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 La larme des regrets teinte la fontaine de reconnaisance... (Gab

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Maarifa Sihr

  • Billie Romanès-Bouglione
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MessageSujet: La larme des regrets teinte la fontaine de reconnaisance... (Gab   La larme des regrets teinte la fontaine de reconnaisance... (Gab EmptySam 12 Mai - 13:37

La nuit était tombée depuis quelques minutes sur Elderwood. Malgré le couvre feu imposé par le coordinateur des écoles, une jeune Maarifah était là, assise sur le rebord de la fontaine de la chance, la main négligemment plongée dedans. Non, je vous vois venir, elle n’était pas en train d’essayer de récupérer les pièces y traînant. Ce n’était pas parce qu’elle était gitane que c’était une voleuse, voyons ! Pourtant, les regards qui venaient sur elle parfois la faisaient soupirer ! Sérieusement, cette école et même cette île d’ailleurs manquait totalement d’ouverture d’esprit ! C’est évident que c’était d’une hypocrisie sans bornes que de penser ça mais… elle le pensait sincèrement. Absente, elle avait cessé de se préoccuper des rares regards vers elle et réfléchissait. C’était sa dernière année en école de magie mais… elle avait l’impression de ne pas avoir vécu ses sept années et à dire vrai, elle se sentait un peu triste. Toute sa scolarité, elle avait râlé contre ci, contre ça et pourtant maintenant, elle se prenait à le regretter. Pas vraiment d’amis, pas vraiment d’attaches, pas vraiment de choses incroyables à retenir, sauf une larme perlant à son œil ! Rageuse, elle se l’essuya d’un geste furieux avant de se relever. Ses yeux embrassèrent la rue, pour n’y trouver personne. Elle fronça les yeux en se rendant compte que le temps avait passé certainement plus vite qu’elle ne l’avait cru et elle frissonna de froid. Un simple débardeur sur elle, elle n’avait pas prévu de passer la nuit dans le coin à vrai dire. La jeune brune croisa les bras, furieuse contre elle-même de s’être laissée piéger par le temps passant ! Bah alors ma mignonne, t’es perdue ?

D’accord, c’était la journée malchance c’est ça ? Qui dans le monde a appelé cette putain de fontaine, fontaine de la chance ? Non mais sérieusement quoi ! Ouais, après le moment déprime, voilà le moment panique à cause d’un abruti d’ivrogne qui ne voyait pas en elle une élève de l’école, mais juste un morceau de viande. De nouveau, son regard parcourut la rue et elle ne vit… personne. D’accord, là, c’était un frisson de panique qui se répandit en elle. Certes, elle avait sa baguette, mais inutile de dire qu’elle n’est pas vraiment douée en magie. D’accord, elle avait ses pieds et ses poings, mais elle ne s’était jamais retrouvée dans cette situation et du coup, elle ne savait pas quoi faire. Un coup dans les couilles peut être mais… l’école était loin, trop loin. Même si elle arrivait à le ralentir, si elle se mettait à courir et qu’il la rattrapait… Elle secoua la tête perdue… Non merci, je sais parfaitement où je vais ! Allez, laisse moi te raccompagner, j’suis un gentleman, promis ! Sa main vint se poser sur le bras de Billie qui retient avec peine une grimace de dégoût. Elle voulait courir et s’enfuir. Elle voulait se réfugier dans les bras de Luce pour pleurer, choquée qu’elle était. Ou même n’importe qui de connu ! Même ces abrutis de mecs de son école. Tout ce qu’elle voulait, c’était une présence rassurante de quelqu’un qu’elle connaissait. Peu importait qu’elle l’aime ou non, tout ce qu’elle voulait, c’était quelqu’un ! Lâchez moi ! Je vais hurler ! Lui le fit, de rire.

Ce qui vexa profondément la jeune fille. Cependant, elle avait beau être en colère maintenant, elle ne pouvait absolument rien faire, non, rien du tout. Elle ne pouvait pas hurler, ça ne servirait probablement à rien. Elle ne pouvait pas le frapper, cet homme était grand et semblait fort ! Hurle ma jolie ! Tu crois que quelqu’un va venir ? Il rit de nouveau et la brunette luttait fortement contre ses larmes. Ne pas paraître faible face à lui, voilà un pari difficile à respecter. Lâchez moi, s’il vous plaît ! Putain… Que quelqu’un vienne ! Quelqu’un que je connais ! Son discours pouvait paraître décousu, mais elle était en train de paniquer doucement. Tirant sur son bras, elle cherchait à échapper à sa poigne, mais il ne semblait pas disposer à la laisser partir ! Ca va, j’vais pas te violer ! Ce mot, la fit paniquer d’autant plus et elle tira avec force sur son bras, jusqu’à se faire mal d’ailleurs. Des pas se firent entendre et elle ferma les yeux, convaincue d’avoir affaire à un complice, à quelqu’un de plus pour lui faire du mal. Certes, ses pensées manquaient de cohérence mais elle était en pleine panique et ne comprenait même plus elle-même ses pensées. Tout ce qu’elle espérait maintenant, c’était que cette personne allait l’aider. Si ce n’était pas le cas, elle espérait qu’ils iraient vite…
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Yolihuani

  • Gabriel J. Bottero
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MessageSujet: Re: La larme des regrets teinte la fontaine de reconnaisance... (Gab   La larme des regrets teinte la fontaine de reconnaisance... (Gab EmptyJeu 17 Mai - 19:33



C’était mardi. Et, comme tous les mardi soirs, Gabriel n’était pas dans son dortoir lorsque le couvre feu retentit. Je vous vois venir gros comme une maison : non, il n’était pas dans les draps de Magda. Ça, c’était principalement les vendredis et les samedis soirs (plus toutes leurs folies secrètes). Bah ouais, fallait pas qu’elle se fatigue trop avant le début de la semaine – les parties de jambes en l’air avec le Bottero étant loin d’être de tout repos – surtout avec les examens qui approchaient. Pourquoi lui n’était-il donc pas entrain de roupiller dans le caleçon Merlin qu’Arizona lui avait offert ? La raison était bien simple et ne comprenait qu’un seul et unique mot – mot qui en expliquait beaucoup : Nate. Et oui, si chaque mardi soir le Mexicain devait user de ses capacités de super auror qui déchire les bretelles du soutif à pépé pour aller se coucher, c’était à cause de Nate. Pourquoi ? parce que notre cher Cavanaugh number 2 (ouais, 2, pas que Gaby aimait pas Nate, mais il avait pas envie de se faire cogner par Cavanaugh l’original, the big boss) donnait des cours aux jeune sorcier. Je vous entends déjà hurler que Nate n’est bon qu’à se taper de la nénette et que s’il devait relater sa carrière, elle se résumerait à "boumchikawawa". Que pourrais-je répondre à cela à part : bah bien sûr (mais j’t’aime quand même mon chou). Car oui, si notre imbécile préféré excellait tant dans le boumchikawawage, c’était grâce aux cours que son modèle de toujours lui donnait. Ne faites pas cette tête – surtout pas toi Magda – avant qu’une jolie demoiselle n’entre dans sa vie, c’était deux à trois fois par semaine que le jeune homme s’éclipsait du château pour des cours particuliers. Alors certes, il n’y avait rien de mieux que la pratique (qui n’était paspratiquée lors de ces cours, Mel, sort la main de ton pantalon et va voir Arsène), il était clair dans l’esprit de l’ancien Hunab que quelques conseils de la part du top of the top of the top étaient les bienvenus. Il était dans leur habitude de se rejoindre chez Gerry où l’auror ne se gênait pas pour commander en gros. Il assurait que ses capacités explicatives en étaient dédoublées. Tout comme lui buvait ses verres, Gabriel buvait ses paroles. Ils n’avaient jamais défini une durée précise de ces rendez-vous, se contentant de les terminer lorsque le fils Cavanaugh commençait à avoir du mal à enchaîner deux mots. Lorsque ce moment venait, le jeune homme s’assurait qu’il était tout le même capable de retourner jusqu’au QG où, la plupart du temps, Raf le ramassait à la petite cuillère (s’il avait de la chance et qu’il ne tombait sur Arizona, paix à son âme). Le Mexicain vagabondait alors dans les rues de l’île marchande afin de s’assurer qu’il n’oubliait rien de ce qu’on lui avait appris, revenant sur ses notes (bien sûr qu’il prenait des notes, elles étaient même mieux tenue que celles que certains de ses cours). Il finissait par retrouver son dortoir, son lit et son caleçon Merlin et s’endormait dans un sommeil profond. Mais ce soir était différent des autres.

« Lâchez-moi ! Je vais hurler ! » Le jeune Bottero releva la tête et s’arrêta au milieu de la rue. La nuit était silencieuse et il allait s’apprêter à repartir lorsqu’un nouveau cri retentit : « Lâchez-moi, s’il vous plaît ! » Son ADN de superman venait de se réveiller et il rebroussa chemin, essayant tant bien que mal de trouver l’origine de la voix. Qui appartenait à une fille, il en était certain. « Putain… Que quelqu’un vienne ! » Il accéléra le pas. « Quelqu’un que je connais ! » Il tourna l’angle de la rue et tomba sur la fontaine vers laquelle deux personnes semblaient se débattre. « Ca va, j’vais pas te violer ! » Le mot fit déclic dans l’esprit du jeune homme et il s’arrêta à un mètre des silhouettes, dissimulé dans l’obscurité. « Excusez-moi, » dit-il clairement. Les deux visages se tournèrent vers lui. « Vous auriez une pièce pour que je fasse un vœu ? » S’il était fier de sa petite phrase complètement déplacé à la mode des supers films moldus qu’il avait vu ? carrément. Il lui était impossible de discerner les deux inconnus mais il était certain que l’homme n’avait pas du tout de bonnes intentions. « Non, » répondit-il simplement. Hrm. Ça c’était pas prévu. Non, normalement, il devait lâcher la damzelle en détresse, dire qu’il était désolé et se barrer en courant. Merde. « On est un peu occupé alors dégage. » Double merde. Rapidement, Gabriel analysa les quelques possibilités dans son esprit. Et bien entendu, il choisit la bonne. Il supprima la distance qui le séparait des deux ombres et reconnu la jeune femme : Billie. Ok, là il était vraiment énervé. « Je crois que vous ne m’avez pas bien compris, » dit-il en posa une main sur l’épaule de l’homme. Il s’apprêtait à le faire parler mais l’odeur qu’il dégageait l’en dissuada : il n’écouterait pas. Il se contenta donc de tirer violement sur son bras. Il lâcha la poursuiveuse et essaya de donner un coup au Mexicain. Ce dernier évita habilement le geste lent de l’ivrogne et lui lança son poing en plein figure. Il s’étala sur le sol, essaya tant bien que mal de se relever et partit en courant aussi vite qu’il le put, non sans manquer de tomber plusieurs fois. Le sorcier se retourna vers la jeune femme, posa ses mains sur ses épaules et demanda : « Ça va ? Il t’a fait mal ? »
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Maarifa Sihr

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MessageSujet: Re: La larme des regrets teinte la fontaine de reconnaisance... (Gab   La larme des regrets teinte la fontaine de reconnaisance... (Gab EmptyVen 18 Mai - 19:12

Excusez-moi, En entendant ces mots, Billie tourna la tête aussitôt. Faites que ce soit quelqu’un de bien, pas simplement un autre pauvre type qui voulait se rincer l’œil ou même carrément en profiter. La jeune femme se sentait à bout de nerfs tellement elle souffrait de cette situation. Pourtant, il n’y avait rien de vraiment grave, elle n’aurait pas du paniquer, mais c’était la toute première fois (et unique espérait-elle) que ça lui arrivait et elle ne savait pas du tout comment réagir. Finalement, elle reconnut Gabriel et si elle ne se retrouva pas dans ses bras immédiatement, c’est uniquement parce qu’elle était toujours tenue par l’homme. Vous auriez une pièce pour que je fasse un vœu ? Qu… Quoi ? Mais quel abruti ce mec. Bien sûr… Comment pouvait-elle espérer être sauvée par ce gamin qui était visiblement plus bête que ses pieds ? Bon d’accord, gamin n’était pas vraiment le bon mot puisqu’il était plus âgé qu’elle, mais sérieusement, il avait des cases en moins ce mec. Non, Sans le vouloir, l’attention de Billie revint sur l’homme et elle frissonna. La présence de Bottero ne semblait pas le perturber plus que ça, ce qui la faisait paniquer d’autant plus. Pars Gabriel… Pars maintenant sérieux ! Tu peux pas rivaliser face à ce type ! Dégage Tout ça, elle voulait le dire, mais sa voix était restée coincée dans sa gorge. On est un peu occupé alors dégage. Oui ! Vas t’en ! merci, mais te blesse pas pour moi ! Puisqu’elle n’arrivait plus à parler, elle essaya de transmettre tout ça par son regard, mais elle était plongée dans l’obscurité, bien sûr qu’il ne pouvait pas la voir.

C’était certainement la raison pour laquelle il s’avança vers eux, provoquant un soupir de peur chez Billie. Je crois que vous ne m’avez pas bien compris, Tout prêt qu’il était, il déposa une main sur l’épaule de l’homme et la roumaine avait de grands yeux paniqués. Non, elle ne voulait pas que Gabriel risque sa vie pour elle, ça ne valait pas le coup ! Pourtant il le fit. Rapidement, elle sentit sa main la lâcher et sans trop se préoccuper du reste, elle recula de plusieurs pas et vint s’assoir sur le rebord de la fontaine, en état de choc ! Pourtant, la jeune femme releva les yeux en entendant des bruits de bagarre, la peur au ventre. Surprise ! Ce n’était pas l’ivrogne qui était debout maintenant, mais Gabriel ! Pas si inutile que ça le gamin ! L’homme essayait de s’enfuir maintenant, mais la poursuiveuse avait de nouveau baisser les yeux vers le sol. Elle était hagarde et en état de choc, si bien qu’elle releva un regard vide vers son capitaine. Ça va ? Il t’a fait mal ? Son visage se baissa et finalement elle remarqua les marques rouges sur son bras. Elles deviendraient probablement violettes avant qu’elle ne retrouve son dortoir à Elderwood ! Elle ne répondit pas aussitôt, cherchant à retrouver sa voix.

Je… tu… Finalement, elle se releva, presque en colère et elle planta ses yeux dans les siens ! T’es complètement débile naturellement ou tu t’entraînes ? Oui, pas forcément la réaction à laquelle on s’attendrait ! Ouais ! Allons sauver Billie comme un superhéros alors que j’ai pas de pouvoirs et que je suis un gamin pas doué ! Elle parlait très vite, complètement paniquée en fait. Le contrecoup la faisait devenir hystérique, c’était incroyable ! Prendre des risques pour une nana qui te déteste ! Ouais ! C’était la meilleure idée du mois ! Applaudissons Gabriel Bottero, le roi des situations débiles ! Et finalement, le déclic se fit enfin dans son cerveau, il manquait quelque chose… Oui, elle venait de l’engueuler pour les risques encourus, elle venait de mettre en lumière le côté ridicule de la situation, elle venait de dire des trucs qu’elle ne pensait qu’à moitié, mais elle avait oublié la chose la plus importante ! Peut être parce qu’elle n’avait pas l’habitude. Ou peut être parce qu’elle avait peur de ce que ce mot pouvait avoir comme effet ! En tout cas, elle déposa sa main en douceur sur sa joue. Merci ! Avant de se reculer précipitamment pour se rassoir sur le bord de la fontaine.
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Yolihuani

  • Gabriel J. Bottero
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MessageSujet: Re: La larme des regrets teinte la fontaine de reconnaisance... (Gab   La larme des regrets teinte la fontaine de reconnaisance... (Gab EmptyDim 30 Sep - 13:00



Il était certain que, dans une des vingt-trois paires de chromosomes de Gabriel, se trouvait un gène dont l’allèle superhero était présent en double exemplaire. Une fois qu’il fut certain que danger il y avait, il n’hésita pas une seule seconde pour foncer vers l’origine du bruit. Il oublia immédiatement les conseils de Nate et fit passer son cerveau en mode "sauver la damoiselle en détresse". Et franchement, il n’y pensa même pas, se contentant d’ordonner à ses jambes super musclées de courir. Il finit donc par trouver l’origine du problème, juste à côté de la fontaine de jouvence. Un homme et une femme. « Ca va, j’vais pas te violer ! » Merlin ! La voilà l’adrénaline. Il n’essaya même pas de penser aux récompenses qu’il pourrait obtenir, à quoi bon ? Il était un vrai superhero et il ne demanderait jamais rien en retour ! Il s’avança donc d’un pas assuré et s’arrêta à un bon mètre des deux personnes qui, en raison de l’absence quasi-totale de lumière, ne le voyaient pas arriver. Ne manquait plus que la réplique digne du super Bottero qu’il était. Il hésita un instant, choisissant premièrement une réplique digne de Nate le beau gosse. Puis il se souvint de ces films moldus qu’il avait regardé, il ne savait plus quand. Le calcul fut vite fait, et il choisit le style 007 : « Excusez-moi. » Il attendit alors quelques instants afin d’être certain d’avoir l’attention de chacun. La femme se retourna vers lui et l’homme fit de même. Mains dans ses poches, le Mexicain demanda alors : « Vous auriez une pièce pour que je fasse un vœu ? » Et voilà ! Son effet était fait ! Il était Bottero, Gabriel Bottero. Et assez fier de lui, il fallait bien l’avouer. « Non. » Hein ? Merde. Normalement, c’était le moment que choisissait le méchant pour faire genre il avait trop peur et s’enfuir en courant priant pour sa vie.

« On est un peu occupé alors dégage. » Ha. Ha. Ha. Hrm. Il était temps de trouver un plan B. Un excellent plan B. Il aurait voulut penser à quelque chose d’encore plus héroïque, mais la vue de l’homme se retournant vers la femme ne lui plut pas. Lorsque la lumière de la lune les survola et qu’il reconnu le visage de la jeune femme, il décida que le temps n’était plus aux réflexions. Billie. Poursuiveuse dans son équipe, premièrement, mais surtout camarade de classe. Posant fermement sa main sur l’épaule de l’homme, il annonça : « Je crois que vous ne m’avez pas bien compris. » L’inconnu se retourna et Gabriel put sentir l’odeur qui se dégageait de chaque partie de son corps. Cela ne servait à rien d’essayer de le ramener à la raison : il n’écouterait pas. D’un coup sec, le Yolihuani força l’homme à lâcher prise sur la Maarifa qui partit s’asseoir sur le rebord de la fontaine. L’ivrogne essaya alors de lui asséner un coup. Coup qui était lent et probablement inefficace. Le Mexicain n’eut aucun mal à l’éviter et lança à son tour son poing qui, lui, atterrit en plein dans le visage de l’homme. Ce dernier s’étala sur le sol, gémissant et essaya de partir en courant. Essaya, car il tomba nombre de fois avant de tourner le coin de la rue. Si l’ancien Hunab avait été seul, il n’aurait pas manqué sa dance de la victoire ou hurler quelques mots à la silhouette qui venait de disparaître. Mais cette fois était différente.

« Ça va ? Il t’a fait mal ? » demanda-t-il en s’accroupissant devant la joueuse. Elle la regarda avec de grands yeux et il lui offrit un sourire de réconfort, caressant doucement ses épaules. Elle resta un instant silencieuse, à simplement le regarder et, juste avant qu’il ne puisse reposer sa question, elle prit la parole d’elle-même : « Je… tu… » Il s’attendait à un remerciement et sourit donc un peu plus. Sourire qui se fana lorsqu’elle se releva soudainement, un regard colérique au visage. « T’es complètement débile naturellement ou tu t’entraînes ? » Surpris alors qu’elle le toisait de haut, il resta proche du sol. « Ouais ! Allons sauver Billie comme un superhéros alors que j’ai pas de pouvoirs et que je suis un gamin pas doué ! » Légèrement vexé, il resta silencieux alors qu’elle ne s’arrêtait pas. « Prendre des risques pour une nana qui te déteste ! Ouais ! C’était la meilleure idée du mois ! Applaudissons Gabriel Bottero, le roi des situations débiles ! » Grimaçant, il se redressa et planta son regard dans le sien, les bras battant. Elle sembla réfléchir un instant, tout comme lui. Il se demanda s’il ne valait pas mieux qu’il s’en aille, qu’il la laissa là, puisqu’elle semblait si heureuse de le voir. Il fut de nouveau surpris en sentant sa main sur sa joue, alors qu’elle le remerciait : « Merci ! » Elle se rassit et il fallut quelques instants au jeune homme pour se remettre de ce discours. Elle semblait perdue, là, sur le bord de la fontaine. Mettant ses mains dans ses poches, le Yolihuani finit par prendre la parole, sans la regarder réellement : « Y’a pas d’quoi. » Il faisait la moue et finit par croiser ses bras sur sa poitrine : « Et pour ton info, le gamin pas doué sans super pouvoir aurait pu ne pas se pointer. » Il regarda un instant les étoiles avant d’ajouter : « Et franchement, ce mec était pas près de te ramener au château. » Il s’assit aux côtés de la Maarifa et sortit son paquet de cigarettes pour s’en allumer une. Son regard tomba sur le bras meurtrit de la jeune femme et il demanda : « Tu veux que je t’arrange ça ? » Il commença par sortir sa baguette avant d’ajouter : « Ah oui, c’est vrai, j’ai pas de supers pouvoirs. » Il offrit un regard lourd de sens à Billie avant de faire tourner sa baguette dans les airs. En quelques instants, le rouge disparu et sa peau redevint sans défauts. Durant quelques secondes, Gabriel fit tout ce qu’il put pour se transformer en 007, réellement. Qu’est-ce qui le perdit ? Pour quelle raison se mit-il à retirer ses chaussures et à sauter dans la fontaine, sa clope toujours au bec ? « Mais c’est qu’il y a une fortune là-dedans ! »
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Maarifa Sihr

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MessageSujet: Re: La larme des regrets teinte la fontaine de reconnaisance... (Gab   La larme des regrets teinte la fontaine de reconnaisance... (Gab EmptyMar 15 Jan - 23:15



Ce qui le faisait le plus chier, à cet instant, était la faiblesse qu’elle montrait au jeune homme. Elle n’avait pas l’habitude de se montrer comme ça, autant sur les nerfs, et la situation la déstabilisait. Probablement plus encore parce qu’elle était avec son capitaine de quidditch. Ou le mec qui recevait certainement le plus d’insultes de sa part. Y’a pas d’quoi. Et pour ton info, le gamin pas doué sans super pouvoir aurait pu ne pas se pointer. La jeune fille leva les yeux vers lui, les lèvres tremblantes. Elle aurait aimé lui dire merci normalement, mais elle n’en avait même pas été capable. Ce n’était pas dans son habitude qu’on l’aide, encore moins quand c’était un mec, qui n’avait absolument aucune raison de le faire. Pendant plusieurs secondes, elle trembla encore, parce qu’elle ne savait pas comment faire face à lui.Et franchement, ce mec était pas près de te ramener au château. Elle hocha la tête, les larmes toujours aux yeux, elle ne s’était jamais fait réellement agressée de cette façon, même dans la banlieue parisienne. Je sais. Il ne voulait pas vraiment me voir autrement qu’à poil. Tu veux que je t’arrange ça ? Ses yeux revinrent vers lui doucement, elle avait l’impression d’être dans un rêve et n’assimilait ses paroles qu’avec un temps de retard, si bien que sa pique lui revint, avec un temps de retard et elle fit une légère grimace. Ah oui, c’est vrai, j’ai pas de supers pouvoirs. Sa grimace s’intensifia et elle sentit les larmes brûler ses yeux doucement. Tu devrais pas fumer. Tu vas avoir une sale haleine et tu seras encore plus moche après. Elle le pensait pas réellement, mais bon, elle devait sentir qu’elle avait toujours un pouvoir sur lui. Oui, elle était faible actuellement, donc elle avait absolument besoin de se ressentir aussi pute avec lui.

Ses yeux se posèrent sur son bras, les marques disparaissaient doucement et ses yeux se levèrent vers lui de nouveau. Merci tête de nœud. Non, décidément, elle ne pouvait pas s’en empêcher. Ce n’était pas pour être désagréable, tout simplement il ne fallait pas qu’il retienne ça, sa putain de faiblesse. Elle écarquilla quand il sauta dans la fontaine et n’hésita finalement qu’une seconde avant de monter sur le rebord, hésitant à sauter dedans à son tour. Mais c’est qu’il y a une fortune là-dedans ! La demoiselle éclata de rire. Tu penses que je suis aussi désespérée que ça pour repêcher les sous d’une fontaine à vœux ? Néanmoins, elle enleva ses sandales pour le rejoindre, s’accrochant à son bras pour ne pas glisser dans l’eau. De nouveau, elle rit, ses conneries commençaient à la contaminer doucement et du coup, elle avait juste envie de passer un peu de temps avec lui. Tu me pardonneras toutes mes remarques ? Je suis… juste pas possible à vivre, ne m’écoute pas. Sa main glissa doucement le long de son bras, pour prendre sa main doucement. Elle n’avait absolument aucune idée derrière la tête, elle voulait juste sentir ses doigts entre les siens. Ses yeux se levèrent vers lui, elle avait un léger sourire aux lèvres. Gabriel… Pourquoi tu m’as aidé ? Je veux dire… Avec toutes les saloperies que je te dis et tout ça… Tu aurais mieux fait de me laisser me démerder non ? Elle trembla légèrement, elle se sentait pas vraiment à l’aise au final, c’était étrange qu’on puisse vouloir l’aider, tout en sachant pertinemment qu’elle ne serait pas reconnaissante. Du moins, pas officiellement. Sa main dans la sienne trembla doucement, elle était… vraiment perturbée par la situation. Tout ce qui se déroulait autour d’elle. Gabriel… Est-ce que tu me détestes toi aussi ?
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MessageSujet: Re: La larme des regrets teinte la fontaine de reconnaisance... (Gab   La larme des regrets teinte la fontaine de reconnaisance... (Gab EmptyDim 20 Jan - 17:46



S’il y avait une chose que Gabriel n’avait pas prévu, c’était bien la réaction de Billie. D’habitude, les gens étaient reconnaissants. Ne serait-ce qu’un petit peu. Il lui avait quand même sauvé la vie ! Bon, peut-être pas la vie. Mais au moins des années de cauchemars et plus aucune partie de jambes en l’air. Alors il ne s’attendait pas à ce qu’elle s’agenouille devant lui, mais un simple merci, c’était trop demandé ? Vexé, il n’hésitait pas un instant à renvoyer au visage de la jeune femme les insultes qu’elle lui avait lancées. « Et franchement, ce mec était pas près de te ramener au château. » Parce que même si ses intentions étaient… "pures", il devait être incapable de différencier sa gauche de sa droite. Comme quoi, l’alcool en excès n’était pas une très bonne idée. Il fallait savoir s’arrêter. « Je sais. Il ne voulait pas vraiment me voir autrement qu’à poil. » Le Mexicain hocha la tête à son tour, trop vexé pour même l’imaginer à poil lui-même, c’était pour dire. Il s’assit à côté de la jeune femme et s’alluma une cigarette. Ses yeux se posèrent sur le bras meurtri de la sorcière et il demanda : « Tu veux que je t’arrange ça ? » Il sortit sa baguette magique puis marqua une pose. « Ah oui, c’est vrai, j’ai pas de supers pouvoirs. » Il ne remarqua pas le fait que la poursuiveuse semblait se sentir mal. Parce qu’il faisait nuit, certes, mais peut-être aussi parce qu’il ne voulait pas le voir. « Tu devrais pas fumer. Tu vas avoir une sale haleine et tu seras encore plus moche après. » Sans même relever les yeux, il répondit : « Je m’en fou, ça gène pas Magda plus que ça. » Il soigna les blessures aussi facilement que s’il était entrain de lacer ses chaussures. Mais comme plus tôt, elle ne semblait pas être capable de simplement le remercier : « Merci tête de nœud. » Et comme plus tôt, il lui rendit la pareille : « De rien, mademoiselle je suis supérieure à tout le monde. » Il resta un moment immobile et silencieux, partagé entre l’envie de prendre sa coéquipière dans ses bras afin de la rassurer et celle de la laisser là comme si de rien n’était. Ce fut un élément extérieur qui le poussa à ne faire ni l’un ni l’autre. En jetant un œil dans la fontaine, il se rendit soudain compte du nombre de pièces qui se trouvaient en son fond. Sans même réfléchir ne serait-ce qu’un instant à ce qu’il était entrain de faire, il retira ses chaussures et sauta dans l’eau : « Mais c’est qu’il y a une fortune là-dedans ! »

Sa cigarette entre ses lèvres, il farfouillait le fond de la fontaine avec ses mains, mettant tout ce qu’il pouvait trouver dans ses poches. Le rire de Billie le surpris et il se redressa. « Tu penses que je suis aussi désespérée que ça pour repêcher les sous d’une fontaine à vœux ? » Il se retourna, les sourcils levés : « Dis le carrément que je suis désespéré ! » Lui tendre de telles perches n’était peut-être pas une si bonne idée, mais que voulez-vous, c’est ça d’être fier. « Et puis les gens sont vraiment cons de gaspiller leur argent là dedans. Faut savoir saisir une opportunité, » finit-il, un doigt en l’air, comme si cela appuyait ses paroles. Cela semblait fonctionner cependant car elle retira ses chaussures et le rejoignit. Il lui offrit son bras – musclé – sans un mot et l’aida à garder son équilibre. « Tu me pardonneras toutes mes remarques ? » Surpris par ce soudain changement de cœur, Gabriel s’immobilisa. « Je suis… juste pas possible à vivre, ne m’écoute pas. » Il resta silencieux un instant avant de la rassurer : « T’inquiète, j’ai l’habitude ! Et puis je le sais bien que je suis un beau gosse, alors bon, » finit-il avec un clin d’œil dont il avait le secret. Il tira sur sa cigarette et sentit la main de la Maarifa glisser le long de bras. Il fut gêné tout d’abord, mais la laissa faire, espérant pouvoir la consoler. Elle le regarda souriante et lui demanda : « Gabriel… Pourquoi tu m’as aidé ? » Il fronça les sourcils, n’était pas certain de réellement comprendre la question. « Je veux dire… Avec toutes les saloperies que je te dis et tout ça… Tu aurais mieux fait de me laisser me démerder non ? » Surpris, il éclata de rire. « Ouais, c’est vrai, tu m’insultes non-stop, j’aurais dû te laisser te faire violer. » Il la regarda un instant avant de secouer la tête : « C’est pas comme ça que je fonctionne, Billie. » Il posa ses yeux dans ceux de la sorcière et ajouta : « T’aurais été cette salope d’Alice qui m’a largué comme si j’étais un grosse merde, je serais quand même resté. » Elle se mit à trembler et posa sa main libre sur son épaule : « Wow, ça va ? » « Gabriel… Est-ce que tu me détestes toi aussi ? » Il recula d’un pas, lâcha sa main tellement il fut surpris de la question. « Est-ce que je te déteste ? » Il se rapprocha d’elle et demanda : « Pourquoi est-ce que tu me demande ça ? » Elle semblait vraiment mal. Il réfléchit un instant et dit, en espérant détendre l’atmosphère : « C’est vrai que t’arrêtes pas d’insulter tout ce qui bouge. Tu pourrais faire des efforts, franchement. » Il haussa les épaules et se retourna. Il se baissa afin d’attraper une pièce et fit de nouveau face à la sorcière. « Mais non, Billie, je ne te déteste pas. » Il déposa la pièce dans ses mains et lui sourit. Il tira une dernière fois sur sa cigarette avant de la faire disparaître. « Mais quand même, t’aurais pu éviter d'insulter le mec qui t'a sauvé, » dit-il avec un regard malicieux. Habilement, il poussa la jeune femme qui tomba dans l’eau de la fontaine. Le rire du Mexicain résonna et il finit par annoncer, avec un clin d’œil : « La prochaine fois, merci suffira ! »
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Maarifa Sihr

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MessageSujet: Re: La larme des regrets teinte la fontaine de reconnaisance... (Gab   La larme des regrets teinte la fontaine de reconnaisance... (Gab EmptyMer 23 Jan - 18:53


Il l’exaspérait… Certes, il était venu l’aider, il était venu la sauver même mais… Il l’exaspérait. Il était trop fou, trop… heureux finalement. Elle avait toujours l’impression qu’il allait bien, quoi qu’il arrive et ça ne faisait que renforcer sa solitude, sa tristesse sous jacente, du à l’abandon de sa famille. Elle soupira longuement, ne sachant pas pourquoi elle était toujours là à lui parler. Dis le carrément que je suis désespéré ! Ses yeux se posèrent sur lui, méprisants, avant d’être simplement moqueurs. En fait, elle avait envie d’éclater de rire à sa remarque mais… ça semblerait déplacé. Alors elle se retenait simplement, elle ne voulait pas lui faire le plaisir de rire à ses facéties. Et puis les gens sont vraiment cons de gaspiller leur argent là dedans. Faut savoir saisir une opportunité, Je ne peux que t’appuyer pour une fois. Doucement, elle avait posé sa main sur son bras. Bien sûr, son équilibre était parfait, on ne devenait pas acrobate en ne tenant pas sur ses pattes, néanmoins elle appréciait le contact. Tellement, qu’elle ne laissait aller à une vague de confession qui ne lui ressemblait pas. T’inquiète, j’ai l’habitude ! Et puis je le sais bien que je suis un beau gosse, alors bon, Ses sourcils se froncèrent à sa remarque et elle failli stopper ses confessions mais elle avait terriblement envie d’en parler. Elle voulait juste… Qu’il la comprenne, juste un peu. Et elle voulait savoir surtout pourquoi il s’évertuait à être aussi gentil avec elle. Alors elle continua à parler, doucement. Ouais, c’est vrai, tu m’insultes non-stop, j’aurais dû te laisser te faire violer. Elle reconnu l’ironie dans ses propos et se rendit compte que dit comme ça, elle le faisait passer pour un salaud. Ce qu’il n’était pas, assurément. C’est pas comme ça que je fonctionne, Billie. Son regard la fit trembler doucement, il y avait un je ne sais quoi dedans, qui aurait pu la faire rougir d’embarra. T’aurais été cette salope d’Alice qui m’a largué comme si j’étais une grosse merde, je serais quand même resté. Elle te méritait pas… murmura t’elle doucement, surprise qu’on ait pu larguer un type tel que lui, comme une merde. Il était peut être débile, mais c’était un type bien au final.

Ce fût probablement pour ça qu’elle osa poser la question fatidique. Est-ce qu’il la détestait ? Est-ce qu’elle devait s’en éloigner définitivement, avant de le pourrir par sa simple présence ? Est-ce que je te déteste ? C’est vrai que t’arrêtes pas d’insulter tout ce qui bouge. Tu pourrais faire des efforts, franchement. Elle sentit son cœur battre un peu plus vite. Il ne la détestait pas. Elle avait beau être horrible, il restait avec elle, il… n’était pas juste parti après l’avoir aidé. Non… Il était encore là pour lui tenir compagnie… Alors… Mais non, Billie, je ne te déteste pas. Elle aurait pu en soupirer de soulagement. Sa main se referma doucement autour de la pièce qu’il y avait déposé et elle la serra bien fort, avant de la mettre dans sa poche. Inutile de dire qu’elle allait la garder précieusement. Ce n’était qu’une pièce d’une mornille mais… elle représentait beaucoup plus finalement, même si elle ne l’avouerait probablement jamais. Mais quand même, t’aurais pu éviter d'insulter le mec qui t'a sauvé, Pa… Commença t’elle, avant d’être interrompue par la morsure de l’eau. Il ne venait quand même pas de… La prochaine fois, merci suffira ! Oh le petit enfoiré… Certes, ce n’était qu’un jeu, mais Billie s’était diablement vexée. Sans rien répondre, elle bougea sa jambe et lorsqu’elle fût dans la bonne position, frappa fortement derrière les genoux du jeune homme, pour qu’il chute à son tour. Ca, c’était pas gentil. En plus, j’allais m’excuser. Maintenant, tu vas pouvoir te brosser avant d’en avoir. Elle s’était redressée pour se mettre au dessus de lui. Elle maintint ses poignets avec le peu de force qu’elle avait et s’installa sur son bas ventre. Un léger sourire aux lèvres, elle se pencha vers lui, jusqu’à n’être qu’à quelques centimètres de ses lèvres. Elle ne l’embrassait pas, elle faisait juste comme ci…
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