| | | Jesus was an unicorn | ft. Arsène & Marie-Coq |  |
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ACCIO PROFIL♦ PARCHEMINS POSTES : 70 ♦ PSEUDO : Amly ♦ CREDITS : (c) UK ♦ ARRIVEE A ELDERWOOD : 13/08/2011
 | | Sujet: Jesus was an unicorn | ft. Arsène & Marie-Coq Mer 28 Mar - 14:23 | |
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  “I am Unicorn! Hear me…gallop.”
Faire les boutiques avec Elektra ? Et bien disons qu'il fallait avoir le coeur bien accroché... et le porte-monnaie bien rempli, aussi! Car la demoiselle trouvait tout - ou presque - joli, adorable ou mignonissime et, donc, voulait tout acheter. Vous trouvez pas que c'est triste, vous, de pauvres peluches derrière une vitrine, sans papa ou maman pour les câliner..? Elektra, si. Et cet argument ne pouvait pas être contré. Alors, Arsène avait bien été obligé de craquer face à ses grands yeux bleus suppliants... C'est donc les bras chargés qu'Arsène et Elektra ressortirent de la boutique. C'est alors qu'Elektra, aussi heureuse qu'un lutin à Noël, remarqua celle qui serait la première à se réjouir avec elle et ses yeux pétillants de bonheur s'agrandirent en même temps que sa bouche alors qu'elle s'écriait :
ELEKTRA | MARIIIIIIIE-COCOOO ! REGARDE CE QU’ARSENE M’A OFFERT ! Hurla Elektra en courant sur le sentier. C’est le plus cooool des meilleurs amis ! Hein, hein, hein ?
Et plus fière tu meurs, le dit Arsène suivant comme il pouvait la cadence sur ses talons, Elektra sauta sur Marie-Coquelicot en brandissant la peluche de licorne, avec sa crinière rose et sa corne dorée, dans le visage de la petite blondinette en mimant que l’animal magique lui faisait de groooos bisous baveux sur les joues, le front, et même le menton ! Aucune parcelle de la face de son amie n’était épargnée. Sautillant d’un pied sur l’autre, elle était dans un tel état d’excitation qu’elle n’envisagea pas une seule seconde que sa super-copine puisse être allergique aux poils de licorne ou que tout simplement, elle, ses yeux n’aimaient pas le contact poilu de son bébé licorne d’amour ou qu’elle risquait de l’éborgner avec sa corne... Oh bah non, hein, sa licorne était trop mignonne pour faire le moindre mal, et elle, elle était trop contente - comprenez donc hystérique-contente - pour ne serait-ce qu’avoir une pensée intelligente ! (Le premier qui dit que même quand elle était calme c’était déjà difficile, il peut aller brouter les prairies enchantées du pays de Candy, na.) Dans un rire de carillon, elle finit tout de même par écarter son nouveau bébé du visage de la blonde pour la laisser respirer et serrant la peluche contre son petit cœur, elle fit un tour sur elle-même en chantonnant des « lalalaaa, j’ai une licooorne » joviaux. Oui, toute l’école allait entendre parler de sa licorne dans l’heure. Ceux qui ne seraient pas au courant, alors eux, c’est qu’ils vivent sur une autre planète. (Comment ça, Elektra vit déjà sur une planète en guimauve pailletée ? N’importe quoi…) Regardant tour à tour Marie-Coquelicot et Arsène, exhibant la bête et la faisant danser dans l’air comme une ballerine – ou du moins, c’était l’idée, même si elle la balançait plutôt dans tous les sens - elle demanda alors soudainement, se figeant comme si elle avait été frappée par la foudre :
ELEKTRA | Oh ! Mais il lui faut un nom ! Tu te rends compte si on me demande « comment elle s’appelle ? » et que je doive répondre « elle a pas de nom » ? Ce serait trop triiiste ! Comment est-ce qu’on va l’appeler ? Les interrogea-t-elle en affichant son habituel air ingénu, papillonnant des cils. Il lui faut le nom le pluuus mignon du monde ! Un nom qui fait penser à la paix, l’amour, le bonheur… Et les papillons et les arcs-en-ciel, bien sûr. Ajouta-t-elle, détails cruciaux, après une seconde d’intense réflexion.
Des tas de noms prenaient forme dans son esprit, la plupart finissant par « cha », « tralala » ou « choubidou » ... Restez plus qu'à espérer que ses amis soient plus inspirés. Sinon, le pauvre animal s’appellerait sans doute Fraise-tagadabidou. Oui.
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ACCIO PROFIL♦ PARCHEMINS POSTES : 242 ♦ PSEUDO : little suzy ♦ CREDITS : (c) jonnow. ♦ ARRIVEE A ELDERWOOD : 11/10/2011
| | Sujet: Re: Jesus was an unicorn | ft. Arsène & Marie-Coq Ven 11 Mai - 21:12 | |
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Arsène et Elektra, c'était une longue histoire, d'origines semblables, d'abord, et puis d'amitié... Bien qu'un peu particulière. Il se souvenait encore de ce jour où il l'avait introduit chez sa mère pour les vacances, et maintenant, elle y passait tous ses étés. Sa mère avait toujours su, toutefois, que c'était en toute innocence... Et pas seulement parce qu'Elektra avait la manie de crier à tout va qu'elle aimait TROP BEAUCOUP TOUT PLEIN SON MEILLEUR AMI GAYYY, non, parce qu'elle savait, pour l'orientation de son fils, et qu'elle l'avait toujours aimé comme ça, contrairement à son ex-mari qui avait vu en cela une tare de plus trop difficile à supporter chez son rejeton qui lui avait pris l'amour de sa vie. Mais ceci est une histoire d'un autre temps, et concentrons nous sur le présent...
Un présent dans lequel Elektra et Arsène s'étaient retrouvés, dans cette grande école qu'était Elderwood où toutes les nationalités se mêlaient. A lui tout seul, déjà, Arsène était une preuve de cette multiculturalité. Allemand, russe, et français - rien que ça -, pour lui, cela ne faisait aucun doute qu'il était possible que les gens se mélangent, quelle que soit leurs origines, la langue qu'ils parlaient et même le pays dans lequel ils vivaient. Être un étranger, au fond, cela n'avait rien d'étrange, c'était simplement être différent, et ça, il l'avait toujours été, et c'était le propre de l'Homme de l'être, puisque tout un chacun était bien évidemment unique. Elektra, pour en revenir à elle, l'était d'ailleurs beaucoup. Il n'en existait pas deux comme elle, et il devait avouer que cela faisait sûrement tout le charme de la candide demoiselle. L'ayant suivi pour passer l'après-midi dans les boutiques de l'île avec elle, Arsène trottinait derrière, chargé de la multitude d'achats qu'elle avait fait. Mais il ne s'en serait jamais plaint, à vrai dire, il était trop serviable pour ça, et cela ne le dérangeait pas de le faire pour Ele'. Certains auraient pu dire qu'elle abusait, qu'elle le prenait pour son larbin, etc., mais le jeune homme l'aurait réfuté, car il le faisait avec plaisir. Et, par pitié, épargnez moi le cliché du gay qui adore faire du shopping, merci.
Sortant donc de l'énième magasin, portant tant bien que mal les poches qu'ils avaient réunis depuis le début de l'après-midi, Arsène put voir son amie filer comme une flèche en criant, ayant visiblement repéré quelque chose qui avait capté son attention. Tâchant de ne pas la perdre de vue, il la suivait, essayant de regarder qui c'était, et surtout où il allait, entre les sacs qui barraient sa vue. Arrivé à hauteur de là où elle s'était arrêtée, il posa les objets à terre pour pouvoir faire face à la raison de cet engouement... qui n'était autre que Marie-Coquelicot, une de ses camarades d'école.
« Bonjour, Marie. » La salua-t-il alors que la russe continuait de sauter partout en chantonnant, tirant une moue attendrie au Beaubâtons. « Qu'est-ce qui t'amène ici, tu profites de cette belle journée pour faire du shopping toi aussi ? »
D'un coup de menton, il désigna les sacs, bien que la raison de leur présence devait être plutôt explicite. Toutefois, il eut à peine le temps d'engager la conversation que déjà, Elektra les coupait pour lancer d'un ton presque grave, comme si l'avenir du monde dépendait de la déclaration qu'elle venait de faire :
« Oh ! Mais il lui faut un nom ! Tu te rends compte si on me demande « comment elle s’appelle ? » et que je doive répondre « elle a pas de nom » ? Ce serait trop triiiste ! Comment est-ce qu’on va l’appeler ? Il lui faut le nom le pluuus mignon du monde ! Un nom qui fait penser à la paix, l’amour, le bonheur… Et les papillons et les arcs-en-ciel, bien sûr. »
« Bien sûr. » Répondit le jeune homme avec un léger sourire attendri, avant de lever les yeux au ciel pour finalement, se mettre à réfléchir intensément. « Que dirais-tu de... Happy Peace and Love Rainbow Butterfly ? »
Après quoi, il se mit à rire. Parce que, oui, il n'était pas sérieux... Mais fallait-il vraiment le préciser ? Connaissant les deux jeunes filles en présence, sûrement, mais il était trop occupé à rire de sa blague (c'est qu'il ne faisait pas souvent des blagues, alors il fallait en profiter) pour penser à l'ajouter.
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