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 Istvan Alexander Bernhardt - If you're lookin' for sympathy...

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Salem

  • Istvan A. Bernhardt
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    ♦ PARCHEMINS POSTES : 340
    ♦ PSEUDO : .zadig
    ♦ CREDITS : Lux d'amour
    ♦ ARRIVEE A ELDERWOOD : 09/09/2009
    ♦ AGE : 31

Istvan A. Bernhardt



Revelio

& Me, myself and I
♦ AGE; ANNEE & ECOLE: 27 ans, Huitième année à Salem, Auror infiltré
♦ DEDICACES:

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MessageSujet: Istvan Alexander Bernhardt - If you're lookin' for sympathy...   Istvan Alexander Bernhardt - If you're lookin' for sympathy... EmptyLun 14 Déc - 0:18


    ...it's in the dictionary;
    between shit and syphilis.



    « - C’est quoi dieu ?
    - Tu vois quand tu fermes les yeux et que tu désires un truc très fort.
    Et bah dieu c’est le mec qui en a rien à foutre. »


Chapter One
SI QUAND ON ME DIT "PAPIERS", JE DIS CISEAUX, J'AI GAGNE?
Istvan Alexander Bernhardt - If you're lookin' for sympathy... X8zl4
feat ; Nico Tortorella
Nom ; Bernhardt. Sarah Bernhardt a beau de pas être son aïeule, il n'en possède pas moins son talent dans le domaine de la comédie.
Prénom(s) ; Istvan, Alexander Alexandrian. Dans la divine comédie que joue le jeune Auror, il faut bien se mettre dans la peau d'un personnage. Toutefois, Istvan resta Istvan. Par pure commodité. Puis il avait suffit de changer son second prénom pour brouiller les pistes et le tour était joué.
Age ; 24 ans
Ecole ; Salem
Année ; Huitième année
Date de naissance ; 23 Février 1987
Lieu de naissance ; Lancaster, Londres.

Chapter Two
OUAIS...C'EST MON CHOIX...PIGE ?

    Café ou thé? Café. Parce qu'il en faut pour rester éveillé et alerte toute la nuit, à l'affut de tout débordement, rixe, attaque terroriste et autres incidents diplomatiques internationaux.
    Bierraubeurre ou whisky pur feu ? Bierraubeurre. Impossible de boire en service. Vous imaginez le tableau ? "Un jeune Auror retrouvé mort bourré dans un fossé à Elderwood". Glorieux.
    Soirée alcoolisée ou au coin du feu ? Soirée alcoolisée. Ho, il n'est jamais contre une bonne soirée digne de ce nom. Le coin du feu en tricottant ce n'est définitivement pas pour lui. D'ailleurs, il demande à être poussé dans la gueule d'un Kraken s'il commence à devenir gâteux. Cela dit, ayant totalement proscrit toute consommation d'alcool jusqu'à la fin de sa mission, il vide généralement son verre dans les toilettes pour le remplir d'eau.
    Hiver ou Eté ? Les deux. L'hiver car les filles ont besoin de chaleur *out* et l'été parce que tout d'un coup, il fait trop chaud.
    Blanc ou noir ?Rouge. Non, il n'est pas tout blanc, c'est certain. Et bien qu'il le sache, ce n'est pas ça qui l'incitera à arrêter. Enfin... Istvan peut parfois avoir une vision très manichéenne du monde. Il lui arrive de diviser le monde entre blanc et noir (n'y voyez rien de raciste *out*), de ne voir que les mauvais côtés de certains élèves et de ne pas chercher à mieux les connaître. De son point de vue, lui même ne peut donc pas être gris. L'Auror est donc rouge. Rouge passionné et agressif, rouge remarquable et parfois délavé.
    Le Chicaneur ou la Gazette du Sorcier? Gazette du SorcierNon, un auror ne peut pas prendre ses informations d'un tissus d'inepties telles que Le Chicaneur. Cependant, la Gazette à également son lot de débilité. Istvan n'accorde donc que peu de crédit aux journaux et s'emploie chaque jour à trier les informations qui lui sont fournies.
    Film d'amour ou d'action ? Film d'amour mais chuuuut. Bercé essentiellement par la culture moldue, Istvan a tout d'abord vu beaucoup de films d'action, sa mère étant foncièrement opposé à toute forme de romantisme. Au moins les dix premières années de sa vie. Ce n'est que lorsqu'il commença à inviter les filles au cinéma qu'il fit la connaissance des films d'amour. Si la vie prenait l'initiative de suivre les scénarios de ces films à l'eau de rose, les aventures se termineraient tellement mieux... Mais soyons réalistes, les histoires d'amour finissent mal, en général comme se plaisait à lui rappeler sa mère.
    Garçons ou filles? Filles Vous en doutiez ?
    Canons de Chudley ou les Harpies de Holihead? Harpies de Holihead A vrai dire, ce n'est pas par féminisme qu'Istvan préfère les Harpies... Simplement hum... Les joueuses quoi... Enfin, ne prenez pas ça pour une preuve de machisme, il est également fier que de telles demoiselles pratiquent le Quidditch à un si haut niveau. Et ce n'est pas parce que l'une des batteuses est une de ses ex.
    Chocogrenouilles ou Dragées de Bertie Crochue ? Dragées de Bertie Crochue Parce que la surprise, c'est bien.


Chapter Three
CAUSE THE WORLD SHOULD REVOLVE AROUND ME

    Paradoxale personnalité que celle d'Istvan. Paradoxale dans le sens où le jeune homme a beau clamer haut et fort son aversion pour l'ordre et la discipline, il s'est néanmoins retrouvé Auror. Il faut croire qu'il a toujours voulu se mener la vie dure. Comme lorsque, têtu comme tout un troupeau de mule, il voulu faire partie de l'équipe de Quidditch en dépit de sa vue défectueuse. Téméraire et volontaire, beaucoup diront que rien n'arrête Istvan. Pas même la mort. mais ça... c'est à confirmer. Le jeune homme ne se fixe aucune limite à part lui-même. Il décrète que tout est possible tant qu'on ne lui a pas prouvé le contraire. Sans aucune inhibition, le jeune Auror tend à enfreindre le règlement et ensuite vous convaincre, avec toute sa verve et son charisme que c'était certainement la meilleure solution envisageable. Ce qui n'est pas toujours faux. Le jugement d'Istvan est intuitif, il ne fait pas souvent appel à la logique, ni même au protocole. Et cela ne manque pas de lui faire défaut. Mais très honnêtement, ce n'est pas ce dont il se soucie le plus. Son rejet de toute autorité remonte à sa petite enfance. A son premier "Non" prononcé. En réalité, Istvan ne rejette pas, il revendique. Tout ce qu'il demande, c'est la liberté. C'est son seul souhait. Après la Paix dans le monde peut-être. Le jeune homme est un idéaliste, un utopiste rêveur militant contre la maltraitance des animaux et toutes sortes de choses plus ou moins utiles, qui pense pouvoir sauver les jeunes princesses en détresse. Son sens relationnel inné et son tact lui permet d'approcher les plus réticentes, et il ne se prive pas pour user de son charme. Ceci dit, il a beau avoir l'image d'un dragueur invétéré, Istvan est en réalité un sensible passionné avec un certain penchant pour les belles demoiselles inaccessibles. Celles qui sont blessées par la vie. Celles qui son gay. Bref. Toutes celles qu'il ne peut avoir d'un simple sourire semblent l'attirer irrémédiablement. Il ne croit toujours pas vraiment à l'amour véritable mais une certaine maturité tend à lui faire prendre conscience qu'il peut survenir n'importe. Grand sportif, cela ne l'empêche cependant pas de fumer quand l'envie lui prend, de faire la fête jusqu'à l'aube la veille d'un match de Quidditch ni de manger et boire comme un trou. Excellent pianiste et bon danseur il peut également faire preuve d'une délicatesse surprenante.
    S'il fallait résumer la personnalité d'Istvan en deux mots (Ce qui est déjà difficile) ce serait excessif et paradoxal. Chez le jeune homme, tout tend à l'excès. Rien, ou peu de choses ne se font dans la demie-mesure. Il est capable de s'emporter pour une histoire ridicule comme il peut s'avérer extrêmement impliqué dans un conflit. Il est aussi ouvert qu'il peut s'avérer farouche, préférant décider vers qui aller (Vu qu'il va vers tout le monde, cela revient à peu près au même) que se laisser approcher par le premier venu. Dragueur par jeu, il est capable de la plus grande galanterie comme de la pire goujaterie. Excellent acteur et manipulateur, le jeune Auror possède une grande faculté d'adaptation (Mais encore faut-il qu'il veuille bien la mettre à profit), et est censé être toujours sûr de lui. Bien qu'il lui arrive de perdre sa verve et son tact légendaires lorsqu'il s'agit d'aborder une jolie fille.



Chapter Four
PARCE QUE LES RÉSUMÉS C'EST BIEN

    ONE; Il a des droits sur son sourire •

    La vie, franchement, c'est une pure merde. Une succession d'évènements fortuits qui construisent vôtre existence, la façonnent sans que vous ayez votre mot à dire. Je suis né un 23 Février. En fait, on s'en fiche. Mon père était ce genre de mecs irresponsable qui n'a jamais su assumer les conséquences de ses actes. Je suis un bâtard. Un bâtard sorcier qui n'a pas connu son père. Ma génitrice m'a laissé sur le pas de la porte, l'oeil tuméfié, la vue et le coeur brisés. Mes premières années n'ont pas été franchement roses. Mais honnêtement... Qui pourrait s'en soucier ? Personne... Je n'ai pas eu besoin de mon père pour me forger une identité. Je suis un passionné. Tout est tout blanc ou tout noir. Rien ne peut être en demie-teinte. Il pensait pouvoir débarquer comme une fleur et tout effacer. Que je pourrais accepter. L'imbécile. C'est là que j'ai appris que j'étais un sorcier. Comme dans Ma Sorcière Bien-Aimée. En un peu moins sexy. J'ai été réparti à Serdaigle. Et je me suis éloigné de ma mère. Ce n'était pas vraiment volontaire. Mon plus grand regret fut certainement celui-ci. Malgré la correspondance perpétuelle, malgré les cadeaux, le distance, le gouffre entre moldus et sorciers ne cessait de creuser la distance et je n'y pouvais rien. Alors j'ai continué à travailler comme un forcené. Et je suis devenu très doué. En sport, en étude. La carrière d'Auror m'était offerte sur un plateau et je m'y suis engouffré. Et puis, il y avait Jezabel... Mais parce que je suis un lâche, un crétin notoire, j'ai tout gâché. Ho et puis zut ! Elle est pas l'Ange Gabriel non plus... Nous avons chacun notre part de responsabilité... On a failli la payer, cher, en Argentine...
    Me voilà à présent. J'ai 24 ans. Et à cause de ma propre insubordination, je me retrouve obligé de retourner en cours. Ca me déprime...


    TWO; Elle a des droits sur ses désirs •

    HE IS... Charmeur - Déconneur - Fêtard - Blagueur - Joueur - Indépendant - Ouvert - Intelligent - Flambeur - Travailleur - Manipulateur - Grande facultés d'adaptation - Entêté - Têtu - Doué - Impulsif - Fumeur - Sportif - Excessif - Jaloux - Intuitif -Passionné - Attentionné - Inconstant - Volontaire - Sans inhibition - Peu méthodique - Informel - Sociable - Anticonformiste - Rêveur - Tendance à enfreindre le règlement et ensuite vous convaincre que c’était la meilleure chose à faire - Cherche à atteindre les choses inaccessibles - Pour lui, un inconnu est simplement un ami qu'il ne connait pas encore.

    DIRTY LITTLE SECRETS...
    • Il est plus âgé qu'il ne le dit. (v)
    • Il est presque aveugle de l'oeil droit (v & f)
    • Il a déjà tué quelqu'un (v)
    • C'est un pervers (f)
    • Il est déjà entré dans les vestiaires des filles (f)
    • Il est gay (f) ou bisexuel (f)
    • Il a obtenu un O à presque toutes ses BUSES et ASPICS (?)
    • Il organise des tournois de Poker (?)
    • Il préfère les blondes (f)
    • Il a failli perdre la vie (v)
    • C'est un excellent pianiste (v)
    • Il aurait voulu être jouer de Quidditch (v & f)
    • Il remplace systématiquement l'alcool par de l'eau (v)
    Agé de 24 ans, son air juvénile peut cependant le faire passer pour un jeune homme de 20 ans à peine, par soucis de santé, il a également une vue excessivement mauvaise sur son côté droit mais rien qui ne l'handicape plus que de raison. Concernant ses penchants, il n'est pas gay ni bisexuel, bien qu'il apprécie grandement la compagnie des jolies filles, il les apprécie autant brunes que blondes ou rousses et cela ne fait pas de lui un vieux pervers. Lucide, il a dû renoncer très jeune à la carrière de jouer de Quidditch, ce qui ne l'empêche pas d'être doué. Auror en service, il a en effet frôlé le pire en Argentine avec Jazz mais rien de terrible depuis, à Elderwood, il évite de boire et effectivement, vide fréquemment son verre d'alcool dans un pot de fleur. En ce qui concerne les parties de poker... Il faudra certainement lui poser la question...
    Cependant, les rumeurs vous savez... Elles bougent, elles enflent... Personne, cependant ne le soupçonne d'être un auror et de mentir sur tout ce qui concerne sa scolarité.


    THREE; La groupie du pianiste •

    nom ; Bernhardt
    prénom ; Istvan Alexander
    âge ; 24 ans - Affirme en avoir 20.
    date de naissance ; 23 Février 1987
    lieu de naissance ; Londres
    lieu de résidence ; Lancaster, Londres.
    baguette ; 34.5 centimètres de bois de noisetier. Souple et maniable. Larme de Sombral.
    patronus ; Chat
    épouvantard ; Une méduse
    particularités ; Pirate borgne; Auror infiltré. Ne boit pas d'alcool.


Dernière édition par Istvan A. Bernhardt le Jeu 6 Mai - 22:07, édité 12 fois
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Salem

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MessageSujet: Re: Istvan Alexander Bernhardt - If you're lookin' for sympathy...   Istvan Alexander Bernhardt - If you're lookin' for sympathy... EmptyLun 14 Déc - 0:20

Chapter Five - Three colors for a life
LA VIE N'EST PAS UN LONG FLEUVE TRANQUILLE, ALORS TA GUEULE ET RAME!.


    Life in Technicolor; Love actually


«Les yeux posés sur le monde polychrome, il souriait depuis longtemps. Pas le genre de sourire qui fait froid dans le dos, ni ceux dont vous reconnaissez immédiatement l'hypocrisie. Non. Ce sourire là était de ceux qui pouvaient vous faire oublier jusqu'à votre identité. Au fond ce n'était plus si important. Même lui ne savait plus d'ailleurs. Qui il était. Il avait fini par ne plus se poser la question, simplement observer le présent, laisser vivre. L'Acteur se demandait encore si La Sincérité finirait par revenir vers lui. Si l'Espoir avait encore sa place. Un cri retentit, un appel. Il se retourne, soupire légèrement pour signifier qu'il s'en bat largement le steak et retourne à ses contemplations.»

ONE. Green.
Life is unfair

L'AMAZONIE - Tu crois au Père Noël ?
    IL HAUSSA LES ÉPAULES sans conviction, pensant certainement qu'afficher son mépris tout en éludant promptement la question pourrait le débarrasser de cette petite brunette qui lui collait aux baskets depuis le début de la matinée. Il se faisait visiblement pas mal d'illusions et se fourrait le doigt dans l'oeil jusqu'au coude puisque la gamine en question persistait à le fixer comme une bête curieuse. Elle était belle. Il ne pouvait pas le nier. Ses grands yeux verts, vastes comme l'Amazonie commençaient sérieusement à le dérouter. On lui avait toujours dit que les filles avaient le Diable en elles. Qu'elles vous saisissaient d'un battement de cils et qu'à l'instant même où elles parvenaient à accrocher votre regard, vous ne vous apparteniez déjà plus. Mais à cet instant précis, il se fichait complètement d'être possédé par une créature de 4 ans. A cet instant, il se demandait s'il n'était pas tombé dans une autre dimension, si l'Amazonie n'était pas un ange perdu, un peu tombé du ciel parce que St Pierre venait de lui filer un coup de fesse accidentel... Mais les enfants sont versatiles. Déjà le contact s'était brisé. Déjà la petite fille aux yeux verts était repartie danser dans le champ voisin et voilà qu'il pensait à autre chose. S'il restait de la tarte à la maison, si sa mère n'avait pas jeté son pull fétiche...
    Le monde était vert. Vert comme le Père Noël avant que Coca ne vienne tout foutre en l'air. Vert comme la jalousie que sa mère éprouvait envers la famille d'à côté. Vert comme la prairie qui s'étendait à perte de vue. Le village dans lequel ils avaient élu domicile n'était pas bien loin de la grande ville. D'ailleurs, plus les années passaient, plus il perdait ses allures de village campagnard. Londres se rapprochait, elle engloutissait tout ce qui se trouvait sur son passage et détruisait tout ce qui empêchait son extension. Bientôt, les arbres disparaîtraient, les oiseaux suivraient. La vie ne seraient plus verte mais grise et le son des klaxons remplacerait le chant des volatiles.

    IL AVAIT CINQ ANS et autant de nouvelles maisons s'étendaient à ses pieds. Derrière lui ? Derrière lui s'étalaient déjà quelques tonnes de déchets divers et variés, des litres d'eau évacués dans la douche, un million de bisous baveux offerts par la gente féminine sur sa joue & presque autant de regards froids lancés par son père. Il avait cinq ans et c'était un rêveur. Là-bas, une petite femme aux traits fins l'observait. Elle n'avait aucune envie d'arracher son fils à ses pensées, même si le repas refroidissait dans la cuisine. Hope Alexia Bernhardt n'avait de toute façon jamais eu beaucoup d'autorité sur son fils, ce n'était pas faute d'avoir essayé, et appeler le petit garçon avec la voix la plus perçante qui soit n'aurait pas changé grand chose. Elle aurait eu beau s'époumoner de toutes les façons, le petit brun aussi au loin n'aurait pas bougé d'un pouce. Il aurait peut-être simplement tourné la tête avec un de ces sourires qui désarment et haussé les épaules. Pour tout avouer, le manque de figure paternelle avait certainement joué un rôle majeur dans les récents problèmes de communication qui naissaient peu à peu entre les deux Bernhardt.
    Mais pour cela, pour comprendre, il faut revenir au commencement. Ou même avant.
L'ESPOIR - Ne ment pas Kristofer ! Junko n'était pas qu'une passade. Ou alors, voilà un bel accident de passage !
LE LÂCHE - Comment peux-tu dire une telle chose Hope ?! Tu n'as aucune preuve. Aucune ! C'est des conneries, des ragots, du vieux truc de grand-mère Gudule que tu me ressors là !
L'ESPOIR - Laisse ma Grand-mère en dehors de ça tu veux ? Regarde le ! Il a l'oeil droit qui danse la salsa et le bras en sang.

    L'OBJET DE LA DISPUTE n'était autre qu'un petit garçon de deux ans tout juste aux yeux bleus comme le ciel, assis sur le tapis devant la porte. Sans sa présence, Le Lâche aurait déjà fait un pas en avant pour remettre sa femme à la place qui lui incombait. Seulement il était là. Bien vivant. Un peu à remettre d'aplomb, mais tant que son coeur battait et que ses yeux couleur lagon continuaient de les dévisager ainsi, personne ne ferait un mouvement. Il s'était mis à pleurer, emplissant son regard électrique d'une vague de larmes salées, faisant taire le couple qui semblait à la fois surpris et déroutés par les organes vocaux d'un si petit être. Hope haussa un sourcil dubitatif. Kristofer ne put que soupirer. Il n'élèverait pas cet enfant. Mais il n'irait pas non plus courir dans les jupons de son amante pour la sauver d'un affreux mari violent. Tout était fini. Il était fini. Discrédité auprès de ses amis, de sa famille. Alors il quitterait la ville, il partirait se planquer un peu plus loin pour observer son fils grandir. C'était bien lâche de sa part mais c'était ce qu'il était. Lâche, crétin, sans aucune conviction. Tout juste bon à suivre les ordres donnés par son père pour faire fructifier la fortune familiale. Et puis... Face au courroux de l'Espoir, fuir était peut-être la meilleur solution envisageable.
    Mais pour comprendre cette haine, pour saisir les raisons du conflit, revenons en arrière. Pas au début de la dispute, ni au dépôt du petit paquet mais revenons plus loin encore.

    LA. ELLE ÉTAIT LA. Junko Althéa Thomas. L'Origine. Elle posait sur le monde un regard aguicheur, ponctuant chacun de ses mouvements par un soupir langoureux pour mieux attirer les hommes. Parlons-en d'ailleurs des hommes. Parmi eux se trouvaient Kristofer Bernhardt, tellement obnubilé par cette créature et sa propre testostérone bouillonnante qu'il en oubliait la femme à ses côtés. Femme qu'il avait d'ailleurs juré d'aimer jusqu'à ce que la mort les sépare quelques années plutôt.Mais visiblement, ce genre d'état d'âme ne le dérangeait pas outre mesure puisqu'il continuait à baver devant la sublime danseuse. Hope aussi était danseuse. Avant. Avant qu'un crétin de chauffard ne décide de mettre fin à sa carrière en lui broyant la hanche.
    Elle avait pensé un trouver échappatoire à sa souffrance en épousant Kris. Preuve en était que ce n'était pas le cas. Il lui suffisait d'observer la lueur dans les yeux de son mari, le sourire en coin qui naissait peu à peu sur ses lèvres pour savoir que son couple battait de l'aile depuis longtemps. C'était d'ailleurs à se demander s'il n'en avait pas toujours été ainsi depuis leur union. Tout deux issus de familles relativement aisées, ils avaient plus ou moins été promis l'un à l'autre et propulsés du statut de simples amis à Mari et femme unis pour le meilleur et surtout pour le pire. Beaucoup avaient plaisanté en annonçant qu'ils ne tiendraient pas trois ans. Humour douteux s'il en est. Mais ils avaient tenu bon, ils avaient gardé le cap, ne serait-ce que pour sauver les apparences. Hope, jeune femme pleine de caractère mais amoureuse n'avait fait que céder aux exigences de son mari pour ne pas le perdre. Kristofer, russe indifférent, n'avait pas fait grand chose à vrai dire, sinon rendre la vie dure à sa femme. Tout aurait pu continuer ainsi si Junko n'était pas entrée dans la vie des Bernhardt.
    En accéléré, si on vous passe les détails salaces de l'amour purement physique qui se nouait peu à peu entre la belle danseuse et son amant; ce n'était pas qu'une passade. Ce n'était pas le grand amour. Ce n'était qu'une banale et ridicule histoire d'adultère comme il peut y en avoir des centaines à quelques kilomètres à la ronde. Une banale et ridicule aventure extra-conjugale qui s'acheva dans un concert de cris.

    CRI DE DOULEUR. CRI DE HAINE. Cri de colère. Pleurs. Au matin du 23 Février, une nouvelle vie était venue peupler la multitude. Et deux années passèrent. L'Origine n'avait pu se résoudre à abandonner son enfant et avait tenté tant bien que mal de surmonter les difficultés qui persistaient à se mettre en travers de son chemin. Jusqu'au jour fatidique. Ils ne s'étaient plus vus depuis plus de trois ans. Et voilà qu'elle débarquait sur le pas de sa porte, accompagnant un petit garçon au regard incisif. Kristofer n'aurait su dire de quand datait la dernière fois qu'ils avaient fait l'amour mais Junko semblait avoir pris plus que quelques années. Les traits tirés, le sourire figé, sa beauté s'était fanée, comme aspirée par le petit homme qui se tenait à ses côtés. Le regard fuyant, elle ne prononça pas un seul mot. Ses blessures parlant d'elles-même. Celles de son fils également. Un seul regard suppliant et elle laissa son fils s'assoir sur les escaliers menant à l'entrée de la maison Bernhardt, déposa un baiser mouillé sur le front du petit garçon et tourna les talons avec grâce.
    Hope était stérile. C'était un fait. Mais ce n'était pas une raison pour accepter d'une étrangère un petit garçon borgne aux yeux aussi déstabilisants que son sourire. Non. Non. Et non.
L'ESPOIR - Non mais elle croit vraiment que je vais élever un petit garçon dont je connais même pas le prénom ? J'en ai rien à foutre de ce gamin !
LE LÂCHE - Fais-le Hope. Pour moi. Pour nous.
L'ESPOIR - Pour nous ?! Il n'y a jamais eu de "Nous" Kristofer !

    ELLE AVAIT BEAU PROTESTER, Kristofer savait pertinemment qu'elle accepterait. Elle ne lui refusait jamais rien. Ce n'était pas par manque de caractère, mais par amour unidimensionnel. Hope aimait Kristofer. Et Kristofer... se fichait un peu de ce que pouvait éprouver Hope à son égard. C'était purement égoïste de sa part mais c'était ainsi... De ce fait, le père irresponsable abandonna femme et enfant pour aller on ne savait pas franchement où.
    Junko avait nommé son fils Istvan Alexander. Kristofer avait, dans un dernier éclair de bravoure, reconnu le fruit de ses entrailles et généreusement légué son patronyme ainsi qu'une pension alimentaire de 150 livres sterling. Istvan Alexander Bernhardt. Vachement simple à écrire sur votre copie lorsque vous apprenez tout juste à écrire...
    Le petit garçon était né d'un adultère, il avait vu sa mère biologique essuyer les coups de son père de substitution pour finalement subir des violences lui-même et atterrir, marqué dans sa chair dans une famille qui n'était pas franchement ravie de l'accueillir. Mais qui, au final, avait accepté et le chérissait comme le plus précieux des présent. Son père, toutefois, avait fuit.Lui laissant pour simple héritage un nom de chiotte à coucher dehors et un prénom imprononçable.
    Malgré tout, même si sa mère jetait toujours des regard envieux sur les familles voisines, jalousant leur petite vie tranquille et parfaite, même si un homme semblait observer chacun de ses mouvements, une chose, ou plutôt deux pouvaient le faire sourire. L'Amazonie, qui le traquait toujours, mais dont la beauté sauvage suffisait à lui faire tout oublier. Et les prairies qui s'étendaient devant ses yeux.

• • • La vie peut parfois se révéler cruellement injuste. Mais ce n'est pas la pire de toutes les histoires. Dans mon malheur, on peut dire que j'ai eu de la chance. Et puis, franchement, qui se soucie des tragédies ordinaires ?


Dernière édition par Istvan A. Bernhardt le Jeu 6 Mai - 22:15, édité 6 fois
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Salem

  • Istvan A. Bernhardt
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MessageSujet: Re: Istvan Alexander Bernhardt - If you're lookin' for sympathy...   Istvan Alexander Bernhardt - If you're lookin' for sympathy... EmptyLun 14 Déc - 0:22

TWO. Blue.
All you need is love

    L'ALASKA - Va voir ailleurs, Istvan !

    LE REGARD FROID de l'Alaska croisa l'électrique Istvan. Il s'affrontèrent un instant, le petit brun n'ayant aucune envie de perdre le duel. Le froid polaire détourna les yeux et capitula. Yeeeeesss ! Victoire. Au fond, cela importait peu. Puisqu'en réalité, il ne sortait pas vainqueur. Au contraire même. Il était le grand perdant de l'histoire. De tout façon, il avait toujours été un grand looser. Ce n'était pas vraiment sa faute, ni celle de son physique pré-adolescent qui accrochait l'oeil des filles, non. C'était simplement la faute du destin qui persistait à lui foutre tout les malheurs du monde sur le dos. Il avait dix ans et trois-cent soixante trois jours très exactement. Plusieurs conquêtes derrière lui, (dont une venait de lui échapper) et tout un avenir devant.
    Un léger voile bleuté et froid recouvrait la prairie depuis quelques jours mais en dehors de la couleur du paysage, il n'y avait pas eu de changements significatif dans la vie du jeune garçon. Pas depuis cette fameuse nuit durant laquelle sa mère l'avait déposé sur le pas de la porte. Cette fameuse nuit qui avait vue naître un nouvel avenir et mourir une famille entière. Mais finalement, ce n'était pas plus mal. La figure paternelle était certes un manque mais il fallait avouer que cela présentait également quelques avantages. Pas de père pour vous donner des conseils à la noix sur les meilleures façons de draguer et de se faire plaquer comme une bouse pure et simple. Pas de père pour penser qu'il était votre pote quand il vous faisait passer des préservatif en douce tout en vous adressant un clin d'oeil complice du genre " Tu vas voir mon fils, tu vas être le King". Non. Rien de tout cela. Évidemment, pour le côté super lourd, Istvan pouvait toujours compter sur Hope qui débarquait toujours au mauvais moment. Mais globalement la vie était belle. Plus belle qu'elle ne l'avait été durant les premières années de sa vie. De tout cette histoire, l'adolescent ne se souvenait que de quelques ombres. Des cris, des pleurs. Et surtout la douleur. La souffrance qu'il avait toujours ressenti. Mais les éléments les plus précis lui provenaient de celle qui était désormais sa mère (Et qui remplissait d'ailleurs merveilleusement bien son travail), bien qu'il ne puisse s'empêcher de la soupçonner d'orienter ses récits en sa faveur. Attitude qui d'ailleurs n'aurait pas étonné le jeune garçon.

    EN CE DOUX APRES-MIDI de Février, il soufflait un blizzard froid sur les prairies anglaises. Autant dire que personne, je dis bien personne, à part la bande du jeune Bernhardt n'aurait songé à mettre le nez dehors. Mais il fallait bien fêter les Onze anées de leur petit 'leader'. Un peu plus loin, à l'écart des cris et des rires, une silhouette longiligne se détachait sur le blanc paysage. Istvan l'avait remarqué depuis longtemps. Elle le suivait partout. C'était un homme, à ce qu'il avait pu en juger. Il l'avait instinctivement surnommé l'Ange. L'inconnu était volatile, il suffisait que l'adolescent le désigne du doigt à sa mère pour qu'il disparaisse aussi vite qu'il était apparu. Istvan s'était habitué à sa présence discrète et insidieuse. Il avait apprit à l'ignorer et à se sentir presque rassuré par ce regard posé sur lui. A plus forte raison depuis que l'homme avait volé à son secours quelques mois plus tôt, sauvant "l'innocente" créature qu'il était des griffes des quelques malveillants racketteurs armés.
    Cet épisode demeurait d'ailleurs plus ou moins flou dans l'esprit de l'adolescent. Il avait en mémoire un homme grand, dans la fleur de l'âge, l'air déterminé. Il se souvenait de la marque au plus profond de sa chair, de l'odeur et du goût du sang. Puis c'était le trou noir, pur et simple.

    L'AMI - Hey ! Alexander ! Tu te ramènes ou on attend le dégel ?
    LUI - Ouais. J'arrive ! Vous avez intérêt à être bien planqués parce que si jvous trouve...


    ALEXANDER. C'était ainsi que le nommaient ceux qui s'avéraient, après plusieurs tentatives fortuites, tout bonnement incapables de prononcer son prénom. Ce n'était pourtant pas compliqué. IS-TEUH-VANE. Mais non, visiblement, ça ne marchait pas. Le petit garçon ne se formalisait plus de ce genre de détails; il était bien loin le temps où il s'était emporté contre un camarade qui n'avait pas réussi à prononcer son nom correctement. Plus loin encore le temps où il n'arrivait pas à aligner son nom correctement sur ses copies.
    A présent, il esquissait un sourire sauvage, une lueur déterminée illuminant le bleu électrique de ses yeux. Il allait les débusquer et leur faire manger de la neige comme jamais. Dans un éclat de rire, l'adolescent s'élança à l'assaut de ses camarades.

    ISTVAN N'AVAIT JAMAIS été un garçon solitaire. En vivant seul avec Hope, qui avait fini par l'aimer comme son propre fils, il avait développé un étonnant sens du relationnel, s'ouvrant à tout le monde, jouant avec les registres et les émotions. Parallèlement, il avait décidé de devenir quelqu'un, de ne pas rester dans l'ombre et s'était donc mis à travailler assidûment. Doué dans les études, doué en sport malgré son handicap léger -Rappelons que le dernier coup porté par son 'Beau-père' lui a presque fait perdre la vue du côté droit-, il n'avait jamais eu de problème particulier quand il s'agissait de s'entourer d'une bande de potes. En ce qui concernait l'amour, en revanche, tout était superficiel. On -'On' équivalait à dire sa mère- lui avait suffisamment assené que l'amour n'existait pas, que de toute façon tout se terminait comme ça avait commencé. Bref. Que l'amour c'était de la grosse bouse en conserve. Tant et si bien qu'Istvan avait presque fini par le croire. Mais passons cet épisode pour l'instant.

    POUR L'HEURE, IL ÉTAIT ÂGÉ de très exactement Dix ans, Onze mois, Vingt-neuf jours et Douze heures lorsqu'on frappa à la porte. Une voix masculine, un cri. Istvan reconnu presque instantanément l'Ange, se demandant encore ce qu'il pouvait bien faire chez lui en plein hiver alors qu'il n'avait jamais pris la peine de venir le voir en personne.

    L'ANGE - Bonjour Istvan
    LUI - Vous êtes ? Comment vous connaissez mon nom ?
    L'ANGE - Heu. Je suis Kristofer Berhnardt et je suis ton père, ça te va comme réponse ?
    LUI - Genre Dark Vador qui l'annonce à Luke Skywalker ? Si c'est une blague, elle est pas terrible.
    L'ANGE - C'est pas une blague. Je viens te parler de Poudlard.
    LUI - Pardon ? Laissez votre Poudlard de côté. Vous êtes mon père ? C'est vrai ce mensonge ?


    CE N'ÉTAIT PAS CET ÉTRANGE LIEU nommé Poudlard qui importait le plus à l'adolescent. Si l'Ange était véritablement l'auteur de ses jours, tout s'expliquait mieux. Sa façon de l'observer, de le suivre partout, de lui sauver la vie... Istvan passa nerveusement son doigt le long de la cicatrice récente qu'il avait obtenu lors dudit racket. Il n'était plus sûr de rien. Son sourire s'était figé et ses yeux bleus sautaient de sa mère en pleurs à l'Ange qui semblait totalement indifférent au trouble qu'il générait.

    L'ANGE - Je suis là pour ton Onzième anniversaire...
    LUI - Merci j'avais au moins compris ça.
    L'ANGE - Je comprends que tu sois en colère mais...
    LUI - Vous comprenez pas grand chose à mon avis.
    L'ANGE - Laisse moi parler. Tu es un sorcier Istvan. Comme moi. Comme ta mère. Non pas Hope, mais ta mère biologique.
    LUI - Je sais. Mais un sorcier genre... Charmed ? Genre je peux figer des trucs et tout et tout ?
    L'ANGE - Non pas ce genre de chose. Plutôt genre balais, potions magiques et baguettes.
    LUI - D'accord.
    L'ANGE - Comment ça d'accord ?! Tu acceptes le fait ? Ou t'en a rien à faire ? T'es un être exceptionnel Istvan ! Tu pourras faire tellement de chose - une fois que tu seras allé à Poudlard, évidemment...- et toi tu...
    LUI - J'en ai rien à faire. Je suis ce que je suis. C'est pas toi qui va me l'annoncer. Hope m'a déjà tout dit. Elle savait ce que tu étais non ? Tu lui avais dit avant de partir. Très noble de ta part je dois dire. Mais franchement, jm'en bats grave le steak. Tu veux savoir comment j'ai su ? Accroche toi à ton fauteuil... J'avais Sept ans, une fille, une grande brute croisée avec une limace et Jabba le Hut, le style de filles qui n'est pas très gentille avec tout le monde. Ben moi je l'aimais bien. Et quand un garçon est venu l'embêter, j'ai... fait un truc. Et il est devenu chauve... Même des sourcils. Alors oui, je sais, j'ai même pris une sacrée rouste après. Et toi ? Tu crois que tu peux débarquer comme ça après m'avoir observé tout ce temps et bousiller ma vie sous prétexte que t'es mon père, que je suis un sorcier et que je serais mieux ailleurs ?
    L'ANGE devenu DÉMON - Non pas exactement. Mais tu recevras une lettre d'ici peu. Et tu devras partir. Partir loin d'Exeter. Loin de ta mère. Pour étudier. Tu vas venir avec moi, on va acheter les fournitures nécessaires à ta scolarité.
    LUI - Tant que tu ne remets plus les pieds ici, que je ne te revois plus jusqu'à ce que je le décide. J'accepte


    PROPULSÉ DU RANG de simple gamin sans père pour lui prêter main forte à celui d'apprenti sorcier à la figure paternelle envahissante, Istvan ne put qu'obtempérer. Comme prévu, la lettre de Poudlard lui parvint le lendemain. Comme prévu, ils quittèrent Exeter pour Londres et le Chemin de Travers. De Traversage. De Traverse. Peu importe. Puis ce fut Poudlard. En raison de son intelligence et de sa grande capacité d'apprentissage, l'adolescent fut envoyé chez les Bleus et Argent où il pu collectionner les aventures sans lendemain, totalement hermétique aux sourires langoureux que lui lançaient les demoiselles. Le bleu était la couleur de la sagesse. Ce qui n'était pas tellement le cas d'Istvan. Il était également synonyme de liberté, de froideur. Le bleu était immense. Immense comme le Lac de Poudlard. Immense comme l'amour que lui portait sa mère et qu'il lui rendait bien. Immense comme sa haine envers son père. Infini à l'image du vide qu'il portait en lui.

• • • Nous avons tous besoin d'amour. Certains ne le réalisent simplement pas encore.


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MessageSujet: Re: Istvan Alexander Bernhardt - If you're lookin' for sympathy...   Istvan Alexander Bernhardt - If you're lookin' for sympathy... EmptyLun 14 Déc - 0:22

THREE. Red.
Let the sunshine in

    L'ETINCELLE - Tu pars l'année prochaine Ist'. Tu vas faire quoi ?

    IL SOUPIRA et déposa des lèvres contre celles de sa bien-aimée du moment. Franchement, il n'en savait rien. L'adolescent achevait sa dernière année à Poudlard et était suffisamment brillant pour pouvoir prétendre à n'importe quel avenir. Istvan voulait s'orienter sur la carrière d'Auror, pleinement conscient des risques que cela impliquait, et c'était d'ailleurs cela qu'il l'attirait. Le risque. Mettre sa vie en jeu comme on joue au poker ou à la roulette russe. Tout ce qu'il voulait, c'était échapper à la monotonie. L'ennui. Voilà ce qu'il a toujours fuit. L'ennui et la routine. L'adolescent refuse de se laisser emprisonner. Il a toujours refusé l'autorité, les modèles préconçus. Il a toujours refusé d'obéir à ce qu'il ne comprenait pas. Istvan menait sa vie comme il l'entendait, sans chaines et sans attaches. Il y avait bien quelques belles jeunes filles pour faire chavirer son coeur. Quelques fleurs fragiles et inaccessibles qu'il voudrait sauver, enfilant son costume de chevalier servant, St Sauveur des causes perdues. Mais il ne pouvait pas tout faire. Son objectif était fixé : Il voulait devenir Auror. Et il le serait. Peu importait sa vue de taupe, peu importait son rejet de l'autorité. Il entrerait au ministère de la Magie. L'adolescent haussa les épaules pour éluder la question et laissa partir sa conquête. Deux mois qu'il s'embrassaient allègrement dans les couloirs et curieusement Istvan n'en était toujours pas lassé. D'ici une semaine ou deux, peut-être... En y repensant, c'était presque toute l'histoire de sa scolarité. Istvan avait un amour pour les jeunes filles proportionnels à celui qu'il portait à la DFCM. Immense, donc.

    SA FAIBLESSE - Istvaaan ! Laisse les fesses de cette pauvre fille tranquilles et vient ici.

    ET PUIS IL Y AVAIT ELLE. Elle ? C'était Judith. Elle était suffisamment mature pour être sa grand-mère, belle comme on en trouvait plus, intelligente et surtout intouchable. Pas question de faire l'enfoiré de passage comme il le faisait avec toutes les autres. Pas avec elle. Jude était son tout, sa faiblesse, l'aube et le crépuscule. Et ça, c'était chiant. Un grand sourire innocent se dessina sur les lèvres du jeune homme. Il savait ce qu'elle allait lui reprocher. D'être un fichu dragueur. D'être incapable de constance dans son comportement comme dans ses résultats en Histoire de la Magie. Et lui, il écouterait, hocherait la tête et se laisserait traîner par l'oreille jusqu'à la Grande Salle. Tout simplement parce qu'elle était Jude et que tout ce qu'il avait à faire c'était fermer la bouche et s'incliner. Parce que des fois, elle faisait un peu peur.
    Ses ASPICS en poche, l'étudiant n'eut aucun mal à entrer au ministère et passa avec grand succès le concours lui permettant d'accéder au titre d'Auror. La formation fut éprouvante. C'était le moins que l'on pouvait dire. Mais elle fut certainement l'une des plus glorifiantes que reçut le jeune homme.

    INSTRUCTEUR - Bernard ! 100 Pompes !
    LUI - Bernhartd...


    DEUX SOUPIRS LAS accompagnèrent la sentence. L'un poussé par l'instructeur, profondément découragé par Istvan la tête brûlée, l'autre poussé par le Bernhardt en question, agacé et résigné. Il avait pris la désagréable habitude de contester certains ordres dont il ne saisissait pas le but. Et cela déplaisait fortement au reste de la hiérarchie. Un coup d'oeil rapide à sa gauche lui confirma qu'une fois de plus, il aurait dû la fermer. Judith affichait ce même air excédé qu'elle avait l'habitude de prendre lorsqu'il dépassait les bornes. Selon la situation, cela avait plus le don de lui prendre le chou que de le rappeler à l'ordre. Haussant les épaules, il s'exécuta à contrecoeur. Ainsi était rythmée la formation d'Auror, entre les filatures, les cours théoriques d'un ennui prodigieux et les sorties dans Londres, entre amis. Et avec Judith. Qui était plus qu'une amie depuis quelques temps. Aussi sûrement que le niveau de la Tamise monte par temps de pluie (Amis des comparaisons pourries, bonjour), ils avaient fini par se rapprocher plus qu'ils ne l'auraient pensé. Pas trop tôt s'écrièrent certains clairvoyants, persuadés que les deux apprentis étaient faits l'un pour l'autre... Eh bien, soyons clairs... Ils étaient aveugles, totalement. Puisqu'il ne fallait pas oublier l'éternelle immaturité d'Istvan. Après avoir passé Huit mois dans les bras de sa belle, deux ans après leur sortie de Poudlard, ce n'est pas la lassitude qui incita le jeune homme à quitter l'appartement sur la pointe des pieds. Ni la peur. Parce qu'Istvan n'a peur de rien. Mais plutôt sa débilité personnelle, et... Bon, sa peur de l'engagement, aussi. Il faut croire que ce que sa mère lui répétait depuis des années avait fini par s'imprimer plus profondément qu'il ne l'aurait cru.
    Le jeune homme était donc parti, une alliance destinée à sa belle autour du cou, se mettre minable dans un bar du coin. Il n'est pas un jour sans qu'il y songe, ne serait-ce qu'un instant fugace. S'il regrette ? Oui. Non. Enfin, peut-être. Il ne sait pas vraiment, il est indécis. Tout ce qu'il sait c'est qu'il a grand intérêt à éviter Judith, et il semblerait que la jeune femme fasse de même.

    CÔTE COEUR, c'était purement et simplement la merde. Côté carrière, Istvan était promis à un grand avenir dans le domaine de la chasse aux mages noirs. Mais visiblement, le destin en décida autrement. Peut-être que s'il avait été moins tête brûlée, cela se serait passé autrement. Le londonien était brillant, doué, entreprenant, nul ne pouvait le nier, mais son insubordination lui joua de nombreux tours. Envoyé en Bulgarie pour sa seconde vraie mission, ses stages précédents ayant suffisamment prouvé sa valeur pour que la Direction place de grands espoirs en sa personne, Istvan dut faire face à plusieurs difficultés qu'il surmonta avec peine. Son supérieur ayant été blessé par sa faute, il fut contraint d'achever la mission en solitaire, ce qu'il fit avec succès, prouvant à la fois son talent indéniable et son immaturité sans borne. En voulant infiltrer seul une maison, il manqua de faire tuer son partenaire et fut contraint d'éliminer un homme, destiné à être jugé et emprisonné, afin de protéger son mentor. La bavure fut couverte et l'affaire resta sans suite.
    Le second incident décisif eu lieu trois ans après sa sortie de Poudlard. Obligé de faire équipe avec Judith alors que tout deux s'employaient à s'éviter mutuellement depuis un an, ils s'envolèrent pour l'Argentine. Planqué depuis plus de trois jours dans une vieille cabane, ils étaient bien trop occupés à engager une dispute stérile sur leurs comportements respectifs pour surveiller les alentours.

    SA FAIBLESSE - Tais-toi ! Tu n'as aucune constance, aucune maturité. Réveille-toi !
    LUI - Non mais tu t'es vue, la psychorigide ? Va...


    PLUSIEURS SORTS FUSÈRENT, interrompant la dispute aussi vite qu'elle avait démarrée. Ecorchant la joue et le dos d'Istvan, blessant également sa partenaire, incendiant la vieille cabane en bois. Repli d'urgence et immenses talents combinés pour ne pas se faire hacher menus par quelques mages vraiment, mais alors vraiment pas contents achevèrent de forger la réputation du londonien et de sa partenaire. Ils parvinrent à s'échapper de justesse, aidé par d'autres aurors étrangers. Marqués autant physiquement que psychologiquement, les deux jeunes gens ne se croisèrent plus depuis l'incident. Istvan ajouta à son palmarès de cicatrices à origines débiles une balafre livide le long de son dos et une ridicule brûlure en forme de pomme/coeur/cerise (allez savoir) au creux de son avant bras.


    15 JUILLET 2019. Quartier Général des Aurors. Ministère de la Magie; 2ème étage. 14h34

    Vous êtes en retard Bernard.
    LUI - Bernhardt. Pas Bernard.
    L'AUTORITE - Qui s'en soucie vraiment ?
    LUI - Moi.
    L'AUTORITE - Ce n'est pas mon cas. Bien. Je suppose que notre situation ne vous est pas inconnue... Que vous n'avez pas besoin que je vous rappelle le projet Elderwood...
    LUI - Non. Mais honnêtement, je crains que la cohabitation soit difficile... Les relations diplomatiques entre Etats ne sont pas toujours au beau fixe et il y avait déjà des tensions entre les quatre maisons de Poudlard... Alors imaginez entre diverses nations... Je pense que vous devriez placer plusieurs aurors pour assurer les bonnes ententes diplomatiques...
    L'AUTORITE - Je suis surpris, Bernard. Je ne vous pensais pas si... Clairvoyant dans la situation. Mais sachez que c'est chose faite. Et que vous faites partie intégrante de l'équipe. En tant qu'auror infiltré au sein des élèves.
    LUI - Je vous demande pardon ? Il est hors de question que je retourne à l'école. Pourquoi pas en tant qu'infirmier, garde-chasse ou dans le corps enseignant ?
    L'AUTORITE - Je ne vous demande pas vraiment votre avis Bernard.
    LUI - Bernhardt.
    L'AUTORITE - Peu importe. Mais soit... je m'explique. Vous nous avez certes prouvé votre valeur. Vous êtes doué jeune homme, et ne prenez pas la grosse tête Mais vous avez également prouvé votre grande immaturité, impétuosité, insubordination... Et la liste est longue. Vous aurez donc la sympathique tâche de surveiller des adolescents boutonneux en pleine révolution hormonale et d'éviter tout débordement ou comportement dangereux tendant à dégrader les relations internationales. Ce en toute discrétion. Alors intégrez-vous. Jouez de votre charme. Sur ce coup là, vous avez carte blanche, dans la limite du possible. Je vous communiquerais le nom de votre mentor plus tard. Suis-je clair ?
    LUI - Absolument. Mais quel intérêt-y-t-il à me faire passer pour un élève ?
    L'AUTORITE - La confiance, Bernard ! Ils vous feront plus confiance et ne se méfieront pas si vous êtes un élève... Voici votre dossier. Et tout ce que vous devez savoir pour l'instant. Si vous avez besoin d'informations complémentaires concernant certains élèves, les hiboux sont à votre disposition. Vous êtes donc Istvan Alexandrian Berhnardt. Seul votre second prénom a subit un changement, mais rassurez-vous, vous ne risquez rien, Elderwood sera une telle ruche que personne ne se souviendra que vous étiez élèves à Poudlard il y a quelques années. Donc vous êtes en Huitième et ultime année. Vous êtes d'origine anglaise mais étudiez à Salem... Cela vous convient-il ?


    Il acquiesce. Il n'a pas vraiment le choix. Il voudrait protester, se révolter mais cela ne ferait qu'empirer son cas. Les bavures commises les années précédents semblent trouver leur écho ici. Istvan va avoir 24 ans. Et il va devoir retourner à l'école. Ce n'est pas ce qui l'enchante le plus. Mais qui sait... Peut-être qu'il s'y plaira. Même si franchement, on a de bonnes raisons d'en douter.

• • • "Certains peintres transforment le soleil en un point jaune ; d'autres transforment un point jaune en soleil" Disait Pablo Picasso. Tout le poids de l'imagination, de l'inventivité. Tel était l'intérêt de l'infiltration. Il fallait être ingénieux, s'accrocher au Soleil ou le devenir. S'inventer une histoire, tout transformer. S'adapter.


Dernière édition par Istvan A. Bernhardt le Jeu 6 Mai - 22:17, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Istvan Alexander Bernhardt - If you're lookin' for sympathy...   Istvan Alexander Bernhardt - If you're lookin' for sympathy... EmptyMer 16 Déc - 17:07


Chapter 6
OH! That's a muggle, isn't it?


PARCE QUE GENRE, NOUS AUSSI ON EST INTERESSANTS!

    Pseudo : Djizeusse ou Patate =)
    (Prénom :) Lily
    Age : 17 hiver froids au temps pourri
    Double Compte ? : Yep, Andrea N. Braxton
    Présence sur le forum ( ? / 7 ) : 4/7 environs
    Avatar : Nico Tortorella
    Code du règlement : Heu... "Des yeux pures et chastes parcourent le forum" (quoi ? Il faut pas chercher les phrase incongrues dans le règlement ? C'est pas ça le code ? Bon d'accord... [what happened to the revolution ?]
    Autre : Vive Nameless, les Robins des Bois, la chanson française et Johnny Hallyday.

    PS : J'ai finiii =)
    Pour info, j'ai juste refaire la dernière partie et ajouté la mise en forme dans le premier post

    PPS : J'ai quelques problèmes avec la mise en page du premier post, mais j'abandonne ._.
    Et vous pouvez supprimer ma fiche précédente.
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MessageSujet: Re: Istvan Alexander Bernhardt - If you're lookin' for sympathy...   Istvan Alexander Bernhardt - If you're lookin' for sympathy... EmptyMer 16 Déc - 18:00

OMG...Je suis fan quoi. Mais ouais. J'ai tout lu *fière* Déjà que j'aimais bien Isty là je l'aime encore plus. Sooo, rebienvenue sur le fo' , et bienvenue à Salem ♥️
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MessageSujet: Re: Istvan Alexander Bernhardt - If you're lookin' for sympathy...   Istvan Alexander Bernhardt - If you're lookin' for sympathy... EmptyMer 16 Déc - 18:06

L'autorité de Nameless, te resouhaite la bienvenue ahaha

loooove
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MessageSujet: Re: Istvan Alexander Bernhardt - If you're lookin' for sympathy...   Istvan Alexander Bernhardt - If you're lookin' for sympathy... Empty

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