Leatrix A.
Campbell

Leatrix, la jolie collègue. La professeur rompue aux discussions étranges, complice de ses délires. S’il devait se retrouver enfermé dans une pyramide, c’est elle qu’il choisirait pour lui tenir compagnie. Surtout qu’à l’instar des pilleurs de tombe, la blondinette a emporté l’un des trésors de la pyramide avec elle, à savoir le cœur du propriétaire. Heureusement pour lui, ses idioties ne l’ont pas faite fuir, et elle semble déterminée à conserver son bien pendant quelques temps encore.

Lyra E.
Allistair

Lyra, ce charmant poussin perdu dans la basse-cour, est l’une des élèves de Basile. Il la regarde d’un air intrigué, avant d’oublier pourquoi et de retourner à ses comptes moyenâgeux. Cela n’empêche pas la jeune femme, visiblement frappée de folie, d’éprouver pour lui des sentiments douloureux dont il n’a absolument pas conscience. C’est ainsi que le papa poule remue sans crier gare le couteau dans la plaie dès qu’il en a l’occasion, inconscient de la douleur provoquée.

Haley M.
Silver

Haley est la petite nièce de Trixie. Petite, c’est cette dernière qui le dit, quand Basile prête une oreille amusée à ses commentaires. A son avis, Leatrix la couve trop, mais il ne se permettrait aucune remarque. Après tout, qui veut gagner le cœur de l’une doit passer par l’autre. Dans tous les cas, sa compagnie est agréable et la simple pensée de cette touche de fraicheur dans le château familial suffit à le réjouir. Ca et la tête de Mère quand il lui présentera ses troupes, mais shuuut, c’est un secret.

Il y a d’abord Nech, son petit feu follet. Petit, petit, elle a quand même bien grandi depuis le moment où il a été nommé parrain, mais Basile a du mal à suivre le compte des années et puis ça le rajeunit pas, cette histoire. Il l’adore, son feu follet. Leurs discussions surréalistes sont bien connues dans la famille, ce dont les deux ne se rendent pas vraiment compte. Elle l’enjôle, le manipule, sans qu’il ne pense une seconde à protester. Mais Nech, sa petite Nech, se fourre désormais dans des ennuis aussi gros qu’elle et sans prendre de précautions, s’il vous plaît. Peut-être serait-il temps de mettre les points sur les I et les chapeaux sur les momies ?

Sonechka P. Margorovitch

Eterna Baskerville

Miss Baskerville a beau avoir conquis l’ensemble de la population masculine de l’île (et en la regardant, on sait pourquoi), Basile continue de reculer prudemment quand elle approche. Ça n’est pas sa faute, à lui, s’il est maladroit : depuis qu’il l’a surprise en tenue d’Eve (ou presque), la démoniaque bibliothécaire s’emploie à lui rendre la pareille. Chacune de ses remarques, chacun de ses clins d’œil sont un prétexte pour le mettre mal à l’aise. Et notre pauvre héros, empêtré dans son éducation, marche au pas et rougit dès qu’elle s’approche.

Depuis quelques temps, Aramis le vaillant mousquetaire s’accompagne d’une ombre aux remarques aussi acérées que la pointe de son fleuret : Hester, leur compatriote, est de retour chez les La Roche-Guyon et s’y forge une place, tout petit à petit. En fait de petit, Basile aimerait bien qu’elle y ait une chambre, et plus vite que ça, mais on ne peut forcer le destin. Il ronge donc son frein en espérant un miracle, et se contente de lui décocher ses plus beaux sourires. Marchera, marchera pas ?

Hester C. Drunel

Prudence De Lavoie

Prudence et Arsène sont de charmants bambins, parmi ses préférés. Eux, au moins, il retient leurs noms, et finit même par les connaître par cœur. Ils font partie de son troupeau, des visages familiers, de ceux dont les paroles lui provoquent toujours un sourire. Et oui, la participation, c’est important, même s’il s’agit de lister les verrues de Trablak le Hardi. Pour eux, il affronterait sans (trop) trembler le conseil de discipline, chevalier blanc au cœur farouche.

Nascha Argueda est une vraie merveille. Non seulement elle participe, mais ses interventions sont intelligentes – ce qui se fait malheureusement rare tant la réputation d’excentricité de Basile le précède. Et surtout, elle a pris en charge le pire des élèves de Basile : Istvan, le terrible requadruplant. Elle l’intrigue d’autant plus que la demoiselle semble de temps à autre pratiquer l’ubiquité, le surprenant toujours quand il pense s’y être habitué. Une sorcière remarquable, donc, qu’il surveille d’un œil, prêt à la pousser en avant si sa timidité naturelle s’érigeait en obstacle.

Nascha Arguedas

Gaston O.
Lanteri

Gaston, c’est un copain de Nech, l’un de ces poussins qui courent partout dans les couloirs pour raconter des choses diverses. Il est marrant, c’est un élève correct. Il a bien essayé de lui expliquer qu’il ne s’appelait pas du tout Gaston, mais que voulez-vous, Basile est Basile, et il a un peu du mal à intégrer cette donnée.

Arsène
Vonderberg

Arsène et Prudence sont de charmants bambins, parmi ses préférés. Eux, au moins, il retient leurs noms, et finit même par les connaître par cœur. Ils font partie de son troupeau, des visages familiers, de ceux dont les paroles lui provoquent toujours un sourire. Et oui, la participation, c’est important, même s’il s’agit de lister les verrues de Trablak le Hardi. Pour eux, il affronterait sans (trop) trembler le conseil de discipline, chevalier blanc au cœur farouche.

Charles A.
Taylor

Charles, c’est un collègue sympathique avec lequel il s’entend bien. (Qui a dit « Basile s’entend bien avec tout le monde ? JE VOUS VOIS DANS LE FOND ! ».) Basile aime bien ses collègues, alors il les défend quand il entend quelqu’un en dire du mal. Et même si lesdits collègues semblent particulièrement enclins à recevoir des critiques : trop jeunes, trop ci, trop ça, blablabla. Il n’écoute pas, oublie et continue de traiter le professeur de duel comme s’il était vraiment professeur de duel. Il paraîtrait que ça tombe bien…

Des trois mousquetaires, Basile a toujours préféré Aramis, qui emprunte à son petit frère du même nom son calme et son panache. A moins qu’il n’ait été là avant … Allez savoir ! Toujours est-il que malgré les vents et les tempêtes de la discorde familiale et de la distraction congénitale, les deux frères ont réussi à garder un cap sain. Sans avoir l’air d’y toucher, le directeur veille sur son cadet d’un œil vigilant, cherchant toutes les occasions de le pousser vers l’avenir et le bonheur. Un pour tous, et tous pour un !

Aramis de La Roche-Guyon

Nathaniel Cavanaugh

Nate est toute une poésie. Une poésie moderne, à laquelle il ne comprend rien et dont la prose le laisse perplexe. Perplexe et dénudé, puisque Nate a le chic pour mettre notre Beauxbâtons dans les situations les plus délicates. C’est ainsi que toute l’île rassemblée sur la plage a pu admirer son noble postérieur. Mais qu’importe ! Basile triomphant résiste à toutes ses incrustations, même dans les pires moments, et finit par s’attacher à l’étrange créature. Après tout, si Trixie l’aime, il doit bien y avoir une raison. Il ne tient plus qu’à lui de trouver laquelle sans y laisser des plumes.

Zephir est peut-être bien le seul professeur d’Elderwood qui ne puisse vraiment pas piffrer Basile. (Quelqu’un me souffle dans l’oreillette qu’il ne piffre personne, mais je pense que c’est ouvert à discussion.) Manque de chance pour le professeur, Basile, lui, aime tout le monde. Et surtout, Basile est complètement incapable de concevoir qu’on ne l’aime pas. A ses yeux, si Sir Hullington ne lui dit pas bonjour, c’est qu’il a oublié (l’oubli, il pardonne – le contraire relèverait un peu de Sainte-Mangouste se moquant de La Baguette Rouge, centre pour les déshérités). Et s’il est froid avec lui, c’est qu’il est pris de mauvaise humeur passagère. Il s’obstine donc et signe dans ses tentatives de communication, socialisation, conversation, ne faisant qu’envenimer les choses.

Zephir Hullington

Oz K. Kether

D’abord, c’est pas vrai, Basile ne s’entend pas avec tout le monde. La preuve, c’est le professeur Kether. Pour Basile le père poule qui veille sur ses poussins comme un dinosaure sur ses œufs, l’approche du directeur de Maarifa est douteuse – et insouciante (alors que question insouciance, Basile se pose là). Protéger un loup-garou, qui met en danger ses étudiants, c’est inacceptable. Alors ils ne s’aiment pas. Rassurez-vous, s’ils se battent, ce sera nus dans la boue.