l'alcool/les drogues :: deux défauts dont je ne peux me séparer - les ppppaaarrrtttyyy :: lieux où on trouve les premiers - la solitude :: retraite salvatrice - la littérature :: évasion momentanée - la neige :: seul manque à Nkiruka - le chocolat :: ça s'explique pas - les femmes :: pour le secret qu'elles nous cachent depuis toujours.

les imbus d'eux-mêmes :: aliais "sang pur" - qu'on touche/insulte la famille :: parce que je n'ai été privé - la violence :: bien que j'en fasse ma solution - l'agitation :: même si parfois je la créée - la mort :: parce qu'elle a emporté tous ceux qui m'aimaient - les femmes :: parce qu'elles sont traîtresses.

« Il m'arrivait souvent de ressortir cette vieille photo, unique souvenir de ma vie passée, lorsque j'avais une famille. Le papier avait légèrement jauni et les bordures s'étaient abîmées à force de trainer dans mes poches. Plus tard, elle avait élu domicile dans un porte-feuille volé qui depuis ne me quittait plus. Nous étions tous les quatre. Oui, quatre. Dans les bras de mon père, une petite chose souriait de toutes ses dents, cherchant à attraper une des mèches rebelles qui s'échappaient de la coiffure de ma mère. Je ne m'étais pas posé la question étant plus jeune mais j'avais fini par chercher. Aucune trace de la petite sœur dont je n'avais plus aucun souvenir. J'avais guetté les orphelinats, épluché les articles de presse qui parlaient de l'accident. Nulle part il n'était mention de la petite Avenford. Avec le temps, j'en avais déduis qu'elle était morte. » ~ DEAR LITTLE SISTER...

« Il fallait que je passe à autre chose. Que je laisse Nephtys reprendre la place qu'elle refusait de quitter. Il fallait que je la rejette loin de mes pensées et pour cela, il fallait que je la remplace. Que je trouve quelqu'un pour tenir le rôle. Un rôle qui m'emporterait à sa suite. »

« Dans d'autres circonstances, je n'aurais même pas levé le petit doigt pour toi. Je ne me mêle pas des affaires des autres. Mais quand le murmure eut fini de circuler et que je pus coller l'étiquette "Sang pur" sur le visage arrogant de celui qui t'avait sciemment refuser tout soutien contre ta chute, j'ai décidé d'attraper ta main tendue, et j'lui ai envoyé mon poing. Qu'avais-tu dans la tête, petite fille gâtée de Salem, pour t’amouracher ainsi de moi ? Tu crois que je suis un Prince Charmant avec mes airs d'angelot ? Va, arrête de me poursuivre, toi et moi baby, ça ne marchera pas. »

« A force de côtoyer Heath', de finir par m'incruster dans un groupe, j'ai finis par développer quelque peu mes rapports humains. Je les retrouve chez Gerry, on fait des soirées sur la plage, on déconne dans les couloirs... Bref, des potes quoi. »

« La nature est parfois assez cruelle. C'est déjà ardu de supporter une seule personne, mais imaginez un peu que vous la retrouviez en trois exemplaires ? Et bien, les Miss triplettes Arguedas devaient approcher de ce qu'était l'enfer pour moi. Toujours en trio, avec l'attrait qu'apporte cette caractéristique qui fascine les foules... Mais, quand on se retrouve nez-à-nez avec quelqu'un, il devient difficile de nier qu'il n'est pas juste l'image qu'on a façonné d'elle. Malheureusement (?) il s'avéra que nous avions le même refuge et je m'étais retrouvé dans l'impasse. Lui faire face et être contraint d'en apprendre plus sur elle, ou fuir. Adepte des confrontations, vous imaginez bien qu'elle fut ma décision... » ~ LE VOILE DES APPARENCES

« Difficile de faire le lien entre la jeune femme amourachée de la veille et la folle aux cheveux de feu qui m'avait foncé dessus dès le réveil. Elle s'était allègrement fêlé le poignet en me martelant de coups, tentant de se venger ainsi du sale coup que je lui avais fait subir (pas ma faute si ce type qu'elle regardait comme une idole était un prédateur ! >.<). Je découvris ainsi une créature naine pleine d'énergie, fondamentalement incapable de se taire ou d'émettre des hypothèses farfelues. Je n'avais aucune idée de ce qu'il adviendrait de cette rencontre, mais je préférais nettement ne pas être son ennemi, ne serait-ce que pour épargner mes oreilles. » ~ LUCID AND NAIVE GIRL IN THE SAME TIME

« On aurait jamais pu se croiser si le destin ou le hasard n'en avait pas décidé autrement. Elle, si fière, si populaire, toujours entourée du "beau" monde. Moi, solitaire, bagarreur, très loin des spots. En vérité, on ne pourrait trouver couple plus mal assorti. Mais ce 'nous', il n'existe pas. Nos retrouvailles sont de petits mensonges distillés à nos heures perdues. Mais cela est désormais impossible. Ils nous ont vus. Les choses ne seront plus comme avant. Et je me venge, sur tout ce qui bouge. » ~ COMME UN MAUVAIS ROMEO ET JULIETTE

« What a (bad) surprise quand j'ai découvert que tu étais une des soeurs d'Heath' et de surcroit sa protégée ! Je savais par lui ce que tu avais traversé (en parti par ma faute, mais ça, je préférais qu'il n'en soit jamais au courant...) et je me retrouvais comme un con en face de toi. Tu étais comme avant, la douceur et la timidité incarnée, à m'éviter du regard comme si le fait de poser tes yeux sur moi allait te brûler la rétine. Évidemment, m'excuser ne servirait à rien et je me félicitais d'ailleurs d'avoir plus de tenue dans mes aventures Nkirukiennes que Beauxbâtonnesques, auquel cas je me serais vite, très vite, mangé le poing d'Heath' dans les dents. Il fallait que je me rattrape, que tu cesses de me fuir. » ~ DON'T MESS UP WITH THE FAMILY

« Il l'avait déjà croisée sur une des passerelles de l'école. Pressée, les bras chargés de gros livres, elle avait été bousculé par un jeune homme inattentif. N'importe qui aurait au moins protesté. Mais pas un mot n'était sorti de sa bouche fine. Il avait eu envie de l'aider, de la secouer. Qu'elle réagisse, s'insurge même si ça ne mène à rien. Sans quoi, elle se ferait marcher dessus toute sa vie. Mais il n'avait pas bougé. Il avait déjà ses problèmes à gérer, il n'allait pas se mêler de ceux des autres et encore moins dispenser des cours. Quant il l'avait revue à la rentrée, il n'y avait plus vu qu'une proie facile. Sans pincettes, sans gants, il était allée la voir et avait tenté de la charmer. Tenté seulement, car il avait amorcé une bombe à la mèche courte qui lui implosa littéralement entre les doigts. Ce n'était plus la Konstantine timide et renfermée qu'il avait devant lui mais dévastée, apeurée, qui venait de fondre en larmes, retrouvant à peine son souffle entre les sanglots. Un véritable bourrin. Il s'était retrouvé à lui murmurer il ne savait trop quoi d'une voix la plus calme possible pour parvenir à lui faire reprendre contenance, lui proposant de l'aider, de la soutenir si elle n'avait plus de retraite possible, si elle sentait monter une crise ou bien si elle avait juste besoin de crier, d'hurler à s'en exploser les cordes vocales. Il s'offrit à ses coups, comme un roc à la violence de la mer, pour expier sa colère, sa jalousie, sa faiblesse.. » ~ DE L'AUTRE CÔTÉ DU MIROIR

« J'fais souvent de la merde quand j'ai trop d'liquide ou d'poudre dans le sang. J'y peux rien, ça décuple tout ce que je prends bien soin de dissimuler en permanence. Je deviens un chaud glaçon proche du mode explosion et quiconque se retrouve devant moi n'a affaire qu'à mes poings. J'en ai mangé ce soir-là, mais si ça me promettait un aller simple à l'infirmerie, je n'aurais jamais pu deviner que je n'y gagnerais pas que des bleus et des points de suture. Je me demande pourquoi je n'avais pas encore rencontré Heath' dans mes sorties. En fait, la question serait plutôt : comment avais-je pu ne pas lui rentrer dedans complètement plein et lui foutre sur la gueule ? En tout cas, c'était la première fois qu'une baston me pourvoyait un ami. Si ce n'était plus. » ~ NEW GUY, MY BUDDY

« Judah. Je ne savais pas si je devais l'apprécier ou le haïr. Un peu de deux sûrement. Dès le moment où, après avoir forcé les portes de la salle sur demande, je m'étais retrouvé face à face avec lui, ensablé jusqu'au cou dans de pseudo ruines égyptiennes, ou peut-être même mésopotamienne, dans une colère noire. Sa présence n'arrangea rien bien sûr, et je le tançais jusqu'à ce qu'il parte ou qu'on se batte. On prit tous deux le parti pris des poings. Hélas, cela ne mena à rien. Pour la première fois, j'éprouvais de la difficulté face à un adversaire. De force égale, de technique égale (bien qu'extrêmement différente), notre combat semblait sans fin. Et pour la première fois, j'abandonnais. Je quittais la salle. Il me retrouva plusieurs jours plus tard alors que je menaçais d'exploser face à la stupidité humaine. Il me proposa de m'aider à prendre le contrôle de moi-même. Face à ma propre faiblesse, j'acceptais. Et nous nous retrouvâmes poing à poing. Mais sans rancoeur cette fois-ci. » ~ ALLO, UN PSYCHIA... AH UN BOXER. OKAY.

« Bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla » ~ BLABLA BLABLA