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 Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager.

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Anupam

  • Anant D. Ambani
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Anant D. Ambani



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MessageSujet: Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager.   Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. EmptyVen 5 Aoû - 10:22

+ La nuit avait été bonne, sans doute plus que pour d’autres qui devaient sortir d’une soirée trop arrosée et devaient donc récupérer des forces et le courage de se montrer en pleine lumière et retrouver le bruit de l’école. Heureusement pour eux aujourd’hui nous n’avions pas cours aussi pouvaient-ils dormir plus longtemps histoire de ne plus trop avoir « trop » mal aux cheveux. Bref tout ceci n’était pas mon cas puisque je n’avais porté à mes lèvres qu’une seule coupe de champagne et profité assez tranquillement d’une soirée somme toute agréable avant que certaines personnes ne décident qu’elles devaient se clore plus rapidement que prévu. Le petit-déjeuner c’était d’ailleurs passé très calmement, peu de personnes étaient descendues dans la grande salle aux horaires habituels et toutes les conversations se tournaient vers le perturbateur de la soirée. Le propriétaire du camping qui passait, jusque là pour un type un peu bourru mais sympa était devenu l’ennemi public numéro un. En réfléchissant à ses propos je comprenais son agacement. Son île était envahie par une centaine d’ados survoltés qui ne faisait que peu de cas des plages magnifiques et des endroits magiques qu’on pouvait trouver ici, pourtant même si je n’appréciais pas tout le monde, je n’avais vu aucun élève détruire sciemment les trésors que nous offrait Nameless. J’étais moi-même très respectueux de l’endroit, tant de la flore que de la faune locales, mais il subsistait le fait que nous ayons pris les terrains jusqu'alors, sans doute, très peu utilisés, sans compter le bruit. En revanche, et les discussions d’hier nous l’avait bien prouvé, il y avait des gens sur cette île qui acceptaient fort bien notre présence, des commerçants en premières place bien entendu mais aussi quelques habitants. La réaction de cet homme, ressemblait tout de même beaucoup à du racisme… ce qui au fond ne m’étonnait pas plus que ça… Sorcier ou moldu un homme restait un homme et le racisme persistait à travers les âges. Mais comme pour éloigner ce sujet de mon esprit Vahia me demanda si j’étais disponible pour me joindre à sa balade sur l’île marchande, les femmes et les boutiques…. Une grande histoire d’amour. Mais ayant un cadeau à faire pour mon précepteur moldu j’acceptai l’invitation et nous nous rendîmes donc sur l’avenue des palmiers pour finir au Awesome bazar ou je trouvai enfin mon bonheur. Nous déjeunâmes dans les jardins chantants et nous quittâmes après une marche sur la plage. Elle avait encore des devoirs à faire et ne pouvait passer plus de temps à flâner comme nous l’avions fait toute la matinée. Seul et n’ayant pas envie de rentrer de suite je pris la direction du Gerry’s pub pour prendre un verre et demander au patron si la soirée dernière avait été bonne ou si papi avait aussi pourri son chiffre d’affaire. Je m’approchai du bar et demandai, un sourire poli aux lèvres. +

Bonjour, un quidditch victory s’il vous plaît.

+ En attendant ma commande j’observais les quelques clients présents à l’intérieur… trois en fait. Un couple a une table et… un pilier de bar. Homme que je reconnaissais aisément d’ailleurs. Décidément malgré ses actes de la soirée le revoilà dans le bar… il ne perdait pas une seconde ce mec-là. Etait-il encore complètement bourré ou tout simplement con ? Si j’avais été auror – les dieux m’en préservent - et si je m’étais montré dans le même état que lui hier soir je ne serai pas revenu dans ce bar avant quelques semaines… Mais non, à moitié plié en deux observant le fond de son verre –déjà vide- il était installé tranquillement sans ce soucier de l’image qu’il donnait de lui-même ou de sa profession. Le barman posa mon verre devant moi, je le payai et le remerciai avant de m’installer sur le tabouret de bar de Nate, puisque j’avais appris son nom ce matin même, tout comme j’avais appris que la charmante demoiselle en fauteuil roulant était sa sœur… Bref j’avais envie de voir ce qu’il avait dans le ventre et mieux encore dans la tête pour agir de la sorte. Je n’aimais pas les aurors et ce mec était l’exemple parfait de ceux à qui j’en voulais aussi une discussion pouvait être intéressante… non ? +

Bonjour, Nate c’est ça ? Remis de vos exploits d’hier ?

+ Autant rentrer directement dans le vif du sujet non ? +
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Auror

  • Nathaniel U. Cavanaugh
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MessageSujet: Re: Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager.   Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. EmptyVen 2 Sep - 18:07


    D'un geste volontairement lent digne d'un gastéropode arthritique, Nate vida sa boîte d'aspirines dans son verre de whisky tout en faisant rouler inutilement ses épaules, si ce n'était que lui donner un espèce de haut-le-coeur, son corps n'appréciant que moyennement la secousse. Puis, d'un nouveau mouvement tout aussi lent, il tâtonna dans son assiette de frites pour en attraper une et remuer le contenu de son verre avec - Gerry ne lui mettait plus de fourchette depuis qu'il avait constaté qu'il mangeait toujours ses frites avec les doigts -, l'autre main soutenant sa tête qui lui semblait bien plus lourde qu'à l'accoutumée... Pourtant, il doutait fortement du fait que son crâne fut plus rempli que d'habitude, si ce n'était par de l'éthanol en forte quantité ainsi que par un poids purement fictif qu'on nommait le déni complet. Il soupira longuement en continuant de remuer son breuvage à bulles, puis mangea finalement la frite sans s'émouvoir de son goût affreux. Il était trop occupé à démêler ses pensées incohérentes pour ça. A sa connaissance, à part sur la conscience, cela ne pesait rien, même s'il avait entendu que, selon des études noétiques, l'âme humaine pesait quelques grammes, alors que ça restait vérifiable... Mais passons, car bientôt, s'il continuait de se triturer les méninges avec des théories scientifiques bien au delà de ses capacités intellectuelles, son cerveau allait finir par lui couler par les oreilles. Ou par le nez. Il avait lu quelque part que les égyptiens pouvaient sortir le cerveau des humains par le nez... Oh god. Il allait vraiment vomir.

      « Bonjour, Nate c’est ça ? Remis de vos exploits d’hier ? »

    Ouh quelle était dure, cette question. Surtout de bon matin... Car oui, Nate venait de se lever, et oui, il était relativement tôt pour lui. Fallait dire qu'en voyant Arizona à côté de lui, il était tombé du lit, et ne s'était pas fait prier pour fuir. D'ailleurs, il avait sûrement rêvé, car Arizona n'avait pas pu se trouver là, c'était impossible... Ah et oui, des frites pour un petit déjeuner, il n'y avait rien de tel, au cas où vous vous le demandiez. Il jaugea donc son interlocuteur en faisant un effort pour garder ses paupières ouvertes, ne le reconnaissant pas. Pourtant, celui-ci avait dit son nom. Allons bon... Voilà qu'il avait des groupies hommes, maintenant !

      « Ça dépend de quel exploit tu parles... J'suis un homme polyvalent, je me limite pas à un par jour, et je serais ravi de te les raconter crois moi, mais on risquerait de m'accuser de corrompre la jeunesse. » Baragouina-t-il en se massant la nuque, tâchant de se redresser avant d'avaler la mixture infâme que donnait du whisky mélangé à ses cachets pour faire passer sa gueule de bois, espérant remettre un peu ses idées en place.

    Même si dégriser en buvant de l'alcool n'était pas encore une technique prouvée scientifiquement non plus... Ben quoi ? Le mal par le mal, vous connaissez pas ? Dans certains cas c'était efficace... Levant la main pour commander un deuxième verre à Gerry, lui faisant signe d'y ajouter du soda cette fois - valait mieux y aller molo s'il voulait pas retapisser la chemise impeccable de son interlocuteur - il fixa de nouveau le jeune homme, non sans un rictus amusé. Ce dernier l'observait d'un air réprobateur qui accentua le sourire de notre alcoolo international, pas gêné le moins du monde.

      « Bon, j'veux bien faire un effort et te commander quelque chose de plus fort que ça. » Lâcha-t-il en désignant le cocktail sans alcool, quelque peu moqueur avant de rajouter, taquin : « A moins que Papa ou Maman t'interdise de boire... Et il faut toujours écouter ses parents, bien entendu. »

    Il haussa les sourcils d'un air significatif, entre le défi et la raillerie. Sisi, j'vous jure, ça partait vraiment d'une bonne intention... Bon, d'accord, c'était aussi de la provocation, mais et après, c'était Nate, quoi ! Que voulez-vous...
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Anupam

  • Anant D. Ambani
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MessageSujet: Re: Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager.   Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. EmptyDim 13 Nov - 18:38

+ Ce mec était un déchet humain. Je le voyais foutre de l’aspirine dans de l’alcool ! Espérait-il réellement soigner sa gueule de bois de cette façon ? Même le pire des crétins savait qu’il n’y aurait aucun effet bénéfique, au mieux ça allait lui éviter de rendre ses tripes partout dans le bar. Je me demandais pourquoi Gerry continuait de le servir, à part porter son verre à ses lèvres et mâcher de façon porcine des frites grasses il n’était pas capable de grand-chose, non veuillez m’excuser, une fois encore je suis trop gentil. A part faire ce que je viens de vous énoncer, il n’était capable de RIEN. Sincèrement je n’ai pas pour habitude de rabaisser les êtres humains mais celui-ci se montrait sous son pire jour le soir, la nuit, le jour… Il n’avait aucun respect pour lui-même alors il n’était pas étonnant qu’il n’en ait pour personne d’autre. En tant qu’Auror il représentait parfaitement les types que je ne supportais pas pourtant, je voulais comprendre, on ne tombait pas aussi bas pour rien. On n’en arrivait pas à ce niveau sans raison … C’était peut être idiot de ma part mais j’avais l’intention de le faire réagir c’est pour cette raison que je m’étais dirigé vers lui et que je lui adressais à présent la parole. Sourire aux lèvres, l’air détendu… du moins j’essayais. Ma première question avait eu l’air de l’avoir réveillé… il avait même dû réfléchir pour y répondre c’est dire le niveau. Il regardait dans le vague avant d’avaler son mélange… vraiment Gé-Nial. +

Ça dépend de quel exploit tu parles... J'suis un homme polyvalent, je me limite pas à un par jour, et je serais ravi de te les raconter crois-moi, mais on risquerait de m'accuser de corrompre la jeunesse.
J’en doute pas mais vu l’état dans lequel tu as fini la soirée sur la plage je pense que c’est plutôt ta partenaire qui a fait des exploits pour tirer quelque chose d’un ivrogne pareil… Une jeune femme courageuse… et peu regardante sans doute.

+ Je vouvoyais les gens par respect, pour leur âge, leur métier ou tout simplement vis-à-vis de la personne qu’il pouvait être. Nathaniel n’avait rien de respectable à mes yeux, en tout cas il ne m’était en rien supérieur… si ce n’est en conneries mais ça ne méritait pas le moindre petit vous. Ce mec osait me parler d’exploits alors que je doutais sincèrement qu’il se souvienne de quoi que ce soit après le pantalon du professeur, et encore se souvenait-il de cet instant ? Il s’était ridiculisé devant la terre entière et plus encore devant des hommes qui avaient déjà du mal du fait de la simple présence de tous ces étrangers sur leur île… Lui ? Un exemple ? Laissez-moi rire, il avait été le parfait modèle à ne pas suivre et ne pas le renvoyer chez lui sans préavis était un irrespect pour nous tous. Son chef était soit un fou furieux, soit de sa famille, soit un sourd muet et aveugle pour ne pas se rendre compte que Nate était incapable de représenter ce métier et ses responsabilités. +

Tu n’es pas assez riche pour pouvoir corrompre qui que ce soit.


+ Tant en richesse intellectuelle que monétaire. Franchement pour pervertir quelqu’un il faudrait que ce quelqu’un en question soit le prince des idiots, le roi se trouvant actuellement devant moi. Il posa sur moi son regard embrumé et m’offrit un rictus niaiseux. Je m’attendais à n’importe quel commentaire et je ne fus pas déçu. Décidément cette rencontre était telle que je l’imaginais, à un niveau aussi haut que le plus profond des puits de pétrole ! +

Bon, j'veux bien faire un effort et te commander quelque chose de plus fort que ça. A moins que Papa ou Maman t'interdise de boire... Et il faut toujours écouter ses parents, bien entendu.

Je suis en âge de commander de l’alcool, et mes parents, que les dieux veillent sur leur âme, n’ont pas vécus assez vieux pour me voir boire mon premier verre et par extension n’ont jamais eu à m’interdire ce fléau. Les tiens ont sans doute raté cette étape toi aussi… à en croire les verres que tu accumules après la murge de la nuit dernière. Dans mon pays, un proverbe dit « On accepte une coupe de poison de celui qui vous a offert cent coupes de nectar »… serait ce celui-ci le verre de trop ?

+ Demandais-je avec un sourire en observant le nouveau verre de Whisky qui venait de lui être servi. Il avait touché à un sujet délicat pour moi… même s’il l’ignorait mais je ne laisserais pas passer ça. Impossible. +

Je pourrais également t’offrir le prochain, quitte à tenter la chance.
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Auror

  • Nathaniel U. Cavanaugh
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MessageSujet: Re: Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager.   Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. EmptyMer 8 Fév - 0:19


    Nate était peut être un con - et surtout, dans le cas présent, un con avec la gueule de bois - mais il n'était pas complètement débile pour autant, c'est pourquoi il perçut bien vite que l'attitude du jeune homme à son égard était tout sauf cordiale, pour une raison qu'il ignorait. En même temps, ce dernier ne semblait pas décidé à le cacher, si ce n'est qu'il la jouait décontract', là, tranquille, avec son p'tit cocktail pour femme enceinte à la main. Ah mais attendre, il avait peut être la solution ! Les œstrogènes devaient lui monter à la tête ! Non ? Bon, restons sérieux. Mais matez un peu ce sourire de vainqueur, ça l'aurait presque fait rêver ! Parce que, bon, c'est bien connu, les cons aiment la provocation, ils sont bornés, et s'il y a une chose qui face à un con ne marche pas, c'est bien d'étaler sa pseudo-science sur un ton moralisateur et moi-moi-je. Car, sachez le, il y a plusieurs types de cons, et dans ce domaine là, Nate pouvait tenir de l'enfoiré fini si on le mettait dans de bonnes dispositions... Ce qu'était présentement entrain de faire le jeune homme avec brio, et vu la direction qu'il prenait, il n'allait pas tarder à réveiller le con fini qui sommeillait encore en notre Seattlien, bien mieux réveillé depuis qu'on avait manifestement décidé de lui casser les couilles - car, oui, lui, aucun doute, il en a.

      « Tu n’es pas assez riche pour pouvoir corrompre qui que ce soit. »
      « Ah, merde, j'suis encore à découvert ? J'vais sortir appeler ma banque, alors, et on reprendra cette discussion très intéressante une autre fois, gamin. »

    Il allait se lever, lui taper sur l'épaule en mode "c'était sympa, gros !", mais au lieu de ça, Nate décida de se rasseoir et d'être sympa. Genre, lui offrir un verre, tiens. L'alcool les déguinderait p't'être un peu, avec de la chance ! Et là, le flot de paroles continu. Supposées vexantes, et justes, car pour rester dans la lignée des proverbes à deux balles, soit disant y'a que la vérité qui blesse... Mais le seul feed back qu'il eut de Nate, ce fut un grand sourire mi-amusé, mi-blasé, ou alors une sorte de grimace quand on retenait un éclat de rire voir un pet. On savait pas trop. Non mais, sérieux, quoi. Ça y est il avait l'âge d'acheter de l'alcool dans un bar alors il se sentait plus ! Et c'était en effet triste pour ses parents car, si ce n'est lui apprendre le "fléau" (bouuuuh ça fait peuuuur) qu'était l'alcool, au moins aurait-il pu lui expliquer qu'on devait le respect à ses ainés... Ou, dans le pire des cas, que venir faire chier un bourré c'était moyen-moyen comme hobby du dimanche. Quel dommage qu'il ait manqué ça. Ça lui aurait évité de venir titiller la mauvaise cible, car clairement, le refrain de la compassion et tout le toutim, il pouvait toujours l'attendre. Nate aussi avait perdu sa mère, manqué de perdre sa soeur, puis son père, et enfin lui de mourir, et tout ça avant qu'il n'ait même l'âge d'avoir son permis. C'était pas ce dandy coincé qui allait l'apitoyer ni lui apprendre que la vie pouvait être difficile. Quelle surprise !

      « Dis moi, petit, t'as pas de vie ou bien ? Tellement que t'as besoin de venir dire aux autres comme gérer la leur ? Commence déjà par avoir vécu un minimum avant de venir faire celui qui a tout vu, tu veux ? Tu parles de choses que tu connais pas. Et, même si je suis sûr que tu te penses très intelligent et tout ça, contente-toi de rester à ta place. Et vu qu't'aimes bien les proverbes, tu dois savoir que qui part à la chasse... »

    Peut finir à la casse. Ah non, c'est pas ça ? Merde alors. Et ben tant pis. Ce serait cette variante là, parce que, façon, les proverbes, ça pue du cul.
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Anupam

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MessageSujet: Re: Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager.   Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. EmptyMer 25 Avr - 23:15

+ J’avais un problème avec les alcooliques pour avoir dû en côtoyer lors de soirée mondaine et avec qui j’avais parfois dû travailler lors de négociations pour le groupe dont j’avais hérité. Un contrat se soldait toujours par du champagne mais certains ne vivaient pas sans Whisky. Ces hommes, en plus d’être complètement en dehors de tout, étaient bien souvent vulgaires et violents. Ils commençaient par détruire leurs vies et celles de leurs proches en répercussion. A mes yeux, c’était être le pire des égoïstes que de noyer ses soucis dans un verre de mauvais vin. J’avais également, et ce depuis la mort de toute ma famille, un problème avec les autorités sorcières qui recrutaient des idiots finis, des incompétents et des trouilards qui, non contents de ne pas savoir respecter leur travail, ne faisaient rien pour prouver le contraire. Donc … mélangez cela et vous obtenez Nate. L’archétype du mec dont la simple vue me révulsait. Mais j’étais curieux et comme bon nombre d’Indiens, j’avais été élevé dans le respect de toutes les vies humaines aussi je m’interrogeais sincèrement sur ce qui avait pu arriver à cet homme pour devenir … ça. Il avait une sœur en fauteuil roulant … peut-être étais-ce une cause, mais … sa sœur était vivante. Son père était un auror également. Quant à sa mère … je n’avais pas la moindre idée de ce qu’elle était devenue et mes informations n’étaient pas aussi précises. Comprendre allait être ardu et je le savais car j’étais buté … Nate représentait à lui tout seul trop de mauvais souvenirs et trop de mauvaises habitudes de l’homme que je ne pouvais en supporter mais c’était un défi comme les autres. Après tout, j’étais connu pour mon calme légendaire même si … Nate allait sans aucun doute user de ses talents de con, talent naturel chez lui je n’en doutais pas une seule seconde, le tout poussé à son paroxysme. Oui, c’était un défi de taille, mais mon poing n’allait pas s’échouer sur son visage … que les dieux m’en soient témoin ! +

Ah, merde, j'suis encore à découvert ? J'vais sortir appeler ma banque, alors, et on reprendra cette discussion très intéressante une autre fois, gamin.
Je doute que tu sois capable d’avancer jusqu’à la sortie et de composer un numéro sur ton portable …

+ Il me prenait pour un con, je lui répondais sur le même ton. Il se levait et se réinstallait aussi sec, preuve, s’il en était besoin, que ma réflexion n’était pas totalement idiote. J’avais même eu droit à un relent de whisky lorsqu’il avait ouvert la bouche pour soupirer. Cet homme était charmant, un vrai gentleman anglais. Il devait avoir toutes les nanas à ses pieds. A moins que ce ne soit lui qui soit aux leurs … oui le niveau du sol lui convenait plutôt pas mal, ça ne devait pas trop tanguer à ce niveau-là. Mais, ô surprise, il n’en avait pas fini de me faire profiter des multiples verres qu’il s’était enfilés. Il parvint à faire une phrase, du genre longue et complètement dénuée d’intérêt, pour moi, voire même de sens en ce qui concernait son proverbe. Ce n’était pas ça qui répondait à mes questions silencieuses. +

Dis-moi, petit, t'as pas de vie ou bien ? Tellement que t'as besoin de venir dire aux autres comme gérer la leur ? Commence déjà par avoir vécu un minimum avant de venir faire celui qui a tout vu, tu veux ? Tu parles de choses que tu connais pas. Et, même si je suis sûr que tu te penses très intelligent et tout ça, contente-toi de rester à ta place. Et vu qu't'aimes bien les proverbes, tu dois savoir que qui part à la chasse..
C’est ça qui est amusant avec les poivrots, ils pensent eux-mêmes tout avoir vécu mais … sans doute en rêve après une énième cuite.

+ Non mais il était sérieux, lui ? Je ne venais pas lui dire comment gérer sa misérable vie, je faisais de simple constats après si cela ne lui plaisait pas, ça m’importait peu. Je bus une autre gorgée de mon cocktail avant de lui demander en conservant un ton calme. +

Je ne suis plus un gamin et je ne me sens pas supérieurement intelligent, je me demande simplement comment tu es devenu auror avec une telle descente. Non parce que, t’as jamais pensé que l’alcool était ton problème au lieu de croire qu’il t’aidait à les oublier ?

+ Bien sûr, j’ignorais tout de l’addiction de son paternel mais … au fond c’était bien le cas non ? Il buvait pour oublier ses problèmes mais son problème principal était l’alcool. Un fin sourire aux lèvres, jouant à mon tour au gros con, lourd de chez lourd, j’ajoutai. +

Ah et si t’avais pas encore capté, je suis du genre casse-couille assumé et j’ai pas l’intention de me barrer tout de suite …
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Auror

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MessageSujet: Re: Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager.   Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. EmptyMer 3 Oct - 7:58


Nate, incapable de marcher et de composer un numéro ? Il sous-estimait clairement le potentiel d'un alcoolique à s'adapter à son environnement... Et surtout, à son état. Tout était une question d'habitude et de réflexes que l'on développait au fil du temps. Et vu son expérience, il était sûrement le bourré le plus capable qu'il ait jamais rencontré. Enfin, ça devait se jouer entre lui, son père ou le professeur de Métamorphoses ; sans aucun doute que ces trois là se partageaient le podium.
    « C’est ça qui est amusant avec les poivrots, ils pensent eux-mêmes tout avoir vécu mais … sans doute en rêve après une énième cuite. »
Ne l'écoutant que d'une oreille, l'Auror se lançait dans une imitation hyper réaliste de ce qu'il venait d'entendre "C'est ça qui est amusant avec les poivroooots", le tout à grand renfort de "gnagnagna" tandis qu'il continuait de parler, visiblement pas plus perturbé que ça par son intervention digne d'un maternelle - on s'amuse comme on peut, ouais ouais.
    « Je ne suis plus un gamin et je ne me sens pas supérieurement intelligent, je me demande simplement comment tu es devenu auror avec une telle descente. Non parce que, t’as jamais pensé que l’alcool était ton problème au lieu de croire qu’il t’aidait à les oublier ? »
Ah, putain, il aurait dû le deviner de suite... A tous les coups, ce mec était un moine !!! Ça coulait de source !
    « Tu sais quoi ? Si t'as pas encore trouvé ta vocation, tu devrais faire Maître zen. Avec l'accent que t'as et ta gueule, manque plus qu'une toge orange, un peu de charabia bouddhiste, de l'encens par-ci par-là et on s'y croirait. »
Les bouddhistes avaient bien une toge orange, hein ? Ou alors il avait trop regardé Dragon Ball Z...? Wait... C'était pas des moines dans Dragon Ball Z, au moins ?! Non, ils avaient des enfants. Problem solved. Ouf, il avait eu peur, là, un peu de plus et toute son enfance aurait été gâchée.
    « Ah et si t’avais pas encore capté, je suis du genre casse-couille assumé et j’ai pas l’intention de me barrer tout de suite … »
Lui jetant un regard équivoque, Nate le fixa un instant sans un mot, arquant légèrement un sourcil. Ce type était définitivement bizarre. Il ne comprenait pas pourquoi il s'accrochait comme ça à lui de si bon matin... Qu'est-ce que ça pouvait lui foutre un Auror avec un coup dans le nez ? Sûrement que chaque matin, un tiers de ses camarades se ramenait en cours avec la gueule de bois du siècle, comme presque tout jeune de la nouvelle génération qui se respecte. C'était leur nouveau truc, taper soirée et se foutre une race avec leurs potes sans penser aux lendemains difficiles... Alors pourquoi lui ? Il pouvait pas trouver un autre bourré à emmerder ? Car rien que là, autour d'eux, l'Américain aurait au moins pu lui en montrer cinq tout désigné à subir ses remontrances à peine déguisées.
    « Je comprends, tu aimes trop ma compagnie... » Répliqua-t-il donc avec ironie, le tout avant de lever son verre à hauteur de ses yeux, complétant avec un grand sourire : « Tu sais quoi, reste. Je vais donc boire à ta santé, et à notre nouvelle non-amitié naissante. Tchin ! »
Descendant le verre d'un trait, il le fit frapper sur le comptoir avant de laisser échapper un soupir d'aise exagéré, le tout avant de retourner le fixer dans les yeux, une lueur de défi au fond des prunelles. Le gamin ne mettrait plus trop longtemps à présent à se rendre compte qu'il avait choisi le mauvais adversaire, et surtout... Qu'il s'attaquait à nettement plus têtu que lui. Le côté borné, c'était de famille, allez demander à Noah Cavanaugh ce qu'elle en pensait. Sourire sardonique accroché aux lèvres, il entonna finalement avec conviction :
    « Y'a pas à dire, ça fait du bien une petite cuite avant d'aller bosser. Rien de tel pour commencer une journée ! » Oui, il se glorifiait, le tout en s'étirant outrageusement, non sans manquer de l'éborgner au passage. « Merci pour le "laïus philosophique", buddy. C'était sympa. Mais si j'avais besoin d'une psychanalyse, ce serait avec un mec diplômé pour ça, tant qu'à faire. »
En fait, il n'en ferait pas tout court donc la question de savoir avec qui était vite réglée, mais quand bien même cela aurait été le cas, il n'aurait pas été assez con pour choisir le premier abruti venu. Oups, il se mettait à le traiter d'abruti en pensées, maintenant... Leur relation venait assurément de dépasser un nouveau stade ! Il fallait fêter ça ! Toujours armé de son air profondément sarcastique, Nate leva une main pour demander son troisième verre à Gerry, sans soda, cette fois-ci. Autant ne pas faire les choses à moitié. Il n'eut besoin pour ça que d'un mouvement de doigt vers son verre puis de mettre le plat de sa main au dessus du verre pour lui signifier qu'il le prendrait sec : ouais, il était clairement plus doué pour le langage des signes dans un bar que quand il fallait signer une conversation avec Haley, au-cun doute ! Se tournant une fois de plus vers le jeune homme pour lui faire face, il prononça sans le moindre sentiment :
    « Mais sens toi libre de continuer de me juger. L'avis d'un mec qui portait encore des couches quand je devais m'occuper seul de ma famille m'intéresse énormément... »
Savourant une première gorgée du liquide ambré, il attendit patiemment donc qu'il en vienne au fait. La balle était dans son camp et rien ne servait de prétendre plus longtemps qu'il n'était pas venu là avec une raison précise en tête. Avec ses gros sabots, même un malentendant l'aurait entendu venir à des kilomètres à la ronde, au moins. Et puisqu'il semblait décidé à ruiner son moment de détente, Nate était plus que prêt à l'accueillir, mais surtout, à le renvoyer d'où il venait sans vergogne à la moindre occasion qui se présenterait. Car, sachez-le, on emmerdait pas un Cavanaugh, surtout pas après une cuite - coucou Adam.
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MessageSujet: Re: Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager.   Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. EmptyMer 7 Nov - 14:56

+ Je ne m’étais jamais intéressé d’aussi près à la vie animale des poivrots de premier ordre. Alors, oui, Nate pouvait sans doute s’adapter à un environnement particulier qu’était la terre, beaucoup plus « arrondie » sous les effets de l’alcool. Mais les faits étaient là, à court terme il y avait une baisse de vigilance, une ouïe diminuée, un état de confusion mentale, le jugement altéré, une attention diminuée, sans parler des maux de tête, de la mauvaise coordination des mouvements, des réflexes ralentis j’en passe et des meilleures … alors, oui, à mes yeux un mec saoul restait un incapable même s’il s’adaptait … D’ailleurs, ce n’était pas les stupides grimaces de Nate qui me prouveraient le contraire. L’espace d’un instant, pourtant, je me demandais comment il avait pu être avant … avant d’être gangréné par l’alcool … Il avait une famille et même si je ne connaissais rien de ces problèmes, il avait quelque chose à quoi se raccrocher, alors pourquoi se détruire seul ? C’est surtout ça que je ne pouvais comprendre … avoir une famille, même disparate, même si elle n’était pas soudée, c’était avoir des racines et un lien indéfectible sur cette terre. J’avais une dent contre les aurors … ce n’était pas nouveau et le comportement de Nate n’arrangeait rien. +

Tu sais quoi ? Si t'as pas encore trouvé ta vocation, tu devrais faire Maître zen. Avec l'accent que t'as et ta gueule, manque plus qu'une toge orange, un peu de charabia bouddhiste, de l'encens par-ci par-là et on s'y croirait.
C’est très aimable de ta part de t’inquiéter de mon avenir mais j’ai déjà quelques pistes.

+ Plutôt un avenir tout tracé, même, mais bon, on n'allait pas le contrarier d’avantage. Tout comme je ne relevais pas non plus le fait que malgré ma « gueule » et mon accent, le fait que je sois Indien ne signifiait pas pour autant que j’étais bouddhiste. Non j’étais hindouiste et je n’allais pas me lancer dans une comparaison dont il ne se souviendrait pas et dont il se fichait sans doute. Je n’étais pas chatouilleux sur ce point alors autant laisser couler … +

Je comprends, tu aimes trop ma compagnie...
Oui, ça doit être quelque chose comme ça …
Tu sais quoi, reste. Je vais donc boire à ta santé, et à notre nouvelle non-amitié naissante. Tchin !
Alors à toi et à la courte vie que tu te prépares avec ces verres !

+ Je levai moi aussi mon verre, après tout on pouvait tout à fait trinquer sans alcool ! Je retenais même un soupir d’exaspération en le voyant commander le suivant … Il ne profitait même pas du goût de ce qu’il pouvait boire. Autant s’enfiler de l’alcool à 90° tout de suite, il en trouverait sans doute dans l’infirmerie de l’établissement … au moins il aurait sa cuite rapidement ! Heureusement que je restais sur mes gardes, à la fois pour ne pas trop profiter de son haleine de chacal mais aussi pour éviter les gestes incontrôlés de Nate … je reculai ainsi de justesse pour ne pas recevoir son bras alors qu’il s’étendait avec la grâce d’un pitiponk. +

Y'a pas à dire, ça fait du bien une petite cuite avant d'aller bosser. Rien de tel pour commencer une journée ! Merci pour le "laïus philosophique", buddy. C'était sympa. Mais si j'avais besoin d'une psychanalyse, ce serait avec un mec diplômé pour ça, tant qu'à faire.
C’est sûr qu’il te faudrait au moins ça …

+ Un mec bardé de diplômes qui pourrait le comprendre et écouter toutes les conneries qu’il avait à débiter. Un psychomage patient et tenace … avec ce genre de spécimens. Prendre une petite cuite avant d’aller bosser … franchement mais pourquoi ?? +

Mais sens-toi libre de continuer de me juger. L'avis d'un mec qui portait encore des couches quand je devais m'occuper seul de ma famille m'intéresse énormément ...
Je m’en fous que mon avis t’intéresse ou pas … je voudrais juste comprendre pourquoi un mec qui a choisi une carrière d’auror agit comme ça ! Franchement, t’es pas sensé pouvoir protéger les gens ? Je dirais même devoir protéger les gens ?

+ Non, bien sûr j’avais bien noté dans un coin de ma tête le fait qu’il ait dû « s’occuper de sa famille » et c’était peut être un peu pour ça que mon ton s’était radouci mais … je l’avais encore en travers de la gorge parce qu’il avait ce que j’aurai rêvé avoir … il avait encore une famille. La jalousie, la colère, l’incompréhension … oui, toutes ces émotions rassemblées au fond de moi … +

Comment veux-tu protéger qui que ce soit en titubant ?

+ Répondra … répondra pas … de toute façon je doutais qu’il puisse réfléchir réellement à cette question vu l’état dans lequel il était déjà. +
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MessageSujet: Re: Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager.   Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. EmptyLun 17 Déc - 23:37


La vie était courte de toutes les façons, on ne savait jamais de quoi demain serait fait. Alors pourquoi se restreindre ? Laisser tomber tous nos vices et quoi ? Regarder droit dans les yeux le vide intersidéral de l'existence et l'ennui qu'elle procurait chaque jour où peu à peu elle avait insufflé sa routine et ses obligations journalières ? Il y avait déjà assez d'interdictions, de normes et tutti quanti comme ça pour ne pas, en plus, s'en rajouter d'autres. Nom de Dieu ! Si on ne pouvait plus profiter des petits plaisirs que la vie offrait, alors à quoi bon ? On se le demandait bien. Et si ça faisait de lui un idiot, au moins, ça en était un qui ne se conformait pas comme un mouton à un moule tout fait dans lequel on aurait voulu qu'il rentre sans broncher. Certains aimaient peut être faire ce qu'on attendait d'eux et toujours rester dans le "politiquement correct", Nathaniel, lui, avait opté pour la liberté, que d'agir ou de penser... Bien qu'il regrettait un peu celle d'expression quand il entendait ce nanti s'exprimer. Surtout qu'il était loin de savoir ce dont il parlait, et que notre cher Seattlien ne se gênerait pas pour le lui faire savoir, même s'il semblait trouver rigolo de le contredire toutes les deux phrases... Sachez le, il était foutrement difficile de prétendre avoir le dernier mot avec un Cavanaugh, quel qu'il soit.
    « Je m’en fous que mon avis t’intéresse ou pas … je voudrais juste comprendre pourquoi un mec qui a choisi une carrière d’auror agit comme ça ! Franchement, t’es pas sensé pouvoir protéger les gens ? Je dirais même devoir protéger les gens ? »
Un rictus étendit encore davantage les lèvres du "mec qui a choisi une carrière d'Auror" ici présent (parce qu'Auror tout court c'était pas assez swag les mecs, tmtc bro sisi tahvu) avant qu'il ne daigne tourner son regard sur le jeune homme. Heureusement, il était habitué au refrain, la morale et tout ce blabla que les gens jugeaient "devoir" lui faire pour libérer leur conscience, c'est pourquoi, il ne broncha pas plus que ça malgré le tic d'agacement qui avait secoué sa lèvre supérieure, la retroussant légèrement. Par contre, venant d'un gamin même pas encore sorti de l'école, qui savait ce qu'était le job d'Auror de ce qu'il avait lu dans la gazette sorcière ou vu sur Wizard BBC News... Comment dire... Ben, il en avait carrément rien à foutre, ouais, c'est ça.
    « Comment veux-tu protéger qui que ce soit en titubant ? » Continuait-il sous le regard mi-amusé, mi-atterré du presque trentenaire avant qu'il ne se décide à répondre sur un ton cassant :
    « Alors c'est comme ça que tu veux la jouer ? "Citoyen concerné" ? »
Un rire passa ses lèvres, profondément sarcastique. Ah, mais tout s'éclairait, d'un coup ! Il voulait jouer au plus malin ! Il comprenait mieux, à présent, c'était limpide : ramener sa science et sa gueule de petit mecton parfait face à une cible qui semblait piteuse pour venir faire son beau, c'est clair que c'était quand même plus intéressant que boire du jus de fruit. Il savait bien que c'était louche ce cocktail sans alcool, même pour un type qui semblait avoir autant de goût que Marie-Coquelicot et Cloée Gresham réunies. Cependant, Nate n'était pas aussi con qu'il en avait l'air, et il venait de déceler un élément nouveau chez le gamin. Les fluctuations de sa voix avaient changé. Il ne s'agissait plus simplement de réprimandes, c'était autre chose, quelque chose de plus... Profond. Plissant les yeux, Nate opposa son sourire de connard de base le plus convainquant avant de pointer du doigt vers lui, secouant la tête. D'un ton bon enfant, il s'exclama alors :
    « Ah, toi alors, petit salopiaud, t'as failli m'avoir ! Un peu de plus j'allais fondre en larme et te raconter toutes les expériences horribles que j'ai vécues et qui m'ont amené ici, à devoir chaque jour lutter avec mon addiction... Mais pour le pitch larmoyant, tu repasseras, d'accord ? J'suis clairement pas assez bourré. » Ah, Nate et son humour légendaire à base d'ironie... Sûrement son plus fidèle compagnon après le whisky, tiens. Mais soudain, il redevint sérieux, posant une main sur l'épaule du garçon pour bien l'accrocher : « En revanche, je vais te dire une chose... Tu peux le penser autant que tu veux mais je suis pas le dernier des abrutis, alors je vais être très clair : je sais pas ce que t'attend de moi, mais je vois bien que ce n'est pas moi qui t'intéresse, ni le pourquoi du comment de mes actes. C'est autre chose, je peux le sentir. Alors t'es là à me casser les couilles et à tourner autour du pot... Mais connaître mes motivations ne te fera pas mieux dormir la nuit alors, tu sais quoi, je te suggère d'aller trouver la psy de votre école, et de commencer à faire un travail sur toi, car c'est plutôt toi qui en aurait besoin, tout compte fait. Tu te poses pas les bonnes questions. C'que j'dis, c'que j'fais, ma p'tite vie de pillier de bar, au fond tu t'en tapes. Et te donner mes raisons, ça ne changera rien, car tu sais très bien que ça ne t'apportera pas les réponses que tu cherches. J'suis p't'être imbibé, mais je sais reconnaître un mec qui se trompe quand j'en vois un. J'ai fait assez d'erreurs dans ma vie pour le savoir. Et j'ai assez nié l'évidence pour voir combien t'es dans le déni. »
Un silence s'installa un instant. Nate le fixait avec une intensité étrange et, clairement, il était difficile de relier cet instant à l'instant d'avant tant le ton avait changé. Pendant un très court moment, Nate pensa à Arizona, à la connerie qu'il avait fait pendant tout ce temps de passer à côté de ce sentiment qu'il avait toujours eu, mais auquel il n'avait jamais voulu croire... Car il avait bien trop peur de la réalité, et surtout, de ce qu'il pourrait découvrir si cela s'avérait vrai. Et maintenant... Et maintenant, il était dans un bar à se bourrer la gueule après avoir passé la nuit la plus magique de sa vie. C'était à n'y rien comprendre. Et, soudain, il éclata de rire, tant pour lui-même que pour son interlocuteur :
    « Ou alors, j'suis juste complètement pété, tout ce que je viens de dire est carrément n'importe quoi et je me prends pour Frankeinstein !!! Non, son nom c'est Albert, en vrai, je crois... Ou Alfred... Il avait tout compris à la vie, lui, hein ? Même s'il était un peu autiste, il paraît... Mais ça ne rend ma comparaison, que meilleure ! »
Il continua de se poiler, cédant à l'hilarité. C'était quand même plus facile d'en rire et de continuer d'éviter l'éléphant dans la pièce, vous trouvez pas ? Finalement, ils étaient peut être pas si différents, au fond, mais ça... C'était un débat qu'il n'était pas prêt d'aborder aujourd'hui.
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MessageSujet: Re: Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager.   Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. EmptyMer 13 Mar - 20:38

+ Non, je ne parlais pas de lui en tant qu’auror et pour une bonne raison : en agissant comme il pouvait le faire, je l’estimais indigne de porter ce titre. J’avais toujours eu beaucoup de mal avec les forces de l’ordre quelles qu’elles puissent être. Chez moi, en Inde, ma famille s’était toujours battue contre les flics corrompus et contre les injustices. Plus grand, j’avais commencé à en vouloir aux policiers et aux pompiers qui n’avaient pas pu sauver ma famille puis aux aurors qui, par magie, auraient pu leur venir en aide plus facilement. Mais les faits étaient là et personne n’avait agi ce jour-là. Alors, cette fonction devait être occupée par ceux qui pouvaient se montrer irréprochables, ceux sur qui on pouvait compter à tout instant. Nathaniel ne faisait pas partie de cette catégorie, je l’avais vu saoul plus d’une fois et je l’avais vu agir de façon complètement idiote également. Un auror ne devrait pas agir de la sorte, jamais. Des gens mourraient alors qu’il sirotait son Whiskyv… des gens souffraient, il inquiétait sans doute ses proches et il se faisait souffrir lui-même. Oui, il était plus simple d’analyser ses problèmes plutôt que d’ouvrir les yeux sur les miens, mais la nature humaine est ainsi faite. Pourtant, je ne pourrais nier que cette conversation s’avérait plus instructive que je n’aurais pu le penser en l’abordant il y a quelques minutes maintenant. +

Alors c'est comme ça que tu veux la jouer ? "Citoyen concerné" ?

+ Oui, on pouvait voir ça comme ça. Je voulais comprendre, même si de son côté ça n’avait pas l’air d’être évident. Il n’était pas dans ma tête tout comme je n’étais pas dans la sienne. Nous ne pouvions nous mettre l’un à la place de l’autre. Pourtant, j’osais imaginer que nous en apprendrions tous deux beaucoup de choses. Je le laissais continuer, ne faisant ni remarque désobligeante ni grand cas de ses différents rictus et sourires qui, ajoutés à son haleine de chacal, ressemblaient beaucoup plus à des grimaces pour moi. +

Ah, toi alors, petit salopiaud, t'as failli m'avoir ! Un peu de plus j'allais fondre en larme et te raconter toutes les expériences horribles que j'ai vécues et qui m'ont amené ici, à devoir chaque jour lutter avec mon addiction... Mais pour le pitch larmoyant, tu repasseras, d'accord ? J'suis clairement pas assez bourré.

+ Oui alors là … c’était une simple question de point de vue. Je pensais, personnellement qu’il avait déjà assez tisé pour la journée, voire la semaine mais … il devait être assez habitué pour supporter davantage encore. Nous n’en étions après tout qu’au petit-déjeuner ! Je préférais néanmoins qu’il se marre plutôt qu’il fonde en larmes. Je n’en aurais été que plus dégoûté. Lutter avec son addiction … visiblement, il avait une nouvelle fois perdu la manche à en juger par les verres qui commençaient à s‘accumuler. +

En revanche, je vais te dire une chose... Tu peux le penser autant que tu veux mais je suis pas le dernier des abrutis, alors je vais être très clair : je sais pas ce que t'attend de moi, mais je vois bien que ce n'est pas moi qui t'intéresse, ni le pourquoi du comment de mes actes. C'est autre chose, je peux le sentir. Alors t'es là à me casser les couilles et à tourner autour du pot... Mais connaître mes motivations ne te fera pas mieux dormir la nuit alors, tu sais quoi, je te suggère d'aller trouver la psy de votre école, et de commencer à faire un travail sur toi, car c'est plutôt toi qui en aurait besoin, tout compte fait. Tu te poses pas les bonnes questions. C'que j'dis, c'que j'fais, ma p'tite vie de pillier de bar, au fond tu t'en tapes. Et te donner mes raisons, ça ne changera rien, car tu sais très bien que ça ne t'apportera pas les réponses que tu cherches. J'suis p't'être imbibé, mais je sais reconnaître un mec qui se trompe quand j'en vois un. J'ai fait assez d'erreurs dans ma vie pour le savoir. Et j'ai assez nié l'évidence pour voir combien t'es dans le déni.

+ Laissons le rire pour qu’il s’étouffe avec ses vérités qui semblaient nous faire souffrir tous les deux. Il avait raison, en partie, et même si j’étais prêt à le lui dire, je n’étais pas prêt à me l’avouer. Je n’avais pas passé le cap de la colère concernant la perte de 98% de ma famille et chercher de potentiels coupables avait toujours été plus simple que de penser que c’était le destin qui avait frappé. Le Destin avait bon dos mais je n’avais jamais choisi la facilité. +

Ou alors, j'suis juste complètement pété, tout ce que je viens de dire est carrément n'importe quoi et je me prends pour Frankeinstein !!! Non, son nom c'est Albert, en vrai, je crois... Ou Alfred... Il avait tout compris à la vie, lui, hein ? Même s'il était un peu autiste, il paraît... Mais ça ne rend ma comparaison, que meilleure !
Tu as sans doute raison.

+ Pas pour Albert Einstein, mais ça il l’avait bien compris. Il était en effet encore assez lucide pour pouvoir sortir autre chose que des conneries et je reconnaissais que ses paroles, à défaut d’être très agréables, n’en étaient pas moins réalistes. Pourtant, il y avait toujours quelque chose qui me chagrinait. Je finis mon verre d’une traite, n’ayant pas l’intention de m’éterniser dans ces lieux et en sa présence. Mais avant de partir, j’ajoutai tout de même. +

Malgré tout, je pense que je ne suis pas le seul à avoir besoin d’un psy et si j’avais la chance d’avoir une famille, je me débrouillerais pour tout faire pour qu’ils ne s’inquiètent pas pour moi et pour les rendre fiers … Même si ce n’est sûrement pas le chemin le plus simple à emprunter, la famille en vaut la peine.

+ J’allais vraisemblablement méditer ses paroles et sans doute m’en vouloir un peu de lui être tombé dessus de cette façon mais j’avais pourtant toujours cette impression d’avoir autant de questions qu’en arrivant, peut-être même davantage. D’un signe de main, je redemandai au barman un Whisky pour Nate. Je l’observai une seconde, peut-être deux avant de clore notre délicieuse conversation. +

Bonne journée, Nathaniel Cavanaugh.

+ Je passai par le bar payer le Whisky que je venais de commander pour Nate et je quittai les lieux, rejoignant l’école et mon camarade qui avait pris son mal en patience pour notre travail en binôme. +

Anant est sortie.
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MessageSujet: Re: Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager.   Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. EmptyMar 28 Mai - 11:54


    « Tu as sans doute raison. Malgré tout, je pense que je ne suis pas le seul à avoir besoin d’un psy et si j’avais la chance d’avoir une famille, je me débrouillerais pour tout faire pour qu’ils ne s’inquiètent pas pour moi et pour les rendre fiers … Même si ce n’est sûrement pas le chemin le plus simple à emprunter, la famille en vaut la peine. Bonne journée, Nathaniel Cavanaugh. »
C'est d'un air clairement circonspect que le jeune Auror en passe de devenir trentenaire avait écouté les paroles de cet étudiant moralisateur. Il n'avait pas répondu, ne jugeant pas opportun de le faire. Tout ce qu'il aurait pu dire n'aurait, de toute façon, servi à rien, puisqu'il se serait sûrement agi d'une pique ou d'une remarque ironique cinglante. Ne pensez pas non plus qu'il allait lui dire "merci" pour lui avoir profané sa tranquillité. Et oui, y'a des gens qui veulent se bourrer la gueule tranquille, sans qu'on les fasse chier, ça arrive hein. La prochaine fois, il s'achèterait une bouteille et ce serait réglé. Il l'avait donc regardé partir sans l'ouvrir, plutôt pas mécontent que cette discussion en soit arrivée à sa conclusion. Non mais franchement... Se faire enguirlander sur sa conduite par un ado qui n'était ni sa soeur, ni son père (Adam pouvant être considéré comme un adolescent vu ses réactions toujours hyper matures, HRM)... Bref. On aurait tout vu, hein. Toutefois, il ne put s'empêcher de méditer un peu ce qui venait de se produire, à présent qu'il se retrouvait de nouveau seul avec lui-même, ce qui aidait pas mal pour réfléchir quand on avait un sacré coup dans le nez et la concentration d'une Miss France pendant un interview ("Excusez moi, j'ai pas compris, vous pouvez répéter la question ?" A imaginer avec l'accent d'une blonde bien bien blonde, si vous voyez c'que j'veux dire - coucou Marie-Coq).

Si je vous disais que tout ça, toutes ces conneries débitées à la minute, toute cette arrogance et cette suffisance, tout ce je-m'en-foustime suintant par tous les pores et tous ces sourires ravageurs emplis d'auto-satisfaction et de fierté, n'était qu'un acte, vous me croiriez ? Si je vous disais qu'en réalité, Nate était un garçon intelligent, mais juste trop fainéant et sans la motivation adéquate pour aller au bout des choses ? Si je vous disais qu'il aurait pu être ce garçon parfait, bien habillé, propre sur lui, marié avec une des plus belles femmes qu'on eut pu voir, peut être même en passe d'avoir des gosses, et à la tête d'une multinationale, vous penseriez : foutaises ! Ce mec, là, avec ses yeux injectés de sang par une nuit trop courte, son air négligé par sa barbe de plusieurs jours et ses fringues de la veille encore sur le dos, et son haleine si alcoolisée qu'elle aurait pu faire tomber dans les pommes un dipsomane ? Impossible ! Forcément, vous vous trompiez de personne. Et le principal intéressé vous aurez dit que vous aviez raison. Qu'il n'était qu'un bon à rien. Que c'était comme ça, que certaines personnes n'étaient simplement pas faîtes pour être heureux, et qu'il était l'une d'entre elles.

Rarement Nate se questionnait sur ce besoin qu'il avait de boire, de "noyer" ses journées dans l'alcool. Cela lui avait semblé toute sa vie le meilleur moyen de régler un problème. Comme il avait vu son père le faire toute son adolescence avant lui - et le faisait-il d'ailleurs encore. Peut être qu'il aurait dû essayer d'arrêter, de trouver autre chose, mais il fallait se rendre à l'évidence qu'il était trop tard. Et qu'en plus, il aimait ça. L'espace de quelques secondes, il se força pourtant à réfléchir. Quand était la dernière fois qu'il n'avait pas bu une seule goutte d'alcool de la journée ? Sourcils froncés, il se concentra, faisant défiler les derniers jours dans son crâne, forcé de constater que... Le mois avait été plutôt chargé en éthanol. Quand au mois précédent, il ne s'en rappelait plus trop bien. Sûrement y avait-il eu des jours où il n'avait pas bu, quand même. Mais il ne pouvait pas en être sûr, il ne se souvenait pas vraiment. En réalité, ces derniers mois avaient été un peu flous. L'arrivée ici, les premières conneries avec Raf', Arizona faisant la gueule, puis les premières conneries des élèves, la venue de Kitty, l'engueulade avec Trixie, le repas de famille, la Beach Party... Et cette nuit, cette magnifique nuit dont déjà le souvenir semblait s'estomper. Il descendit son verre d'un trait, haussant les épaules pour lui-même avant d'en commander aussi sec un autre. Il n'avait plus envie de penser. Penser c'était pour les faibles (comment ça, "non" ?).

Les heures qui suivirent s'enveloppèrent elles aussi d'une douce brume, presque chatoyante, et ce n'est qu'après un solde faramineux que Nate se proposa de régler en nature - suivi d'un magnifique "ça vaaaa j'déconne on sait tous que tu préfères ton serveur" qui fit pouffer l'assistance - qu'il sortit finalement, vacillant, du bar. Il ne se sentait plus très bien. Et il ne savait plus trop quoi faire. En fait, il fallait qu'il parle à quelqu'un. Désespérément. Et c'est tout naturellement que ses pas le conduiraient jusqu'à la seule personne qui aurait accepté de l'écouter plutôt que de se taper ce cher SexyBasile (une personne pas du tout normale, quoi, mais qu'il aime plus que tout quand même - coucou Phil).

END
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