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 You can't hold it too tight, these matters of security } Isis

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Salem

  • Archibald L. Wilson
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    ♦ PARCHEMINS POSTES : 871
    ♦ PSEUDO : little suzy
    Féminin ♦ CREDITS : (c) lux aeterna d'amour
    ♦ ARRIVEE A ELDERWOOD : 26/10/2009
    ♦ AGE : 33
    ♦ LOCALISATION : Vous voyez Clo ? ... Bah j'dois pas être loin, alors. x)

Archibald L. Wilson



Revelio

& Me, myself and I
♦ AGE; ANNEE & ECOLE: 19ans, 7ème année, Salem.
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MessageSujet: You can't hold it too tight, these matters of security } Isis   You can't hold it too tight, these matters of security } Isis EmptyVen 19 Juil - 8:57

INFORMATIONS SUR LE SUJET


Date : Septembre 2012
Intrigue en cours : Rentrée
Protagonistes : Archibald & Isis Wilson
Statut du sujet : Privé
Intervention du MJ : Nope


« You don't have to be wound, so tight, smoking on the balcony »


Chaque matin qui se levait sur Nameless avait le même goût âpre sur la langue d'Archibald, le même halo lumineux aveuglant fixé contre ses rétines, la même résonance sinistre dans ses tympans. Tout ce qui différait du jour précédent était qu'une barre de plus était tracée à la craie sur la toile de son avenir fluctuant. Affronter un jour de plus était, pour le lycan, une victoire. Ce n'était pas énorme, mais cela faisait tout de même la différence. C'était un jour de plus où il pouvait se targuer de ne pas avoir abandonné, de ne pas avoir cédé face au poids de la fatalité, de ne pas s'être rendu face aux démons qui lui oppressaient la poitrine avec la force d'un étau. Il était vivant, et pour ça, il pouvait remercier ses proches. Il devait avouer s'être énormément reposé sur Sladka ; sûrement tout autant qu'elle s'était reposée sur lui depuis leur retour. Quelque part, c'était d'une logique affligeante : ils souffraient tous deux du même mal, et ils étaient les seuls qui pouvaient en mesurer l'étendue et l'ampleur, que ce soit sur leur organisme ou leur état d'esprit. Ensemble, ils avaient bien failli basculer, plutôt littéralement, dans la folie. Se donner la mort. Pour ne pas avoir à regarder en face cette réalité terrible qui était ceci : ils avaient blessé, tué. Ils avaient répandu le sang d'innocents qui n'avaient rien demandé, et si ils avaient aussi, ce soir là, étaient les victimes de la lune, ils en avaient également été l'instrument, et c'était bien ce qui était le plus dur à avaler. Une pilule qui ne passerait sûrement jamais complètement. Qui pouvait digérer telle infamie ? Ils ne pourraient jamais entièrement laver leur conscience de ce qui s'était produit, c'était certain… Mais ils devaient vivre avec. Honorer les vivants au lieu de pleurer les morts, qu'on l'avait si justement dit leur Coordinateur le jour du Mémorial. Oui, accepter était un combat de tous les instants, mais ils n'avaient pas d'autre choix. Il le fallait. Car un sacrifice de plus, même s'ils le pensaient volontiers légitime, était intolérable.

Assis dans la grande salle, Archibald n'avait presque pas touché son déjeuner. C'était simple, la nourriture, les trois quart du temps, lui donnait la nausée, surtout aux premières lueurs de l'aube, qui lui faisaient remonter tant de souvenirs. Ce moment de latence durant lequel il avait récupéré son corps, et pris, graduellement, la mesure de ses actes, alors qu'il voyait le sang qui maculait sa chair, la peau qui s'était coincée sous ses ongles... Et senti pour la première fois les stigmates indélébiles qui avaient laminé son âme, meurtrie à jamais. Après avoir terminé son café, regardé ces visages qui avaient tous cet éclat différent depuis cette fameuse nuit, donné quelques sourires de-ci de-là lorsqu'on lui en adressait, et croisé le regard de Sladka à l'autre bout de la salle, qui effectuait le même rituel que lui, il était sorti pour rejoindre, comme souvent, un promontoire sur lequel se percher, avec sa solitude. Il avait dégagé une cigarette de son paquet avant de l'allumer et d'en aspirer la fumée qui, depuis quelques temps, était devenue son exutoire. Il n'avait jamais trop fumé, mais c'était devenu important pour lui de prendre ses quelques minutes, pour offrir à son cerveau ces quelques grammes de nicotine qui faisaient baisser sa tension pour au moins quelques instants. Plongé dans ses pensées, il s'obligeait à évacuer un peu de ce qu'il avait sur le cœur, avant de redescendre parmi les siens, parmi le monde. Cependant, il n'avait pas prévu que quelqu'un, ayant sûrement surpris son manège, le rejoindrait ce matin là.

Il l'avait sentie arriver bien avant qu'elle ne soit à sa portée, reconnaissant la démarche au bruit feutré de ses pas avant que ce ne soit celui de sa respiration, puis son odeur chatouillant ses narines, qu'il pouvait parfaitement dissocier de celle du tabac. Sans se retourner, il l'avait laissé venir à lui avant de, finalement, se placer de trois quart pour lui faire face. Isis. Sa cousine. Une léger sourire, presque imperceptible, prit possession de ses lèvres alors que ses iris glissaient sur sa silhouette. Puis, il fronça les sourcils. Cela n'avait rien d'une visite de courtoisie vue l'expression singulière dans son regard, ce petit éclat d'angoisse qu'il avait déjà vu briller au fond de ses prunelles chaque fois qu'il l'avait croisé depuis leur retour sur l'île. Il savait qu'elle avait été blessée. Il savait également qu'il n'en était pas l'auteur. Toutefois, vu comment sa cousine l'avait évité jusqu'alors, il devinait aisément que, de son côté, la question restait entière. En guise de salut, il fit glisser le petit étui de carton dans sa direction avant de lui demander d'une voix un peu rauque.
    « Une cigarette, cousine ? »
Cela faisait maintenant un peu plus d'un an qu'il l'avait retrouvée. Après quatre années de séparation, voilà que c'était l'unification des écoles en Elderwood qui avait de nouveau réuni les deux cousins. Au début, il avait été difficile de s'apprivoiser de nouveau pour ces deux êtres qui, depuis la fin de leur enfance, ne s'était plus adressé un mot. L'adolescence étant passée par là, ils avaient tous deux beaucoup changé, mais finalement, les vieilles habitudes avaient été plutôt faciles à reprendre. Habitué à veiller sur elle et sur sa sœur lorsqu'ils étaient ensemble, Archibald s'était naturellement placé en protecteur, comme il le faisait également pour bon nombre de ses amis. Mais avec Isis, c'était encore différent. Elle était sa famille, son sang. Une jeune femme qu'il n'aurait pas supporté de voir disparaître, surtout après le drame qui avait secoué sa famille, et surtout, la disparition de sa sœur, qui avait été, au fond, la plus difficile à encaisser pour le jeune homme dont le rôle de grand frère lui avait toujours tenu à cœur. S'il n'avait rien pu faire pour Aliénor, il espérait toutefois bien ne pas répéter la même erreur avec Isis... Mais cela s'était révélé plus difficile que prévu, surtout avec la catastrophe qui avait failli lui faire revivre le même échec cuisant. Dieu merci, cependant, elle était vivante, et c'était tout ce qui comptait, n'est-ce-pas ?
    « Toi, tu as quelque chose à me demander, je me trompe ? »
Il prit un air soucieux, et sincèrement concerné. S'il pouvait se targuer de quelque chose, c'était qu'il savait toujours plus ou moins à quoi s'attendre avec sa cousine... Du moins, en temps normal. Cependant, il voyait bien que les événements de la « nuit des loups » l'avait changé. Si ce n'était physiquement, puisqu'elle lui semblait amaigrie, il se doutait que mentalement, cela devait être le cas aussi, et il appréhendait de savoir à quel point.
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Maarifa Sihr

  • Isis A. Wilson
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    ♦ CREDITS : Waldorf
    ♦ ARRIVEE A ELDERWOOD : 12/07/2013

Isis A. Wilson



Revelio

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♦ AGE; ANNEE & ECOLE: 17 ans, 5° Année, Maarifa Sihr
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MessageSujet: Re: You can't hold it too tight, these matters of security } Isis   You can't hold it too tight, these matters of security } Isis EmptyDim 4 Aoû - 17:48


    #RÊVE ON Elle était là, tranquillement assise sous cet arbre. Elle comptait les fourmis qui grimpaient le long du tronc. Mais quelque chose d'étrange se produisit, le ciel qui était si clair s'assombrit tout à coup, le paysage qui était si paisible devint alors inquiétant, voir terrifiant puisqu'au loin elle entendit des hurlements lui parvenir jusqu'aux oreilles. Elle se releva et elle courra aussi vite qu'elle put, mais un monstre terrifiant se pointa devant elle, c'était une bête immense. Les crocs blanc de la bête ce mirent à luire dans l'obscurité, et les yeux jaunes du monstre était menaçant. Elle fut frappée au bras et s'évanouit. #RÊVE OFF

    Isis se redressa alors soudainement dans son lit, transpirant à grosse goutte les draps étaient trempé de sueur et son cœur battait si fort qu'elle eu l'impression qu'il allait sortir de sa cage thoracique. Elle mit alors un moment avant de réaliser qu'elle avait encore fait un de ses horribles cauchemars ou elle revit cette scène atroce. La scène ou un loup garou l'avait blessé au bras et qui avait changé sa vie à tout jamais. Ne voulant pas se recouchait pour éviter de revivre à nouveau cela, elle attendit le levé du jour. Elle se dit que malgré ses craints de se retrouver seule avec son cousin, malgré ce qui était arrivé et sachant qu'il avait sûrement du faire parti des loups garous ayant provoqué le chaos dans l'école, elle devait lui poser la question et surtout se rassurer. Elle avait peur de devenir un loup garou, malgré ce que les médicomages et autres adultes ont put leur raconter, elle n'avait pas confiance, elle préférait demander à quelqu'un de plus qualifié, quelqu'un qui en est un et la seule personne qu'elle connaissait, c'est Archibald.

    Le soleil pointa le bout de son nez, elle prit donc la direction d'une des salles de bain afin de se rafraîchir et d'être un peu plus présentable. Afin de masquer au mieux ses terribles cerne, elle fit une chose qu'elle ne faisait pas avant, elle posa du fond de teint sur son visage, elle l'avait emprunté à une de ses ami(e)s nées-moldues, elle lui avait raconté que cette petite chose lui faisait des miracles quand on avait passé une mauvaise nuit. Une fois qu'elle eu finit elle laissa ses cheveux détachés et se vêtit d'une robe simple avec des petites fleurs dessus ainsi qu'un gilet rouge. Elle se parfuma très légèrement. Lorsqu'elle eue terminé elle prit la direction du petit déjeuner. Comme d'habitude, elle ne mangerait pas grand chose ce matin là, trop préoccupé à penser et à réfléchir. Elle se posa à une table, ce n'est qu'après s'être servi un jus de citrouille qu'elle s'aperçut que son cousin n'était pas bien loin, elle ne l'accosta pas maintenant, ce n'était ni l'endroit ni le moment pour ça. Elle regarda dans son assiette, elle croqua un morceau de tartine puis deux, mais elle senti vite des hauts le cœur lui venir et son estomac se nouer au moindre petit bruit. Elle releva son visage et elle vit Archibald s'éloigner, c'était le moment, elle se leva et entreprit de le suivre avec discrétion.

    Elle se lança alors dans une excursion quelque peu étrange puisque son cousin ne se rendit pas dehors comme elle l'aurait pensé mais au deuxième étage. Il marchait vite si vite qu'elle crut qu'elle allait le perdre au détour d'un couloir, mais heureusement il était là, seul une cigarette aux lèvres. Elle marcha doucement d'un pas feutré, mais elle n'eut pas le temps de le saluer que celui-ci s'adressa à elle. Comment arrivait-il à faire ça ? Il avait senti sa présence, comme un animal sans un danger approché. Même humain, c'est sens était complètement éveiller, c'était fascinant et effrayant à la fois.

    Non merci, je n'aime pas ça. Elle souri, tout en évitant de le regarder dans les yeux, elle pointa ses yeux sur les pieds de son cousin trouvant tout à coup ses chaussures fascinantes, alors qu'elles n'avaient aucuns intérêts. Des images de la nuit terrifiante revinrent dans son esprit et dans un geste d'automatisme elle toucha son bras, celui qui avait était mutilé, elle avait à présent une grosse cicatrice, et par moment c'est comme si elle sentait encore la brûlure du coup sur son bras. Ils avaient si longtemps séparé pour se retrouver, elle avait tellement heureuse de retrouver son cousin adoré. Même si elle trouvait énervant qu'il était souvent sur son dos pour la protéger, elle l'aimait beaucoup, et aurait eu bien besoin de son aide se fameux soir, mais le fait de savoir qu'il était lui aussi un loup garou, n'était plus si rassurant à présent, et elle était quelque peu effrayait par lui et cela était sûrement visible dans son regard. Elle éprouvait de la crainte en sa présence, du moins temps qu'elle ne serait pas sur qu'il n'y est pour rien dans sa blessure. Ce dernier coupa cour au silence qui c'était installé, elle releva ses  yeux effrayés.

    Mais comment fait-il pour tout savoir comme ça ?! Pensa-t-elle. Elle se ressaisi alors, et prit son courage dans une grande respiration.
    En effet, j'ai quelque chose à te demander...En fait, j'en ai plusieurs....Pour commencer...est ce...que...je vais.....devenir un....loup garou...? fit elle hésitante, en soulevant sa manche rouge pour lui montrait sa cicatrice. La blessure avait était tellement profonde, que la gentille médicomage n'avait pas put faire mieux, la cicatrice faisait la longueur et la largeur de son avant bras. Elle resta un instant comme ça, pour qu'il puisse examiner son bras. Alors qu'il regardait la cicatrice, elle fut prise de sanglot, c'était sûrement la peur, l'angoisse d'apprendre une telle nouvelle, elle ne sentait pas prête pour ça, elle ne voulait pas se transformer en loup à la prochaine pleine lune.


HJ : J'espère que ça convient. :)
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