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 Come to the flowers-side, we have glitters

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Beauxbâtons

  • Marie-C. De Buffeyrettes
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Marie-C. De Buffeyrettes



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MessageSujet: Come to the flowers-side, we have glitters   Come to the flowers-side, we have glitters EmptyVen 26 Aoû - 22:43

Soleil, fleurs, gazouillis d'oiseaux joyeux, il fallait bien peu de choses pour que Marie-Coquelicot se lance à la conquête de Nameless, ou juste des lieux les plus jolis, toute de rose vêtue, un sourire profondément niais s'invitant sur ses lèvres. Faire en sorte qu'il fasse chaud en été et froid en hiver, que le contraste entre les deux noms évoque immanquablement les caractéristiques respectives des saisons... Le Seigneur faisait drôlement bien les choses, tout de même, il n'y avait pas à dire (Oui, il n'y était pour rien du tout, dans l'histoire, mais Marie se plaisait encore à le croire.). Candy appréciait particulièrement l'été et les atours dont se parait toujours la nature pour éblouir ses petits yeux ahuris, tels qu'ils l'étaient lorsque le la blonde débarqua dans les Jardins chantants, les couleurs chatoyantes attirant toujours son regard, même si elle n'aurait pas dit non à une petite touche de rose supplémentaire. C'était toujours joli, le rose. Puis tellement naturel comme couleur. Enfin, après tout, il y avait bien des dragons, des animagi, des pégases… Alors pourquoi pas plus de rose dans le monde, hein ? Hein ? Raisonnement pourri, bonjouuuur !
D’une manière générale, de toutes les façons, la Beauxbâtons affectionnait chaque aléa climatique, chaque saison sous tous ses aspects. Même l’hiver et sa neige… Duveteuse ? Chatoyante ? Pure comme l’était Marie (Oui, je vous vois ricaner dans le fond) Et, tout de même, c’était tellement cool de faire des anges immaculés, comme pour signaler à Jésus et consorts qu’on pensait toujours à eux, qu’ils n’étaient pas oubliés et que partout où elle passerait, elle dispenserait la Bonne Parole. Il n’y avait guère que l’Automne pour lui arracher parfois une grimace amère à l’idée que les choses puissent vraiment mourir. Elle concevait assez facilement que les choses moches soient vouées à mourir pour se réincarner en machin moins déplaisant à regarder, écouter ou manger (Oui, bon UU). Mais les jolies… Les Princesses, les plantes, les fleurs, les libellules…

Résolue à vaincre la mort par la beauté de la vie, ou à se réincarner éventuellement en fleur géante sentant la barbapapa, la Coquelicot avait décidé de se gorger d’un soleil peut-être salvateur. Histoire également d’éviter de passer l’arme à gauche à l’arrivée de la saison lyrique. On ne savait jamais trop, avec les coquelicots.
Et les jardins chantants constituaient un lieu tout désigné. Les jardins chantants dont le nom avait immédiatement attiré l’oreille de Candy, bien malgré elle. Tout ce qui semblait plus ou moins niais, comportait rose, bonbon, chanson ou dérivés dans son nom était forcément bon, joli, l’œuvre de Dieu et par conséquent incapable de lui faire du mal. Ainsi pensait Marie-Coquelicot. Cimetière musical, Crypte sombre, maléfique, glauque mais peinte en rose lui paraissait tout de suite moins menaçant (Comment ça « Complètement débile » ?).
C’est donc en toute confiance que l’adolescente avait tracé jusqu’au lieu désigné, couinant joyeusement quelques louanges pour Jésus qui était quand même ‘bin gentil d’inonder l’île sans nom de son soleil tout radieux. Emmagasiner le soleil pour mieux le transmettre… C’était l’idée qui suivait celle de « Ne mourrons pas comme une fleur en plein hiver ». Forte de cet idéal poétique et un brin stupide, Candy avait fermé les yeux au beau milieu des jardins pour écouter les feuilles chanter/Murmurer/Siffler/Bref, se laissant finalement choir dans l’herbe fraîche avec un gloussement satisfait, bien qu’aucun des sons promis par le prospectus n’atteigne ses oreilles. La nature se jouait-elle d’elle ? On lui aurait menti et les arbres ne chantaient pas ? UU
Les bras en croix, Marie retint son souffle et les comptines qui se pressaient à ses lèvres. Si elle restait immobile, silencieuse… Peut-être que la nature cesserait d’être perturbée et reprendrait son cours. Peut-être que les marguerites pousseraient sans timidité aucune autour d’elle, que les écureuils l’adopteraient, que la musique envahirait les lieux. Peut-être.
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  • Sonechka P. Margoshovitch
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MessageSujet: Re: Come to the flowers-side, we have glitters   Come to the flowers-side, we have glitters EmptyMer 25 Jan - 0:01

    ♦.♦.♦


    Ce beau jour, Sonechka était d’humeur diabolique. Comme tous les jours lorsque son sillage croisait celui d’un certain Coquetier, me direz-vous. Mais ce jour était un grand jour : elle avait un plan. Toute de vert vêtue afin de mieux se fondre dans le décor, la rouquine avait tout de même dégoté une formule permettant de modifier les tons en brun et également en noir, pour imiter les arbres, dans le premier cas, et pour ne pas avoir l’air d’une fougère géante ou d’un tronc mouvant une fois son opération terminée, dans le second cas. Sa baguette au poing, il ne lui restait qu’un détail à régler, en réalité. En effet, prévoyante, pour une fois, la Franco-Russe avait ensorcelé un bout de papier pour le métamorphoser en oiseau mouchard, jolie créature artificielle qui suivrait la Niaise de loin, afin que Nech n’en perde pas la trace. Bon, dans l’absolu, c’était presque parfaitement inutile, le Coquetier étant repérable à dix kilomètres grâce à ses psaumes sirupeux, mais bon … Pour une fois que la septième année ne partait pas à l’aventure sans filet, on ne la blâmerait pas.

    Ainsi donc, la roussette était partie crapahuter tranquillement vers la volière, récupérer joyeusement le petit paquet que Guen lui avait envoyé. Cette transaction avait coûté à Nechka trois semaines d’envoi de nouvelles à leur mère, détaillé, soigné et englobant Guen dans chaque missive, afin qu’il n’écrive pas lui-même car « trop occupé par le travail ». Pour elle qui détestait cette corvée, le service était cher payé. Heureusement que la satisfaction en bout de course allègerait l’ardoise … Précautionneuse, ou plutôt méfiante, la demoiselle vérifia qu’il n’y avait pas d’arnaque dans le contenu, nota de répondre à son frère dans la soirée si tout s’était bien déroulé puis sortit de l’école : direction Coquelicot. Dans le ciel, la septième année aperçut en effet sa créature et elle se mit à galoper sur le chemin pour combler la distance entre elle et lui. Ainsi habillée en vert, elle se fondait un peu mieux dans le paysage.

    Plus elle courait, plus un babil nian-nian résonnait, de plus en plus net. Sonechka réprima un frisson et poursuivit sa route. Quand la silhouette de Pink Girl se découpa dans le paysage, la Franco-russe ralentit l’allure, se camouflant derrière buissons et haies. La Marie-Coquelicot était un drôle de spécimen. En plus d’avoir un nom bizarre – c’est l’hôpital qui, oui, bon UU – elle respirait, transpirait et exhalait le niais à en écœurer un bisounours. A ce titre, Nechka estimait qu’approcher seul la de Buffle et Reinettes revenait à effectuer un rite initiatique complexe consistant à vaincre un hideux démon fourré à la guimauve et aux bons sentiments.

    Personne, hélas, ne reconnaissait la valeur de tels exploits et Nech se contenterait donc d’ajouter ce fait d’armes à son propre palmarès personnel, sans toutefois en faire trop état. Fait d’armes, oui, osons le dire. Pour la rouquine, son tour de maître à venir valait toutes les médailles. Elle attendit que le monstre rose s’évanouisse de l’horizon pour en déduire qu’il était assis/couché/mort dans l’herbe et donc qu’approcher de plus près pour découvrir la scène était de rigueur. Un coup de baguette pour rendre sa tenue noir de jais – et ainsi contraster avec le rose immonde que portait sans cesse le Coquetier, même si Nech adorait les couleurs vives – et le tour était joué. ♦.♦.♦ Hey, lança-t-elle, se contrôlant pour ne pas lui décocher un silencio direct et faire préventivement cesser ces chants niaiseux improbables, j’ai un truc pour toi, poursuivit-elle, en fouillant parallèlement dans son sac, enfin, d’Aramis. ♦.♦.♦ S’empressa-t-elle d’ajouter. Certes, le procédé était immonde mais elle voulait maximiser ses chances de réussite. Puis son oncle n’en saurait rien, hein ? UU ♦.♦.♦ ’paraît que t’aimes la crème citron … ♦.♦.♦ Conclut-elle, un mince sourire aux lèvres. Crème citron … Crème canari … C’était du pareil au même, non ?

    ♦.♦.♦.
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