir. C'était donner un coup de pied au fond de l'abîme pour remonter. Le silence assourdissant semblait lui aussi se déliter, alors que des bruissements se frayaient un chemin jusqu'à sa conscience, jusqu'à ce que soudain ….

Eterna ? L'appel explosa au contact de ses tympans, et la lumière lui déchira les paupières, comme si elle était restée très longtemps isolée. Elle retint un gémissement de douleur. Son corps lui faisait mal, tous ses muscles étaient raides, contractés, courbaturés, comme si elle avait fait du sport toute la nuit. L'étau semblait toujours l'enserrer, sans qu'elle sache exactement où celui-ci appuyait, cette sensation que quelque chose cloche dans votre existence, sans que vous arriviez à vous souvenir de ce que c'était. Coeur lourd, estomac à l'envers, elle ne se sentait pas spécialement souffrante, juste … étrange. Il y avait une part de calme, et une d'intense nervosité en elle. Doucement, elle ouvrit les yeux, et son regard tomba directement sur ses doigts. Maculés de terre et de sang. Elle déglutit difficilement. Dans son champ de vision, il y avait deux pieds. Deux pieds chaussés, mais deux pieds. Un frisson glacé lui parcourut l'échine, alors que son esprit tentait de se remettre en marche. Elle n'était pas dans sa chambre. Elle avait au moins la main, et le bras pleins de sang. Et, au vu de la résistance qu'elle sentait au niveau de ses traits, elle devait en avoir des marques, séchées ou en train, un peu partout sur le visage. Et devait être juste à la merci de son agresseur, quel qu'il soit. Pas de baguette en vue, et elle ne sentait le contact familier de l'ébène à aucun endroit de son corps. Il allait falloir jouer serré. Respirant calmement, gonflant et dégonflant le ventre, elle releva doucement, très doucement le regard pour tomber sur … Hester … ? Sa voix, éraillée, sonna étrangement dans la forêt, bizarrement silencieuse. Aucun des bruits nocturnes habituels ne pouvait être entendu. Hester, oui, amie Auror d'Eterna, avec qui elle avait fait ses premières armes, qu'elle savait avoir débarqué sur l'île par Johnson le cafard, mais qu'elle n'avait pas encore eu le plaisir de revoir se tenait devant elle, sa baguette pointée sur elle … et son couteau, taché de sang, dans l'autre. Son esprit se bloqua. Trop de données sans aucun lien logique entre elles. Il pouvait y avoir une explication à tout ceci. Explication qu'elle allait tenter de vérifier, qui serait un soulagement pour sa machinerie intellectuelle, mais qui voudrait dire qu'elle serait dans une très, très mauvaise posture: Le nom de la boisson à demander au Parisien Coquet ? N'allez pas croire qu'elle la testait sur une spécialité du chef, mais sur un code mis au point entre Sukesh, Armand et elle lors de leur première mission. Quatre personnes pouvaient répondre à cette question. L'une était du mauvais côté de la baguette, et espérait fortement qu'une des trois autres se trouve de l'autre. Même si cela compliquerait sérieusement l'équation qui s'écrivait devant ses yeux. Au moins, elle aurait la vie sauve, pour encore quelques temps.
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  • Hester C. Drunel
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MessageSujet: Re: The Aurors are alright - Ft. Hester   The Aurors are alright - Ft. Hester EmptyMar 15 Mai - 12:18

    ᐛᑏᐖ


    Du sang, de la sueur, une arme … Un tableau sombre qu’un lumos peinait à éclairer avec efficacité. Hester se retrouvait face à une énigme et le corps d’Eterna inanimé, maculé de taches diverses dont la nature de certaines alarmait ses sens. Rapidement, l’Auror avait éloigné le poignard des doigts de son amie, préférant prévenir que guérir ; surtout si l’hémoglobine étalée partout était celle de l’infiltrée, il y aurait suffisamment de blessures à panser, déjà. Les mouvements machinaux d’Ety, ses ongles creusant la terre pour se saisir d’un fantôme froncèrent les sourcils de la Picarde qui s’échinait à comprendre l’incompréhensible.

    Plusieurs appels furent nécessaires avant que la silhouette affalée au sol ne s’anime, qu’un frisson ne traverse son échine et que son regard ne daigne se relever jusqu’au visage de la Française. ᗱ˚ᗴ Hester … ? ᗱ˚ᗴ Elle-même. ᗱ˚ᗴ Confirma-t-elle avec gravité, détaillant Eterna d’un œil scrutateur, plus inquiète par l’air hagard qu’affichait son amie que par le silence ambiant qui les enveloppait toutes entières. ᗱ˚ᗴ Le nom de la boisson à demander au Parisien Coquet ? ᗱ˚ᗴ La question eut l’effet d’une claque et la blonde fixa son interlocutrice avec stupéfaction. Pour une paranoïaque comme Hester, l’interrogation n’aurait pas dû lui paraître incongrue et, à dire vrai, ce n’était pas réellement la demande en elle-même qui surprenait la sorcière. C’est l’image qu’elle véhiculait. C’est ce doute qu’elle lui lançait en plein visage et le spectre d’un passé révolu qu’elle dépeignait sous son regard. Une ancienne époque où les missions étaient le théâtre de la formation d’un quatuor de choc, la construction de quatre fines lames que rien ni personne n’effrayait. Un temps où l’insouciance n’était pas davantage présente qu’à l’heure actuelle mais où la confiance avait un sens et un costume sacré garantissant son respect et sa pérennité. Une époque où celui qu’elle aurait dû épouser dans près de deux mois respectait leurs codes et leurs lois avec déférence, où il lui avait prêté allégeance, à elle, Hester, mais à Elle, leur Patrie, qu’ils servaient au péril de leur vie. Et c’est cette même vie qu’elle avait dû ôter après pareil parjure, pour payer le prix de l’engagement rompu. ᗱ˚ᗴ Diabolo grenadine, aussi nommé Shirley Temple. ᗱ˚ᗴ Récita l’Auror, combinant son code à celui d’Armand, presque inconsciemment. Quand ils étaient deux à rentrer au QG, un répondait la première partie, l’autre ajoutait le second nom de ce cocktail, chacun ayant au final oublié l’historique de cette double appellation et quand ou comment ils avaient décidé de l’adopter pour leurs propres langages secrets.

    Enfin, presque. Dans un coin de sa mémoire, Hester revoyait trop nettement cette soirée dans un café où, la bonne humeur aidant, ils avaient tiré au sort le nom du cocktail qui leur servirait à l’avenir. Avec trop de netteté également la frimousse du serveur bilingue qui avait étalé sa culture en mentionnant que, dans son pays qu’était l’Angleterre, on l’appelait le Shirley Temple. Et avec une finesse écœurante, les traits d’Armand, assis à ses côtés, qui s’amusait de la volubilité de l’homme. Secouant la tête avec lassitude, Hester planta son regard dans celui d’Eterna, bien décidée à y trouver des éclaircissements maintenant que la jeune femme avait la confirmation de son identité. ᗱ˚ᗴ Bon, lança-t-elle pour recouvrer une contenance, s’extirpant à ses douloureuses réminiscences, qu’est-ce que c’est que ça ? ᗱ˚ᗴ S’enquit la Française, laissant pendre un instant, au milieu de son mouchoir, le poignard ensanglanté. ᗱ˚ᗴ Ety, quel jour sommes-nous ?, poursuivit la sorcière, soucieuse, de déterminer quel était l’état de l’infiltrée, qu’est-ce que tu fais ici ? ᗱ˚ᗴ L’interrogatoire n’avait pas la forme adéquate et le cadre habituel mais la perplexité prenait le pas sur le respect du protocole.

    ᐛᑏᐖ
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Eterna G. Baskerville



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MessageSujet: Re: The Aurors are alright - Ft. Hester   The Aurors are alright - Ft. Hester EmptyMar 15 Mai - 18:12

Les battements de son coeur, étrangement réguliers, quoique rapides résonnaient dans tout son être, la faisant trembler de la tête aux pieds. Son monde était suspendu aux lèvres de l'apparition, amie ou ennemie, et de l'identification de la proposition correcte dépendrait la suite des événements. Vivre le moment, ne pas chercher à analyser, à comprendre ce qu'elle faisait là, une chose à la fois. D'abord s'assurer que ses jours n'étaient pas en danger. Elle-même. Not enough, grondèrent ses yeux, parcourant la silhouette de la Picarde pour essayer de trouver la contrefaçon, la faille qui lui indiquerait qu'il était temps de commencer à agir pour continuer à respirer, pour pouvoir se lever le lendemain matin. Ou était-elle dans un rêve ? Tout ceci avait un amer goût de réalité, pourtant. Il y avait cette saveur ferrique, qui lui occupait toute la bouche, la gorge, les narines, qui semblaient lui dire que non, elle n'était pas dans les bras de Morphée, mais bel et bien suspendue au bout d'une baguette. Les secondes s'égrenaient, et elle pouvait quasiment entendre les grains d'un sablier imaginaire tomber, un à un, induisant un son métallique qui lui donnait mal au crâne. Et finalement … Diabolo grenadine, aussi nommé Shirley Temple. … le soulagement. Tous ses muscles se détendirent d'un coup d'un seul, alors que la formule familière l'enveloppait, et elle ferma les yeux, quelques instants, sentant quasiment des larmes lui monter aux yeux, qu'elle ravala pourtant rapidement. Ses mains caressèrent brièvement le manteau d'humus qui recouvrait le sol de la forêt. Elle n'allait pas mourir. Elle allait pouvoir se relever. Mais pas tout de suite.

Il s'écoula quelques secondes avant que son cerveau ne recommence à fonctionner normalement, et ce ne fut que la voix d'Hester qui provoqua ce retour à la normale. Bon, qu’est-ce que c’est que ça ? Bougeant enfin, s'assurant au passage qu'elle n'avait rien de cassé, l'Auror déploya sa silhouette, prenant appui sur ses mains, posant ses pieds par terre avant de se relever, lentement. La tête lui tourna, et elle dut fermer les yeux quelques secondes, et prendre appui contre un arbre pour se stabiliser, avant de finalement poser son regard sur ce que montrait Hester. Elle sentit sa gorge se nouer. Dans le tissu ensanglanté gisait son plus noir secret, cette lame qui lui avait servi à faire justice, il y avait quelques mois de ça, quand elle avait exterminé les agresseurs de son cousin. C'est à moi, fut tout ce qu'elle parvint à articuler, avant de tendre la main dans l'espoir qu'elle le lui rende sans poser plus de questions. Elle semblait hypnotisée par l'acier, mais surtout par les taches qui le maculaient. Les anciennes, les marrons, tout ce sang qu'elle ne parvenait plus à enlever, et surtout … de nouvelles, qui semblaient fraîches. La tête manqua de lui tournait, mais elle essayait de garder son sang froid. Ety, quel jour sommes-nous ? Des flashs ensanglantés passaient sur l'écran de ses paupières qu'elle avait rabattues quelques secondes, et elle répondit, mécaniquement: Jeudi. Ou vendredi, selon l'heure. C'était un rêve, un simple rêve, faits de souvenirs. qu’est-ce que tu fais ici ? Elle avait quitté le bureau de Greg, était partie manger, le sourire aux lèvres, après son annonce, même si le bonheur qu'elle éprouvait était teinté de mélancolie que lui causait la perspective de devoir parler à Cerrone. Et, quand elle s'était allongée sur son lit … d'autres peurs s'étaient glissées en elle, lentement, insidieusement. Quel genre de marraine serait-elle ? La vision de cette femme complètement folle, maculée du sang de ses victimes, le regard dur, meurtrier, l'avait assaillie et …

… et elle releva la tête vers Hester. Et elle l'était de nouveau, cette personne qu'elle avait voulu fuir en venant ici, qu'elle avait tenté d'oublier, en se « torturant » pour des histoires de « coeur », en fouinant dans la vie de son cousin, de son frère, en prenant son travail plus qu'au sérieux, en emmerdant son boss. Et elle venait de la rattraper, à pleine vitesse. La main tendue vers l'arme se mit à trembler, et elle examina les traces de sang qui zébraient son épiderme. Elle se sentit vaciller, et finit par admettre, d'une voix blanche: Je n'en ai pas la moindre foutre idée. Elle baissa les yeux sur sa tenue, qui n'en était pas une, qui était son pyjama, un simple short léger, et un t shirt de l'ancienne équipe de Quidditch de Meleager, qui était par ailleurs déchiré en plusieurs endroits. Pieds nus. Pas de baguette. Tout ceci n'avait aucun sens. Tu … as vu des traces ? Des ... Cadavres? Je ne suis pas blessée. Enfin … je crois. Ce qui posait un problème de taille, qui lui donnait le tournis, d'ailleurs: à qui appartenait tout ce sang ?
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MessageSujet: Re: The Aurors are alright - Ft. Hester   The Aurors are alright - Ft. Hester EmptyMer 16 Mai - 21:34

    ᐛᑏᐖ


    Vérifications ? Check. Compréhension ? Encore. Parce qu’il était bien beau de passer l’étape de la paranoïa avec succès, ça n’en éclairait pas pour autant les lanternes d’Hester qui demeurait assez anxieuse face à ce qu’elle avait découvert. Du sang. Beaucoup. Trop. Et une amie dans un état peu reluisant ou, à tout le moins, bien en dessous de sa vivacité habituelle. Et, qui plus est, accompagnée d’un drôle d’objet pour une sorcière … Tendant un bras à sa collègue, Hester se proposa pour l’aider à se redresser sans heurt, veillant d’un œil inquiet sur cette silhouette tourmentée qui paraissait à deux doigts de s’écrouler si une béquille ne la soutenait pas. ᗱ˚ᗴ C'est à moi. ᗱ˚ᗴ Mais encore ? ᗱ˚ᗴ Insista la Picarde. Non, elle ne se contenterait certainement pas de ça, un haussement d’épaules et un « oh, parfait, je te le rends tout de suite ! » Au contraire, l’Auror remballa précautionneusement l’objet dans le mouchoir et le garda précieusement près d’elle. Aucun risque à prendre.

    Non seulement, il fallait déterminer les circonstances mais également l’état d’Eterna. Si elle n’était visiblement pas blessée, peut-être était-ce elle qui avait tourmenté un agresseur et avait fini assommée en plein bois. Alors, Hester chercha à savoir si les esprits de l’infiltrée lui était revenu. ᗱ˚ᗴ Jeudi. Ou vendredi, selon l'heure. ᗱ˚ᗴ Exact. Et où sommes-nous ? ᗱ˚ᗴ Poursuivit-elle, l’incongruité du lieu à cette heure rendant la question moins stupide et la sortant du cadre « vérification de routine ». La Française enchaîna après sur ce qu’Eterna fabriquait ici et l’air perdu puis stupéfait de la jeune femme, comme hypnotisée par le sang, ne la rassura pas le moins du monde. ᗱ˚ᗴ Je n'en ai pas la moindre foutre idée. ᗱ˚ᗴ De quoi te souviens-tu ? De ta soirée, de la journée … ᗱ˚ᗴ Pour tenter de comprendre et de retracer un minimum, de déceler des traces d’agression ou de mettre le doigt sur des éléments suspects qui éclaireraient sur la présence de l’Auror ici.

    La sorcière pointa sa baguette sur Ety pour la dévisager sans vergogne, observant sa tenue avec un air étonné sur ses traits. Elle n’avait rien des habits de ville qu’une bibliothécaire enfilait pour le boulot … ᗱ˚ᗴ Tu … as vu des traces ? Des ... ᗱ˚ᗴ Des ? ᗱ˚ᗴ Je ne suis pas blessée. Enfin … je crois. ᗱ˚ᗴ Tu as mal quelque part ?, commença-t-elle, en tout cas, il va falloir retracer ton itinéraire, probablement en pistant les traces de sang si elles dépassent la clairière. Si tu n’es pas blessée, tu as toi touché quelqu’un ou quelque chose et il va falloir mettre la main dessus. ᗱ˚ᗴ Enonça Hester avec le plus grand calme. Elle n’avait pas l’intention de camoufler les preuves pour une collègue aussi espérait-elle de tout son être que la victime n’avait rien d’un homme. Sans compter que la Picarde ignorait absolument que si, la nuit, la forêt laissait entrer en son sein des étrangers, elle refusait de leur offrir une porte de sortie avant l’aube.

    Passant une main sur son visage, la blonde réfléchit à la marche à suivre, glissant ses doigts jusque dans sa chevelure tandis qu’elle réfléchissait. ᗱ˚ᗴ Tu as ta baguette ?, hasarda-t-elle, un peu plus de lumière ne serait pas superflu, et je veux vraiment que tu te concentres pour me dire tout ce qui te revient à l’esprit, qui tu as vu ce soir, ce que tu as fait avant de te coucher, etc. Parce que … et Hester désigna d’un éclair de lumière la mise d’Eterna, tu as dormi, là ? Tu as bu un truc avant de te coucher ou ? ᗱ˚ᗴ Sait-on jamais qu’on l’aurait droguée et que les substances illicites ingurgitées l’aient poussée à commettre des actions peu recommandables …

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MessageSujet: Re: The Aurors are alright - Ft. Hester   The Aurors are alright - Ft. Hester EmptyJeu 17 Mai - 8:44

Il fallait qu'elle parvienne à se reprendre. Mais faire le point dans de pareilles circonstances n'était pas chose aisée, et encore plus avec une collègue et amie à mi-chemin entre l'inquiétude et la suspicion qui vous observait. Elle adorait Hester, vraiment, c'était une personne pour laquelle elle avait énormément d'estime, mais là, elle aurait eu besoin d'être seule, pour ne pas perdre la tête, pour tout reprendre, point par point. Et pour cacher cette chose qu'elle venait de dissimuler à son regard, l'enveloppant de nouveau dans son mouchoir. Mais encore ? Evidemment, elle n'allait pas le lui laisser comme ça. Mais il n'était pas question qu'elle le laisse entre les mains de qui que ce soit. Encore une fois, elle se maudit, comme quand Istvan l'avait ramassé, tombé de sa poche après une réunion avec Owen. Et elle voudrait une bonne explication avant de seulement envisager de le lui restituer, c'était certain. Certes, mais elle ne voyait mal annoncer, comme ça, de but en blanc: C'est l'arme avec laquelle j'ai fait la peau aux agresseurs de Marwin, tu dois te rappeler l'état dans lequel m'avait mis son coma, alors j'ai légèrement pété les plombs, et je les ai massacrés. Il y avait fort à parier qu'elle se retrouverait dans une très mauvaise posture assez rapidement. Ce qu'elle comprendrait. La Picarde avait un sens de l'ordre et de ce qui était juste assez strict, elle était bien placé pour le savoir, ayant été formée avec elle. Et les exactions hors cadre professionnel de la bleue qu'elle était à l'époque n'avaient pas forcément plus, même si elles s'étaient révélées efficaces. Un léger silence s'installa donc, où Eterna chercha ses mots, avant de dire, simplement: C'est ce qui me rappelle pourquoi je suis sur cette île. Elle ne baissa pas la main, cherchant au fond des yeux de son amie une étincelle qui aurait pu lui dire qu'elle ne poserait pas plus de questions. Sinon, elle-même en aurait eu énormément à lui retourner, sur ce sujet. Une attaque basse ? Non, elles étaient Aurors toutes les deux, elles savaient simplement comment fonctionnait l'autre.

Eliminer les questions l'une après l'autre, tout en en tirant suffisamment pour essayer de se situer semblait être la stratégie à appliquer. Exact. Et où sommes-nous ? Son regard balaya les alentours. Elle connaissait maintenant l'île comme sa poche, repérages et course-poursuites (la plupart simplement avec des élèves en mal d'action nocturne - non, pas celle là n'amour/Wilou/Lily/aucunementionn'estinutile), et elle n'eut aucun mal à se repérer. La forêt des attraits. Quinze minutes à pied du château. De quoi te souviens-tu ? De ta soirée, de la journée ... Cela ressemblait grandement à un interrogatoire, mais comment ne pas la comprendre ? C'était leur boulot, et elle en aurait fait autant si ça avait été n'importe qui à la place. La journée a été plutôt normale, les conneries habituelles de bibliothécaire, ranger les bouquins, engueuler les gamins qui font trop de bruit, et j'ai discuté avec un vieil ami jusqu'à une heure avancée, avant d'aller me coucher. Greg. Bon sang, Greg qui voulait qu'elle devienne la marraine de sa fille. Avait-elle vraiment l'air d'un exemple à suivre, là, couverte de sang, hagarde, à se demander si elle avait tué quelqu'un ?Des ? traces? Pour ne pas dire cadavre, corps, dépouille, et autres synonymes qui la faisaient frémir rien que d'y penser. Tu as mal quelque part ? Non, je ne crois pas.

Elle fit quelques pas, faisant jouer ses membres. Elle était encore en état de choc, mais elle commençait à se reprendre. Non, elle n'était pas blessée, elle en était sûre maintenant. Elle ne devait pas avoir de coupure, sauf … En fait … si. Elle venait de voir que sous le sang qui maculait son bras gauche, il y avait des entailles. Sur la main, sur la longueur du bras. Peut-être en tombant ? Ou alors elle avait été agressée et s'était défendue … Trop d'options, de perspectives, il fallait procéder par ordre. En tout cas, il va falloir retracer ton itinéraire, probablement en pistant les traces de sang si elles dépassent la clairière. Si tu n’es pas blessée, tu as toi touché quelqu’un ou quelque chose et il va falloir mettre la main dessus. Elle approuva sans un mot. Qu'y avait-il à dire de plus ? Elle allait lui emboîter le pas quand elle posa une question intéressante: Tu as ta baguette ? Non, j'en ai bien peur. Et elle se sentait nue, sans sa baguette. Comme tout Auror, on lui avait enlevé un morceau d'elle. Tu ne veux pas lancer un Accio, s'il te plaît ? Qu'elle soit sur sa table de chevet ou ailleurs, au moins elle le saurait. Et elle l'aurait de nouveau en main. Et je veux vraiment que tu te concentres pour me dire tout ce qui te revient à l’esprit, qui tu as vu ce soir, ce que tu as fait avant de te coucher, etc. Parce que … Elle descendit ses yeux pour s'observer, et haussa une épaule. tu as dormi, là ? Tu as bu un truc avant de te coucher ou ?

Cela arracha un léger rire à Eterna, même si ça n'avait rien de drôle. Promis, je n'ai rien fait d'étrange avant de me coucher. Elle avait fini par repérer, à la faible lueur de la baguette d'Hester des traces rouges dans les feuillages, qu'elle lui désigna, sans un mot avant de s'avancer dans cette direction: J'étais avec Gregori di Marco, avant d'aller dormir, tu sais, mon ancien Boss au Ministère italien. On a discuté … de choses et d'autres, notamment du fait que j'avais couché avec son jumeau, mais ça, ce n'est pas forcément pertinent, en buvant du whisky. Rien de méchant, ce n'était pas une beuverie, on fait … ma nomination au titre de marraine de son futur enfant. Elle eut un rire jaune en évitant une branche, alors qu'elle ouvrait le chemin, suivant la piste écarlate. Pardon, c'est pas drôle. Ironique, mais elle préférait ça à la panique. Une vague de nausée s'abattit sur elle. Et puis je suis allée me coucher. J'ai cauchemardé toute la nuit. Elle se retourna vers elle, demandant: Mais c'est bien réel, non ? Elles débouchèrent finalement dans une clairière. Si rapidement en fait, qu'Eterna se prit les pieds dans quelque chose et s'étala de tout son long.
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MessageSujet: Re: The Aurors are alright - Ft. Hester   The Aurors are alright - Ft. Hester EmptyLun 16 Juil - 13:20

    ᐛᑏᐖ


    Bizarrerie et Etrangeté n’avaient pas droit de cité dans un village Aurors. Seule la Rationalité régnait en maître et, seigneur en son domaine, érigeait les Questionnements et les Réponses potentielles en vassaux principaux. Aussi Hester conservait-elle son plus grand sang-froid tandis qu’elle passait en revue chaque élément de la scène, chaque attitude d’Eterna et qu’elle soulignait d’un fin trait rouge toute anomalie dans son puzzle. A l’image de ce couteau ensanglanté qui, quelques instants plus tôt, trônait encore non loin des doigts de sa collègue … ᗱ˚ᗴ C'est ce qui me rappelle pourquoi je suis sur cette île. ᗱ˚ᗴ Ah oui ? ᗱ˚ᗴ S’intrigua la Picarde, plongeant son regard dans celui de son amie sans ciller. Au Royaume du déni, l’aplomb est roi et la blonde n’envisageait pas de rendre les armes comme si elle avait elle-même un fardeau à camoufler derrière un bouclier de prudence plus volumineux que l’épée de vérité. ᗱ˚ᗴ On va d’abord vérifier les alentours. ᗱ˚ᗴ Asséna Hester, posant brièvement sa main sur celle de la fausse bibliothécaire pour délicatement la baisser. Non, à moins d’un argument béton, ce couteau resterait en sa possession jusqu’à ce qu’elles se soient assurées que le sang sur la lame n’avait rien d’humain.

    Vint alors l’interrogatoire, passage obligé pour mieux baliser le terrain, comprendre d’où elles venaient et où se rendraient-elles dans leur enquête. Parce que c’est bien de cela qu’il s’agissait d’une certaine manière, l’instinct d’Auror refaisant immanquablement surface, quelles que soient les situations. ᗱ˚ᗴ La forêt des attraits. Quinze minutes à pied du château. ᗱ˚ᗴ Exact. ᗱ˚ᗴ Et, vous en conviendrez, pas vraiment le lieu idéal pour piquer un somme … Déterminer comment Eterna s’était retrouvée ici et dans cet accoutrement se muait alors en priorité. ᗱ˚ᗴ La journée a été plutôt normale, les conneries habituelles de bibliothécaire, ranger les bouquins, engueuler les gamins qui font trop de bruit, et j'ai discuté avec un vieil ami jusqu'à une heure avancée, avant d'aller me coucher. ᗱ˚ᗴ Un vieil ami ? ᗱ˚ᗴ Questionna Hester, presque du tac au tac, la sorcière ayant une loupiotte d’alerte immédiatement allumée à cette dénomination. Simplement parce qu’elle ne voulait plus rien dire quand on avait connu ce qu’elle avait vécu et qu’il fallait bel et bien se méfier de tout et de tout le monde. En ce compris des « vieux amis ». ᗱ˚ᗴ Des ? ᗱ˚ᗴ traces? ᗱ˚ᗴ Jusqu’à présent, rien que du sang. ᗱ˚ᗴ Ce qui, en soi, n’était déjà pas mal mais ne les éclairait guère sur la nature de ou des victime(s).

    Il importait également de vérifier qu’Eterna n’était pas blessée, pour la suite des opérations, d’abord, mais aussi pour mieux comprendre d’où venait toute cette hémoglobine. ᗱ˚ᗴ Non, je ne crois pas. ᗱ˚ᗴ Bien. ᗱ˚ᗴ Même si tout était très relatif. La sorcière observa sa collègue s’éloigner de l’arbre pour marcher quelque peu et faire jouer ses muscles. Une étape de plus avant la suite des opérations. A moins que … ᗱ˚ᗴ En fait … si. ᗱ˚ᗴ Ah. ᗱ˚ᗴ Acta sobrement la Française avant d’approcher d’Ety et d’observer les plaies à la lueur de sa baguette. Difficile à vue de nez d’identifier la nature exacte des blessures. Qu’il s’agisse d’un sort, d’une rencontre au corps à corps ou d’une mauvaise chute, le mystère planait, d’autant plus que son amie était restée suffisamment longtemps au sol pour que les écorchures et autres entailles se collent aux herbes, rendant l’examen moins aisé. Un sort de soin et de bandage plus tard, Hester s’enquit de la présence de la baguette d’Eterna dans le secteur avant de recevoir une réponse qui la fit grimacer. ᗱ˚ᗴ Non, j'en ai bien peur. ᗱ˚ᗴ Hm. ᗱ˚ᗴ Etrange. Et mauvais signe. Un Auror ne sortait jamais consciemment sans sa baguette et la Picarde se souvenait parfaitement de sa capture en Corse où retrouver l’extension de son bras s’était rapidement mué en obsession. ᗱ˚ᗴ Tu ne veux pas lancer un Accio, s'il te plaît ? ᗱ˚ᗴ Qui ne tente rien … ᗱ˚ᗴ Lança-t-elle avant de s’exécuter.

    De cette absence de baguette découla une série de questions où les tonalités « drogue », « sort de confusion » ou autres joyeusetés altérant la conscience transparaissaient en filigrane. Le rire d’Ety provoqua un bref froncement de sourcils chez Hester qui analysait chaque attitude de la jeune femme pour y déceler ou non des signes de trouble. ᗱ˚ᗴ Promis, je n'ai rien fait d'étrange avant de me coucher. ᗱ˚ᗴ Ca m’inquiéterait presque. ᗱ˚ᗴ Ironisa l’Auror peu avant qu’Eterna ne lui désigne un sinistre chemin pourpre serpentant dans les feuillages. Elle lui emboîta le pas, détaillant chaque recoin à la recherche de la source de ce morbide ruisseau. ᗱ˚ᗴ J'étais avec Gregori di Marco, avant d'aller dormir, tu sais, mon ancien Boss au Ministère italien. On a discuté … de choses et d'autres en buvant du whisky. Rien de méchant, ce n'était pas une beuverie, on fait … ma nomination au titre de marraine de son futur enfant. ᗱ˚ᗴ Oui oui, je vois bien. ᗱ˚ᗴ Et même très bien, mais ces affaires-là n’étaient pas à l’ordre du jour ce soir. S’écartant à son tour pour éviter la branche, l’ancienne Beauxbâtons cogitait sur les explications d’Ety, espérant y trouver un lien entre le problème de cette nuit et le déroulement de la soirée. ᗱ˚ᗴ Pardon, c'est pas drôle. ᗱ˚ᗴ Pas de mal. ᗱ˚ᗴ Prévint-elle. L’important était ailleurs même si cette nervosité ponctuée de rires était difficilement interprétable. ᗱ˚ᗴ Et puis je suis allée me coucher. J'ai cauchemardé toute la nuit. ᗱ˚ᗴ Oh … ᗱ˚ᗴ Quelque chose qui faisait étrangement écho chez elle … ᗱ˚ᗴ Mais c'est bien réel, non ? ᗱ˚ᗴ A toi de me dire de quoi il était question avant que je ne puisse statuer … ᗱ˚ᗴ Tenta la sorcière, la curiosité piquée à vif et l’inquiétude montant d’un cran. Si l’onirisme s’était introduit dans le réel sans crier gare, le tableau risquait d’être encore moins beau à voir que prévu.

    A peine avaient-elles posé un pied dans la clairière toute proche qu’Eterna se retrouva au sol, étalée de tout son long. ᗱ˚ᗴ Ca va ? ᗱ˚ᗴ S’informa la blonde tandis qu’elle s’accroupissait aux côtés de l’Auror infiltrée. Son visage resta parfaitement impassible alors que son regard accrochait la forme sombre responsable de la chute. ᗱ˚ᗴ Ecarte-toi délicatement. ᗱ˚ᗴ Somma-t-elle, tendant son bras pour lui venir en aide si nécessaire. ᗱ˚ᗴ Qu’est-ce que c’est que ça ? ᗱ˚ᗴ Formula-t-elle d’une voix à la neutralité trop parfaite pour être réelle et elle pointa sa baguette vers la masse noire pour en révéler les contours.

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MessageSujet: Re: The Aurors are alright - Ft. Hester   The Aurors are alright - Ft. Hester EmptyDim 22 Juil - 16:59

Elle soutint le feu de son regard jusqu'au bout, ne souhaitant pas flancher. Il fallait qu'elle récupère cette pièce à conviction, par un moyen ou un autre, elle ne pouvait pas la laisser entre d'autres mains que les siennes, même si elle doutait que son amie la mette en danger. Elle l'avait même appelée, cette nuit-là, pour lui demander de l'aide, mais c'était son mentor qui avait répondu présent le premier. Adrian avait donc connaissance du dirty little secret qui la hantait depuis des mois et la faisait douter de son aptitude à faire correctement son travail. La Picarde n'en savait rien. Les choses allaient sans doute devoir changer, étant donné qu'elle repoussa sa main. Ah oui ? Ce ne serait pas aussi simple. Elle recula d'un pas, sentant son coeur se serrer. Son visage se ferma simplement et elle ne répondit pas, se contentant de regarder ailleurs. Il allait falloir qu'elle trouve un moyen, une réponse rapide avant de rejeter totalement son amie, qui risquait de ne pas comprendre et d'ouvrir une réelle enquête sur son compte. Pour l'instant, elle n'était guère en état et se contenta de se détourner d'elle, sans un mot de plus. Interrogatoire, passage en revue du lieu du crime, il n'y avait pas à dire, elle se sentait plus suspecte qu'amie qu'on retrouvait dans une mauvaise position. Mais elle ne lui en voulut pas, le devoir était le devoir et, pour la gouverne de la Française, elle avait très bien pu virer psychopathe et être en train de monter un sale coup. Elle se laissa faire quand elle l'examina attentivement sans pouvoir statuer sur son sort (il allait falloir qu'elle aille voir son infirmier préféré, ce n'était quand même pas de chance), attendit sa baguette en vain et dut attendre qu'elles commencent à avancer pour avoir droit à un brin de cette complicité qui les unissait pourtant si bien avant. Ca m’inquiéterait presque. Elle eut un léger rire avant de continuer à ouvrir la voie. Il faut bien que je me calme un peu, je suis censée être une très respectable bibliothécaire, maintenant. Un petit moment de relâchement, une évocation de sa mission sur l'île. Une instant d'inattention, qui permit à Hester de s'engouffrer dans la faille : A toi de me dire de quoi il était question avant que je ne puisse statuer … Lui raconter ses songes, que voilà une idée brillante. Elle allait répliquer quand elle s'étala de tout son long.

Ca va ? Ouais. Je crois. Elle essaya de se redresser, posant sa main dans l'herbe et rencontra une chose poisseuse. Elle retint le vent de panique qui souffla instantanément en elle. Ecarte-toi délicatement. Sans un mot, elle prit sa main, la maculant de sang par la même occasion et se remit sur ses pieds, avant de considérer … Qu’est-ce que c’est que ça ? C'était … Un cerf ... Ou ce qu'il en restait. L'auguste bête avait le pelage moucheté de rouge, comme autant de pétales de coquelicots disposés là pour lui rendre hommage. Sa gorge avait été tranchée de façon « propre », « nette ». Sans bavure. Et l'animal s'était vidé de son sang. Le coeur de la jeune femme rata un battement alors qu'à cette silhouette venait s'en superposer une autre. Celle d'un homme, recroquevillé, cordes vocales à l'air libre. Elle secoua la tête pour l'en chasser, mais le malaise était bel et bien là. Elle en avait rêvé … et si … ? Son regard fit le tour de la clairière et … ses pires craintes se virent réalisés. Elle se cramponna à la main d'Hester quelques instants avant de s'avancer. Deux de plus, un peu plus loin. Un épinglé à un arbre. Et d'autres … Sa poitrine se souleva et elle n'eut que le temps de se détourner pour se vider dans un buisson, submergée par une nausée incroyable. Des flashs enflammés se succédaient devant ses yeux alors qu'elle se vidait. La scène du crime. Elle avait reproduit la scène du crime dans une crise de somnambulisme. Elle n'était pas dans la merde, c'était au-delà. Quand elle eut finit, elle manqua de vaciller avant de s'avancer au centre de la clairière. Elle regardait les masses sombres aux emplacements où se trouvaient les cadavres des orpailleurs qu'elle avait torturés. Chaque détail était profondément gravé dans sa mémoire, elle n'avait même pas besoin de vérifier pour savoir de quoi il en retournait. Elle ferma les yeux un instant. Avant de secouer la tête : J'ai deux nouvelles … une bonne et une mauvaise. Je commence par laquelle ? Elle eut un rire sans joie avant de se retourner vers Hester et croisa les bras, essayant de rester impassible. La bonne, c'est que personne ne s'est attaqué à moi. C'était plutôt clair. Elle avait juste dû se lever de son lit et rêver éveillée. Elle frissonna en se demandant ce que ça aurait pu donner si elle avait croisé des êtres humains, mais préféra s'abstenir d'y penser. Elle déglutit. La mauvaise … c'est que c'est moi qui suis responsable de cette boucherie. Elle tiqua, fronçant le nez. C'était un début. Le reste … serait plus compliqué.
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MessageSujet: Re: The Aurors are alright - Ft. Hester   The Aurors are alright - Ft. Hester EmptyDim 17 Fév - 16:26

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Professionnalisme. La bonne blague. Hester se réfugiait derrière sa rigueur pour se protéger de ses propres démons rampant sous ses paupières dès que Morphée l’enlaçait. Pareilles embrassades frôlaient d’ailleurs désormais à ce point la torture que la Picarde faisait constamment faux bond à son comparse nocturne. Le couteau entre les mains d’Eterna, quelques instants plus tôt, prenait, dans l’esprit d’Hester, des allures de porte de hangar grinçante patinant sur les traînées de sang. Elle était bien en peine d’affirmer si, oui ou non, à l’époque, elle aurait préféré qu’on lui enlève la main de la poignée lorsqu’elle s’était apprêtée à la pousser. Mais, une chose était certaine, elle ne prendrait pas le risque qu’Ety puisse faire quoi que ce soit d’autre avec ce couteau maculé. ᗱ˚ᗴ Il faut bien que je me calme un peu, je suis censée être une très respectable bibliothécaire, maintenant. ᗱ˚ᗴ Le plus épatant est que tout le monde gobe le morceau sans problème. Pourtant, chez les Aurors, tout le monde sait à quel point tu adores lire. ᗱ˚ᗴ Ironisa la jeune femme en lançant un regard entendu à sa collègue. N’allez pas y voir une critique déguisée de l’intelligence d’Ety, que du contraire. Hester était juste lucide : enfermer son amie dans un bureau à crapahuter dans la poussière équivalait à enfermer une tigresse dans une cave de 2m2.

Un autre chapitre que la blonde aurait bien aimé approfondir – celui des rêves de son interlocutrice, en l’occurrence – se referma à la vitesse de l’éclair lorsque ladite interlocutrice partit embrasser le sol. S’inquiétant de son sort, l’Auror approcha dans la clairère afin de l’aider à se relever. ᗱ˚ᗴ Ouais. Je crois. ᗱ˚ᗴ Pas le temps de respecter davantage les convenances qu’imposait l’inquiétude ; le tableau esquissé devant elles aspirait leur attention, pleine et entière. ᗱ˚ᗴ Un cerf ... ᗱ˚ᗴ Si seulement … ᗱ˚ᗴ S’entendit coasser la sorcière tandis que son regard harponnait d’autres formes morbides. Serrant la main d’Eterna, Hester déglutit péniblement. Et m … Cet étrange carnage charriait dans son esprit des scènes analogues qu’elle chassa péniblement. Se cramponnant à sa rigueur méthodique pour finir d’évacuer ces spectres sifflant sournoisement dans son crâne, elle frotta maladroitement l’épaule d’Ety qui rendait gorge dans un buisson tout proche. ᗱ˚ᗴ J'ai deux nouvelles … une bonne et une mauvaise. Je commence par laquelle ? ᗱ˚ᗴ Prenant cette question pour une phrase purement rhétorique, Hester se contenta d’hocher sobrement la tête pour enjoindre son amie à poursuivre. ᗱ˚ᗴ La bonne, c'est que personne ne s'est attaqué à moi. ᗱ˚ᗴ C’est déjà une chose. ᗱ˚ᗴ Bonne chose, même, bien que l’épineuse suite ternisse un rien le tableau. ᗱ˚ᗴ La mauvaise … c'est que c'est moi qui suis responsable de cette boucherie. ᗱ˚ᗴ Inspirant et expirant profondément, la Française planta ses poings sur les hanches. ᗱ˚ᗴ Bon, lâcha-t-elle pour ordonner ses pensées. Des corps. Un coin isolé. Un coéquipier. Un laps de temps imparti pour dégager tout le bazar face à eux. Beaucoup de souvenirs d’un coup qu’elle ordonnait non sans mal.

Se massant les temps du bout des doigts, Hester se concentra le temps nécessaire pour que son occlumancie lui permette d’effectuer un tri. Pas de pensées parasites. Surtout pas à l’attention de ce crevard qu’elle avait saigné un beau jour en espérant ainsi, illusoirement, retrouver une vie normale. La simple idée qu’elle puisse un jour commettre pareille boucherie par la simple force de son subconscient lui donna le tournis. ᗱ˚ᗴ On va déjà dégager tout ce foutoir et rendre le coin le plus niquel possible. Avec une seule baguette, peut-être, mais ça n’est pas insurmontable., proposa-t-elle à Eterna en désignant du bout de sa baguette l’ensemble des corps avachis. Après, je pense qu’on aura deux trois autres trucs à régler, hrm ? ᗱ˚ᗴ Suggéra-t-elle alors qu’elle évaluait la grosseur des bêtes pour déterminer le meilleur moyen de s’en débarrasser.

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MessageSujet: Re: The Aurors are alright - Ft. Hester   The Aurors are alright - Ft. Hester EmptyVen 22 Fév - 16:51

Le plus épatant est que tout le monde gobe le morceau sans problème. Pourtant, chez les Aurors, tout le monde sait à quel point tu adores lire. La boutade de sa collègue, rappelant à leur bon souvenir et ramenant dans l’air ambiant leur amitié était maintenant fort loin de l’esprit de la jeune femme. Le fait que tout le monde gobe ses bobards sur l’île était une bonne chose, mais le pourquoi du comment lui semblait soudain être un problème complètement dérisoire, à l’image même de sa couverture ou de sa mission actuelle. La main d’Hester n’avait absolument pas calmé l’Auror et, si elle semblait faire face, lui exposant les faits de la façon la plus calme possible, elle était en train de sombre lentement mais sûrement dans les affres de quelque chose de plus noir que l’inquiétude, de plus oppressant que l’angoisse et de plus étouffant que la panique. La tête lui tournait et la nausée qu’elle avait soulagée dans le buisson ne faisait que revenir de plus belle. Sonnée, au milieu de la clairière, son regard, qui avait quitté son interlocutrice au moment où elle lui avait dit : C’est déjà une chose. allait d’une carcasse à l’autre, couvrant les huit en pivotant sur ses talons, sans discontinuer. Elle se souvenait de certains visages déformés par la souffrance, de lèvres qui imploraient sa pitié dans une langue qu’elle maîtrisait mais feignait de ne pas comprendre. Pour d’autres, elle les avait oubliés. Et elle ne parvenait pas à se fixer sur quel constat était le plus alarmant. Elle n’avait pu les gommer totalement de son esprit : pour preuve, elle était revenue dans son sommeil leur rendre un hommage des plus morbides. Un haut-le-cœur la souleva de nouveau et elle cessa de tourner pour essayer de se fixer quelque part.

Sur Hester, qui avait l’air affreusement réelle et rendait tout ce qu’il y avait autour encore plus omniprésent. Bon. Elle n’aurait pas choisi ce terme, mais le sarcasme qui l’aurait relevé resta boqué au fond de sa gorge nouée de façon atroce. Elle essayait de faire face, mais c’était de plus en plus difficile. Très peu habillée et couverte de sang, au milieu de son forfait, elle se sentait totalement démunie, encore plus que cette fameuse nuit où tout avait basculé. Réfléchir n’était même plus une option envisageable et elle referma ses bras autour d’elle pour tenter de se calmer. On va déjà dégager tout ce foutoir et rendre le coin le plus niquel possible. Avec une seule baguette, peut-être, mais ça n’est pas insurmontable. Une seule baguette, ce n’était pas possible, elle en avait fait l‘expérience. Ou peut-être l’aurait-ce été, mais elle n’avait pas eu la force d’affronter ça toute seule. Elle l’avait appelée, mais elle n’avait pas répondu. Son mentor l’avait fait. Son mentor … Après, je pense qu’on aura deux trois autres trucs à régler, hrm ? Adrian … Non, elle n’avait absolument pas écouté ce que lui avait dit Hester. Eterna n’était pas là, elle était repartie quasiment un an auparavant, quelque part au Pérou. Elle avait les mains pleines de sang, le cœur et a tête au bord de l’explosion et elle avait besoin d’aide. Elle avait besoin de lui. Les deux bras qui avaient su l’entourer, la relever, le visage qui lui avait donné la force d’aller de l’avant, qui l’avait soutenue avant qu’elle ne s’enterre elle-même dans un marasme de culpabilité et de panique. Elle avait besoin de lui, encore une fois, peut-être même plus que cette fois-là.

Comme un automate, elle s’avança vers Hester, la regardant finalement dans les yeux. Elle ne voulait pas l’effrayer au point qu’elle se sente le devoir de prendre les choses en main, aussi fallait-elle qu’elle montre un semblant de santé mentale. Essayer de sourire n’était peut-être pas la meilleure des options mais la grimace qu’elle produisit pouvait passer pour de la gêne, ce qui tombait bien étant donné qu’elle était en train de tendre sa main vers sa baguette, et Merlin savait que les Aurors préféraient garder cet objet pour eux, surtout en pareilles circonstances. Tu permets … ? Elle ajouta, pour faire bonne mesure : On ne s'en sortira pas seules. Elle la fit lentement glisser entre ses doigts pour s’en saisir et recula de quelques pas. Elle la pointa immédiatement ailleurs pour qu’Hester ne se fasse pas de films tordus sur le fait qu’elle voudrait, par exemple la réduire au silence de façon définitive. Elle ne prononça pas la formule, mais une panthère argentée apparut bientôt, s’étirant lentement avant de se tourner vers sa propriétaire, laquelle lui adressa simplement trois lettres à délivrer à qui de droit : S.O.S. L’animal partit rapidement. Il n’aurait qu’à le suivre pour les rejoindre. Elle regarda un moment l’endroit entre les arbres où elle avait disparu avant de tressaillir, se souvenant de la présence d’Hester. Elle revint vers elle pour lui rendre l’objet : Pardon. Il ne sera pas long. Elle ferma les yeux quelques instants et retourna au centre de la clairière, à l’endroit même où elle avait attendu Chrysler quelques mois auparavant. Elle n’était pas en état d’expliquer quoi que ce soit. Mais peut-être qu’avec lui à ses côtés, ce serait plus facile. Il fallait l’espérer.
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MessageSujet: Re: The Aurors are alright - Ft. Hester   The Aurors are alright - Ft. Hester EmptyVen 15 Mar - 20:10


Je ne parvenais plus à me souvenir quand avait été la dernière fois où je m'étais senti réellement utile sur cette île. Non mais sans déconner... A part tourner en rond, déforester toute la forêt en remplissant des liasses et des liasses de paperasse diverses et variées et se prendre pour la SPA, c'est pas comme si on faisait grand chose, hormis tous les 36 du mois où "on avait besoin de nous pour épauler la deuxième équipe". Bordel, ce que je pouvais rager de pas en faire partie, d'ailleurs. Tout ça à cause d'une foutue bavure qui remontait maintenant à plusieurs années... Autant j'aimais Cavanaugh, autant niveau avancement, fallait pas espérer grand chose en faisant partie de son équipe d' "animalsitters". N'aurait plus manquer que les habitants de l'île nous amène leurs chiens pour qu'on les promène et on aurait trouvé notre reconversion - et au moins, là, les heures supp étaient payées. Et on s'étonnait donc de tant nous trouver au Gerry's Pub ? Fallait bien boire pour oublier... Même si c'était plus la spécialité des deux Cavanaugh que la mienne, en réalité. Moi, je sortais plutôt pour voir des gens, écouter de la musique, observer. Bien sûr, il m'arrivait de prendre un cocktail de temps en temps, un whisky sec par-ci, un bourbon ou un cognac par-là... Mais c'était plus pour occuper mes doigts que par réel plaisir. Le plaisir, moi, je l'avais toujours trouvé ailleurs... Même si c'était de moins en moins facile en étant reclus comme nous l'étions sur cet îlot de malheur - et pas question pour moi de me tourner vers de la viande trop fraîche. Je préférais l'expérience, dirons-nous. Et faire l'erreur de succomber à la tentation de la jeunesse une fois m'avait amplement suffi, mais nous n'étions pas là pour faire un inventaire de ma situation. Non, à vrai dire, ce soir là, d'ailleurs, je n'y pensais même pas. J'avais beau ne pas avoir de serveuse à reluquer ou de jeune femme m'ayant donné son numéro à rappeler et avec qui passer ma soirée, je m'en fichais. L'intérêt de la chasse également m'échappait complètement, et j'étais retourné à mes appartements très tôt, ce qui était un fait rare. J'étais préoccupé et je me posais des questions, depuis cette fameuse soirée karaoké à laquelle je n'avais pas eu le coeur de participer malgré ma voix de plus exquises - oui, je suis beau, riche, intelligent, et je chante bien, what else ? Couché en diagonale dans mon grand lit, je regardais le plafond et j'avais laissé le temps filer jusqu'à finir par fermer les yeux et me laisser emporter dans des songes étranges...

Quand soudain, au beau milieu de la pièce, avait surgi une panthère. Et, non, ce n'était pas un rêve, quand bien même j'étais tout habillé et m'étais retrouvé debout sur mes pieds sans transition aucune. Elle me fixait de ses grands yeux translucides alors que j'avais braqué ma baguette sur elle, tenu en alerte par l'adrénaline parcourant mes veines, et ce n'est que quand la voix d'Eterna retentit dans la pièce pour prononcer un très distinct "SOS" que je compris. “Guide moi.” Intimai-je au patronus, et je suivis alors son sillage en courant presque, tâchant de ne pas le perdre de vue, les entrailles nouées. Cette situation n'était pas nouvelle, elle faisait écho à d'autres et notamment à une journée bien particulière de mon existence que j'avais adroitement compartimentée dans un coin de mon crâne et renfermée à double-tour grâce à mon don, personne d'autre que moi pouvant y avoir accès. Mais plus j'avançai et plus l'alarme dans mon crâne se faisait forte, et les souvenirs commençaient à gratter à la porte de ma conscience. Ce ne fut que quand j'arrivais sur les lieux, à bout de souffle, et que la panthère disparut en une douce brume argentée que je pris pleinement conscience de ce qui m'attendait. Une reconstitution, presque parfaite, de ce sinistre jour, si ce n'était la différence de cadre, d'odeurs, de cibles aussi... Elle refaisait à présent surface et j'ordonnai mentalement à mes pensées d'éviter d’effleurer cette boîte de pandore, refusant les images qui essayaient d'affluer pour se superposer à cette scène de chaos. Et c'est en posant mes yeux sur Hester que j'y parviens, comme elle ne collait pas à la situation d'origine. Elle me permit de faire la part des choses et je pris sur moi de me fermer avant d'avancer en direction d'Eterna, après avoir échangé un long échange et intense regard avec mon amie de toujours. Posant doucement mes paumes sur ses joues, je captai son regard et en apaisai comme je pus la panique avec quelques mots que je voulais rassurants, mais surtout sincères : “Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer. Je vais arranger ça. On va arranger ça.” Mon regard retourna vers Hester, appuyant sur sa silhouette avant que ma main ne vienne se caler dans celle d'Eterna alors que mon regard descendait le long de ses bras... Et de l'ensemble de sa tenue. “Mais on va s'occuper de toi d'abord, d'accord ?” Pointant ma baguette sur Eterna, je prononçai plusieurs fois rapidement l'incantation de nettoyage, retirant le gros du sang qui maculait sa peau. Puis, retirant ma veste, je la passai autour du corps de ma protégée, un éclair soucieux dans les prunelles. “Bon.” Fis-je à mon tour, piquant la réplique à Hester à qui je lançai un regard, essayant de ne pas avoir l'air trop grave. “Tu prends la droite, je prends la gauche ?” En attendant son assentiment, je me penchai vers Eterna pour murmurer à son oreille, me voulant taquin. “Et toi, tu restes là, et tu supervises. Profites-en, c'est pas tous les jours que t'auras les deux meilleurs Aurors du coin sous tes ordres.” Un clin d'oeil à Eterna et un léger sourire à Hester plus tard, et j'étais prêt à m'exécuter.

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