Caïn est né dans une célèbre famille de Norvège connue pour sa richesse, ses écuries de courses et la figure paternelle à la fois pragmatique et autoritaire. Issue d’une seconde union, le jeune homme est entouré par deux aînés qui n’appréciaient pas la venue du garçon dans leur famille et le fait que la mère de Caïn soit une sorcière ne fit qu’accentuer la différence entre Caïn, son frère et sa sœur. Il eut une enfance fut plutôt heureuse et banale, protégé par ses parents, passant ses journées entre les champs de courses et les écuries avec son père et écouter sa mère, ancienne professeur à Beauxbâtons, parler de la magie et la regarder faire. (épisode de la découverte des pouvoirs au choix).

A onze ans, il intègre l’école française de magie et fut si à première vue on pouvait le considérer comme un fils à papa des plus banals, Caïn se démarqua notamment par son caractère enflammé et sa passion pour la littérature et la musique. Bien loin des apparences, le Norvégien n’est pas un grand travailleur, à dire vrai, il s’ennuie. Avant d’avoir trouvé sa voie, il se contentait d’avoir la moyenne et était celui qui restait au fond de la classe à regarder à travers la fenêtre. Néanmoins, plus les années passaient et plus son caractère s’affirmait dû notamment aux coups bas de son frère et sa sœur qui lui faisaient comprendre qu’il était un indésirable. Tout les prétextes étaient bon pour le rabaisser, pour le faire gueuler, surtout lorsqu’ils s’en prenaient à sa mère. Néanmoins, ses parents étant derrière lui pour le tempérer, ces évènements développèrent chez le Norvégien son indépendance et son goût pour la liberté. Les attaques furent tellement violentes de la part de ses aînés, qu’il décida qu’ils ne faisaient plus partie de sa famille, il les renia totalement et ne regretta jamais cette décision.

A Beauxbâtons, Caïn fut très vite considéré comme un charmeur invétéré qui avait le don de rester agréable, même lorsqu’il remerciait une fille. Mais si on le cherchait, il pouvait être le pire des goujats et était capable de sortir des phrases assassines qui vous brisaient en moins de deux. Il se démarqua à son école lorsqu’il reprit le journal clandestin voulant dénoncer les travers de l’école, bien que jamais les professeurs ne purent l’accuser. Il continua à faire publier ce journal clandestin jusqu’au déménagement à Elderwood.

Pour lui, le changement d’école ne fut pas un grand bouleversement, mais l’occasion de rencontrer d’autres personnes bien loin des fils et filles à papa de Beauxbâtons tout en restant le même, volcanique, incisif, passionné.




Lors de la nuit des loups, Caïn se trouvait à l’infirmerie suite à une mauvaise chute de Quidditch qu’il avait eue la veille. Seul, il fut réveillé par l’agitation qui régnait dans le château, mais ne put prendre part aux combats, bien trop faible. Mais lorsque les blessés arrivèrent à l’infirmerie, il ne put rester les bras croisés et s’improvisa apprenti médicomage aidant les infirmiers. Des visages connus passèrent devant lui et peu à peu, un sentiment de culpabilité l’envahit. Il n’avait pas pu être là, il n’avait rien fait pour les aider. Alors il se rachetait comme il pouvait s’improvisant infirmier, messager, tous les rôles que l’on pouvait lui attribuer.

Doué pour le journalisme et se donnant les moyens de réussir, Caïn fit le choix de rester à Elderwood et de faire une formation par correspondance, suivant les conférences faites à Nameless et les conseils d’Adrian Chrysler, son mentor. Caïn préfère rester dans cette école qui l’a accueilli, spectateur des élèves qui lentement pansent leurs blessures.

Il reprit également la librairie de l’île autrefois dirigée par Ambroise Müller. Le fait qu’il reprenne ce magasin semble gêner certains, comme s’il ne souciait pas du souvenir du Français qui flottait encore dans l’air. Mais lui il s’en fiche, il se plonge dans ses livres et dans sa formation, il veut rester à Elderwood, il sait que là est sa place.