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 I feel a kind of fear when I don't have you near ~ Luis ♥

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Yolihuani

  • Leandra S. Martín
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MessageSujet: I feel a kind of fear when I don't have you near ~ Luis ♥   I feel a kind of fear when I don't have you near ~ Luis ♥ EmptyMar 11 Oct - 14:16

I feel a kind of fear when I don't have you near ~ Luis ♥ Mongron-cory-and-dianna-23607531-430-390

    C'était peut être un peu cliché, la gentille jeune fille blonde au grand coeur amie des animaux... Mais Leandra les aimait. Certes, pas tous, elle se serait par exemple très bien passé des scrouts ou des strangulots... En revanche, elle était complètement gagate des Abraxan dont l'école de Beaubâtons avait fait don à Nameless à sa fermeture, c'est pourquoi on pouvait souvent la trouver à rêvasser près de l'enclos du Professeur O'Connor. Parfois même il la faisait entrer, lui permettant de les brosser sous son regard attentif, mais il ne l'aurait pas laissée entrer seule. Les animaux pouvaient parfois avoir des réactions imprévisibles et, même si leur Professeur n'était pas réputé pour son extrême prévenance - vu certains des animaux qu'il leur faisait côtoyer ! - il n'était pas inconscient non plus.

    Aujourd'hui, elle avait apporté des carrés de sucre. Elle les avait chipé au petit déjeuner du matin, sous le regard amusé de Nirvana - qui connaissait son habitude - et plus étonné de la part des autres - qui ignorait sa lubie. L'une s'était même inquiétée pour sa glycémie, mais elle avait souri en disant que tout allait très bien avant de s'éclipser. Arrivée aux abords de l'enclos, elle avait constaté que le Professeur n'était pas là et que, donc, elle devrait se contenter de rester derrière les barrières. Ce n'était pas bien grave, elle aimait bien simplement les observer aussi, et avec un peu de chance, ils s'approcheraient, poussés par la curiosité ou se rappelant qu'elle venait parfois les voir avec des gourmandises. Posant son sac à ses pieds dans l'herbe encore constellée de la rosée matinale, elle en sortit son petit butin et commença à en appeler un doucement, se mettant sur la pointe des pieds en tendant la main au dessus de l'enclos pour le faire venir. C'est alors qu'un petit poulain qu'elle n'avait pas encore aperçu se détacha du groupe et s'approcha doucement d'elle. Elle retint son souffle, paume ouverte avec le sucre dedans, espérant qu'il vaincrait sa méfiance juvénile... Au bout d'un moment, il finit par céder et c'est avec des yeux émerveillés qu'elle le regarda croquer dans la friandise, la fixant de ses grands yeux clairs. Soudain, il fit demi-tour et repartit se cacher entre les pattes de sa maman. Elle allait arborer une moue déçue quand elle entendit les bruissements d'herbe dans son dos et se retourna pour voir le nouvel arrivant qui avait visiblement surpris l'animal, un sourire grimpant automatiquement sur ses lèvres quand elle le reconnut. Son frère. A mesure qu'il approchait, elle lança, reportant son regard sur la petite famille :

    ♦♦♦ « Tu savais que dans la culture animale, certaines maman abandonnent leurs petits peu après la naissance pour qu'ils deviennent indépendants ? »


    Elle aimait bien énoncer ce genre de vérité. Souvent dans ces moments là, Luis lui répondait quelque chose à la "Tu savais qu'les vaches ça pond des oeufs ?", qui la faisait toujours rire. Cependant, cette fois, un voile de sérieux drapait ses yeux clairs alors qu'elle contemplait la scène, après quoi elle ajouta :

    ♦♦♦ « Nous, les Humains, sommes dans les seuls mammifères dépendants si longtemps de nos parents. Un nourrisson seul dans la nature ne tiendrait pas deux jours. Il n'a pas les fonctions adaptées pour ça. C'est quand même étrange quand on y pense. Le plus grand prédateur de l'Histoire, et pourtant... Rien ou presque sans sa famille ou les autres pour veiller sur lui au début de sa vie. »


    Elle eut un léger soupir et se retourna de nouveau vers lui pour attraper son bras, le serrant contre elle.

    ♦♦♦ « Enfin, ce n'est pas vrai pour tout le monde. Je ne suis plus un bébé... Mais je sais que j'aurais toujours besoin de toi. »


    Posant sa tête sur son épaule, elle sourit. Leandra était comme ça. Il y avait des moments où elle avait besoin de lui dire ce qu'elle avait sur le coeur. Quelque part, son grand frère lui manquait depuis qu'ils avaient repris les cours. Certes, ils étaient souvent ensemble, mais il était devenu plus rares qu'ils se retrouvent, comme maintenant. C'est pourquoi elle comptait bien profiter de ce genre de moment pour lui dire ce qu'il représentait pour elle, et combien il comptait. Sinon, quand l'aurait-elle fait, hormis dans une foule en délire lors d'un match de Quidditch...?
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Yolihuani

  • Luis A. Martín
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Luis A. Martín



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MessageSujet: Re: I feel a kind of fear when I don't have you near ~ Luis ♥   I feel a kind of fear when I don't have you near ~ Luis ♥ EmptyLun 16 Jan - 15:57

I feel a kind of fear when I don't have you near ~ Luis ♥ Tumblr_lkcr8n8Tmm1qc2rj2o1_500

    Luis n’avait pas beaucoup dormi cette nuit, ce qui n’était pas habituel. Normalement, il s’écroulait comme une masse après une journée de cours qui se terminait bien souvent par un entrainent de Quidditch. Néanmoins, il lui arrivait parfois de ressasser le passé et d’être tellement anxieux par la suite qu’il devenait impossible de trouver le sommeil. Il lui suffisait d’une pensée, d’une seule, et les images défilaient dans sa tête sans qu’il puisse faire quoi que ce soit pour les arrêter. Et cette nuit là, il n’avait eu personne à qui parler, rien qui puisse le calmer ou lui changer les idées. Par un heureux hasard, pour ses camarades de chambrée, les bourrasques qui avaient soufflé dans le dortoir n’avaient réveillé personne si bien que Luis avait finit par se lever pour rejoindre la salle commune de Yolihuani, histoire d’éviter de troubler qui que ce soit. Même les livres laissés au hasard sur les tables ne l’avaient pas assommé, le paysage de l’île n’avait même pas réussit à le captiver, rien. Cependant, sans qu’il ne s’en soit rendu compte, l’Argentin avait finit par sombrer de fatigue sur l’un des canapés et ne s’était réveillé que grâce à Marwin qui revenait du déjeuné. Bon, ne vous méprenez pas quant à la suite de ce récit, Marwin & Luis étaient meilleurs amis, rien de plus… Même si, vu les caresses qu’avait fait Baskerville dans les cheveux de Martín on pouvait penser que… Accroupit devant la belle au bois dormant, ce dernier s’était mit à susurrer des mots doux pour le réveiller…

    Mon coeur ... je n'aime pas que tout le monde te voit comme ça ... Dit le Péruvien tout bas, un sourire qui en disait long sur les lèvres.Ein, quoi, c’est quelle heure putain ? Lâcha Luis avant de se redresser précipitamment et réaliser qu’il était en caleçon devant un certain nombre d’élèves de sa maison. Non pas qu’il soit pudique, loin de là, mais tout le monde savait pertinemment ce qui arrivait trop souvent pendant la nuit aux jeunes hommes mâtures. Heureusement, ce matin là, il n’y avait rien à signaler qui vaille la peine de se faire moquer, merci Jésus. L’heure de la douche ! Nirvana m’a dit de t’avertir que tu croiserais pas ta sœur ce matin, elle est partie nourrir les je-sais-plus-quoi d’O’Connor à l’enclos. Luis hocha la tête avant de se lever plutôt gauchement pour aller se préparer. Le reste je vous l’épargne, disons juste qu’il a mangé ce qu’il restait de petit déjeuné dans la grande salle avant de partir à la recherche de sa sœur. Après cette rude nuit, c’était bien la seule avec qui il avait envie d’en discuter, si jamais il décidait de le faire.

    Il la trouva bien à l’enclos, comme prévu, en train de nourrir un bébé quelque chose, totalement émerveillée. Luis observa sa petite soeur quelques minutes, le sourire aux lèvres, ayant du mal à réaliser qu’elle n’avait plus dix ans. C’était bien une belle jeune femme qu’il voyait là et pourtant, il avait l’impression que c’était toujours un petit être fragile et innocent. Leandra n’avait pas grandit aussi vite que lui cependant, il n’y avait qu’à voir sa façon de se comporter en ce moment même. Il fallait l’écouter parler, lire ses histoires… Elle avait perdu sa mère, certes, s’était occupée de son grand frère et de son père, d’accord, mais on avait réussit à lui épargner toute l’horreur du crime. Même si elle en était consciente, elle ne l’avait pas de ses yeux vu, et c’était là tout la différence.
    Le jeune homme se décida enfin à la rejoindre, faisant fuir l’animal dans la manœuvre. Il planta un bisou sur le font de sa sœur avant de l’écouter lui apprendre une nouvelle leçon comme elle aimait tant le faire. Au moins avec elle, il se couchait moins con chaque soir. Et parfois, elle l’aidait à faire ses devoirs ou lui résumait le contenu d’un livre pour lui éviter de le lire. Le cerveau de la famille, c’était indéniablement sa petite Leandra, aucun doute là-dessus.


    Tu savais que dans la culture animale, certaines maman abandonnent leurs petits peu après la naissance pour qu'ils deviennent indépendants ? Bah j’espère qu’elles viennent pas pleurer quand ils se font bouffer après. Après plusieurs mois de grossesse et un accouchement je préférerais m’assurer qu’il vive pour que ça en vaille la peine moi ! Elle continuait de regarder les animaux plus loin alors que Luis souriait de sa propose bêtise, pour changer. Nous, les Humains, sommes dans les seuls mammifères dépendants si longtemps de nos parents. Un nourrisson seul dans la nature ne tiendrait pas deux jours. Il n'a pas les fonctions adaptées pour ça. C'est quand même étrange quand on y pense. Le plus grand prédateur de l'Histoire, et pourtant... Rien ou presque sans sa famille ou les autres pour veiller sur lui au début de sa vie. Cette fois-ci, le grand frère n’ouvrit pas la bouche et continua d’écouter la petite blonde, tout en méditant ses paroles. À coup sûr, ça allait déboucher sur autre chose de plus important, il la connaissait trop bien…
    Droit dans le mile. Lorsqu’elle prit son bras et le serra, il savait qu’il avait vu tout juste. Mourant d’envie de lui ébouriffer les cheveux, il n’en fit cependant rien, préférant lui laisser son bras.
    Enfin, ce n'est pas vrai pour tout le monde. Je ne suis plus un bébé... Mais je sais que j'aurais toujours besoin de toi. Elle posa sa tête sur son épaule après avoir lâché sa bombe qui ému, comme toujours, l’Argentin qui ne se lassait pas de l’entendre énoncer ce genre de choses là. T’as intérêt, sinon c’est moi qui viendrait te chercher par la peau des fesses. J’ai beau être grand, fort et beau, je deviendrais complétement nul si t’es plus là. Petit éclat de rire avant de lui servir un clin d’œil qu’elle dû à peine apercevoir. Et puis pour moi et surtout pour papa, tu seras toujours un bébé alors arrête d’essayer de nous mettre dans la tête le contraire ! Et cette fois, il ne se gêna pas pour la décoiffer avant de se dégager doucement de son étreinte. À ce train là, il allait finir par casser l’ambiance en se laissant aller et Luis ne voulait pas la troubler en lui racontant la nuit qu’il avait passée. Même si, comme la moitié de Yolihuani, elle avait dû le voir dormir sur le canapé de la salle commune.

    Il s’éclaircit la gorge pour dissiper un éventuel malaise et se redonner contenance après ce moment tout sauf viril. Calé contre la barrière, il se mit à observer plus en détails les bêtes non loin mais se garda bien de dire à sa sœur que des sombrals se trouvaient à quelques mètres du petit troupeau. Satané destin, il pouvait aller se faire voir avec ses messages ! Il allait jouer les mecs décontractés et ignorer les signes qu’on lui envoyait.
    Alors, c’est quoi ces machins à qui tu filais de la bouffe ? fufufu, même pas peur. Impossible qu’il se fasse griller, d’abord !

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MessageSujet: Re: I feel a kind of fear when I don't have you near ~ Luis ♥   I feel a kind of fear when I don't have you near ~ Luis ♥ EmptyMer 11 Avr - 18:12


    Il était vrai que certains animaux n'étaient pas vraiment le meilleur en ce qui concernait le suivi de leur progéniture, et Leandra aurait pu expliquer à Luis que c'était car la mère se préparait déjà à la portée suivante et n'avait donc pas le temps de pouponner bien longtemps les premiers, qui devaient donc s'en sortir de leurs propres moyens s'ils voulaient survivre et, à leur tour, à terme, fonder leur propre famille. Elle était certaine qu'il l'aurait écouté avec attention, mais là n'était pas le sujet... Car évidemment, loin d'elle l'idée de lui faire un cours de rattrapage, c'était plutôt pour elle une façon de dévier sur un thème plus personnel, qui les touchait tous les deux. Leur famille.

    ♦♦♦ « T’as intérêt, sinon c’est moi qui viendrait te chercher par la peau des fesses. J’ai beau être grand, fort et beau, je deviendrais complétement nul si t’es plus là. » Répliqua-t-il à sa déclaration déguisée, à quoi elle répondit d'abord par un petit coup de coude avant de s'offusquer :
    ♦♦♦ « Toi et nul dans la même phrase, c'est forcément une erreur de vocabulaire... »

    Elle souriait à pleines dents, touchée par sa remarque, même maladroite. Ça venait de Luis, et comme Luis était le meilleur grand frère du monde, il aurait pu lui parler en verlan qu'elle en aurait quand même été émue (...ou peut être pas, mais passons, vous avez saisi l'idée). Mais, comme toujours, il fallait qu'il surenchérisse.

    ♦♦♦ « Et puis pour moi et surtout pour papa, tu seras toujours un bébé alors arrête d’essayer de nous mettre dans la tête le contraire ! »
    ♦♦♦ « Heeyyy, t'exagères ! » Se mit-elle à rire alors que sa main était venue fourrager sa chevelure blonde.

    Elle le repoussa de ses petites mains contre son torse avant de croiser les bras sur sa poitrine avec une moue boudeuse. Son regard, en revanche, trahissait son affection, qui faisait pétiller le fond de ses yeux. Des moments simples comme celui-ci comptaient tellement plus pour elle, au fond... Ils partagèrent un léger silence durant lequel Luis s'avança pour se caler contre le bois, moment durant lequel elle en profita pour remettre sa chevelure dorée en place. Suivant son regard jusqu'aux bêtes, elle vint se poster juste à côté de lui, mais se garda bien de tout commentaire. Le Soin aux Créatures Magiques était loin d'être le dada du dimanche de son frère, nul besoin cependant de vraiment vous le préciser, il suffisait de l'écouter parler, car ce fut lui qui contre toute attente, brisa le silence en l'interrogeant à leur propos :

    ♦♦♦ « Alors, c’est quoi ces machins à qui tu filais de la bouffe ? »

    Elle eut un léger rire avant de le regarder en biais, l'air de dire "enfin, Luis, fais un effort... qu'est ce qui peut bien brouter dans un enclos, hein ?", mais n'en dit toutefois pas mot et se contenta de le regarder plus avant. Il s'intéressait à ces "machins" ? Tiens donc... Cela devait sûrement être pour lui faire plaisir, et Leandra allait se lancer dans un descriptif détaillé quand soudain, quelque chose la retint, dans le regard de son frère. Elle remarqua alors sa mine... Un peu éteinte. En somme, il ne semblait pas "très frais", si vous voulez, en langage plus commun. Rien d'étonnant me direz-vous de bon matin, à peine quelques temps après le réveil. Oui, mais voilà, aux yeux de Leandra, c'était plus que d'ordinaire, et ce qui sortait de l'ordinaire, quand ça concernait son frère, elle le remarquait très vite. Un léger voile d'inquiétude passa sur son visage qui se traduisit en une petite moue soucieuse.

    ♦♦♦ « Ce sont des Abraxans. Le top du top en matière de chevaux, si tu préfères. Mais... Si tu me disais plutôt ce qui te tracasse ? »

    Elle pencha la tête sur le côté, tapotant un instant la barrière des doigts en esquissant un petit sourire ennuyé. Allez, grand frère, crache le morceau... Car, non, Luis, le jour où tu berneras ta soeur à propos de ton humeur n'est pas encore arrivé !
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MessageSujet: Re: I feel a kind of fear when I don't have you near ~ Luis ♥   I feel a kind of fear when I don't have you near ~ Luis ♥ EmptyDim 3 Juin - 23:11



    On pouvait parfois qualifier Leandra d’encyclopédie sur pattes tellement elle en savait long sur des sujets auxquels personne ne s’intéressait vraiment. Il était rare de s’ennuyer en sa compagnie tant les sujets de conversations s’enchaînaient en sa compagnie. Elle s’adaptait à tout, ou presque, car il y avait certains sujets que Luis préférait éviter avec sa petite sœur. Elle devait avoir conscience de sa réputation vu les on-dit dans les couloirs mais jamais elle ne s’était permise d’émettre le moindre commentaire. La jeune Martín lui faisait confiance et c’était le cas de Luis dans une certaine mesure. C’était aux garçons qui lui tournaient autour qu’il ne faisait pas confiance. Voilà pourquoi il n’avait pas hésité, à de nombreuses reprises, à terroriser les éventuels prétendants. Et même si Leandra était loin d’être bête, elle était trop naïve pour avoir remarqué le manège de certains. On critiquait souvent sa façon de faire, son caractère trop protecteur mais il n’en n’avait cure. Elle était la chose qui comptait le plus dans sa vie et il était bien décidé à veiller le plus longtemps possible sur cette perle rare. Les filles comme Leandra ne courraient pas les rues. Elle était innocente mais courageuse, à la fois enfantine et mature. Et il pourrait continuer longtemps à parler de la personnalité unique de sa sœur tant il la mettait sur un piédestal. Mais là n’était pas la question alors reconcentrons-nous sur le moment présent, voulez-vous ?
    Il plaisantait doucement avec elle alors qu’elle s’offusquait juste ce qu’il fallait, comme il l’avait espéré. Mais en plus d’agir en petite blonde mignonne, Leandra le couvrait encore de petits compliments qui le faisaient sourire de plaisir. Voilà pourquoi il cherchait sans cesse sa présence. Elle mieux que personne savait lui redonner confiance en la vie et le mettre de bonne heure en toute occasion. Il en aurait presque oublié l’affreuse nuit qu’il venait de passer à ressasser encore et encore le souvenir du corps meurtri de sa mère à l’hôpital. L’affreux râle qu’elle avait poussé en guise de dernier souffle avant de mourir n’était plus qu’un vieux souvenir chaque fois qu’il l’entendait rire. Pourtant les sombrals qu’il apercevait au loin ne lui rappelaient que trop bien cette nuit là. Néanmoins, il n’aurait échangé pour rien au monde sa réaction. Il avait désobéi à son père lorsqu’il s’était rendu dans la pièce des urgences mais cela avait changé sa vie pour toujours. Que serait-il devenu s’il n’avait pas condamné l’alcool et la violence sur les femmes à l’extrême ? Peut-être serait-il tombé dans la débauche qui n’avait été que trop tentante à Yolihuani. Mais peut-être aurait-il été un peu moins violent et chiant selon les points de vue. Personne n’en saura jamais rien.
    Sa tentative bancale pour changer de sujet avait été un fiasco total. Leandra le connaissait trop bien et elle avait vite remarqué que quelque chose n’allait pas chez son grand-frère. Lui qui était convaincu d’avoir réussit son coup, il s’en retrouva un peu con avec la bouche légèrement ouverte. Elle l’avait percé à jour la petite et il voyait bien à son tour qu’il l’inquiétait à faire comme si de rien était.


    Ce sont des Abraxans. Le top du top en matière de chevaux, si tu préfères. Mais... Si tu me disais plutôt ce qui te tracasse ?

    D’accord… Il allait cracher le morceau puisque c’était comme ça. Au fond, elle ne lui laissait pas vraiment le choix. Elle savait pertinemment qu’il ne pouvait rien lui refuser.

    J’ai pas beaucoup dormi cette nuit Lea’. J’ai fini par m’écrouler en caleçon dans un des canapés de la salle commune sans m’en rendre compte, c’est Marwin qui m’a réveillé. Je suis juste épuisé… Rien de plus…

    Il ne lui disait pas entièrement la vérité mais ne savait pas non plus comment glisser l’air de rien qu’un foutu sombral se rapprochait de la clôture. Alors il se contenta d’éviter le regard qu’elle lui servait pour observer l’animal qui approchait. Il devait sûrement avoir l’air de regarder le paysage alentour mais ne la bernerait pas longtemps à ce rythme là. C’est pourquoi, lorsque le sombral arriva enfin à sa hauteur, qu’il leva la main pour lui caresser doucement l’encolure. Les créatures devaient être habituées à recevoir de la visite et cette idée le fit quelque peu grimacer rien que de songer à ceux qui, comme lui, avaient vu la mort de leurs propres yeux.

    Et puis… Y’a pas que des Abraxans derrière ta clôture. Les sombrals me font de l’œil depuis avant, je crois qu’ils me trouvent séduisant…

    L’humour dédramatisait un peu la situation et Leandra ne tarderait pas à faire le rapprochement maintenant qu’elle avait toutes les cartes en mains. Son insomnie avait rapport avec la raison pour laquelle il pouvait voir les sombrals alors que la jeune femme ne les percevait même pas. Et ce n’était pas quelque chose qui arrivait une fois par année. Elle le savait bien hanté par ces cauchemars qui duraient depuis l’épisode et qui ne le quittaient pas depuis. Alors pour ne pas l’inquiéter plus, il esquissa un petit sourire alors que l’animal s’éloignait doucement.

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MessageSujet: Re: I feel a kind of fear when I don't have you near ~ Luis ♥   I feel a kind of fear when I don't have you near ~ Luis ♥ EmptyMer 30 Jan - 3:16


    C'était dans sa nature de faire attention aux gens qui l'entouraient, plus particulièrement ceux auxquels elle tenait... Et Luis était tout en haut de sa liste. C'était la raison pour laquelle, au moindre changement qu'elle percevait dans son attitude, aussi minimum soit-il, elle ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter. C'était plus fort qu'elle. Elle savait bien, pourtant, qu'elle ne pouvait pas tout savoir ni tout contrôler, que ce soit ses humeurs ou même sa vie personnelle, qu'il fallait qu'elle garde une certaine distance malgré tout, pour lui laisser de l'espace et le désir de s'exprimer s'il le souhaitait... Mais elle lui laissait toujours la possibilité de venir vers elle, lui ouvrant la voie si jamais il ressentait le besoin de lui parler ou tout simplement d'être avec elle. Bien sûr, cependant, elle ne l'aurait jamais forcer à s'ouvrir, jamais. Bien qu'il était vrai qu'il lui résistait très rarement, surtout si elle lui faisait son petit regard de choubidoune en sucre mais chuuut, c'est un secret, et si vous lui demandez, elle vous dira que cela n'a jamais existé.

    ♦♦♦ « J’ai pas beaucoup dormi cette nuit Lea’. J’ai fini par m’écrouler en caleçon dans un des canapés de la salle commune sans m’en rendre compte, c’est Marwin qui m’a réveillé. Je suis juste épuisé… Rien de plus… » Lui expliqua-t-il donc alors qu'elle faisait les gros yeux, se demandant bien pourquoi monsieur avait trouvé les canapés de leur salle commune plus confortables que son lit.
    ♦♦♦ « Diego ronflait trop fort ? » Avança-t-elle à tout hasard, un très léger sourire en coin se dessinant à la commissure de ses lèvres alors qu'elle tâchait de prendre une attitude amusée.

    Mais, au fond, cette situation ne l'amusait pas du tout ; c'était en vérité tout le contraire. Elle n'aimait pas savoir que son frère avait du mal à dormir et qu'il ne soit donc pas au mieux de sa forme, surtout sans en connaître la raison, ce qui faisait qu'elle ne pouvait rien faire pour arranger ça. Ce qui, évidemment, semblait normal, bien qu'elle essayait de ne pas réagir trop excessivement à ce type d'informations... Bien qu'elle attendait tout de même la suite pour se faire une opinion concrète, surtout qu'il semblait mal à l'aise. Peut être était-ce simplement son état de fatigue... Peut être pas. Mais si elle commençait à paniquer chaque fois qu'il ne faisait pas des nuits complètes, on était pas rendu. Pourtant, il était venu la chercher. Il aurait pu attendre de la croiser plus tard dans la journée, et voilà qu'il était venu la trouver exprès, ici, là où seulement peu de personnes savaient qu'elle était. Forcément, cela ne semblait pas anodin, et c'est ce qui renforçait sa conviction que quelque chose n'allait pas... Ce n'est que quand elle le vit lever la main dans le vide, imprimant un mouvement régulier, comme une caresse, qu'elle comprit alors qu'il se tramait quelque chose d'autre, en plus des états d'âme visiblement compliqués de son frangin, et la lumière se fit au moment où il reprenait la parole.

    ♦♦♦ « Et puis… Y’a pas que des Abraxans derrière ta clôture. Les sombrals me font de l’œil depuis avant, je crois qu’ils me trouvent séduisant… »
    ♦♦♦ « Oh, c'est vrai, O'Connor m'a parlé d'eux... Il ne peut pas les voir, mais il sait qu'ils sont là. Il leur laisse de la viande fraîche tous les matins. Il me les a décrit, aussi. Et je suis également bien obligée de le croire sur parole. » Répondit-elle tranquillement, pensive, trouvant dans les détails une façon de se détacher de la gravité du sujet. « Ils ont mauvaise réputation mais ils ne sont pas méchants. Ce sont simplement des êtres à part. Leur apparence, paraît-il, y est pour beaucoup, mais également leur imprévisibilité. Souvent oubliés, et qui se rappellent à nous dans des moments ... Particuliers. »

    Ou comment dire en quelques mots simples que son professeur et elle étaient des chanceux, qu'elle en avait conscience, même si cela ne voulait pas dire pour autant qu'elle ne pouvait pas comprendre. Elle se rassurait en parlant, dénouant son angoisse en verbalisant ses connaissances, espérant aussi préparer le terrain pour une possible discussion un peu difficile. Elle voulait lui montrer qu'elle comprenait, malgré tout. Même si elle n'avait pas été là. Même si ils en parlaient rarement, préférant se raccrocher aux bons souvenirs plutôt que de repenser à ce jour funeste qui avait changé la face de leur monde. Elle voulait être là pour lui, effacer ses peurs, et le soulager de sa peine, si nécessaire. Elle avait beau sembler jeune et fragile, si naïve parfois, elle n'était plus une enfant. Une enfant n'aurait pas pris les choses en mains comme elle l'avait fait après le départ de leur mère.

    ♦♦♦ « Tu sais que je suis là pour toi, si tu as besoin. » Souffla-t-elle finalement tout en lui rendant son sourire avec une douceur infinie. « Et puis... Si jamais tu n'arrives pas à dormir à nouveau, y'a de la place pour deux dans mon lit, tu sais. Ils sont tellement grands qu'on y dormirait presque à cinq. Et personne ne saura que ta petite soeur chérie te chante une berceuse pour que tu t'endormes, je te couvrirais, promis. »

    Elle lui fit un clin d'oeil appuyé avant de venir pousser doucement son épaule du poing dans un léger rire moqueur. Elle se fichait un peu de lui, c'est vrai, parce qu'elle savait que, de toute façon, il déclinerait, et puis, c'était assez compliqué pour un mec de venir squatter le dortoir des filles, de ce qu'elle en savait, alors... Il valait certainement mieux qu'il ne s'attire pas d'ennuis. Cette petite boutade passée, elle le regarda un instant. Puis, jugeant le moment opportun, elle déclara :

    ♦♦♦ « Te quiero. »

    Elle l'avait prononcé d'une voix un peu lourde, accompagnée d'un léger gloussement pour tâcher de ne pas rendre ce moment trop intense. Elle voulait juste le lui dire, même s'il le savait déjà très certainement. Elle eut finalement un petit soupir aussi amusé qu'attendri avant de venir contre lui pour poser sa tête sur son épaule. Elle voulait simplement qu'il aille bien, c'était son seul souhait. Car, si il allait bien, elle allait bien aussi, et tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. C'était ainsi.
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