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 Il est le même que moi - Lust

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Auror

  • Alejandro E. Bottero
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Alejandro E. Bottero



Revelio

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MessageSujet: Il est le même que moi - Lust   Il est le même que moi - Lust EmptyMer 22 Fév - 21:12

    Assis dans le sable, en short de bain, Alejandro, qui était pourtant parti pour nager cet après-midi-là, histoire de s'entretenir un minimum en profitant de l'endroit désert, les étudiants étant logiquement reparti en cours, avait le nez plongé dans ce qui ressemblait, de loin, à un bouquin. Les mauvaises langues diraient sans doute que cet bellâtre coincé était en train de lire un truc hautement intellectuel juste pour se la raconter, et qu'il ferait mieux de baiser un peu à la place. Ces langues sus-mentionnées feraient sans doute bien de lire un minimum elles-mêmes, et Leja' leur apprendrait que parfois, fréquenter les bibliothèques pouvait aider pour ce genre de but, mais ce n'était pas vraiment le sujet. En y regardant d'un peu plus près, on s'apercevait qu'il ne s'agissait pas exactement d'un lourd volume regroupant des sonnets de Byron, ou des thèses de Freud, mais plutôt d'un carnet, tout simple, avec quelques trucs en dépassant. En s'approchant d'un peu plus près, on s'apercevrait que ceci ne pouvait pas être la propriété du Mexicain, au vu du peu de soin avec lequel ce cahier avait été traité. Soufflant de temps en temps sur une page, ou sur la couverture pour enlever du sable, ou toute autre substance inconnue ayant décidé de se poser là, l'homme parcourait chaque page du regard, rapidement, avant de passer à la suivante. Ah, oui. Si vous, vous mettez une minute pour lire une page, pour lui, c'est une seconde. Les yeux photographiaient, le cerveau se chargeait du reste. Tout le monde ne peut pas naître super héros, soyez pas jaloux !

    Enfin bon, pour la faire plus courte (comme la b*** de Nate), alors qu'il déposait sa serviette dans le sable bien en vue pour pouvoir la retrouver aisément, le pied d'Alejandro avait buté contre un objet. S'il avait commencé à grogner, voire à lancer quelques jurons bien sentis en espagnol, poursuivi, en se rendant compte que c'était sans doute un étudiant qui l'avait oublié, sur le manque de soin et d'ordre des jeunes de nos jours (oui, il pouvait quand même jouer son rabat-joie coincé et complètement con quand il le voulait), il avait commencé à regarder s'il n'y avait pas un nom pour en identifier le propriétaire histoire de le lui restituer (en l'enguirlandant au passage, pourquoi pas, cela dépendrait de lui-même). Seulement, le contenu même de ce qu'il avait trouvé l'avait arrêté en plein vol. Un sourcil froncé, il s'était laissé retomber lestement dans le sable, et avait tourné une page, puis une autre. Il ne s'agissait pas de notes de cours, pas plus que du journal intime d'une jouvencelle en mal d'amour. En réalité, ce carnet aurait pu être le sien. Chaque page le renvoyait à des années de ça en arrière, quand tout le monde avait commencé à comprendre que ses capacités intellectuelles n'étaient pas seulement due à un travail acharné, mais à une « légère » particularité qui faisait de lui l'équivalent d'un super ordinateur. Sa tête était toujours trop pleine, de détails insignifiants qu'il ne voulait pas garder, dont il n'avait rien à faire, comme la couleur de l'écharpe de telle personne la première fois qu'il l'avait rencontrée, les remerciements de l'auteur du bouquin sur la révolte des gobelins qu'il avait entièrement mémorisé pour le cours d'Histoire de la Magie, ou encore le goût des pancakes de la mère d'un copain à lui (si quelqu'un a eu une pensée perverse à cette phrase … bienvenue au club !). En bref, cela ressemblait à un exutoire de quelqu'un ayant exactement la même capacité que lui.

    Parcourant de nouveau les pages, même s'il n'en avait plus réellement besoin, il essayait de trouver un nom, un indice. C'était … rare, comme « affection », ce qu'il avait, enfin, ce qu'ils avaient, et il n'avait pas eu l'occasion d'en rencontrer dans sa vie. Enfin, au vu de ce qu'il avait entre les mains, il s'agissait d'un adolescent quelque peu extraverti avec un sérieux problème d'hormones, dont le style n'était pas sans lui rappeler un certain Nathaniel Cavanaugh (ça aurait pu être lui. Sauf que Nate était définitivement trop con pour être doué d'une mémoire pareille – ce jugement sera revisité très prochainement, sans spoil aucun /sbaf/). Mais … enfin il ne savait pas, il avait envie de savoir. Juste de voir. Pas forcément de lui poser des questions, mais peut-être de lui filer un coup de main. Il était effectivement plus que bien placé pour savoir que si ce genre de chose fonctionnait quelques temps, rien ne valait la Pensine. Peut-être n'y avait-il pas pensé. Ou n'en avait-il pas les moyens. En tous cas … en tous cas, il avait oublié toute idée de baignade. Il voulait avant tout retrouver le propriétaire du journal.

    S'il avait su … ptet qu'il aurait pas venu !
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Nkiruka

  • Lust S. Dashwood
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MessageSujet: Re: Il est le même que moi - Lust   Il est le même que moi - Lust EmptyDim 26 Fév - 3:30

Il ne s’en était pas rendu compte tout de suite, et pourtant … Il aurait dû. On ne laisse pas une partie de soi traîner dans le sable, s’enfouir sous le vent jusqu’à l’oublier. Lust n’oubliait jamais. Jamais. Mais Lust était légèrement stupides sur les bords donc il fallait du temps pour que les informations montent à son cerveau encombré, passant probablement par les pieds, restant bloquées dans un embouteillage dans la région de l’entre-jambe et atteignant finalement leur destination après des tours et détours pour rien. Ainsi, quittant la plage avec précipitation pour ne pas être en retard en cours de matage des boobs de Williamson de sortilèges, le petit brésilien avait rassemblé ses affaires à la hâte dans un grand n’importe quoi qui le caractérisait tant.
Ce n’est qu’une fois arrivé en vue de la salle de cours, en voulant noter qu’en ce lundi merveilleux, les seins de Jessalyn avaient probablement grossi, que Moïra portait très certainement un culotte rouge pour aller avec ses vêtements et que la Française repérée quelques jours plutôt était bien célibataire ; ce n’est qu’une fois qu’il plongea la main dans son sac par attraper le classique petit carnet qui le suivait où qu’il aille que l’adolescent constata son évidente absence.
Ses mains fouillèrent ses poches tandis que ses yeux voguaient un peu partout à la recherche de la forme caractéristique du cahier et, l’angoisse galopant sous sa peau, Lust se figea en plein couloir, fermant brièvement les paupières.
▬ … Ou complètement nue avec des algues et des coquillages autour des… Enfin, tu vois c’que j’veux dire. Qu’est-ce que t’en dis, Lust ? … Lust ? fit la voix de Callen, le forçant à revenir sur Terre.
▬ Hmm … Voui ?
▬ Rien. J’étais en train de te parler du prochain déguisement qu’on pourrait faire porter à Jess la prochaine fois qu’on irait à la plage. Tu sais, pour lui faire attirer plus de garçons … mais laisse tomber. Qu’est-ce que tu fous ?
Le Brésilien n’écoutait déjà plus, ayant commencé à déverser l’intégralité de ses affaires sur le sol. Il s’était doucement laissé glisser le long d’un mur et contemplait ses cours éparpillés d’un regard contrarié, les sourcils froncés. Le stylo était bien là, mais pas le carnet qui l’accompagnait traditionnellement.
▬ Hm … Call’ ? Tu pourras dire à Williamson que je suis malade ? Lança finalement Lust à son camarade tout en refaisant tant bien que mal son sac. T’as qu’à lui dire que j’ai mes règles, mec ! Cria-t-il en filant sans se retourner vers la sortie, laissant en plan un Callen décontenancé.
La plage, évidemment. Comment avait-il pu être aussi stupide ? – Enfin, « comment » n’était peut-être pas la bonne question, certains pencheraient certainement plus pour un « pourquoi était-il si stupide ? » mais passons - Une partie lui s’était abandonnée sur la plage et non, je ne parle pas d’une certaine Beach Party, bien que dans un sens, ce soit tout aussi vrai. Il avait oublié un fragment de sa personne et cette simple pensée lui donnait la nausée. Chaque foulée le rapprochant de cette pièce manquante semblait lui redonner du souffle et le Brésilien ne pouvait qu’accélérer le tempo.
Au final, s’il n’avait pas cherché à noter quoi que ce soit, peut-être qu’il ne s’en serait jamais rendu compte. Peut-être qu’il ne l’aurait remarqué que des jours, des semaines ou des mois plus tard. Peut-être qu’il aurait oublié. Oublié une partie de son être, laissé à l’abandon tout un pan de son cerveau, lequel n’était déjà pas dans le meilleur état qui soit. Non, Lust ne pouvait pas oublier et c’était bien là le problème. D’ailleurs il avait cessé d’essayer.
Le Brésilien plissa les yeux tandis qu’il refaisait mentalement le parcours à l’envers, jusqu’à retrouver l’exact emplacement fréquenté par le trio quelques minutes plus tôt. En réalité, ça n’avait rien d’extraordinaire, pour une fois, il suffisait de suivre les traces étranges étant donné que Callen et lui avaient passé une bonne partie de leur pause à rouler dans le sable comme deux sushis géants … A ceci près que précédemment, il n’y avait pas d’homme en short sur leur chemin. Ils l’auraient vu. Enfin peut-être. Bref.
Lentement, le Nkiruka s’approcha, fixant l’inconnu avec attention avant de s’éclaircir la gorge.
▬ Hmrmrmr … Je crois que ce que vous avez, là, c’est à quelqu’un que je connais très très bien. Fit le Brésilien en pointant le cahier.
Il n’y avait que lui pour les lire et relire, il en avait toujours été ainsi et l’adolescent ne tenait pas vraiment à ce que la situation évolue, surtout depuis que ses croquis commençaient à dériver vers une certaine Anupam, son odeur, la façon dont elle remettait ses cheveux en place et… hum… BOOBS… Placé entre de mauvaises mains, comprenez « pires que les siennes », les carnets de Lust pouvaient réduire sa « réputation » à néant. Le faisant passer de Beau gosse latino et dragueur à pauvre lavette amoureuse. Ou de rien à moins que rien, selon certaines versions. Donc faisons comme si cet objet appartenait à l’ami d’un ami d’un ami très cher.
▬ J’peux le récupérer ou vous allez en faire un best-seller ?



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Auror

  • Alejandro E. Bottero
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Alejandro E. Bottero



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MessageSujet: Re: Il est le même que moi - Lust   Il est le même que moi - Lust EmptyLun 5 Mar - 21:04

    Le contenu n'était … bon, par vraiment intéressant en soi, si on s'attachait au fond. Le propriétaire de ce carnet était le stéréotype de l'adolescent en chaleur, qui avait un sérieux problème de maturité, sans doute du à ses capacités, allez savoir. Pour Alejandro, cela l'avait fait plutôt mûrir plus vite, mais il était vrai que tout le monde ne pouvait pas être comme lui. Et encore heureux, diraient certains, et il serait pour une fois sans doute bien d'accord avec eux. Heureusement, que tout le monde était différent. Mais ce n'était pas le sujet. Le sujet était qu'en dépit de ses centres d'intérêt qui semblaient limités, l'Auror avait bien envie de connaître le jeune homme. Il y avait quelques indices, dans le livre, et il pourrait sans doute le retrouver, il faudrait juste savoir qui avait couché avec une certaine Magda, Joyce, et surtout, qui semblait obsédé par les cheveux, le parfum et surtout, les seins d'une Moïra. Ah, l'amour. Un sourire indulgent effleura les lèvres d'Alejandro alors qu'il essayait de trouver un prénom, quelque part, peut-être dans une retranscription de discussion. Il n'avait pas tout lu, mais il le ferait si c'était indispensable. La réponse n'allait pas tomber du ciel. Pas exactement.

    Des pas firent bruire le sable pas loin de lui, et il leva les yeux vers la personne qui s'avançait vers lui. Un adolescent, à l'air plutôt négligé, du style « I'm sexy and I know it », coiffé en diable … Il lui rappelait vaguement quelqu'un, mais il ne voulait pas vraiment y mettre de nom. Pour l'instant, il était juste le gamin qui s'arrêtait à côté de lui, et fixait … ses mains, à cette hauteur-là, voyons ! Ou plutôt ce qu'elles tenaient. Le carnet. Ah. Serait-ce … Hmrmrmr … Je crois que ce que vous avez, là, c’est à quelqu’un que je connais très très bien. Voyez-vous ça ... dit Alejandro, considérant ce qu'il tenait entre les mains. J’peux le récupérer ou vous allez en faire un best-seller ? Il étouffa un rire. Ok, en fait, il l'amusait, pour tout dire. Prenant appui dans le sable pour se relever, sans lâcher pour autant l'objet du « conflit », il se tint finalement devant lui et considéra la couverture d'un air songeur: Sans vouloir t'offenser, oh, pardon, sans vouloir offenser ton ami, je ne pense pas qu'il y ait matière à faire exploser des ventes de bouquin avec ça. Ou en littérature à l'eau de rose pour ado, je suppose. Un brin moqueur, mais pas castrateur, il lui tendit le cahier finalement, avant de se raviser et de l'enlever de sa portée. Il le scruta. C'était lui, il en aurait mis sa main à couper. Comme il avait reconnu Sienna sans jamais l'avoir vue, l'apparition du jeune homme avait titillé une partie de son cerveau. Il était l'auteur de ces lignes, et pas seulement parce qu'il avait la dégaine de l'emploi, qu'il semblait bien le genre à draguer des filles en soirée, et à les poursuivre de façon maladroite. Il était bien trop concerné par le devenir de ces pages pour ne pas les avoir écrites.

    Aussi le fixa-t-il intensément, avant de lâcher: Dis-moi, est-ce que ton ami souffre de maux de crâne ? Est-ce qu'il est du genre insupportable à se souvenir des moindres détails ? Est-ce qu'il lit un bouquin en deux secondes et en a retenu tout le contenu avant les autres ? Il y allait un peu fort, sans doute. Mais il n'avait pas l'air très subtil comme garçon, alors autant y aller avec l'artillerie lourde. Et puis, il avait toujours sa propriété en sa possession, il avait donc quelque part un « moyen de pression ».
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Nkiruka

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MessageSujet: Re: Il est le même que moi - Lust   Il est le même que moi - Lust EmptyJeu 12 Avr - 23:38

Les pieds profondément ancrés dans le sable, Lust fixait l’homme d’un air mi-curieux mi-agacé, tapotant déjà un rythme impatient sur le bord de ses hanches en attendant qu’il daigne lui répondre, danser la salsa ou faire n’importe quoi qui indiquerait qu’il n’était pas décédé en route. Il se releva finalement et toisa l’Anupam avant de désigner la couverture de son carnet, recouvertes de photos de charme pour donner le change. Lust ne put retenir une légère grimace. Ben quoi ? U_U
▬ Sans vouloir t'offenser, oh, pardon, sans vouloir offenser ton ami, Il est pas là de toute façon, il s’en bat le steack. Marmonna l’adolescent à mi-voix tandis qu’il s’était mis à fixer le bout de ses pieds pour ne pas loucher sur le cahier. Je ne pense pas qu'il y ait matière à faire exploser des ventes de bouquin avec ça. Ou en littérature à l'eau de rose pour ado, je suppose. Un air courroucé passa brièvement sur les traits du Brésilien qui releva les yeux vers l’homme tenant toujours fermement son bien.
L’espace d’un instant, il lui tendit, laissant croire au Nkiruka qu’il mettait déjà fin à sa torture, à son plus grand soulagement, avant de le retirer et de le fixer avec une intensité qui le mettait mal à l’aise, provoquant un claquement de langue agacé chez la victime. Lust n’avait pas pour habitude d’être perturbé, mais le regard de l’homme se faisait scrutateur et incisif, prêt à le percer à jour. Percer quoi, au juste ? Le prétendu « don » de l’adolescent n’aurait jamais été un problème s’il n’avait pas commencé à prétendre qu’il en avait un autre, s’il n’avait pas fini par substituer quelque chose de tout à fait rationnel à l’imaginaire débile de ses pouvoirs médiumniques.
Les mains enfoncées dans les poches pour s’éviter tout mouvement brusque et irraisonné qui viendrait à, premièrement, compromettre son propre mensonge et, deuxièmement, à abîmer le précieux carnet, le Brésilien échangea un regard agacé avec l’inconnu. Altérer ses écrits n’étant pas une option envisageable, il allait falloir la jouer fine, la finesse étant une notion toute relative dans l’esprit de Lust.
▬ Dis-moi, est-ce que ton ami souffre de maux de crâne ? Lâcha finalement l’homme à la grande surprise du Brésilien qui fronça instantanément les sourcils d’un air méfiant. Est-ce qu'il est du genre insupportable à se souvenir des moindres détails ? Est-ce qu'il lit un bouquin en deux secondes et en a retenu tout le contenu avant les autres ?
Le flot de question acheva de désarçonner l’adolescent qui sentit les muscles de son dos se raidir imperceptiblement. Et s’il savait déjà ? Et si les questions n’étaient qu’une simple formalité pour s’assurer qu’il n’y avait pas erreur sur la personne ? Bientôt, il se retrouverait derrière les barreaux dans une vieille prison Mexicaine, tenant probablement compagnie à son père.
▬ J’en sais rien, vous aurez qu’à lui demander quand vous le verrez. Cracha-t-il avec plus de virulence qu’il ne l’aurait voulu. Et vous êtes qui ? Vous êtes de la police ?
Il scruta l’inconnu avec attention, détaillant sa stature et son air sérieux avant de trancher :
▬ Bah, naaaan, vous avez l’air trop relou pour être un flic. , sans aucune conviction. Après tout, on ne posait pas autant de questions aussi soudainement si ce n’était par déformation professionnelle. Alors il était soit psy, soit Auror ou flic particulièrement rasoir. Ou juste chiant et curieux. Une chose était sûre, Lust était déterminé à récupérer son bien, ce que l’homme ne semblait pas décidé à lui laisser.
▬ Bon, ouais, il paraît que ce pote est écoeurant à tout retenir d’un coup, mais je sais pas, il en parle pas beaucoup. Mais il a régulièrement des maux de tête, du genre qu’il essaie de cacher. Ce genre de trucs quoi. Pourquoi ? En quoi ça vous avance ? Vous avez deviné ça tout seul ? Le Brésilien s’interrompit en constatant que, par mimétisme, il le pressait tout autant de questions.
▬ Bon, vous êtes content ? Je peux récupérer mo- ... le cahier maintenant ?
Et merde.


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MessageSujet: Re: Il est le même que moi - Lust   Il est le même que moi - Lust EmptyVen 27 Avr - 13:06

Il est pas là de toute façon, il s’en bat le steack. Etonnamment, il lui rappelait vraiment, vraiment quelqu'un, dans l'attitude désinvolte, dans le vocabulaire fleuri et dans le respect des personnes. Il essaya de faire taire son irritation grandissante. Ce n'était pas parce qu'il avait rencontré un abruti qu'il devait pénaliser ce gamin (surtout que lui, c'était de son âge, contrairement à d'autres qu'il ne nommerait pas), et pas dans ces circonstances. Il avait besoin d'aide. Comment le savait-il ? Il était vrai que Lust n'avait rien d'une jouvencelle en détresse, ni d'un puceau effarouché avec des cernes sous les yeux à force de ne pas dormir, poursuivi par sa mémoire. Alors comment Alejandro pouvait-il affirmer qu'il avait besoin d'aide ? Parce qu'il avait eu son âge. Il savait ce que c'était, d'être un adolescent pas comme les autres, sans savoir forcément quoi en faire. Sa maturité l'avait vraiment aidé, mais tout le monde n'avait pas son aisance pour jouer les situations de crise. Et il lui avait fallu du temps pour l'accepter, ce statut de petit génie, de mec infaillible, ce n'était pas forcément un cadeau, contrairement à ce que tout le monde croyait. Alors s'il avait le besoin de s'épancher sur un cahier lambda pour chasser toutes ces images, tous ces sons de sa tête, c'était qu'il commençait à saturer. Et le fait qu'il fasse passer ce carnet pour celui d'un autre indiquait très clairement qu'il ne s'assumait pas, ce qui quelque part était encore pire. Il fallait en effet dans ce cas mettre un frein à ses capacités, et ce n'était pas très sain, et exigeait encore plus de contrôle. Quand Leja' l'avait juste accepté, ça avait été un soulagement. Il fallait qu'il fasse pareil. Enfin, pour l'instant, l'aider semblait assez mal parti. Il le fusillait du regard et s'était renfermé. Mais Leja' ne bougea pas d'un pouce, gardant son air neutre.

J’en sais rien, vous aurez qu’à lui demander quand vous le verrez. Il commençait à appuyer là où ça faisait mal, et ses réactions lui donnaient raison. C'était bien lui, et son don commençait à se faire de plus en plus présent, et la pression qu'il supportait serait bientôt intenable. Comme lui à l'époque. L'adolescence n'était pas le meilleur moment pour développer ce genre de capacité, pour la faire sienne. Et vous êtes qui ? Vous êtes de la police ? Il étouffa un léger rire, surtout quand il enchaîna.Bah, naaaan, vous avez l’air trop relou pour être un flic. C'est bizarre, j'ai déjà entendu ça quelque part ... commenta-t-il, franchement amusé cette fois. Mais je suis de la police, effectivement. On pouvait dire ça comme ça, après tout. Mais ce n'était pas exactement le sujet. Le sujet était ce à quoi il en venait. Lui confirmant que son intervention ne serait pas inutile. Bon, ouais, il paraît que ce pote est écoeurant à tout retenir d’un coup, mais je sais pas, il en parle pas beaucoup. Mais il a régulièrement des maux de tête, du genre qu’il essaie de cacher. Ce genre de trucs quoi. Pourquoi ? En quoi ça vous avance ? Vous avez deviné ça tout seul ? C'était exactement ça. Il avait commencé à craquer, d'ailleurs, rentrant dans son jeu, il n'y avait plus qu'à attendre qu'il commette le faux pas lui-même. Bon, vous êtes content ? Je peux récupérer mo- ... le cahier maintenant ? Un sourire victorieux, mais tranquille, de l'homme qui était sûr de lui depuis le départ se dessina sur les lèvres d'Alejandro, et il finit par lui tendre son bien, enfin. Tu vois, ce n'était pas compliqué à admettre. Il le considéra un moment. C'est Lust, ton nom. Ce n'était pas une question, mais une affirmation. Il plongea ses prunelles acier dans les siennes, et commença à parler, simplement: Tes meilleurs amis s'appellent Cal' et Jess', en ce moment tu fantasmes sur Lola, Indiana, Martha, Tracy, dont tu connais toutes les mensurations, mais ta préférée est Moïra, qui a un parfum légèrement chocolat, et pas assez de « boobs » à ton goût, mais tu lui pardonnes parce qu'elle peut changer ça. Il se suspendit un instant. Je peux réciter le contenu de ton carnet par coeur comme toi tu connais toutes les recettes de potions, ce qui fait que tu as l'impression de perdre ton temps en cours. Le carnet, si tu le perds, tu perds un pan de toi, parce que c'est là que tu vides ta tête quand elle est sur le point d'exploser. Ça te donne l'impression d'être plus qu'intelligent, tu t'ennuies rapidement, et tu penses que si ça venait à se savoir, personne ne pourrait comprendre. S'arrêtait-il là, ou devait-il continuer ?
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MessageSujet: Re: Il est le même que moi - Lust   Il est le même que moi - Lust EmptyMar 21 Aoû - 22:18

Plus la situation avançait, plus le Brésilien sentait qu’il s’enfonçait. Pourtant, il n’avait pas beaucoup d’autres options puisque, encore une fois, laisser ce fragment de sa mémoire entre les mains d’un inconnu ne lui paraissait guère envisageable. Sans compter qu’il aurait largement préféré se faire embrasser par un chameau ou la grosse Dalila (ce qui, au fond, était sensiblement la même chose) plutôt qu’abandonner ses souvenirs.
C'est bizarre, j'ai déjà entendu ça quelque part ... Mais je suis de la police, effectivement. Répondit l’étranger, à sa grande surprise.
Les sourcils du Brésilien se froncèrent et son dos se raidit à peine les mots ayant franchit les lèvres de l’inconnu. Tous ses muscles prêts à se tendre pour fuir, le Nkiruka tâcha toutefois de ne rien montrer et de calmer les battements soudainement emballés de son cœur. Sans se démonter, Lust poursuivit, désireux plus que tout de récupérer son bien… Peut-être qu’il aurait mieux fait de la fermer et de s’enfuir. Peut-être qu’il aurait déjà dû réfléchir avant de parler. Mais non, ça n’aurait pas été drôle. Alors il y eut la bourde. Bourde sur laquelle le flic rebondit sans se priver.
▬ Tu vois, ce n'était pas compliqué à admettre. Le sang de Lust se glaça et il serra les poings.
J’ai rien admis du tout, le vieux. Grommela l’adolescent avec une mauvaise foi record, triturant le bas de son t-shirt pour se redonner contenance.
▬ C'est Lust, ton nom. Le Brésilien cessa de respirer et releva un regard incendiaire sur l’inconnu. Ce n’était même pas une question, juste un constat. Très vite, sa mémoire fit le tri des rencontres, des flics américains, des Mexicains qui les avaient délogés, de son père… Mais rien. Lust en vint même à penser que la police l’avait traqué jusqu’ici pour recueillir des informations complémentaires sur ses parents, histoire d’alourdir la peine de l’un et d’embarquer l’autre à Pelican Bay. Cette seule et unique perspective le fit frissonner. Il scruta brièvement les prunelles grises de son interlocuteur, à la recherche d’une réponse ou du moindre geste suspect, prêt à se défendre bec et ongles au premier mouvement.
Rien. L’inconnu ne montrait rien. Damn, ils entrainaient mieux leurs agents, chez les Mexicains …
▬ Tes meilleurs amis s'appellent Cal' et Jess', N’essayez même pas de les toucher…Lust arma discrètement son bras, prêt à décocher une droite mémorable au flic s’il continuait à menacer son entourage avant de se détendre en entendant la suite. En ce moment tu fantasmes sur Lola, Indiana, Martha, Tracy, dont tu connais toutes les mensurations, mais ta préférée est Moïra, qui a un parfum légèrement chocolat, et pas assez de « boobs » à ton goût, mais tu lui pardonnes parce qu'elle peut changer ça.
Lust dévisagea l’inconnu, perplexe. La colère avait laissé place à la plus grande surprise et il avait même laissé retomber ses bras le long de son corps, fixant intensément son carnet comme s’il pouvait lui révéler les derniers évènements. Et s’il l’avait espionné pile dans la période concernée ? Et s’il…
▬ Je peux réciter le contenu de ton carnet par coeur comme toi tu connais toutes les recettes de potions, ce qui fait que tu as l'impression de perdre ton temps en cours. Oh. Lust soupira, ne sachant plus ce qui était le pire. Que son précieux jardin secret ait été violé par des yeux et des mains de vieux ou les flics à moustaches Mexicains. Tout compte fait, il préférait peut-être se battre avec un bataillon de police… Dites monsieur, vous voulez pas vous battre plutôt ? Mais non, manifestement, il préférait se la péter encore un peu, jouer le mec compréhensif super ouvert.
▬ Le carnet, si tu le perds, tu perds un pan de toi, parce que c'est là que tu vides ta tête quand elle est sur le point d'exploser. Ça te donne l'impression d'être plus qu'intelligent, tu t'ennuies rapidement, et tu penses que si ça venait à se savoir, personne ne pourrait comprendre.
Donc ils avaient le même don. Ou la même malédiction. So what ? Lust aurait dû être soulagé mais par les testicules du Kraken de Merlin, ce mec était flic.
▬ Et alors ? Qu’est-ce qui me prouve pas que vous m’avez pas espionné si vous êtes de la police ? Vous êtes tous fourbes… Vous auriez pu commencer par vous présenter. Quoi que non, c’est encore plus suspect quand vous le faites… Lust, tu t’égares Mais admettons. Admettons que vous ayez raison. Admettons que je sois l’auteur de ce carnet et que oui, j’y décrive tout ce que je vois… Qu’est-ce que vous allez y faire ? Faire une danse de la mémoire et faire pleuvoir une pluie salvatrice ? Jsuis pas plus intelligent qu’un autre et j’ai mal au crâne, nom d’un sombral !
Le Brésilien fit un pas dans le sable, en direction de l’inconnu et tendit une main vers son bien.
▬ Rendez-le-moi. Lâcha-t-il fermement et sans appel, l’autre poing enfoncé dans sa poche et ses pieds profondément ancrés dans le sable. Vite, qu’il récupère ses affaires et s’éloigne de ce presque-double complètement relou.

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Auror

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MessageSujet: Re: Il est le même que moi - Lust   Il est le même que moi - Lust EmptyVen 28 Sep - 11:28

Malgré ses facultés cognitives plus qu'enviables, Alejandro ne parvenait pas à trouver de sens à l'attitude profondément agressive du jeune homme depuis qu'il avait admis faire partie de la « police ». Son sursaut à la nomination de ses meilleurs amis, son attitude renfermée … Il ne voyait pas où il voulait en venir, ce qui était dommage … et le décevait ? Un peu. Il aurait préféré tomber sur une version miniature de lui-même plutôt que sur un doppelganger de Cavanaugh l'abruti (le fils, entendons-nous bien). Mais on ne pouvait pas tout avoir dans la vie et il allait devoir composer avec, ou sans, au choix. Enfin, il allait surtout attendre qu'il se calme, qu'il assimile tout ce qu'il venait de dire et qu'il fasse enfin le recoupement sans avoir l'air de vouloir s'enfuir en courant et en hurlant pour demander un avocat, ou tout autre connerie du genre. D'une patience infinie pour une fois, l'Auror décida qu'il ne laisserait pas tomber. Il aurait mis sa main à couper que ce gamin ne savait pas quoi faire de lui-même, comme lui au début, alors il n'était pas question de perdre patience ou de le laisser lui échapper, pas avant qu'il lui ait proposé complètement son aide. Et alors ? Qu’est-ce qui me prouve pas que vous m’avez pas espionné si vous êtes de la police ? Vous êtes tous fourbes… Vous auriez pu commencer par vous présenter. Quoi que non, c’est encore plus suspect quand vous le faites… Problème de paranoïa aiguë ? Et il a visiblement déjà eu affaire à des représentants de l'ordre. Bien ... Il notait les informations au fur et à mesure dans la case « Lust » qui venait de s'ajouter à sa super-mémoire déjà plus que pleine pourtant. Mais il y avait des gens, comme ça, qui retenaient votre attention et la méritaient. Il le laissa continuer son monologue. Mais admettons. Admettons que vous ayez raison. Admettons que je sois l’auteur de ce carnet et que oui, j’y décrive tout ce que je vois… Qu’est-ce que vous allez y faire ? Faire une danse de la mémoire et faire pleuvoir une pluie salvatrice ? Jsuis pas plus intelligent qu’un autre et j’ai mal au crâne, nom d’un sombral ! L'ombre d'un sourire passa sur ses lèvres, mais il ne dit rien, le regardant s'avancer : Rendez-le-moi. Très bien, finit-il par accorder, le lui tendant pour qu'il le prenne.

Il le retint cependant encore quelques instants : Juste, je suis Auror, pas flic. Et en vacances. Donc non, je ne t'ai pas espionné, crois-le ou non, le recensement des tailles de poitrine des étudiantes n'entre pas dans mes fonctions. Même s'il aurait sans aucun doute trouvé ça cool, ce jeune trublion. Mais ce n'était pas la question. Et je ne connais aucune danse qui puisse t'aider. Par contre, je suis passé par là, donc je sais ce que tu peux ressentir. Je me doute que tu dois t'assommer avec des potions bon marché, voire que tu fabriques toi-même. Lui-même en avait des souvenirs plutôt cuisants, mais, fort heureusement pour lui, sa route avait croisé celle de Meleager Baskerville. Il ne lâcha pas le carnet, pas encore. Après, c'est comme tu veux. Tu peux prendre ton carnet, repartir et aller en noircir d'autres sans que ça te fasse le moindre bien, au final. Ou alors tu peux accepter mon aide. Il désigna le carnet du menton. Ca ne t'aidera pas. Au contraire, tu l'écris, donc le relis, et tu as ces pages en tête au même titre que les souvenirs d'origine. Ce qu'il te faut … c'est de la Pensine. Il était sérieux et finalement, lâcha le pan de mémoire du Nkiruka entre ses mains : Je sais, c'est affreusement cher pour un étudiant. Lui avait la chance d'avoir une famille aimante et prévenante qui s'était débrouillée pour lui en trouver. Mais il n'allait pas lancer un « demande à tes parents », franchement … même sans connaître le passé du jeune homme, quelque chose lui disait que ce ne serait pas une très bonne idée. Disons que si ça t'intéresse, j'ai quelques astuces pour toi. Et un peu de place dans ma propre Pensine. Il recula, ne souhaitant pas s'imposer et surtout … le laisser venir à lui. Je te laisse y réfléchir ? Et il tourna les talons, repartant vers la mer. Une bonne tête et il rentrerait ...
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