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 A l'orée du mensonge

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Durmstrang

  • Sladka O. Tiomnievna
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Sladka O. Tiomnievna



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MessageSujet: A l'orée du mensonge   A l'orée du mensonge EmptyVen 1 Fév - 14:12

INFORMATIONS SUR LE SUJET


Date : Septembre 2012, quelques jours après le bal
Intrigue en cours : Saison 2 - J'ai toujours rêvé d'être
Protagonistes : Marcus A. Pyotrov & Sladka O. Tiomnievna
Statut du sujet : Privé
Intervention du MJ : Pas pour le moment. ^^


« On ne force pas le secret. Ou le secret vient comme de lui-même à soi, ou bien le secret vous est interdit. » VICTOR-LEVY BEAULIEU


☾ ❖ ☽


Juchée sur un arbre, Sladka perdait son regard dans l’immensité boisée qui couvrait sa retraite. La canopée était le plus beau ciel qui existait à ses yeux, ces derniers temps, non pas que son amour de l’astronomie se soit définitivement envolé en fumée mais disons que certains évènements récents l’avaient quelque peu égratigné. Rien dans son quotidien n’avait changé en apparence, néanmoins. Dès que l’occasion s’y prêtait, la Russe découchait avec la discrétion qui la caractérisait ou bien s’éclipsait au petit jour pour surprendre les premiers chants d’oiseaux. Ce matin ne faisait pas exception tandis qu’elle prêtait l’oreille, cueillant les trilles cristallins autant que les suspects craquements de branches. Rester à l’abri des compagnies indésirables impliquait une constante vigilance et une ouïe affutée.

Sa baguette s’agitait dans le vide, créant des oiseaux volatiles d’un adroit geste. Aussi farouches que leurs homologues de chairs et de sang, ces enchantements éphémères s’envolaient à tire d’ailes une fois le prédateur repéré. Nul soupir ne s’échappa de ses lèvres mais le poids sur ses épaules sembla peser un peu plus lourd. A quoi bon jouer avec le feu et ainsi se remémorer toute la fatalité de l’existence alors qu’on en avait déjà pleinement conscience ? Peut-être parce que la brûlure du cœur, mordante et intraitable, remplaçait le cuisant rappel de l’argent qui entaillait méthodiquement la peau par une malsaine alchimie.

Les premiers chants crevèrent l’air mais la Russe était plus absorbée par le vol de ses créatures fuyantes que par leur mélopée. Bientôt le concert pris fin et, mécaniquement, la sorcière entama sa descente. Là où, d’ordinaire, elle aurait misé sur sa célérité pour sauter prestement une fois sûre qu’aucune âme n’errait tout près, la jeune fille se contenta de glisser de branche en branche jusqu’à ce que ses pieds foulent à nouveau le sol. En ces temps troublés, attirer l’attention sur une agilité trop marquée ou une audace inhabituelle n’était pas judicieux. Si Sladka redoutait qu’on la démasque, sa sagesse naturelle reprenait le dessus pour lui éviter un faux pas.

Le silence qui s’était abattu dans le coin ne l’étonna guère ; son passage éloignait les animaux qui percevaient en elle toute la dangerosité qui y dormait. Elle était résignée et c’est d’un pas lent qu’elle reprit sa marche vers l’école ainsi que la salle où le petit déjeuner serait servi un peu plus tard.

Persuadée que pas un obstacle de chair et d’os ne viendrait barrer sa route puisqu’elle arrivait déjà à l’orée du bois, la louve retint une grimace contrariée en reconnaissant une silhouette non loin. La curiosité de Marcus relevait jadis de la corvée bon enfant que l’on esquive par un peu de poudre aux yeux et beaucoup d’aplomb parce qu’il n’avait aucune raison d’attarder son regard quelque secondes de trop sur elle. Si Lux était quant à elle plus menaçante avec ses lubies de potions tue-loup pour tous, le jeune homme restait un Russe, un patriote qui, s’il en avait bien l’étoffe, éviterait de chercher querelle à quelqu’un de ses rangs. Désormais, avec le cataclysme qui s’était abattu sur les lycanthropes, Sladka craignait cette attention sporadique que lui accordait l’étudiant, frémissant du jour où il la verrait sous le bon angle, celui dévoilant toutes les fêlures de sa carapace.

Se redressant de toute sa hauteur et arborant un air dégagé, la Durmstrang apparut entre les branchages et ne se tourna vers son camarade que pour lui souffler un sobre ❖ Marcus Pyotrov ❖ accompagné d’un hochement de tête poli. Nom de famille ou patronyme suivant l’origine de la personne, telle était la barrière pudique que Sladka érigeait lorsque les liens qu’elle entretenait avec quelqu’un restaient ténus. Les convenances auraient sans doute requis qu’elle lui demande au moins comment il se portait mais l’envie de prendre le large avait imposé son tempo à la bienséance. Ce salut serait donc également le sien car chaque seconde de trop dans les parages mettait en péril sa maigre sécurité.

☾ ❖ ☽
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Durmstrang

  • Marcus A. Pyotrov
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Marcus A. Pyotrov



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MessageSujet: Re: A l'orée du mensonge   A l'orée du mensonge EmptyDim 17 Fév - 21:45

Marcus se dirigeait vers la forêt. S’il avait souvent demandé l’attention des autres de mille et unes façons, rares n’étaient pas les moments de solitude volontaire qu’il s’offrait dans la forêt. Cela ne datait pas d’hier. Plus jeune, la forêt était son refuge, lui offrant les jeux dont il voulait. Il ne s’en lassait pas. Ici, il y avait toujours quelque chose pour le distraire, penser à autre chose parce que c’était cela. Penser à autre chose qu’à sa solitude même en étant entouré de monde, penser autre chose qu’à la question non répondue du bal. J’ai toujours rêvé d’être. Assit sur un tronçon d’arbre, le jeune homme observa l’endroit dans lequel il se trouvait. Clair, illuminé par les rayons du soleil. Un sourire sincère illumina son visage sans qu’il en sache la raison. Les arbres filaient droit vers le ciel, les feuilles tombaient et y dansaient un ballet selon la bourrasque du vent. L’ukrainien se releva et monta sur le tronçon pour voir plus loin. Personne ne semblait être venu le suivre et d’un haussement d’épaules, le blond s’enfonça dans la forêt. Il reviendrait plus tard, une heure de nature et découverte lui ferait du bien.

Le chemin était tracé à même le sol par les allées et venues des étudiants. En restant sur le chemin, il ne se perdrait pas. Ce n’était pas comme s’il y avait moyen de se perde après tout, il se retrouvait sur une île. Aller-retour. C’était aussi simple que cela. Les arbres devenaient plus gros au fur et à mesure de son avancée et le jeune étudiant releva la tête, en se rappelant ses nombreuses constructions en bois. Malheureusement, il n’avait rien sous la main. Pas de corde pour maintenir les bois entre eux, pas de bâche pour protéger l’endroit de la pluie. Pas de marteau pour créer un plancher. Il n’avait rien sous la main. Tournant lentement sur lui-même il inspecta les arbres un à un. Il en fallait un assez haut mais avec assez de branche pour pouvoir y grimper. Il n’avait pas envie de se lancer un sort, pas envie d’utiliser la magie pour quelque chose qu’il avait prit l’habitude de faire par lui-même. Souvent, par simple flemme, il ne se préoccupait pas de savoir s’il était réellement nécessaire d’utiliser la magie pour ouvrir un tiroir par exemple. De la flemme, de la pure flemme et pourtant, le voilà qui visualisait déjà bien dans sa tête le schéma de la future cabane qu’il prévoyait de faire ici-même. C’était con, certains réagiraient probablement avec puérilité en se moquant bêtement mais non pour lui qui avait manqué son enfance, c’était un réel plaisir que d’y revivre ses bons moments une deuxième fois. Il lui faudrait revenir, une prochaine fois. Sans pour autant choisir un des arbres proches du chemin. Il voulait le sien. C’était idiot. L’arbre était là depuis bien avant même sa naissance. Il n’appartenait à personne et surtout pas à lui. Un peu comme lui en réalité.

Grognon et déçu d’en venir à la réflexion que, quoiqu’il se passe, la réalité finissait toujours par le rattraper, il rebroussa chemin une demie heure après son départ. Il ne pouvait pas juste venir ici pour tout oublier même une petite heure. L’étudiant pris un bâton avant de le faire s’entrechoquer sur les arbres au fur et à mesure qu’il avançait. Il prévenait qu’il était la mais au fond, qui s’en souciait ? Personne. Pas sa mère et quant à son beau-père … ce n’était pas la même chose. Ce n’était juste pas la famille, pas la sienne. Au début du ‘deuil’, il avait cru que la mort de son père allait faire atténuer la haine qu’il éprouvait pour lui de son vivant. Mais non et c’était pire. Il le détestait pour ce qu’il était, pour la vie de famille qu’il n’avait pu lui donner, l’enfance qu’il lui avait volée. Rancœur et amertume. Il était bien trop tard maintenant. C’était de sa faute s’il doutait tant maintenant, s’il était … comme il était. Rapidement, il retrouva la clairière et respira un bon coup. Son esprit lui envoyait diverses images sans qu’il puisse les arrêter. Il avait envie de crier pour que cela s’arrête. Crier un bon coup lui ferait du bien, mais il ne pouvait pas. Pas ici.

Un bruit attira son attention et l’Ukranien se retourna pour reconnaitre immédiatement l’intruse. Sladka Tiomnievna. Le jeune homme hocha la tête lorsqu’elle l’interpella. Quoiqu’interpeller n’était pas réellement la bonne interprétation de la chose. Elle le … nommait. Il y avait une certaine réserve dans son approche mais ce n’était pas la première fois qu’il le remarquait. Il n’avait pas réellement fait attention à son attitude envers lui à Dumstrang mais ici, il avait compris que quelque chose n’allait pas depuis peu seulement. Il ne savait pas si c’était de la fascination ou juste cette fille qui l’intriguait à rester toujours sur ses gardes et loin des autres. Ou plutôt loin de certaines personnes. Lui, entre autre. Le dossier de la demoiselle s’était volatilisé dans le bureau qu’il occupait en bénévolat quelques heures par semaines et un nouveau l’avait remplacé. Le temps n’avait pas été long pour que cela se fasse mais de tous les dossiers étudiants, un seul avait disparut, celui de Sladka. Et Marcus s’était promis de découvrir le pourquoi de la chose. Enfin, il n’allait pas entamer le sujet maintenant. Il se savait maladroit avec les femmes mais il n’aurait rien avec un ‘j’peux savoir pourquoi seul ton dossier à disparu ?’ Non, c’était bien évidemment trop direct. Le tout était d’y aller en douceur et autant dire que Marcus n’était pas doué pour ce trait de caractère. Slaska éveillait sa curiosité, certes mais pour le moment, ce n’était pas cela qui l’intéressait. La tout de suite, il voulait savoir depuis combien de temps elle était là. Parce que si elle avait pu tout voir, c’était gênant et il n’avait pas envie de devoir s’expliquer. « Salut. », lui fit-il en lâchant le bâton pour s’essuyer la main sur son pantalon. « Tu viens souvent par ici ? » Question comme une autre pour en savoir un peu plus sur la Russe. Il restait méfiant mais ne voulait pas la braquer en lui demandant brusquement ce qu’elle foutait ici et depuis combien de temps elle était là. La forêt appartient à tout le monde, il n’avait aucun droit de lui dire cela. Et, après tout, peut-être qu’elle aurait moins tendance à le fuir. Si par moment il pouvait se montrer distant, une chose était sure, il ne mordait pas et il n’était pas le seul à l’affirmer.

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MessageSujet: Re: A l'orée du mensonge   A l'orée du mensonge EmptyDim 17 Mar - 17:11

☾ ❖ ☽


De tous les étudiants de l’école, il avait fallu qu’il tombe sur lui. Sladka n’éprouvait aucune inimitié envers Marcus mais la curiosité de celui-ci en faisait quelqu’un dont elle devait prendre garde, plus encore à l’heure actuelle. L’impavidité qui gagnait les traits de la Russe dès qu’elle était en société s’avérait une technique salutaire dans cette grande partie de poker qu’était son existence. Le bluff était sa seconde peau et elle n’avait pas mis autant d’années à se construire un personnage rentrant dans les canons humains pour risquer que tout s’écroule après le récent séisme.

Lissant flegmatiquement sa jupe, la sorcière se contenta d’un salut sobre, prête à passer son chemin. ❖ Salut., lui répondit alors Marcus et son ton un peu trop engageant incita la louve à mettre elle-même le point final. Bonne journée. ❖ Une réplique d’une voix polie, posée et naturelle pour cacheter la clôture et empêcher quiconque de s’entêter à en faire sauter le sceau. Plus les entrevues étaient courtes, moins le risque était grand, à la condition, bien sûr, de s’arranger pour que la brièveté des rapports ne dénotent pas au point d’accréditer l’hypothèse d’une fuite calculée. Froide et sibérienne comme la toundra de sa patrie, la demoiselle ne sortait pas du cadre de la réserve qu’elle s’imposait au quotidien. ❖ Tu viens souvent par ici ? ❖ S’arrêtant dans sa marche, la jeune fille fit un léger quart de tour pour se retrouver face au garçon et le fixer droit dans les yeux. Arquant machinalement un sourcil, elle pencha pensivement la tête sur le côté tandis qu’elle le jaugeait, tâchant de lui indiquer par cette posture mi-intriguée mi-dubitative qu’elle estimait cette question presque hors propos. ❖ De temps à autres. ❖ Répondit-elle d’ailleurs sans fioriture, n’estimant pas avoir de détails à donner au jeune homme. Les badineries n’étaient pas dans ses habitudes. Le silence valait mieux que la vacuité de conversations forcées.

Retenant un soupir, la lycane croisa négligemment les bras dans son dos. La franchise et la courtoisie ne faisant pas forcément bon ménage, elle se força à tourner une fois sa langue dans sa bouche avant de formuler la question qu'elle jugeait la moins offensante mais la plus proche du « n’as-tu donc rien d’autre à faire à cette heure ? » ❖ Les cours ont-ils été suspendus, ce matin ? ❖ Lança Sladka d’un ton où l’étonnement feint étouffait l’ironie avec une certaine réussite. Elle ne s’était montrée ni agressive ni inquisitrice mais, elle, elle s’en allait de cette forêt pour rejoindre la civilisation. Marcus, lui, donnait l’impression d’avoir été pris en pleine activité indéterminée, ce que la Russe rappela l’air de rien en jetant un coup d’œil appuyé au bâton qui gisait sur le sol.

☾ ❖ ☽
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MessageSujet: Re: A l'orée du mensonge   A l'orée du mensonge EmptyJeu 11 Juil - 0:02



Marcus soupira intérieurement. Il enchaînait les dialogues de sourds ces derniers temps. "De temps à autres.", "En quelque sorte.", étaient les répliques courantes lorsqu'il venait à s'intéresser aux gens. Il ne savait pas tellement comment le prendre et avait décidé de ne pas trop s'en faire. Après tout il était le garçon sociable qui se fichait un peu, beaucoup, des commentaires que l'on pouvait lui balancer dès qu'il avait le dos tourné. En observant la russe du coin de l’œil, Marcus pouvait dire que, se retrouver à ses côtés, n'avait rien d'un pur bonheur pour la demoiselle. Soit. Le jeune homme haussa les épaules. Il était là. Tant pis pour elle. Il allait rester. Il l'observa un moment sans rien dire en essayant de l'analyser ... sans grand succès.

Était-ce par crainte? Non. Il faisait bien attention le matin avant de partir en cours. Aux dernières nouvelles, il n'avait pas une allure qui faisait peur. Il n'était pas terrifiant. Ce n'était pas cela. Deuxième option. Se montrait-il trop curieux à son égard ? Un petit sourire se logea sur son visage. Peut-être. Mais il ne s'était jamais montré insistant. En d'autres termes. Il était curieux mais pas trop. Il n'avait pas insisté depuis Dumstrang et n'avait, par conséquent, aucune réponse quant à la disparition du dossier scolaire de la jeune femme. Alors oui. Il était curieux. Elle s'en était rendue compte et l'évitait. Mais il était là et son fin sourire lui disait, à elle, qu'il n'allait pas partir de sitôt. Non. Il était bien là. Du reste, la russe n'avait pas changé. En fait si. Elle se montrait deux fois plus réticente à son égard. Elle avait peur de quoi enfin ? Qu'il la drague ? Non, non il avait déjà répondu à cette question. Et quant aux cours ...  un seul avait été annulé. Et merde, songea t-il. La nature l'avait tellement absorbé qu'il en avait oublié son horaire. Qu'avait-il manqué comme cours ? Ce n'était pas potion, il en était certain. Il ne se permettait pas de donner une raison de plus au professeur de le descendre plus qu'il ne le faisait déjà. Il trouverait bien une raison cohérente mais là, tout de suite. Il n'avait pas envie de chercher. Quelle heure était-il déjà ? Il n'avait pas de montre et fit un tour sur lui même pour observer l'horizon et le soleil. Il devait être pas loin de seize heures. Le prochain aujourd'hui serait à dix-sept heures. Il avait un peu le temps. Pas trop. Il ne devrait pas trop traîner mais pourrait s'attarder un moment sur la jeune femme qui se trouvait devant lui.

Marcus grinça des dents à la question de la jeune femme. "Je devrais perdre l’habitude de venir flâner ici. J'y perds souvent la notion du temps." Pourquoi l'interrogeait-elle de cette façon ? C'était plutôt à lui de le faire. Les filles avaient souvent l'art de retourner la situation contre eux, les mecs. Et, vraiment. C'était agaçant. Agaçant pour l’ego. "Je pourrais te retourner la question.", lui lança t-il en ignorant le fait qu'elle voulait en finir avec lui le plus rapidement possible. Il ne se laisserait pas avoir, pas cette fois. "Et qu'est-ce que cela veut dire 'de temps à autres ?' Tu éviterais des problèmes de compréhension en étant plus précise. Cela éviterait bien des interrogations." Essayait-il de lui dire, qu'effectivement, il se posait des questions à son sujet ? Peut-être mais, là encore, il était plus que probable qu'elle le sache déjà. Il s'assit, prenant possession des lieux, lui signifiant ainsi qu'il n'allait pas partir. Pas tout de suite, du moins. "Mais ça évidemment. C'est ton problème si tu préfères avoir l'étiquette de la fille bizarre collée sur ton front."

Il s'arrêta un moment avant de poursuivre. "Et même si tu ne m'as pas posé la question, j'vais te le dire. Je viens tous les jours quand j'ai le temps. J'y vais quand j'ai le mal du pays. C'est à dire, souvent et ce, peut importe si je dois donner des explications par la suite parce que j'y ai perdu la notion du temps. Généralement, je ne la perd pas autant. Ca s'appelle faire la conversation même si j'vois toujours pas pourquoi j'perds mon temps avec toi puisque, de toute façon tu t'enfermes comme une huître à chaque fois. En fait si. P'être pour te dire que j'mords pas.", s'exclama t-il en se relevant pour la fixer. Oui, vraiment, il ne comprenait pas ce qu'elle avait contre lui pour le fuir comme la peste.

Que le tact aille se faire voir. Il avait essayé pendant des mois et cela avait lamentablement foiré. Le corps professoral aurait deux trois mots à dire dans sa façon d'être mais il serait différent avec ses élèves. Il apprendrait l'art de la patience. Juste ... pas tout de suite. Quoiqu'il en soit, il n'espérait pas qu'elle passe aux aveux immédiatement, peut-être même ne lui dirait-elle jamais rien sur cette situation mais, il y avait une mince possibilité que leur relation évolue vers une légère amélioration. Il en avait assez de son comportement à son égard et, entre anciens camarades de Dumstrang, il fallait qu'ils restent un tant soit peu solidaires. Si les autres étudiants arrivaient à faire des alliances inter écoles de sorcellerie, il y avait moyen que deux élèves, venant de la même école, parviennent à s'entendre et cessent enfin de jouer à ce fastidieux jeu du chat et de la souris. Il se considérait comme le chat. Evidemment.
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