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 Calliopée Hesperia Stamford } Done

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Nkiruka

  • Calliopée H. Stamford
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    ♦ PARCHEMINS POSTES : 43
    ♦ PSEUDO : Phil
    Féminin ♦ CREDITS : Meuha
    ♦ ARRIVEE A ELDERWOOD : 28/03/2012
    ♦ AGE : 34
    ♦ LOCALISATION : Là où sont les autres Stamford

Calliopée H. Stamford



Revelio

& Me, myself and I
♦ AGE; ANNEE & ECOLE: 20, 6e année, Nkiruka
♦ DEDICACES:

Calliopée Hesperia Stamford } Done Empty
MessageSujet: Calliopée Hesperia Stamford } Done   Calliopée Hesperia Stamford } Done EmptyMer 28 Mar - 14:48



Calliopée Hesperia
STAMFORD
■ ■ ■ ft. Jennifer Lawrence



Chapter One : Identity Card

Callie


DJ turn it up, that's my song !


Hey darling, ID please !


Nom: Stamford, patronyme relativement connu dans le coin.
Prénoms: Calliopée Hesperia, surnommée Callie.
Date de Naissance: 6 décembre 1989
Lieu de Naissance: Antananarivo, Madagascar
Âge: 20 ans
Nationalité: Anglaise, par le sang & malgache, par le sol.
Sang: Pur
Écoler: Nkiruka
Année: Sixième année

Chapter Two : Life isn't a fairytale

Ici l'histoire de votre personnage, son enfance, son adolescence, comment a-t-il découvert ses pouvoirs, l'école, son métier éventuellement, et finalement son arrivée à Elderwood, etc...
Si vous désirez un don pour votre personnage, reportez vous au chapitre six avant d'écrire l'histoire, remplissez le et envoyez un Mp à un admin pour qu'il valide ou non le don. Vous pourrez ainsi en parler dans l'histoire.
40 lignes minimum demandées !


This is how it works
It feels a little worse
Than when we drove our hearse
Right through that screaming crowd

While laughing up a storm
Until we were just bone
Until it got so warm
That none of us could sleep

(...)
On the radio ...
    Perchée sur le rebord de la fenêtre, Calliopée détaillait l'extérieur d'un œil curieux mais aussi curieusement absent. Ses vagues d'attention coïncidaient avec les brefs moments où sa baguette intimait à la radio de changer de chaîne. Quelques notes s'élevaient et elle oubliait le réel, sombrant dans une mélancolie latente charriant sur son passage mille et un souvenirs aux saveurs diverses. Des épopées en son for intérieur, fugaces déconnexions durant lesquelles elle oubliait que les bras aimants s'entoureraient autour de sa taille dès qu'ils constateraient qu'elle était à nouveau si près du vide alors qu'il n'y avait, cette fois, pas l'ombre d'un danger ... Juste l'ombre de vieux fantômes, rôdant dans ses prunelles, quand l'obscurité commençait à tomber.


Chante, rossignol, chante
Toi qui as le cœur gai
Tu as le cœur à rire
Moi, je l'ai à pleurer
    Quand on a failli sauter le pas, l'après n'est plus le même. Il y a plus profond que le regard inquiet des proches. Leurs attentions décuplées. Leur présence plus forte que jamais. Il y a plus douloureux que leurs yeux tristes. La peur d'une répétition aussi palpable que la froide neige tombant sur leurs cœurs. Le prévenance exacerbée virant à la névrose. Il y a le sentiment de ne plus être à sa place. On s'est tellement imaginé que tout allait s'arrêter que le constat que quelque chose se poursuit, malgré tout, résonne de manière insensée. Anormale. Grinçante. Une musiquette agaçante sifflotant ses notes dans une gamme malsaine, irritant l'oreille au point qu'on préfèrerait se les boucher de cire, s'étaler dans un coin et attendre que tout cesse réellement.

    Une fois dans sa vie, Calliopée avait posé un choix. Seule. Sans béquille, sans soutien, sans aide aucune. Elle s'était assumée de toute la force de son être, tranchant dans le vif la plus lourde décision de sa vie. Ou de sa mort. C'est selon. Et quel avait été le résultat ? Recalée. Requête irrecevable. Echec d'une affirmation pour la réussite d'une renaissance ? Même avec le recul, démêler l'écheveau de ses pensées à ce sujet est ardu. L'intemporelle tristesse logée dans son âme depuis lors a de multiples visages. Tantôt elle incarne ses regrets les plus profonds, plaies béantes suintant le remord, la culpabilité et la honte d'avoir infligé cela à ses proches. D'avoir gonflé leurs soucis. Leur inquiétude. D'avoir fait montre de tant d'égoïsme, reproduisant l'horreur, à un détail près. Tantôt, elle se muait en fatalisme écrasant, témoin muet qu'elle n'était définitivement pas apte à mener elle-même sa destinée, condamnée à jamais à suivre le troupeau sans jamais le guider. Et tantôt ... tantôt dormaient dans sa poitrine les antiques raisons qui l'avaient poussée à vouloir écrire le point final de son histoire, cet aveu implicite qu'elle n'avait et n'aurait pas les épaules suffisamment solides pour supporter l'avenir, quoi qu'il arrive.

    Alors, la demoiselle était là. Là sans l'être. Là en bonus, le temps de se remettre en selle, le temps d'intégrer que la vie suivait son cours et que sa présence en son sein était peut-être la direction normale qu'elle aurait dû prendre depuis l'origine et pas un traficotage de l'aiguillage pour lui donner une rallonge de temps. Nkiruka et son baobab désormais clos étouffaient dans leurs racines les rumeurs et persifflages qui avaient couru après son drame, les années se chargeant de balayer le reste. Les grains du sablier s'écoulaient avec lenteur, chacun emportant avec lui une part de la douleur, une part de la vivacité du souvenir. La scène s'étiole. Doucement. Le malaise s'effiloche. Doucement. Et même s'il suffit d'une déferlante d'humeur noire pour qu'elle se reconstitue, acérée et déchirante, elle n'est, Merlin merci, plus au devant de la scène, chaque jour qui passe.


And sing another melody completely
So different from the one they're always singing
I close my eyes and think that I have found me
But then I feel mortality surround
I want to sing another melody
So different from the one I always sing
    Musique que Callie fredonnait parfois en plein jogging. Mais il était trop tard pour courir, le jour où ces quelques notes étaient mortes sur ses lèvres lors d’un marathon avorté. Son corps avait été vidé de toute énergie. Dépouillé de toute vivacité. Même son esprit n’avait plus tenu la distance. Cet univers aseptisé achevait de ponctionner la vie coulant dans vos veines, comme si les horreurs dansant sous vos paupières ne vous terrassaient pas suffisamment aisément au moindre battement de cils.

    Telle une poupée de cire désincarnée, Callie s’était postée aux côtés des autres Stamford. Droite. Muette. Abasourdie. Une douloureuse pointe au cœur tirait et écrasait sa poitrine. Rien à voir avec une course trépidante. Rien à voir avec l’effort fourni qui abat au bout du compte. Non, ici, l’addition était bien plus salée qu’après un simple concours de vitesse.

    Aussi salée que les larmes perlant désormais au coin des yeux de la demoiselle au rythme des notes qu’égrainait la radio. Tout était bien trop clair dans son crâne pour que la peine ne l’étreigne pas. Chaque détail des scènes qui précédèrent l’atrocité lui sautait au visage, vague après vague, brouillant la chronologie de son esprit pour finalement la focaliser sur le choc en lui-même, Jessalyn accroupie pour lui dissimuler l’indicible et, elle, trop choquée que pour esquisser un geste.

    Calliopée avait été fendue en deux, le palpitant broyé sous la souffrance. Mais pas uniquement sa souffrance. Comme une éponge immergée dans l’eau, la Nkiruka avait été plongée dans un océan de tristesse dont elle absorbait chacune goûte jusqu’à mourir d’un trop-plein. L’abattement de ses proches avait ricoché sur elle pour la couler un peu plus et elle s’était tue. Elle avait ravalé chaque spasme de douleur et enfermé le mal-être dans un coin de sa poitrine, laissant enfler la bête se gorgeant des dissidences, se repaissant des différends qui ne manqueraient pas de survenir suite à ça.

    Ca. La mort de Seeth. En plein footing. Avec Jessalyn et Calliopée pour seuls témoins de la scène. Seules porteuses du remord. Et forcées d’admettre qu’il s’agissait du début de la fin.


Day one, day one start over again
Step one, step one
I'm barely making sense
For now I'm faking it
Till I'm pseudo making it
From scratch begin again but this time I as I
And not as we
    Assise près de la fenêtre, Callie agita nonchalamment son poignet afin de changer la chaîne de la radio. Cette musique lui remémorait des épisodes de sa vie pénibles et encore déchirants malgré les années qui s’étaient écoulées depuis. Il y a des choses dont on ne guérit jamais. Des failles qu’on ne comble pas. A l’image des déferlantes de chagrin qui avaient inondé la sorcière dès qu’un de ses proches faiblissait, fendant son âme à chaque heurt. L’altruisme n’était pas le moteur principal de cette empathie particulière. Calliopée avait toujours été la médiatrice, la conciliatrice, prenant sur elle pour arranger les histoires avec un peu de compromis et un grand sourire. Pas de dispute, pas de tension, juste du dialogue et tout s’arrangeait. Tout devait s’arranger. Telle était la condition pour que son équilibre interne, requérant paix et harmonie, ne soit pas mis en péril.

    La donne avait changé, ici, cependant. Il n’était pas en son pouvoir d’accorder les violons, de restaurer l’harmonie de l’orchestre, bref, en un mot comme en cent, d’arranger les histoires, une fois encore. Impuissante spectatrice, cantonnée dans une place subalterne, elle n’avait comme choix que de subir. Et, tellement peu individualisée de la famille qu’était Callie, la mort de Seeth fut un peu la sienne.


The lake is frozen over
The trees are white with snow
And all around reminders of you
Are everywhere I go.
    Et surtout dans la déliquescence de la famille ...

    La musique changea, arrachant une grimace à Calliopée. Le réflexe aurait dû être d'éteindre immédiatement cette chose, de rendre muet l'objet qui entonnait sa mélopée. Pas de s'asseoir au sol, genoux recroquevillés contre sa poitrine et tête enfouie dans ses bras. Pas de subir chaque note et d'accepter le rappel d'un des pires moments de sa vie.

    Le décès de Seeth avait été en soi une déchirure. Plaie béante et suintante à la cicatrisation lente, voire inexistante. Un calvaire. Un calvaire qui se poursuivait chaque jour. Qui érodait chaque jour un peu plus la famille. Qui les sapait sournoisement. Elle l'avait vu. Senti. Perçu au plus profond de sa chair. Chacun avait subi le choc de plein fouet et ne se redressait pas sans séquelles.

    D'abord l'enterrement, pièce funeste de ce sombre puzzle. Cette scène affreuse, fourrée à la peine, ourlée à la haine hantait encore Callie dans ses cauchemars. La pomme de discorde avait chu au milieu de l'assemblée dans un éclat de rire, un grincement de dents et deux départs. Tiraillée de toute part, écartelée par son besoin vital d'entente, d'harmonie et de paix, la sorcière s'était sentie aussi perdue que désemparée. Si ses proches se déchiraient entre eux, où allait-on ? La logique aurait voulu qu'ils se serrent les coudes. Qu'ils se soutiennent. Qu'ils se comprennent. Mais chacun se murait dans ses silences. Chacun s'enfermait dans ses problèmes. Et les barrières qu'ils érigèrent placèrent Calliopée sur un drôle de promontoire, tour en surplomb d'où elle observait chacun se détruire, se ronger sans rien dire et commettre folie sur folie sans être raisonné.

    Débuta alors une nouvelle lutte. Une lutte pour conserver la tête hors de l'eau et ne pas couler avec les autres. une lutte pour les maintenir hors de l'onde et s'extirper de ce marasme dans lequel ils finiraient sinon par définitivement se noyer.


I declare a moratorium on things relationship
I declare a respite from the toils of liaison
I do need a breather from the flavors of entanglement
I declare a full time out from all things commitment
    Sa frimousse sortit doucement de ses deux bras noués pour observer la pièce qu'elle espérait toujours déserte. Sa prostration ne regardait qu'elle, après tout, mais elle n'était pas à l'abri d'une irruption soudaine. La musique qui s'élevait désormais dans l'air trouva écho entre les lèvres de Callie qui musa doucement. De l'allant. Il lui fallait de l'allant pour ne pas étonner les gens.

    Les gens auxquels elle ne comprenait en réalité pas toujours grand-chose et ce depuis longtemps ... Elle n'avait pas compris pourquoi Heath était parti à Nkiruka sans eux. Pourquoi elle avait dû endurer son absence. Heureusement qu'elle avait sa jumelle pour relativiser et panser ces blessures que l'attachement creusait dans ses chairs. Mais Jessalyn partit, un peu plus tard, à son tour. Une triste valse de proches qui s'en allaient danser vers d'autres contrées trop lointaines et trop inconnues pour attirer Calliopée. Son inquiétude redoublait alors en même temps que sa solitude. La fillette avait besoin de ses piliers indéfectibles pour ne pas métamorphoser en fantôme tremblotant qui n'a confiance en rien ni personne, et surtout pas en elle-même. Puis elle ne comprit pas non plus pourquoi il fallait abandonner Wilh', Zeph et Seth afin de rejoindre Nkiruka. Ni pourquoi Wilh' les abandonna.

    La sorcière ne parvenait pas non plus à décrypter les autres ni se faire décrypter d'eux. C'est à peine si elle tentait réellement, d'ailleurs. L'inconnu, les étrangers, bref, les rencontres en terrain non apprivoisé viraient à la fuite pure et simple, joue rouge et bafouillages à l'appui. La demoiselle Stamford n'était pas d'une forte trempe, sa fragilité la rendant timide à outrance et lui enlevant le courage de lutter contre un tel atavisme.

    Centrée sur sa famille, Callie se forgea en marge une petite bulle de silence. Une bulle où elle enfermait ses peurs et ses pleurs. Une bulle où elle cadenassait ses doutes. Une bulle où elle rêvait de se débrouiller sans toujours dépendre de ses proches. Si l'idée au départ avait pu paraître bonne, le temps en changea la saveur. On passa petit à petit du désir d'enlever un poids aux autres à la réalisation qu'on en était soi-même un.


Can you tell me, softly
How you'll always haunt me
Can you help me
Hold me
Come to me now, slowly
    A qui la faute ? A Seeth, qui refusait de sortir de sa tête, de son cœur ? Qui, de protecteur était passé à détracteur, conférant à Callie le sentiment que son absence obligeait les autres à la pallier ? Pour elle, elle qui était si fragile et timide qu'elle avait besoin de soutien constant ... Ou la faute de Nymph' qui partait construire sa vie ailleurs, elle la fille parfaite, flamboyante et admirée ? Qui les laissait encore un peu plus orphelins, vidant une autre alvéole de la Ruche Stamford ? Ou de Rough ? Qui aurait dû arrêter de vieillir, de grandir, arrêter de bouger, refuser de partir pour l'Université alors qu'il avait la famille ? Ou de Wilh' qui leur avait préféré Poudlard ? Qui aurait dû rater une opportunité pour ses beaux yeux ? La faute au temps qui file trop vite, qui les séparait sans cesse et sans scrupule ?

    Encore aujourd'hui, Calliopée ne savait déterminer avec exactitude quelle était la cause du malaise qui l'avait étreint avec un peu plus de force chaque jour. Elle était incapable de vous dire comment ce mal-être l'avait patiemment rongée, accentuant le fossé entre elle et la réalité à chaque fois qu'elle tentait de faire abstraction. Réalisant qu'elle sollicitait exagérément les autres qui avaient besoin eux-mêmes de se reconstruire, elle prenait sur elle pour ne plus tout dire. Pour qu'Heath ait un peu plus de temps pour songer à lui au lieu de se foutre en l'air. Pour que Jess' cesse de se bousiller les mains pour prendre sa défense. Pour épargner les plus jeunes. La sorcière espérait aussi ainsi se dégager assez de temps pour leur rendre la monnaie de leur pièce, arrêter de vampiriser leur temps pour leur consacrer le sien et réussir, peut-être, à rabibocher ces deux têtes de mules qui se nourrissaient de culpabilité et de rancœur depuis trop d'années.

    Un plan ambitieux partant d'une bonne intention ... La naissance de son amour du théâtre, de sa volonté de jouer avec les masques pour gagner en assurance et en force, pour donner le meilleur d'elle-même et camoufler peurs, doutes, faiblesses ... Un échec sur toute la ligne, en réalité, son assurance ne croissant absolument pas malgré l'entraînement devant son miroir (et, à l'heure actuelle, on ne peut pas dire non plus qu'elle ait réellement fait des progrès en la matière). Son seul exploit fut de bluffer sa famille sur son réel état d'esprit qui, les mois et les années passant, se dégradait. Lentement. Insidieusement.


I will sacrifice
I will sacrifice
All I have in life
To clear my conscience
    La fleur bourgeonne, le fruit croît. Il se développe, mûrit, ce roi. Dans son arbre, il trône, perfide. Et sonne, dans un glas putride ... l'heure de la contamination.

    L'idée était toute bête. Toute simple. Mais l'idée, tel le virus, se propage vitesse grand V pour peu qu'elle soit assez profonde, assez marinée dans les tréfonds de la conscience. Elle s'y implante alors dans le plus grand silence, germant paisiblement tandis qu'elle se nourrit de vos plus noires pensées. L'idée qu'on est un poids mort ... Celle qu'on est une entrave ... Celle qu'on est trop faible pour supporter le monde sur ses épaules, pour avancer sans ployer sous le poids des souvenirs et des attentes ... Voici ses sœurs qui naissent. Voici ses filles qui apparaissent. Elles se lient et s'allient en un inextricable nœud à problèmes. Une réflexion qui, vite, obsède, convainc et rend malade, au point de devoir y remédier.

    Hélas, il n'y a pas beaucoup de solutions miracles à un tel casse-tête. Un temps, Calliopée avait tenté d'ignorer cette suggestion fleurissant dans son crâne, d'ignorer la conviction profonde qu'elle était trop fébrile pour ce monde en allant de l'avant. A trop courir, elle n'avait fait qu'ouvrir un fossé plus profond encore entre elle et le quotidien. Une crevasse aussi vertigineuse que ce dans quoi elle avait finalement projeté de se lancer.

    Chaque jour s'était mué en épreuve. Quoi de mieux que décortiquer les heures les unes après les autres afin de vérifier une hypothèse ? La fin de l'année scolaire lui avait fait poser ses premiers constats, le retour à la maison ensuite. L'idée avait enflé. En toute subjectivité. Avec ces rapports faussés par la douleur, tronqués par un deuil raté. Avec le silence typique des Stamford qui envenimait le mélange.

    Callie eut un frisson irrépressible, ainsi recroquevillée contre le mur. Elle ne se souvenait que trop bien de l'instant où elle avait décrété que le lendemain, elle ferait le grand saut.


Winter has come for me, can't carry on.
The Chains to my life are strong but soon they'll be gone.
I'll spread my wings one more time.

Is it a dream?
All the ones I have loved calling out my name.
The sun warms my face.
All the days of my life, I see them passing me by.

In my heart I know I can let go.
In the end I will find some peace inside.
New wings are growing tonight.

As I am soaring I'm one with the wind.
I am longing to see you again, it's been so long.
We will be together again.
    Les épaules agitées de sanglots, la Nkiruka psalmodiait la mélopée s'élevant des baffles. Elle la connaissait par cœur pour l'avoir tant fredonnée sur le chemin, ce jour-là. Pour donner l'illusion en partant que tout était normal, ne pas offrir l'image de quelqu'un rongé de l'intérieur, fruit vide dévoré par la peur. Cette musiquette était un peu sordide si on en grattait le fond mais elle collait étrangement bien à l'humeur. Puis il était plus doux de chantonner qu'on ne ferait bientôt qu'un avec le vent que de débiter platement qu'on se briserait sous peu la nuque en s'écrasant au sol dans un bruit mat.

    La communication, tout un art ... Callie en avait bavé - ou plutôt pleuré - pour rédiger son mot d'adieu. Elle ne voulait pas partir comme une voleuse et abandonner sa famille dans l'ignorance. Elle ne désirait pas non plus leur avouer que la révérence qu'elle tirait était pour leur léguer son espace vital, permettre à chacun de respirer un peu mieux avec la faible en moins sur qui veiller. Pas de message culpabilisant, pas de tirade mélodramatique ... Juste leur indiquer qu'elle tournait la dernière page de son livre en apposant le point final. Noyé de larmes. Inondé de taches. Peut-être était-ce plus dur que prévu de lâcher le lest. Seulement la jeune sorcière était réellement lasse. Epuisée. Et seul le vide semblait pouvoir lui proposer cette plénitude et cette déconnexion que le réel lui refusait.

    Seulement, Calliopée avait décidé de franchir le pas seule. Sans témoin ni spectateur. Sans défenseurs ni détracteurs. Juste elle face à son choix, ses doutes et ses certitudes. Sans personne pour l'influencer. Toute son existence, elle avait pris en compte tout le monde. Elle s'était pliée en douze pour ne léser personne, quitte à s'oublier elle-même. Alors elle estimait logique qu'on lui octroie le droit de ne consulter personne à propos de sa mort. Et que personne ne s'arroge celui d'y interférer.

    Une voix s'était malgré tout élevée, le vent charriant un Callie lointain dans son souffle. Elle l'avait ignoré. Par trois fois, au moins. Sourde aux interpellations, la Nkiruka avait même avancé un peu plus contre le bord. Le temps pressait. Il était l'heure d'embrasser la Faucheuse en une étreinte mortelle, d'accueillir le vide comme un linceul. De, seule, poser un choix, pour la première et dernière fois. La demoiselle avait toujours songé qu'elle aurait donné sans hésité sa vie pour sa famille. Et c'était exactement ce qu'elle avait désiré accomplir ce jour-là. Quoi qu'il advienne.

    Toutefois, c'est au bord d'un autre gouffre qu'elle échoua et non face contre terre, au bord de la déception fraternelle, des regards insistants, de l'incompréhension ... un après qui n'aurait pas dû exister mais qui, désormais, constituait son monde. Bien loin de s'éloigner de cette crevasse, Callie y resta perchée. Elle ne souhaita pas comprendre pourquoi on l'avait sauvée mais refoula l'amertume et la frustration qu'on l'ait fait pour ne pas blâmer ses proches. Elle se recroquevilla derrière une nouvelle muraille de mutisme et de non-dits au lieu de crever l’abcès. A la douloureuse mort de Seeth s'ajouta son inexpliquée tentative de suicide. Et les Stamford, comme toujours, enfouirent l'épisode dans une nouvelle strate de vie, laissant les filons de malaise intacts alors que se développaient les gisements de quiproquos.


These wounds won't seem to heal
This pain is just too real
There's just too much that time cannot erase
    Le retour à la réalité est cuisant tant il paraît impossible. Les regarder droit dans les yeux sans faillir est une souffrance. Au lieu d'une libération, c'est un fardeau supplémentaire que Callie leur avait posé dans les bras. Une enclume lourde, compacte, aussi sombre que ses cogitations et parfaitement indestructible, elle plombait l'atmosphère. Et elle était aussi la concrétisation d'une culpabilité sans faille, d'un mal-être peut-être plus grand encore que les anciennes blessures qu'elle avait espéré panser d'une manière si radicale.

    Supporter les jugements d'autrui constitua une rude épreuve que les masques de théâtre ne purent dédramatiser. Chaque coup d’œil insistant était une flèche au cœur, chaque bruit de couloir, un coup de hache dans les jarrets. Surmonter était néanmoins une obligation. Le fait de vivre encore la forçait à prendre à nouveau sur elle, reléguer ses démons dans un coin de sa tête et avancer, par respect et par affection envers la famille, en priant pour que le temps fasse son œuvre. Vite.


If I tell you
Will you listen?
Will you stay?
Will you be here forever?
Never go away?
    —¤¤— A bitter thouuuught, I had it aaaall. But I juuuust let it goooo. Hold your silence. It's so viiiiolent since he's goooone. —¤¤— Entonna Callie depuis sa retraite au sol. Une autre chanson qu'elle connaissait sur le bout des ongles mais dont elle modifiait systématiquement certaines paroles. Pour que cela colle mieux à eux. A elle. A ce qu'elle voudrait dire sans jamais y parvenir. Parce qu'elle culpabilisait de son acte autant que de son silence qui avait un prix exorbitant. Eh oui, enterrer au fond d'elle cet épisode revenait à ne comprendre comment les autres le percevaient. A ne jamais lever le voile et dissiper les malentendus.

    Si elle en parlait, l'écouteraient-ils ? Resteraient-ils ? Comprendraient-ils, unissant à nouveau la famille sans qu'aucun ne s'en aille encore ? Un coup de poker risqué. Audacieux. Et l'audace, Calliopée, petit oisillon fragile qu'on chérit nuit et jour, en fut dépourvue dès la naissance. Elle se plongea alors avec plus d'acharnement dans le théâtre afin de donner le change. Les cours filèrent à tout allure, les pages du calendrier s'égrainèrent ... Constat tout bête : le monde n'avait pas cessé de tourner. Ni pour elle. Ni pour Seeth. Aussi fallait-il réinventer ce futur qu'elle n'escomptait plus connaître, se trouver de nouveaux buts, de nouvelles attentes. Et marcher.


These versions of violence
Sometimes subtle sometimes clear
And the ones that go unnoticed
Still leave their Mark once disappeared
    Les souffrances tues déposent des souvenirs qui restent vivaces en dépit du temps qui file. Certes, chaque nuit ne fut plus un écrin de cauchemars. Chaque jour ne fut plus le vivier de remords. Ces décors devinrent des toiles de fond sous-tendant le présent sans plus l'occulter. Callie se releva, restant toutefois boiteuse. Les plaies dont quelqu'un dissimule le sang ne forment pas moins des cicatrices et le baume Tempus n'est pas la panacée. La marque restera pour toujours ancrée dans ses chairs, entaillée dans son âme.

    Un boulet qu'on traîne en plus des attentions excessivement protectrices, de la présence en permanence, de la surveillance implicite ... Le départ pour Nameless fut cependant une bénédiction. Le changement et l'inconnu, de prime abord, n'avaient rien pour plaire à Calliopée. La timidité, même si compensée éphémèrement par des rôles empruntés de-ci de-là dans les livres, restait un handicap flagrant. Seulement, son passif à Nkiruka constituait lui aussi un frein sur lequel Elderwood permit de tirer un trait.

    La foule qui, d'ordinaire, l'intimidait, lui servait ici d'échappatoire. Trop de monde pour la repérer, trop de gens pour se démarquer ... La discrétion se fit seconde peau, le théâtre, bâton de route sur fond de rêves de gamine, et le credo, "au jour le jour". Le bonheur se cherchait par petite dose, se goûtait avec prudence, même si le retour de Wilh' à Nkiruka contribua fortement à la mise en marche d'un retour à la normale plus vrai que factice. Restait à attendre Zeph' avec impatience et préparer dignement sa venue ... sans songer au départ prochain d'Heath.


Begin to hope
And all the colors start to change beneath the light
You might forget that the worlds so sad
You might forget that things are awful bad
And it's alright
    The show must go on, avec tout l'investissement que cela impliquait. Callie avait beau être toujours fragile, Nameless constituait un bon compromis pour repartir à zéro. Plongée dans ses pièces de théâtre, ses bouquins d'elfique, ses brouillons de dessins et sa volonté perpétuelle de passer inaperçue, la demoiselle passa un deal avec sa jumelle : non, pas de cheerleading pour elle - hors de question, trop voyant, trop franc et trop de mise en valeur pour ses nerfs - mais autre chose dans le domaine, elle acceptait de négocier. Non non, pas joueuse, quoi qu'en dise Heath, la nervosité lui aurait fait lâcher toutes les balles, assommer ses coéquipiers à coup de batte ou frapper le Vif d'or au lieu de l'attraper. Non non ... elle serait com-men-ta-trice. Ca sonnait presque comme actrice. Presque. Et ça résonnait avec nettement plus de public.

    ...


    Elle avait toujours le droit de résilier le contrat ?


« Le théâtre est un point d'optique. Tout ce qui existe dans le monde, dans l'histoire, dans la vie, dans l'homme, tout doit et peut s'y réfléchir, mais sous la baguette magique de l'art », VICTOR HUGO



Chapter Three : I need a soul

Et parce qu'on est des petits curieux on aimerait en savoir plus sur son caractère, ses manies, ses goûts, ses craintes, ses rêves, etc...
15 lignes minimum demandées
¤¤— Introvertie —¤¤— Discrète —¤¤— Intelligente —¤¤— Suiveuse —¤¤— Effacée —¤¤— Allergique au conflit —¤¤— Culpabilise après une dispute —¤¤— Médiatrice —¤¤— Diplomate —¤¤— Amusante —¤¤— Intéressante —¤¤— Mélancolique —¤¤— Secrète —¤¤— Protectrice —¤¤— Fragile —¤¤— Se sous-estime —¤¤— Pratique la politique de l'autruche —¤¤— Passionnée de théâtre —¤¤— Sage —¤¤— Polie —¤¤— Serviable —¤¤— Attentionnée —¤¤— Gentille —¤¤— Emotive —¤¤— Patiente —¤¤— Sagace —¤¤— Délicate —¤¤— Passéiste —¤¤— Fiable —¤¤— Fidèle —¤¤— Docile —¤¤— Posée —¤¤— Sensible —¤¤— Silencieuse —¤¤— Enthousiaste —¤¤— Tendre —¤¤— Grâcieuse —¤¤— Humble —¤¤— Accommodante —¤¤— Pudique —¤¤

Montre-moi ton bouquet et je te dirai qui tu es ...

Sur une table, un grand vase doté d'un bouquet chamarré. Plantes diverses et fleurs délicates se côtoient en un drôle de mélange. Aussi drôle que l'âme humaine. Aussi bariolé qu'un caractère. Aussi complexe et travaillé.

L'Adonis et l'Ancolie bleue s'épanouissent de concert, feuilles contre feuilles. Comme si l'une se nourrissait de l'autre, survivait tant que l'autre survit. La Chrysanthème les surplombe et sa présence, loin de leur porter ombrage, leur confère force et courage en un sinistre éclairage. Non loin s'entremêlent quelques Ciguës, la jaune semblant absorber la vigueur de la bleue, elle-même pompant la vitalité de celle à rayons blancs. Des Eglantines blanche et rose complètent le tableau, touche d'amertume par leur clarté marquée, leurs tons évoquant presque la candeur, dans ce cadre de fleurs féroces. Elles ne pourront dépérir car elles sont les premières arrivées, les dernières à partir. Celles par qui tout commence et où tout le reste se greffe, tel un radeau de regrets. Elles sont en effet les mères du Framboisier - et de sa sœur l'Immortelle -, entouré de feuilles de Glaïeul, qui prolifère, doucement, sûrement, tel un coucou dans un nid. De leur sève a poussé la Jacinthe pourpre, perle amère dans le décor. Sur sa tige s'est greffée la Pervenche violette avec qui elle fait très bon ménage. La Scabieuse, quant à elle, semble figée, comme si seul le temps déciderait ou non qu'elle ait encore ici sa place tandis que la Tubéreuse perd tout son éclat.
    ACTEURS
    L'Adonis, symbole des souvenirs douloureux.
    L'Ancolie bleue, cristallisation de la tristesse.
    Le Chrysanthème, témoignage d'éternité.
    Les Ciguës, celle à rayons blancs pour la douleur du cœur, le deuil cruel, la bleue pour l'attachement dans la douleur et la jaune pour le souvenir douloureux.
    Les Eglantines blanche et rose, signifiant que le bonheur est éphémère, les jours heureux passent trop vite.
    Le Framboisier, aveu de remords.
    Quelques feuilles de Glaïeul, symbole de mort.
    Une Immortelle, concrétisation de regrets éternels divers, douleur qui ne s'éteindra pas.
    La Jacinthe pourpre, messagère de chagrin.
    La Pervenche violette, indication de la tristesse nostalgique.
    La Scabieuse, fleur des âmes en deuil, signifiant « Vous m'abandonnez » ou bien « je vous abandonne ».
    La Tubéreuse, songe à la mort.


Un peu en retrait, timide, le Bleuet étale ses atouts. Il compose une jolie association avec la Balsamine blanche qu'il met en relief par son contraste, atténuant le trop grand éclat de cette dernière. Ils font de l'ombre à l'Achillée que le Mimosa étouffe consciencieusement. Pas de vague, pas de problème. Juste l'harmonie florale. Il ne faut d'ailleurs déranger la Rose bleue et sa sœur mauve qui concourent l'une et l'autre afin de déterminer laquelle décrochera l'attention et prendra, par son aura majestueuse, ses pétales savamment déployés, le contrôle de ce bouquet. Leur triplée, quant à elle, plus discrète, porte bien son nom de Rose solitaire, ainsi postée en retrait. Mais, même de loin, elle est si belle que son teint au nul pareil rejaillit sur tous ses voisins.
    ACTEURS
    Le Bleuet, signe de délicatesse.
    La Balsamine blanche, personnification de la fragilité, la sensibilité.
    L'Achillée, emblème des querelles.
    Le Mimosa indique la sensibilité, une grande délicatesse.
    La Rose bleue, le mystère.
    La Rose mauve, la nostalgie.
    La Rose solitaire, la simplicité.


La vedette est néanmoins disputée par la Campanule, flamboyante, généreuse et dont l'élégance n'a rien d'artificiel. A son côté et tout autour, des Dalhias aux couleurs diverses lui offrent un original écrin. Eux-mêmes sont ceints par de la Célosie dont plumets chatoyants sont autant de gages sincères du message qu'elle véhicule. La Corbeille d'argent, elle, placide, s'étend et s'étale en silence, apaisant par ses courbes graciles et son côté peu encombrant. Elle se marie bien au Pavot de Tournefort qui, quoique discret, n'en a pas moins une présence latente, nimbant les autres de son aura particulière dès qu'on le pointe du doigt. Il est là sans l'être mais se matérialise en un clin d’œil dès qu'on vient à le nommer. Non loin, la Giroflée mauve prolifère, ferme et imposante, débordant sur le reste. Une Fleur de poirier pousse en son sein et partage ce giron avec une Fleur de Pommier qui semble esquisser un H avec ses étamines. Une Quintefeuille écrase un Polygala sans ménagement, compensant rapidement sa place en l'envahissant. Un peu de Raison de loup aurait bien aimé égayé le mélange si la Vigne vierge ne s'amusait pas constamment à lui obstruer la vue.
    ACTEURS
    La Campanule, message de gratitude, d'assurance de la présence en cas de besoin.
    Les Dahlias, sans égard à la couleur, pour transmettre la reconnaissance.
    La Célosie indique la fidélité et la constance.
    La Corbeille d'argent, appel au calme.
    Le Pavot de Tournefort, équivalent floral du silence.
    La Giroflée mauve, révèle le souhait de rester dans sa famille.
    La Fleur de poirier pour l'affection, de pommier pour attribuer une préférence.
    Le Polygala, trace de médisances passées sur la personne.
    La Quintefeuille {ou Potentille}, amour envers la famille.
    La Raisin de loup, la vérité.
    La Vigne vierge, amour fraternel.


Parmi les fleurs remarquables, on relèvera celle de Cerisier dont le parfum exhale du bouquet à des kilomètres à la ronde, tout comme la délicate fragrance du Chèvrefeuille, perceptible à la première bouffée d'air. Plus discrète, la Fleur de Citronnier se glisse au sein des protagonistes, relevant le fumet d'une pointe de ses senteurs. La Glycine bleue les couve du regard, son halo coloré déteignant sur les autres. L'Œillet de poète, timide, ne trouve guère sa place. Tous lui font de l'ombre et il demeure bien caché sous les odeurs, panaches et prestances de ses frères de bouquet. Transparente de sens et constamment fidèle à elle-même, la Patience le soutient avec bienveillance, guettant qu'il veuille s'épanouir. A son côté, le Phlox violet pousse de ses feuilles le petit timide, l'encourageant du mieux qu'il peut. Le chemin sera long pour qu'ils passent en première ligne de cette étrange composition. La Pivoine leur barre d'ailleurs fréquemment la route dès qu'ils pensent trouver une faille dans la barrière végétale, aidée par la dévouée Valériane qui préfère faire passer au premier rang toutes les autres fleurs qu'elle. Même - surtout ? - des bouquets voisins ...
    ACTEURS
    La Fleur de Cerisier, gage de bonne éducation.
    Le Chèvrefeuille souligne la gentillesse naturelle.
    La Fleur de Citronnier signe d'enthousiasme.
    La Glycine bleue, signe de tendresse.
    L'Œillet de poète, emblème du talent et de la grâce.
    La Patience, en toute logique, incarne la patience.
    Le Phlox violet, fleur désignant la tendre rêverie.
    La Pivoine, ambassadrice de la modestie, de la timidité.
    La Valériane, serviabilité.


Mais l'éclat de ces plantes, aussi puissant soit-il, est assombri par les impressionnantes tiges, les monstrueuses feuilles et les gigantesques fleurs d'autres spécimens. Le Cyclamen se taille à lui seul une place effrayante, monopolisant sans vergogne la moitié du vase. La Datura blanche, même si plus proportionnée, s'invite dans les bavardages floraux pour mettre son grain de sel et détériorer les relations quand elle le peut. Le Genévrier lance alors ses baies un peu partout, causant une retraite forcée des interlocuteurs, dans la majorité des cas, avant d'aller se réfugier chez la Giroflée mauve. Ou la Quintefeuille. Le Muguet s'esquinte à arranger les histoires et, même s'il est résistant, ses petites clochettes ne tintent pas avec suffisamment de force pour parvenir aux oreilles de tout le monde. Alors, il attend son heure, sachant que, chaque année, il prolifère un peu plus.

    ACTEURS
    Le Cyclamen, trahissant le manque de confiance en soi.
    La Datura blanche, exprime la crainte de ne pas mériter l'amour de l'autre.
    Le Genévrier, besoin de protection.
    Le Muguet, désir du retour du bonheur, la volonté d'être heureux, de se raccommoder


Si vous écartez toutes les fleurs, toute la verdure jusqu'à la dernière feuille, vous découvrirez la petite dernière, toute enfouie, tout au centre : la Violette. Elle pourrait s'élever au rang des Roses, rivaliser avec le Bleuet ou la Balsamine. Hélas, non. Elle se dissimule, comme un précieux trésor. Comme l'essence même de tout le bouquet qu'on ne découvre qu'en y prêtant une grande - grande - attention. Ou en humant les effluves délicates qui exhalent des vêtements de la propriétaire de ce florilège floral.
    SOLISTE
    La Violette, en général, la modestie, la simplicité et la pudeur.



Chapter Four : Tell us more about you

Your tastes

Café ou thé? Jus de fruits ? Les vitamines, ça énergise autant.
Bièraubeurre ou whisky pur feu ? Bièraubeurre, je ne suis pas trop trop alcool fort.
Soirée alcoolisée ou au coin du feu ? Au coin du feu, en famille ou entre amis.
Hiver ou Eté ? Eté, températures tropicales au menu, si possible.
Blanc ou noir? Heu ... ben ... Ca dépend à quoi on les associe.
Le Chicaneur ou la Gazette du Sorcier? Le Chicaneur pour la distraction, la Gazette pour s'informer sérieusement des affaires du monde.
Film d'amour ou d'action ? Beuh ... Actions ?
Garçons ou filles? ... Garçons.
Canons de Chudley ou les Harpies de Holihead? Oh, les deux se valent ! Mais personnellement, j'ai une préférence pour les Chauve-souris de Ballycastle. Non seulement, ils ont une sacrée technique et sont la deuxième équipe de l'histoire compte tenu de leurs scores en Ligue, mais, en plus, leur mascotte est chouette. "Barny nous dit : Pas de plus grand bonheur que la Bièraubeurre."
Chocogrenouilles ou Dragées de Bertie Crochue ? Chocogrenouilles. Rien de tel que le chocolat.
Your magic

Baguette : Bois de saule, plume de Jobarbille, 22, 2 cm.
Epouvantard : Un de ses proches mort.
Hibou utilisé? (école, propre?) Hibou de l'école. Même si mon lémurien bambou effectue parfois quelques navettes terrestres pour la fratrie. Mon lémurien se nomme Tasar et a écopé du surnom de Moïse par Zeph' parce qu'on l'a sauvé des eaux !

Your beliefs

Crois-tu en Dieu ? Non, ou alors les gens se sont trompés, ce n’est pas un altruiste qui ne veut que le bien mais un sacré fou furieux.
En l'espèce humaine ? Je passe bien trop de temps à tenter de ne pas m’empourprer quand je la côtoie au lieu d’en évaluer le potentiel.
Au projet Elderwood ? Quitte à y être, c’est préférable, non ?


Chapter Five : Oh! That's a muggle, isn't it ?


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Prédéfini ? : Exactly.
Présence sur le forum ( 5 / 7 ) : 5 à 7, ça fait pressing.
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Code du règlement : Ce n'est pas une lune, c'est une baaaase sidérale. (...) Ce type est fou.
Mais qui est le plus fou des deux ? Le fou ? Ou le fou qui le suit ? *pan*
Comment avez-vous connu le forum et qu'en pensez-vous? : On n'a jamais vraiment été présenté et, ne lui dites pas, mais je crois que je ne peux pas l'encadrer.
Autre : Alternative.
To be continued...




Dernière édition par Calliopée H. Stamford le Mar 3 Avr - 15:25, édité 24 fois
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MessageSujet: Re: Calliopée Hesperia Stamford } Done   Calliopée Hesperia Stamford } Done EmptyMer 28 Mar - 15:22

JUMEEEEEEEEEEEEEEEEEEELLE DE MON COEUR QUE J'AIME PLUS QUE TOUT AU MONDE
coeur coeur coeur coeur coeur coeur coeur coeur coeur coeur

ça sent le RP familial tout ça ...
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MessageSujet: Re: Calliopée Hesperia Stamford } Done   Calliopée Hesperia Stamford } Done EmptyMar 3 Avr - 15:13

Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! calin

J'espère pour le sujet ! o/

Et voilà qui est terminé.
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MessageSujet: Re: Calliopée Hesperia Stamford } Done   Calliopée Hesperia Stamford } Done EmptyMar 3 Avr - 15:16

/me vient baver partout et repart
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MessageSujet: Re: Calliopée Hesperia Stamford } Done   Calliopée Hesperia Stamford } Done EmptyMar 3 Avr - 16:47

* Passe pour éponger derrière Bran et suit avec un seau*
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MessageSujet: Re: Calliopée Hesperia Stamford } Done   Calliopée Hesperia Stamford } Done EmptySam 7 Avr - 8:46

Un grand merci, tous les deux. <3
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MessageSujet: Re: Calliopée Hesperia Stamford } Done   Calliopée Hesperia Stamford } Done EmptyDim 8 Avr - 0:09

Hibou d'admission à Elderwood

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Oyez, oyez, sorciers, sorcières, c'est avec une joie sincère que nous vous accueillons parmi les élèves de :
Calliopée Hesperia Stamford } Done 913050welcomenkiruka
AAAAH, mon Dieu, quelle fiche, teeeeellement poignante, cette petite Callie si fragile... Et le tout avec ton style inimitable, voilà qui fait honneur à la créatrice originelle de ce Pv !!!
& La famille Stamford est maintenant au complet ! Pour le meilleur et pour le pire... Quoi que temporairement vu qu'un petit lutin ne va pas tarder à rejoindre la troupe. Maiiiis, pas tout de suite et pour l'instant, nous sommes tous là *-* Je quémande donc moi aussi un rp familial, c'est quand vous voulez (a) Et je m'empresse de te valideeey avec amûr <3
Dans tous les cas, afin de commencer l'aventure comme il se doit après cette étape, il est bon de retenir quelques enseignements. Afin de ne pas rester tout seul dans ton coin, passe ici. Tu y trouveras plein de gentils et moins gentils personnages tout disposés à garnir ton panel de liens. Avec certains d'entre eux, tu compteras peut-être suffisamment d'atomes crochus pour être dans leurs dortoirs et si tu désires retracer plus fidèlement d'anciens liens en en jouant la genèse ou les moments clefs, n'hésite pas à te servir de la pensine. D'ailleurs, en parlant de sujets, ce coin est l'endroit prévu pour ton répertoire regroupant tous les sujets prévus, en cours ou terminés. Oh, et si dans ta fiche, nous t'avons demandé quel était ton hibou fétiche, c'est pour mieux employer cette section-ci, où tu pourras joyeusement consigner ta correspondance, qu'elle soit familiale, amicale, romantique ou tout autre type d'échanges écrits qui vous passera par la tête. S'il t'arrivais toutefois d'avoir des questions, un parrain t'a été attribué et ne tardera pas à prendre contact avec toi, donc n'oublie pas de checker tes hiboux !
Avec ce kit de survie élémentaire, tu devrais t'en tirer sans encombre sur la planète Namy dont tu ne tarderas pas à connaître tous les recoins après un peu d'exploration. Si d'aventure, toutefois, tu t'égarais en chemin, déchirais ta carte ou perdais ta boussole, n'hésite pas à invoquer l'esprit du staff ou les joyeux drilles que sont les joueurs : ils sont là pour te réaiguiller si le besoin s'en fait sentir. Sur ce ... que la Force du RP soit avec toi !
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MessageSujet: Re: Calliopée Hesperia Stamford } Done   Calliopée Hesperia Stamford } Done EmptyDim 8 Avr - 14:51

Haaaaaan, grand merciiiiiiiiiii. ^////^

Et quand on veut pour le sujet ! J'ouvre dès qu'on est d'accord sur le lieu. <3
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MessageSujet: Re: Calliopée Hesperia Stamford } Done   Calliopée Hesperia Stamford } Done Empty

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