ACCIO PROFIL♦ PARCHEMINS POSTES : 52 ♦ PSEUDO : La Chouette Masquée  ♦ CREDITS : Meuha ♦ ARRIVEE A ELDERWOOD : 25/11/2011 ♦ AGE : 31 ♦ LOCALISATION : Là où il y a la fête et où ça peut déranger Andrea.
 |  Sujet: Céleste S. Double B ; the Best Braxton Ven 25 Nov - 19:24 | |
| Hello Dear, it's time to introduce yourself ! ”BRAXTON” “LA PESTE”
ft. EMMY ROSSUM | Chapter One : Identity Card Music Please Nom: Braxton Prénom(s): Céleste Savannah Date de Naissance: 14 juin Lieu de Naissance: São Paulo, Brésil Âge: 18 ans Nationalité: Anglo-brésilienne Sang: Pur École : Yolihuani Année : Cinquième année |
Chapter Two : Life isn't a fairytale Ici l'histoire de votre personnage, son enfance, son adolescence, comment a-t-il découvert ses pouvoirs, l'école, son métier éventuellement, et finalement son arrivée à Elderwood, etc...
Si vous désirez un don pour votre personnage, reportez vous au chapitre six avant d'écrire l'histoire, remplissez le et envoyez un Mp à un admin pour qu'il valide ou non le don. Vous pourrez ainsi en parler dans l'histoire.
40 lignes minimum demandées ! ‡ Oui, Céleste. C'est bien, Céleste. ‡ Une poignée de mots. Une innocente phrase. Vieille litanie bien trop souvent entendue pour une gamine à la patience aussi étendue qu'un confetti. Et cet éternel tapotement sur l'épaule, cristallisation d'un désintérêt flagrant ... Tant de choses qui laissaient Céleste perplexe avant d'indéniablement l'agacer. Il lui était désormais impossible d'assurer objectivement que cela n'avait pas toujours été ainsi. Sa frimousse avait vu le jour brésilien - et non pas l'anglais ou le français parental - un an après son aînée. Eveillée, gazouillante et curieuse, elle correspondait physiquement davantage aux standards Braxton, comme si Céleste avait hérité de Faust et Andrea des de Montmarcy par Garance. Pour le reste, il était relativement clair qu'elle s'inscrirait dans la tradition familiale aristocrate et le tour serait joué, simplement. Les détails du contrat n'étaient toutefois pas très scrupuleusement stipulés et Céleste n'aurait probablement jamais signé pour un rôle de doublure ou de faire-valoir si elle avait réellement su. D'abord docile et vaillante, elle se sortait quotidiennement les tripes pour tenir la distance et se hisser au niveau de la Glacée Andrea, statue de givre dont l'éclat délicat suscitait admiration et envie. Puis le temps avait passé et, quels que furent ses efforts, on la laissait dans l'ombre, lui attribuant arbitrairement une force de caractère qu'elle ne se connaissait pas. Elle n'était pas plus autonome, on ne lui octroyait pas plus de libertés en comparaison de sa sœur, non. On se contentait de lui concéder une demi-attention, goût amer évoquant davantage le parfum de l'oubli que celui de la confiance. Parce qu'on disait Andrea fragile, nécessiteuse affectivement parlant, bref, pas Reine Glacée pour un sou mais Aristocrate Givrée, tout bêtement. Le respect fit place à la jalousie, l'admiration à l'aigreur et la recherche de complicité à la crainte. La demoiselle qu'elle avait tant observé, celle qu'elle avait espéré un jour devenir n'était en réalité qu'une instable petite chose qui lui ravissait tous les honneurs. Un truc envahissant et morose qui ne servait foncièrement qu'à lui pourrir la vie. La faute à qui ? Céleste aurait volontiers imputé tout à Andrea mais l'imprévisibilité de la jeune fille et sa main leste eurent tôt fait de l'en dissuader. Alors, prudente mais retorse, la cadette s'employa à muer la vie de ses parents, des nourrices, de l'entourage, bref, de tout le monde, en parcours du combattant aux multiples flèches clignotantes estampillées d'un clinquant "ici est Céleste, regardez-moi". Là où un tel comportement aurait attiré autour de l'aîné une foule de gens, des experts en mal-être à l'ensemble du personnel au service de la famille en passant par moult cadeaux et l'attention parentale, ô combien précieuse, Céleste n'eut droit qu'aux réprimandes, commentaires, brimades et remontrances sur son caractère indiscipliné, insupportable et capricieux. Balancer un chat dans un puits, c'est méchant, inacceptable, même, mais tyranniser une lignée entière parce qu'on est à 98% constituée de glaçon et à 2% d'acide - à moins que ça ne soit 80 / 20 ? -, ça, c'était normal. Blessée et frustrée, la Brésilienne eut une réaction prévisible : elle poursuivit son ouvrage, encore, mais plus sournoisement, apprenant à faire chuter les autres au lieu de se mettre elle-même en porte-à-faux. La première personne à destituer fut rapidement désignée ... Tête de liste alphabétiquement et affectivement parlant, Andrea devint bête noire et démon sanglant, incarnation de l'antithèse absolue. D'adulation à répulsion, il n'y eut qu'un pas. Maintenant, lorsque Céleste observait Andrea, ce n'était plus pour mieux l'imiter. Juste pour la voir chuter, trouver le petit quelque chose qui fait tache dans un CV presque trop parfait. Et le temps passa. Passa. Et passa encore. Jusqu'au jour où son impulsive de sœur se retrouva finalement à l'hôpital. Céleste avait douze ans, la rage au cœur, l'écume aux lèvres et pas une once de compassion pour son aînée envoyée par deux fois à la clinique. Ou alors un peu. Très enfouie sous l'amertume et bien vite par une joie malsaine. Sur un plateau d'argent, on lui avait servi la faiblesse de son ancien modèle. Pas de Kryptonite pour la Braxton première du nom, pas de cheveux à couper tel Samson, non ... Juste quatre mots susurrés avec délectation : "tu es une bâtarde". Autrement dit, tout ce que tu représentes, tout ce que tu affiches, tout ce que tu es ... ça n'est rien. Ca n'est rien aux yeux de Père et constitue une probable disgrâce dans les souvenirs de Mère. Regarde bien derrière toi, ma sœur, tu as vécu tes plus belles années, Reine du Nord à l'âme sèche et froide comme le marbre. Pour l'heure, c'est ton règne qui s'éteint et le mien qui s'annonce dans un couronnement aussi retentissant que radical. Et Céleste ne mentait pas. Odieuse dans les mots, les gestes et l'attitude, elle profita avidement du départ d'Andrea à Yolihuani pour se creuser sa propre place et s'assurer à long terme les bonnes grâces de Pôpa. Digne héritière, fille charmante, élève douée et sage image, la Brésilienne se serait désormais coupée en quatre si cela lui avait offert prestige, ascendant sur son père, Andrea, voir le monde entier. Néanmoins, peu amène à l'extérieur, elle fustigeait camarades et personnels, domestiques et condisciples dès l'instant où elle se sentait dans son droit. Légitimement capricieuse, c'est à peine si elle s'émut d'avoir doté un gamin français de sa classe d'une belle paire de moustaches de rat. George, qu'il s'appelait ... Un an passa sans qu'Andrea ne lui manque. Sans qu'Andrea ne lui manque officiellement. Le regret qu'une relation normale se tisse un jour entre elles dormait encore dans sa poitrine mais la dure Céleste prit sur elle de promptement l'étrangler. Deux mains d'albâtre se resserrant sur le cou de la bête, l'étouffant mécaniquement pour que Panache, Assurance, Orgueil et Ironie, les quatre rejetons survivants, occupent dignement la place libre laissée par leur génitrice. Quand l'année nouvelle survint, elle sonna l'entrée de la demoiselle dans la prestigieuse école de sorcellerie. Il était hors de question qu'on l'associe à son aînée en permanence, qu'elle n'existe que par l'intermédiaire d'un prédécesseur de cette trempe. C'est donc plus déterminée que jamais d'exister par elle-même et pour elle-même que Céleste arriva à Yoli. Plus de parents, plus de contrôle et sa sœur à sa merci. Puisqu'Andrea avait eu un seul animal, Céleste s'était débrouillée pour en avoir deux, au départ dans un but prosaïque de projectile permanent, à savoir un sous la main prêt à lancer le temps que le second revienne de lui-même. Et puis le relancer à nouveau. Elle avait toutefois fini par s'attacher aux deux bestioles répondant au doux nom d'Andy pour la chouette et de George pour le rat. Etranges choix. Ils étaient ses compagnons d'infortune, ses pseudos victimes et principaux destinataires de menaces jamais exécutées, sauf extrêmes nécessités, tant elle en était devenue gaga. Les deux cocos lui apprirent à se faire craindre car qui s'attaque à un animal doit être assez dur et cruel pour s'attaquer aux hommes. CQFD. Le temps passant, Céleste s'attaqua aux hommes d'une tout autre manière, s'y brisant le cœur et les ailes plus d'une fois. Elle noya ses peines dans la fête, sa frustration, dans la débauche, et chaque nuit laissait se libérer la jeune fille qu'une éducation dirigiste et surannée avait compressée dans un carcan. Ce double jeu devint un challenge sur le long terme, une vie à deux facettes entre la maison et l'école. Entre la demeure Braxton et Yoli. Puis Elderwood. Le changement d'école prit bêtement des allures de défi, un nouveau moyen d'épater une galerie plus étendue encore et de tromper son monde, encore et toujours. Chaque cafard cafteur subirait un sort funeste, Céleste ne s'en cachait pas. Personne ne nuirait à son image auprès de son paternel. Pour le reste ... Il faut bien reconnaître que la sorcière prenait presque un malin plaisir à se faire maudire de la terre entière si une telle haine permettait qu'on prononce plus régulièrement son nom. Alors, que ça soit en Amérique du Sud ou au plus profond d'une île inconnue jusqu'alors ... aucune importance. Son bout de chemin, elle le parcourt avec fierté, le menton toujours haut et les talons bien pointus, pour qu'ils soient plus meurtriers lorsqu'elle vous les envoie dans les tibias. Mais toujours avec le sourire, un papillonnement de cils et une courbette pour tromper les autorités supérieures, bien qu'elle s'arrange toujours pour que, vous, vous ayez très nettement perçu son regard assassin. Chapter Three : I need a meaning, I need a soul Et parce qu'on est des petits curieux on aimerait en savoir plus sur son caractère, ses manies, ses goûts, ses craintes, ses rêves, etc...
15 lignes minimum demandées ‡ Fêtarde ‡ Pédante ‡ Orgueilleuse ‡ Manipulatrice ‡ Compétitrice ‡ Enjôleuse ‡ Epicurienne ‡ Menteuse ‡ Capricieuse ‡ Dirigiste ‡ Véhémente ‡ Venimeuse ‡ Acre ‡ Emportée ‡ Excessive ‡ Marginale ‡ Calculatrice ‡ Envieuse vis-à-vis de sa sœur ‡ Vit dans le déni quant à son complexe envers Andrea ‡ Peste ‡ Effrayante ‡ Impopulaire ‡ Bonne comédienne pour jouer les fausses guindées et les fifilles à pôpa ‡ Désagréable ‡ Niaise devant ses animaux de compagnie ‡ Sans scrupule niveau vengeance ‡ Redoutable ‡ Mielleuse ‡ Débauchée par période ‡ Joue sur les contrastes ‡ Désire maladivement exister ‡ Tyrannique quand ça lui prend ‡ Assurée ‡ Persuadée d'avoir toujours raison ‡ Têtue ‡ Intraitable ‡ Moqueuse ‡ Indépendante ‡ Individualiste ‡
| « Qu’ils me haïssent pourvu qu’ils me craignent » pourrait spontanément réciter la Brésilienne, sourire crâne sur air hautain. La popularité n’est pas l’apanage des Braxton ni le centre d’intérêt premier de Céleste. Dominer est la fin ultime, fouler aux pieds les indésirables, se hisser au-dessus de la fange en se délectant de les voir s’y noyer. Toutefois, il y a une nuance à apporter à ce désintérêt initial : surpasser Andrea demeure la règle. Bien que la jeune fille soit consciente que son aînée ait le potentiel sociable d’une cuisse de poulet rôtie, il n’est guère prudent de baisser sa garde,
d’estimer qu’un tel état de fait est figé à tout jamais. |
 | Alors la Yolihuani s’efforce toujours de plaire à ceux aux yeux desquels sa sœur n’est qu’une folle furieuse au cerveau encrassé de poussière, ou bien une névrosée psychotique qui a peur de tout, son ombre comprise. Rien de plus facile que de gagner à sa cause les gens qui disposent de certaines inclinations propres à la servir. Evidemment, le défi pourrait être plus beau si elle tentait plutôt de convaincre les proches d’Andrea qu’il y a mieux ailleurs et que les produits Braxton, sortis de la réelle usine, pas à moitié montés par des mains étrangères, sont nettement plus séduisants que le modèle périmé devant lequel ils bavent. Non. Eux, là, ces imbéciles, elle préfère ruiner leur réputation autant qu’elle le peut, se la jouant vipère sournoise, lançant négligemment rumeurs et critiques entre deux verres d’alcool d’une soirée endiablée. Car, oui, tout chez elle se fait avec calcul lorsqu’il est question de suprématie. Calcul et mesure. Passer pour la barbare aigrie du coin ne lui offrirait ni soutien ni prestige. Tout au plus la verrait-on comme la cadette jalousant son aînée en un caprice enfantin durant sur le tard. Ce qui était loin, très loin d’être le cas. |
| Ni l’envie, ni les complexes d’infériorité ne sont les moteurs de la machine Braxton, deuxième édition. Il fut un temps, certes, ses motivations se centraient principalement sur un désir ardent de renverser la tendance, d’exister aux yeux de tous sans exception, d’être l’égale d’Andrea et pas seulement son ombre. Elle se serait pliée en mille si un tel exploit lui avait offert reconnaissance et attention. Elle aurait décroché la lune si une prouesse pareille lui avait conféré un trône au côté du majestueux siège de sa sœur au dossier rembourré et aux accoudoirs en velours l’empêchant de se blesser. Puis le mythe de l’aînée modèle s’était oxydé par le vent de la haine, rouillé sous l’humide rancœur, détérioré par les affres de la jalousie. L’idole s’était muée en poupée vaudou d’épouvante où la jeune sorcière n’osait pourtant planter d’aiguilles, de peur que la créature ne lui jette le mauvais œil pour les siècles à venir. Alors, patiente, Céleste en examinait les coutures, priant pour y trouver un défaut, un point mal cousu, un peu de bourre qui s’échappe, un problème dans le tissu. Quelque chose d’intrinsèque qui démystifierait Andrea, pour de bon. |  |
 | Et jamais Céleste n’avait pensé pouvoir un jour brandir étendard plus flamboyant que cette assertion toute simple, cette phrase maintenant assassine : « je suis une sang pur … moi ». Un drapeau pour une bataille, un morceau de tissu claquant au vent et au nez d’Andrea, métamorphosant l’aigreur et l’envie dévorante en un obsessionnel désir de supériorité, quête éternelle de l’affirmation de la Vérité.
« Peu importe le vin, pourvu qu’on ait l’ivresse ». Un grand credo. Une ligne de conduite. On agit, on fomente, on minaude, on intrigue, on canarde, en sourdine, toujours, et on grimpe. Doucement. Sûrement. On écrase, on pousse, on évince, on extermine, on nettoie, on reprend sa route. Le sommet comme seule horizon, en somme, et la satisfaction ultime quand on l’approche enfin. C’est un détail si, au bout du compte, on est seul en lice, si le mérite s’est évaporé du mélange. Quand on a le titre, plus personne ne se souvient du prix qu’on a concédé pour l’acquérir. On noie le poisson dans ce qu’il reste du vin du succès. |
| Céleste n’a de scrupules que le strict minimum pour paraître en société. Elle s’émouvra – cinq minutes – sur un chaton nouveau-né, omettant sciemment de mentionner qu’elle a balancé un de ses congénères dans un puits, jadis, pour attirer l’attention parentale. Elle plaindra – avec une sincérité feinte à merveille – le pauvre hère blessé au Quidditch – sport de brutes, rien ne vaut la danse et le sport en chambre – tout en ricanant intérieurement qu’un tête à tête avec une goule de grenier a nettement plus de mordant qu’une partie de chasse à la baballe, son ancienne gouvernante en témoignerait. La mascarade n’a toutefois pas vocation à durer toujours car la capricieuse Brésilienne n’accourt pas docilement au moindre claquement de doigt. Jouer à la parfaite mondaine, lorsqu’on est en présence d’un cas d’extrême nécessité, d’accord. Mais enfiler des masques et se costumer au quotidien, cela revient à s’écraser, ramper vilement pour rentrer dans les convenances et mourir étouffé par le poids de l’éducation. Ce qu’une vraie Braxton, fière et libre, ne saurait tolérer. |  |
 | Oui, une vraie Braxton. Parce que quand elle observe la bâtarde, Céleste n’y voit plus qu’une vieille coincée racornie, une référence déchue au rang d’antithèse de l’exemple à suivre, une fille psychotique, perturbée, nerveusement instable et incapable de se gérer dans un espace excédant le périmètre d’une bibliothèque. Ces tares, ces troubles internes qui transparaissent en filigrane de l’attitude guindée et sèche d’Andrea, pour qui sait bien y regarder, doivent donc forcément être le corollaire de cette ascendance entachée, cette branche pourrie de l’arbre généalogique de la fière lignée. Aussi, puisqu’elle est, elle, Céleste, la future héritière, sang pur et mordante morgue, il est nécessaire qu’elle se comporte à l’inverse d’Andrea la parcheminée qui n’a plus toutes ses feuilles dans le même bouquin. |
| A l’inverse … à une virgule de différence, tout de même. Parce qu’Andrea aime jouer à la garce, se prendre pour une diva acide qui vous glace le sang d’un regard. Alors il était inconcevable, hors de question d’être la gentille fifille qui sourit, rassure, étreint avec amitié et panse les blessures. Se montrer coriace, acariâtre et inflexible, châtier l’impudent et le mécréant … nécessaire. Impératif. C’est sur cet autel que Céleste a sacrifié sa popularité : celui du charisme. Qu’importe d’être exécré si ainsi on existe ! Une poigne de fer, des crocs d’acier et ce petit quelque chose dans la prestance qui indique à tout qui voudrait vous faire de l’ombre qu’il a intérêt à se montrer plus intelligent que vous s’il désire survivre à cet affront. Et vu l’ego dont dispose la Yolihuani, inutile de vous préciser qu’un tel cas de figure ne lui effleure même pas l’esprit. |  |
 | Egocentrique et nombriliste, la Brésilienne aime son petit minois, lui et lui seul, ronronnant de fierté et souriant avec affection lorsqu’elle croise son reflet dans un miroir. Du moins, c’est cette image de reine des glaces qui n’a qu’elle comme centre d’existence et ne souffre d’aucune peine de cœur qu’elle préfère arborer aux yeux du monde. Si elle va rechercher l’Andrea comateuse dans la bibliothèque, c’est uniquement par charité, laissant la pitié prendre le pas sur le mépris royal qu’elle porte à sa sœur. Si elle a séduit un certain nombre de garçons et que chaque histoire s’est soldée par une rupture en bonne et due forme, hrm, c’est uniquement parce qu’ils n’étaient finalement pas compatibles ou que cette amourette n’était qu’une petite amusette sans importance. La preuve, n’aime-t-elle pas confirmer son potentiel séducteur en ensorcelant des camarades en soirée ? N’est-ce pas là une confirmation qu’elle ne cherchait généralement rien de sérieux ? Ou bien est-ce une manière quelque peu maladroite de noyer le nombre des ruptures provoquées par le gars en face dans un nombre nettement plus important d’aventures sans lendemain ? |
Et puis, il suffit de l’observer avec ses animaux de compagnie. Une chouette nommée Andy – on perçoit là sans mal l’ironie de la chose et tout l’amouuuur qu’elle doit porter à cette bestiole – et un rat – George, en hommage à un camarade auquel elle avait fait apparaître des moustaches sous le coup de la rage, plus jeune – qu’elle n’hésite pas à balancer sur son aînée pour la traumatiser à vie. Les deux créatures subissent, en paroles, moult traitements ignobles, de la métamorphose prochaine en descente de lit, en escarpins, en chaise, en plumeau, en carpette, bref, tout un tas de joyeusetés que tout propriétaire normal n’infligerait pas à ses bébés. Mais si Céleste a déjà dû, pour sauver la face, mettre à exécution certaines choses, une fois les coulisses retrouvées, elle tentera au mieux de se faire pardonner, gâtant Andy et George comme la prunelle de ses yeux. C’est son secret personnel, malgré son cœur de pierre et ses manies de demoiselle insensible, elle a un petit penchant pour ses trois bêbêtes préférées : Andy, George et Andrea. |  |
 | Enfin, que cela reste entre nous, bien évidemment ... Car la donzelle n'aime guère qu'on entache l'image qu'elle a décidé de nouer étroitement à son prénom par un ruban rouge éclatant. Du sang de celles et ceux qu'elle a descendus plus bas que terre, évidemment, lorsqu'ils eurent l'impudence d'ébranler son décor, d'érafler son costume. La Céleste d'Elderwood ne tolère absolument pas qu'on l'associe de près ou de loin à l'austérité dérangée d'Andrea. On la craint pour elle-même, pas pour de quelconques liens de parenté. Mais à côté de cela, la Céleste du Brésil, noble et droite, n'a pas à souffrir des racontars sur sa conduite estudiantine et toute information parvenant malencontreusement aux oreilles de son paternel se payera au centuple. Ou davantage encore. Aucun affront ne reste impuni et les tarifs Braxton sont passablement exorbitants. De la rancune ? Voilà qui impliquerait qu'elle aurait à s'émouvoir de votre cas plus que quelques secondes, le temps de régler votre compte. Non non, la demoiselle déteste uniformément tout le monde. La justice céleste est aussi aveugle que l'autre. |
| Certes, si cette justice s'applique à tous, il n'a toutefois jamais été prétendu qu'elle était un tant soit peu mesurée ou proportionnée. Céleste s'arrange pour agir et réfléchir posément, d'accord. Pour paraître et agir dignement, également. Mais en ce qui concerne les corrections et les punitions qu'elle inflige aux empêcheurs de tourner en rond, elle n'a pas appris à y aller de main-morte, retenir ses coups en traître ou se souvenir de la définition de la clémence. On ne lui résiste pas. Jamais. C'est un fait. Etabli. Qui ne peut être remis en question. D'aucuns la diront donc extrêmement passionnée dans le domaine relationnel, crachant son poison avec hargne et vigueur. D'autres la dépeindront plutôt comme une jeune fille emportée voire excessive qui fait payer cash toute incartade. Main de fer sans gant de velours. Aucun scrupule à broyer les côtes si elle obtient ainsi la certitude que la victime, aidée par la douleur, se rappellera éternellement qu'on ne la défie pas. A l'image de Denis de Syracuse, on pourrait la qualifier de tyran, la légitimité du trône du souverain en moins. Quoique, à force de s'imaginer reine, elle s'en est certainement octroyé les attributs, assez arbitrairement. |  |
 | La couronne de son ascendance pure et parfaite lui pèse parfois un peu trop sur le crâne, compressant son cerveau au point d'y faire naître des conceptions erronées de la réalité. Parce que, dans l'esprit de Céleste, elle n'a jamais tort. C'est toujours elle aux commandes. Nul autre être humain n'a le droit de se dresser contre ses désirs et tarder à combler ses souhaits relève presque du crime de lèse-majesté. Elle claque du doigt, on répond. On ne répond pas ? On a le sang glacé par un des regards tueurs dont elle a le secret. Se remettre en question, s'éprouver, hésiter sur le bienfondé de telle ou telle chose, telles sont des conceptions qui ont déserté les landes des circonvolutions de son tortueux cerveau. Si on veut avancer, toujours tout droit, sans faillir ni frémir, sans faiblir ni gémir, occulter ce type d'interrogations est primordial. Aussi, depuis que la Brésilienne creuse son trou dans ce petit monde sans plus regarder par le prisme de la grande Andrea, elle a tout fait pour ne plus jamais douter d'elle-même et ne plus risquer, qu'un jour, le remord ou le doute viennent troubler ce parfait équilibre. |
| De telles certitudes ancrées aussi profondément dans son être ne l'ont pas modelée en jeune fille modeste, humble, accessible et ouverte au dialogue. Cette conviction d'avoir inexorablement toujours raison logée dans sa poitrine meut Céleste dans chacun de ses gestes, présentant au monde une Brésilienne forte, têtue et intraitable. Rien ni personne ne peut s'élever sur sa route. Cela lui paraît tellement inconcevable que la Yolihuani en oublie parfois que, malgré tout, c'est un évènement envisageable dans son quotidien. Non pas qu'elle baisse constamment la garde sur ce volet mais il semble que de telles "rébellions" assurent chez elle une surprise perpétuellement renouvelée à chaque fois, garantie non feinte avec de vrais morceaux d'offusquée dedans. Et sa colère en réponse est toute aussi sincère que la hargne qu'elle déploie pour faire taire les impudents. Mordante, cinglante, bornée, elle se dresse de toute sa hauteur, de toute sa splendeur, espérant bien vous aveugler par son indéniable rayonnement pour avoir osé regarder du mauvais côté et prétendre, d'une quelconque manière, qu'un tort imaginaire s'était glissé dans sa conduite parfaite. |  |
 | Tellement parfaite que Céleste se place presque automatiquement en leader. Tyrannique. Donc décriée. Et enfin reléguée au rang d'exigeante individualiste qui préfère la solitude ou les compagnies calculées plutôt que les piaillements de la foule imbécile. Elle la joue toujours solo, estimant que si quelqu'un a besoin de secours pour s'en sortir, c'est qu'il ne mérite pas de poursuivre la course. Au mieux l'aidera-t-elle d'un petit bâton bien placé dans les roues pour abréger ses souffrances. Mêle-tout, non. Juste altruiste, maiiiis si. Bien qu'elle n'ait, pour sa part, aucunement envie de saisir la moindre main tendue, il n'en est pas moins vrai qu'interférer dans la vie des autres, négativement surtout, reste dans ses préoccupations premières. Vivre pour soi est une chose mais on n'existe pas socialement en incarnant les ermites. Aussi, les incursions diaboliques dans les existences de ses camarades sont un bon moyen de se faire un nom. A tout prix, d'ailleurs. |
| Comme évoqué plus haut, peu importe qu'on la haïsse tant qu'on la connaît, la reconnaît, la craint ... Avoir vécu dans l'ombre d'Andrea a laissé des traces profondes, séquelles d'un manque de confiance et d'envie dévorante, meurtrissures d'une cadette éclipsée ... Plutôt que de se laisser consummer par ses démons, Céleste a comblé les trous de son âme par plus de vices que de vertus, fardant le tout d'assurance pour qu'on n'observe pas les vermoulures sous le beau vernis. Plus ça luit, moins on voit sous la surface. Rien de tel qu'un air crâne, un peu de morgue, voire de la pédanterie pour s'assurer la tranquillité à long terme. Puis, à force de tromper les autres, on se trompe soi-même. On se fait prendre au jeu. On croit à l'illusion, on la fait sienne. Bien vite, plutôt que de mettre une couche de vernis toute fraîche pour garantir sa couverture, on assimile le produit et c'est une pellicule de moquerie acide qui sert de nouveau protecteur. Mordre, asticoter pour le plaisir ou la nécessité ... L'important est de faire tourner sa langue, dire quelque chose d'assez intelligent pour être noté et, surtout, faire entendre sa voix. Qu'elle a assez jolie, par ailleurs. |  |
| Enfin, inutile de palabrer plus longtemps sur le spécimen. On retiendra qu'il est assez souple pour se plier à toutes situations mais résolument coriace, ne rompant ainsi jamais. L'échine se courbe parfois, le corps épouse le mouvement et cette posture étrange chez une Braxton n'est là que comme diversion, le temps de dégainer la dague et la planter dans le flanc. Beaucoup d'esbroufe, autant de mise en scène et un beau nombre de masques pour quelqu'un qui a visiblement définitivement oublié d'enlever le dernier de la pile qui lui colle maintenant à la peau comme du plomb fondu. |  |
Chapter Four : Tell us more about you Your tastes Café ou thé? ... Elle a vraiment une tête à boire ça ? ... Bon, d'accord, d'accord, le thé avec le petit doigt en l'air, mais uniquement pour satisfaire Pôpa.
Bierraubeurre ou whisky pur feu ? Le deuxième. Avec l'alcool, la fête est plus folle !
Soirée alcoolisée ou au coin du feu ? Cf. question précédente. Vous vous répétez, mon bon ami. Vous aussi, vous empoussiérez votre cerveau en nettoyant les bouquins de la bibliothèque à l'aide de votre tignasse ?
Hiver ou Eté ? Eté, c'est plus vivant, plus ensoleillé et climatiquement moins andréen. UU
Blanc ou noir? Noir. Le blanc rappelle trop la neige.
Le Chicaneur ou la Gazette du Sorcier? Chicaneur, il se prend moins au sérieux.
Film d'amour ou d'action ? Les deux, on s'ennuie sans romance comme sans aventure.
Garçons ou filles? Garçons. Et plutôt deux fois qu'une.
Canons de Chudley ou les Harpies de Holihead? ... Le Quidditch est un sport de rustres.
Chocogrenouilles ou Dragées de Bertie Crochue ? Les deux, les premières pour l'amour du chocolat, les secondes pour la surprise du goût.
| Baguette : 24, 9 cm, bois de chêne, deux crins de veaudelune.
Epouvantard : Un regard bleu clair, perçant, inquisiteur et relativement menaçant.
Hibou utilisé? Une chouette qui lui appartient, intelligemment appelée Andrea, et un rat, George.
Crois-tu en Dieu ? Seulement si on dit que dieu est Céleste ...
En l'espèce humaine ? Elle existe bel et bien. De là à savoir si elle lui accorde un quelconque crédit moral ... A dire vrai, Céleste s'en contrefiche.
Au projet Elderwood ? Tant qu'elle peut y faire la fête, elle peut y mettre un peu de bonne volonté pour une existence pérenne.
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Chapter Five : Oh! That's a muggle, isn't it ? Pseudo : La Chouette Masquée, Phil de laine *out* (Prénom :) Sceau-fit Age : Vin haie hein han. Double Compte ? : Hu hu hu. Prédéfini ? : Pré dé fille nie. Présence sur le forum ( ? / 7 ) : 5/7 Avatar : Et Mie Rot Somme. Emmy Rossum Code du règlement : Code validé par Edenchou  Comment avez-vous connu le forum et qu'en pensez-vous? : Je ne parlerai quand présence de mon avocat. Autre : « Nage droit devant toi, nage droit devant toi … J’adoooore la nataaaaaaaation. Tant qu’il faudraaaa nager, la vie vaudra la pein*pan*.
Dernière édition par Céleste S. Braxton le Lun 5 Déc - 14:43, édité 4 fois |
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J'ai hâte qu'elle s'installe sur Namy celle là ! *tapotte la tête d'Andrea l'air de dire "t'en fais paaas, t'auras pas à t'en occuper, m'en charge 
