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 No Fear - Andrea

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Oz K. Kether



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MessageSujet: No Fear - Andrea   No Fear - Andrea EmptyDim 2 Oct - 15:21

    La journée avait été longue, mais il ne fallait pas pour autant entendre pesante. Oz aimait se sentir épuisé. Cela signifiait qu'il avait vraiment fait son travail. Les étudiants semblaient s'intéresser vraiment à sa matière. Peut-être n'était-ce au final que parce que les examens approchaient, mais cela ne le dérangeait pas pour autant. Ils étaient attentifs, ils posaient les bonnes questions, et surtout écoutaient et notaient les réponses, les commentaient parfois. Il y en avait qui s'attardaient pour bien recopier toutes les notes de cours, d'autres qui le poursuivaient jusque dans son bureau pour avoir un renseignement supplémentaire sur tel arbuste et la meilleure manière de le planter, de l'entretenir pour qu'il grandisse d'une façon et pas d'une autre. Les réponses qu'il leur donnait étaient toujours concises, la plupart du temps, étayées de termes techniques sur lesquels ils demandaient bien vite des éclaircissements, qui en amenaient plus. Très académique, il continuait donc, véritable encyclopédie et maître de conférence quand il s'y mettait. Certains abandonnaient, mais il y en avait qui en redemandaient sans cesse, preuve qu'au final, il n'était pas si mauvais que ça, malgré ses quelques … particularités. Il avait donc une fois de plus fini dans son bureau, avec deux étudiantes de Salem lui demandant de leur réexpliquer comme améliorer les performances de l'aconit en le rendant moins toxiques pour l'élaboration d'une potion ralentissant le vieillissement des cellules. Il ne fit aucun commentaire sur l'apparente futilité d'une telle requête, il était vrai que les plantes avaient énormément d'application, dont la cosmétique magique à laquelle cette paire de demoiselles se destinaient visiblement. Plein de patience, il finit donc cette longue explication, puis elles finirent par le laisser seul.

    Passant une main lasse sur son visage, il se prit à sourire deux secondes, avant de finalement se souvenir qu'il avait laissé les serres ouvertes. Quelques étudiants avaient encore une fois traîné à la fin du cours, non pour subtiliser quelques plantes en douce, mais pour faire visiblement quelques croquis qu'il comptaient peut-être lui ressortir sur leurs parchemins pour l'examen. Il n'était pas contre un peu de fantaisie, tant que celle-ci était mesurée et appropriée, et il appréciait énormément une belle esquisse. Aussi avait-il laissé couler, comme d'habitude. Mais il lui faudrait sans doute songer à fermer, histoire de ne pas laisser un accès encore plus facile à sa réserve de potions. Cela faisait déjà quelques temps que des vols ne s'étaient pas produits, et il espérait que cela continue jusqu'à la fin de l'année de la même façon. Décidant donc de ne pas encourager de mauvaises idées, il se leva et se dirigea vers sa salle. En chemin, il croisa un élève de plus, et eut droit à une demi-heure supplémentaire de cours particulier. Si cela continuait, il allait devoir demander à Nathan de le rémunérer pour ce genre de service … Fort heureusement, l'argent ne l'avait jamais vraiment intéressé, et il aimait simplement partager son savoir. Sinon, il aurait été probable qu'Elderwood ait un petit souci financier. Mais cela n'était pas à l'ordre du jour.

    Quand il arrivait devant sa salle, cela faisait donc bien plus d'une heure qu'il avait fini de dispenser son dernier cours de la journée à ceux de ses étudiants qui étaient les plus âgés. Un très bon groupe avec une dynamique intéressante. Quelques couteaux tirés, mais pas de bain de sang, et surtout beaucoup de pression pour la fin de l'année, des émotions qui, mélangées, donnaient au final un cocktail des plus encourageants. Cependant, à ses yeux, personne n'était resté aussi longtemps. Une heure était un délai largement suffisant; ce fut donc tout naturellement qu'il entra, prit la clef qui était restée sur son bureau et se dirigea vers la porte. Il fermait le battant sans faire le moindre bruit quand soudain, il lui sembla entendre comme un bruissement. Fronçant les sourcils, il entrebailla de nouveau la porte. Aucune son ne filtrait de l'intérieur. Il avait simplement dû l'imaginer. Ce fut quand il avait de nouveau ramené le battant à lui qu'il l'entendit encore. Cette fois, il en était sûr. Se glissant dans l'embrasure de la porte, il promena son regard sur la pièce, et sur l'ouverture donnant sur la serre, derrière, au fond de la salle. Une nouveau bruit. Il y avait quelqu'un là-bas. Espérant vraiment ne pas avoir à faire à un voleur, il s'approcha, discret comme une ombre sans faire le moindre effort pour cela. Et, finalement, il aperçut la silhouette d'une de ses étudiantes se découpant sur un rideau vert de plantes. Un carnet à la main, elle remuait silencieusement les lèvres, ses longs cheveux ramenés en arrière. Très concentrée, elle ne semblait pas l'avoir entendu, et se pencha sur le bac se tenant en face d'elle. Le professeur s'avança vers elle, et posa une main sur le bac à côté d'elle, arrivant directement dans son dos. Il demanda :

    Puis-je vous aider mademoiselle ?
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Yolihuani

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MessageSujet: Re: No Fear - Andrea   No Fear - Andrea EmptyJeu 19 Jan - 21:18

Les cours s’étaient achevés depuis longtemps et c’était sans réfléchir à l’heure qui s’écoulait, au soleil qui déclinait à l’extérieur qu’Andrea était restée dans les serres à fixer une plante d’un regard profondément agacé, les sourcils légèrement froncés sur ses iris glacés. A en croire l’air exaspéré qu’elle affichait, elle espérait sans doute la faire geler sur pied, ou la transformer en compost accéléré, tant le simple fait de n’arriver à rien depuis deux heures voire plus la contrariait.
La plume crissant sur le parchemin cessa sa course, ponctuée par un soudain soupir de la part de la Brésilienne qui fixa son énième croquis avec dépit et le fourra dans son sac avec une irritation grandissante. Elle posa ses mains sur la bordure du bac, incendiant toujours la malheureuse plante du regard. La simple pensée d’échouer dans le dessin d’un vulgaire végétal lui fit grincer des dents et elle ne put s’empêcher de lancer un coup de pied rageur dans le pot, comme une gamine capricieuse qui n’obtient pas ce qu’elle désire. Plus tard, peut-être, elle dirait que sa soif de perfection et de savoir avait englouti toute autre perception du monde extérieur et que tant qu’elle n’avait pas l’objet de ses désirs, plus rien d’autres n’existait. Mais la vérité c’était qu’Andrea était capricieuse. Mais qu’elle ne voulait pas n’importe quoi. Les poneys, les châteaux, les robes de princesses l’indifféraient. Il n’y avait guère que deux choses qui intéressaient la Brésilienne et qu’elle n’aurait probablement jamais : La Perfection et une lignée de sang. L’une parce qu’elle était connue comme chimère et l’autre s’était avérée toute aussi illusoire dans les années précédentes. Seulement Andrea chassait encore le Yéti, courant après des étoiles trop lointaines jusqu’à s’épuiser et virer complètement folle, réduisant en cendres tout ce qu’elle avait bâti jusque-là, Tour d’Ivoire bancale sur les ruines fumantes d’un lignage bâtard.
Elle lança un dernier coup de pied dans le bac, rageant intérieurement contre ses propres démons puis détendit ses doigts crispés sur le rebord. L’adolescente passa une main sur ses yeux fatigués, évacuant la colère avec la plus grande application, comme elle avait appris après des années. « Le monde est beau, c’est un oiseau… gnagnagna » et autres paroles niaises tournoyèrent un instant dans son esprit, le temps que la colère s’apaise. La Brésilienne eut un sourire ironique. Bullshit. Elle empoigna de nouveau sa plume et son carnet, fixant encore la plante face à elle et nota mentalement que dans sa liste des choses à éradiquer un jour ou l’autre, après les animaux et Céleste, viendraient très certainement les fleurs.

Replongeant allègrement dans un océan de savoir, dans le calme plat des connaissances qui ne bousculaient pas ses certitudes pour n’importe quel prétexte, Andrea se remit à gratter du papier. Beaucoup de papier. Si bien que l’appel du professeur Kether, qu’elle n’avait de toute façon pas entendu venir, lui fit l’effet électrochoc.
▬ Puis-je vous aider mademoiselle ?
La peur se mêlant à la surprise, toute la quiétude que la Brésilienne s’était efforcée d’accumuler s’envola en même temps qu’un cri suraigu s’échappait de ses lèvres tandis qu’elle tentait de se dégager, agitant ses bras dans tous les sens. « Le monde est joli, il sent le pissenlit » lui susurra sa conscience débile. Aussitôt, l’adolescente se figea. Elle s’esquiva violemment, poussant le professeur pour mettre le plus de distance entre elle et lui.
▬ Je sais ce que vous essayez de faire. Vous êtes répugnant. Cracha-t-elle, la main posée contre sa poitrine pour retenir un haut-le-cœur ou l’empêché de s’emballer.
Andrea darda un regard hésitant entre le courroux et la frayeur sur le professeur de botanique. Non, ça ne resterait pas impuni. Elle l’avait tout de suite repéré, ce prof louche, peu conventionnel, ses plantes, son attitude totalement déplacée et non, elle n’hésiterait pas à aller se plaindre. Mais d’un autre côté, l’idée de mourir dans une serre, assassinée par un prof iranien terroriste ne l’enchantait pas plus que ça.


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MessageSujet: Re: No Fear - Andrea   No Fear - Andrea EmptySam 4 Fév - 19:39

    Le cri de son élève le surprit, mais Oz n'en montra pas le moindre signe, absolument stoïque, la main toujours sur le bac. Étonné, il la regarda se mettre à gesticuler sans comprendre, se demandant si une des plantes présentes avait pu lui être fatale, mais un rapide regard l'informa que non, les végétaux qui avaient visiblement retenus l'attention de la demoiselle à la fin de son dernier cours étaient toutes parfaitement inoffensives, enfin, quand on ne faisait que rester dans leur sillage. Certaines étaient simplement odorantes, d'autres avaient des propriétés curatives, d'autres encore étaient excellentes dans du papier à cigarette, mais ceci était une autre affaire. La demoiselle n'ayant pas de briquet, il fallait en conclure qu'elle était simplement en train de réagir « normalement », ce qui pouvait se révéler inquiétant. Les sourcils très légèrement froncés, il la regarda se figer soudainement, puis le bousculer sans le moindre ménagement. Là, il devait bien avouer que cela dépassait tout ce à quoi il avait pu penser. Un manque de respect flagrant d'un professeur, par cette étudiante était des plus surprenants. Après tout, si sa mémoire ne lui faisait pas défauts, c'était elle qui avait toujours l'air terriblement coincé et fière d'elle, assise dans un coin, simplement avec ses livres et ne parlant à personne. Il la regarda, les yeux légèrement écarquillés, demandant silencieusement ce qui lui valait cette réaction, avant qu'elle ne crache, finalement, une main sur la poitrine comme pour s'empêcher de vomir: Je sais ce que vous essayez de faire. Vous êtes répugnant. Alors, ça, pour une surprise … Oz la considéra un instant, se demandant s'il devait rire ou s'énerver. Mais son caractère posé et un peu à côté de ses pompes, il fallait bien l'avouer ne choisit aucune de ces deux options, se contentant de demander, ne bougeant pas d'un millimètre: A quoi faites vous allusion, mademoiselle Braxton ?

    Son nom lui était revenu en mémoire par on ne savait quel miracle, peut-être la grâce de Dieu l'avait-elle touchée, après toutes les prières de Marie-Coq pour son cas qui ne semblait après tout, pas si désespéré. On pouvait aussi simplement se dire que sous ses airs de je-m'en-foutiste fini et d'homme étrange, le professeur Kether était un professionnel, qui connaissait donc son sujet, mais qui avait également vocation à enseigner, donc se préoccupait un temps soit peu de ses étudiants. On pouvait. Comme de toute façon personne n'aurait sans doute jamais la réponse à cette question, on pouvait toujours. Le mieux placé pour répondre serait sans doute Kiely, qui pouvait se vanter d'être la personne qui le connaissait le mieux au monde, quoi que cela puisse vouloir dire. En tous les cas, la réaction excessive de la jeune fille était ridicule. Oz était peut-être homme à aimer la compagnie de femmes, voire d'autres hommes, mais jamais au grand jamais il n'avait touché et ne toucherait à une élève. Il avait des principes, aussi étrange que cela puisse paraître venant d'un homme qui fumait de gros pétards et insultait tout le monde parfois, quand les circonstances propices à ce genre de chose étaient réunies. Et ne pas toucher à ses étudiantes en faisait partie, même s'il y en avait plus d'une qui avait tenté de jouer de ses charmes sur l'étrange et ténébreux professeur de botanique. De toutes les manières, elles n'avaient même pas le statut de femmes dans son esprit, c'était dire. La situation était donc d'un ridicule achevé, mais visiblement la Brésilienne semblait terrorisée. Loin de l'aider ou de dire quoi que ce soit qui aurait pu l'aider d'entrée de jeu, il laissa son bras retomber le long de son corps, sans la quitter du regard. S'il voulait lui donner une leçon ou s'il ne pensait même pas à mal ? Ce serait sans doute un éternel débat, ou on pouvait aussi simplement penser qu'il s'agissait de son mode de fonctionnement et de communication habituel? Une fois encore, on pouvait. De toutes les manières, cela ne changeait absolument rien au fait qu'il ajouta: J'espère que vous n'êtes pas en train de sous-entendre que je veux vous violer au fond de ma serre ?
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MessageSujet: Re: No Fear - Andrea   No Fear - Andrea EmptyJeu 31 Mai - 22:06

Elle en avait la nausée à force de le fixer, réfléchissant à tout ce qu’il aurait bu faire, chaque possibilité lui arrachant un semblant de haut-le-cœur jusqu’à ce que son palpitant ne daigne se calmer et qu’enfin, son cerveau puisse reprendre la place qui lui incombait.
▬ A quoi faites vous allusion, mademoiselle Braxton ? La Brésilienne ouvrit et referma la bouche. Vrai, à quoi pensait-elle donc, mademoiselle Braxton ? En y réfléchissant bien, il lui semblait que chaque scène imaginée par son esprit troublé flirtait plus ou moins avec les limites de la bienséance pour ne pas dire qu’elle les outrepassait allègrement. Le professeur Kether lui faisait peur, mais n’importe qui, au final, dans cette position, aurait pu effrayer Andrea. Ce n’était pas tant le personnage mais plutôt la situation qui rendait la Brésilienne fébrile, au bord de l’évanouissement, bien qu’Oz Kether soit bien loin d’être un modèle de convenance à ses yeux. Yeux qui, s’ils avaient pu s’exprimer, criaient sans vergogne au professeur de s’écarter de la brune en pleine détresses.
Son regard lâcha un instant le visage du professeur de botanique pour chercher une branche à laquelle s’accrocher avant de sombrer, un regard ou un témoin qui pourrait la soutenir quand viendrait l’instant crucial ou le… Non, mieux valait ne pas y songer. Il n’y avait personne pour lui tendre la main, personne pour la soutenir si la volonté lui faisait défaut. Pour une des rares fois de sa vie mais certainement pas la dernière, Andrea se prit à regretter d’apprécier plus la solitude que la compagnie de ses, certes inférieurs, mais semblables camarades. Elle n’aurait pas dit non, là, de suite, à une apparition soudaine d’élève imbécile venu poser la plus stupide des questions au directeur des Maarifa. Elle était même prête à endurer la Coquelicot, Céleste ou n’importe qui pour se sortir de cette situation.
▬ Je… Articula la Brésilienne une fois ses yeux revenus sur le professeur, ses doigts cherchant vainement une arme pour se défendre. Que tu es naïve, Andrea … Les bras de Kether cessèrent finalement de l’encadrer et la Yolihuani put enfin respirer ou du moins suspendre les battements de son cœur suffisamment longtemps pour que son souffle reprenne un rythme normal.
▬ J'espère que vous n'êtes pas en train de sous-entendre que je veux vous violer au fond de ma serre ? Heu. Si ?
Décrispant doucement ses doigts qui s’étaient imperceptiblement enroulés autour de sa plume, allant jusqu’à la broyer littéralement, la Brésilienne inspira profondément, les yeux clos pour quelques secondes. Ne pas paniquer, respirer, souffler, réfléchir.
▬ Pourquoi donc ? Ma phrase aurait-elle réveillé quelque chose en vous ? Je ne sous-entends rien, je tire peut-être des conclusions trop hâtives, j’en conviens. Mais admettez que cette position pourrait aisément porter à confusion. Lâcha-t-elle finalement, toute prestance retrouvée, le calme reprenant possession de ses traits brièvement froissés par la contrariété.
Nul défi ne luisait au fond de ses prunelles, aucune insolence. D’ailleurs, rien ne luisait jamais au fond du regard d’Andrea Braxton, si ce n’était la peur ou la colère circonstancielle et quand on y repensait, il n’y avait pas que les yeux de la Brésilienne qui ne s’illuminaient jamais. Mais nous laisserons à Céleste tout le plaisir de cracher allègrement sur le manque de vie de sa sœur et toutes ces valeurs que l’aînée des Braxton tente de protéger jalousement.
Remettant une mèche brune derrière son oreille pour conserver le contrôle et retrouver visage plus humain que celui de la furie effrayée qu’elle avait pu afficher plus tôt, la Brésilienne scruta les traits du professeur de botanique, une distance de sécurité toujours soigneusement placée entre leurs deux silhouettes.
▬ D’autant plus que vous n’êtes pas réputé pour être un modèle de décence et de politesse. Poursuivit la Brésilienne après avoir récupéré son carnet, le brandissant comme s’il pouvait faire office de bouclier. Pour en revenir à votre question, je n’ai pas besoin d’aide. Pas dans le genre malsain que vous pourriez éventuellement songer. Souffla son esprit en écho, encore tremblant d’indignation pour son orgueil écorché. Mais la Yolihuani se contenta d’hausser doucement les épaules et de se retourner vers son objet d’étude premier. Le professeur Kether était étrange, digne d’un sujet de science, mais l’heure était au croquis. Le reste viendrait peut-être plus tard.
Mais avant… Puis-je avoir des informations complémentaires sur cette plante ? Questionna-t-elle pourtant à contrecœur, pointant le végétal d’un geste vague.


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MessageSujet: Re: No Fear - Andrea   No Fear - Andrea EmptyMer 8 Aoû - 15:23

Cette situation était … déplaisante et l'ennuyait au plus haut point. S'il y avait une chose sur laquelle il était intransigeant, enfin, entre autres, car on pouvait dire ce que l'on voulait, le professeur Kether étant brodé de principes, au final, c'était bien la clause : on ne touchait pas aux étudiantes. Et étudiants, d'ailleurs, même s'il ne mangeait pas de ce pain-là. Alors entendre quelqu'un insinuer devant lui qu'il puisse le faire, surtout de la bouche d'une jeune fille qu'il comptait au nombre de ses élèves, ça ne pouvait évidemment pas réellement passer. Si elle ne l'avait littéralement fait ? D'une part, cela ne saurait sans doute tarder, mais surtout, son air de biche effarouchée ne laissait pas grand doute sur ce à quoi elle était en train de penser. L'idée de rentrer dans son jeu pour lui apprendre à respecter ses professeurs ne lui traversa même pas l'esprit. Quand je vous dis que c'est un homme bien … Il était à la fois affligé et mécontent, sans réellement savoir quel sentiment prendrait le pas sur l'autre. Pourquoi donc ? Ma phrase aurait-elle réveillé quelque chose en vous ? Je ne sous-entends rien, je tire peut-être des conclusions trop hâtives, j’en conviens. Mais admettez que cette position pourrait aisément porter à confusion. Voilà qui était des plus clairs, au moins. L'enseignant ne broncha cependant pas, le regardant d'un air que d'aucuns qualifieraient d'air d'autoroute, à mi-chemin entre indifférence totale et pitié profonde. Il aurait sans doute pu s'en tenir là, mais il n'avait guère apprécié le ton qu'elle avait employé avec lui. Il recula cependant d'un pas, écartant les mains sans la quitter des yeux, avant de lâcher : Faudrait-il aussi que je m'attache les mains dans le dos pour que vous vous sentiez plus à votre aise, miss Braxton ? Cet affront ne resterait certainement pas impuni, que ce soit dit, et elle devait commencer à comprendre qu'elle avait dépassé les limites. Ou en tous cas l'espérait-il pour elle. Il était urgent qu'elle retrouve sa place d'étudiante et cesse de la toiser comme s'il était une sorte de pervers malpropre, sans domicile fixe par-dessus le marché qui venait mendier à la porte de son château.

D’autant plus que vous n’êtes pas réputé pour être un modèle de décence et de politesse. Voilà qui était … de mieux en mieux. Pour en revenir à votre question, je n’ai pas besoin d’aide. Je pense, au contraire, que vous en avez besoin. Pour lui rappeler où était sa place et ce qu'elle risquait à parler de la sorte à un professeur. Mais avant… Puis-je avoir des informations complémentaires sur cette plante ? Je pense qu'auparavant, je vais vous fournir quelques explications supplémentaires sur votre situation. Il n'avait absolument pas élevé la voix, ce n'était pas son genre. Il avait avancé d'un pas, celui qu'il avait retiré dans un premier temps. Il n'était pas question de la ménager, et, si son discours rentrait mieux quand il était proche d'elle, c'était sans doute un mal nécessaire. Il plongea son regard dans le sien, et énonça, le plus naturellement du monde : Je pense que votre paranoïa vous égare. Aussi, je vais vous laisser quelques minutes pour retirer vos paroles. Je me permets de vous rappeler que je suis l'un de vos enseignants, non un quelconque étudiant que vous pouvez vous permettre de regarder de haut ou d'accuser de toutes les perversions du monde. Il n'avait aucunement l'intention de se justifier sur l'aspect « politesse », son affliction ne regardait que lui et lui seul, et si elle n'était pas encore au courant, il n'allait sans doute pas la détromper sur le sujet, c'était suffisamment criant de son niveau d'intelligence pour ne pas faire le rapprochement elle-même. Surtout en ce qui concerne « l'indécence », qui est sans doute fondée sur des recoupements assez hasardeux de votre esprit. Reprenez -le donc en main dans les cinq minutes si vous ne désirez pas passer la fin de cette année et la suivante en retenue pour outrage à enseignant. Si ce n'était pas suffisamment explicite, il se demandait ce qu'il allait lui falloir, mais il était homme d'imagination, cela ne devrait pas poser trop de problèmes. Considérant le sujet clos, et lui laissant donc quelques instants pour présenter des excuses en bonne et due forme, sous risque qu'il mette ses menaces à exécution. En attendant, il se pencha sur la plante qu'elle avait désignée, et avec laquelle elle semblait avoir quelques difficultés : Quant à ce spécimen, il s'agit d'Adonis de Printemps, utilisé par les moldus comme agent homéopathique et dans certains filtres magiques pour ses vertus apaisantes. A trop forte dose, cette plante devient mortelle. Comme s'il annonçait la météo. Et si elle ne se rétractait pas dans les secondes, la foudre allait s'abattre sur elle.
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