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 I wanna write up your name in the sky. { Cloée

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Salem

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MessageSujet: I wanna write up your name in the sky. { Cloée   I wanna write up your name in the sky. { Cloée EmptyDim 13 Déc - 19:28

I wanna write up your name in the sky. { Cloée Lily-lily-allen-7342129-100-100 I wanna write up your name in the sky. { Cloée Lily-lily-allen-7342084-100-100


    Avez-vous déjà entendu le souffle du vent se répercuter en écho contre les pierres, accompagné du bruit cyclique et régulier des vagues qui s'écrasent contre la crique, inlassablement, sans jamais s'interrompre ? On a l'impression que la Terre est vivante, comme si l'on percevait sa respiration humide et chaude, et les bruits étouffés des battements de son cœur qui s'étirent dans le silence tranquille de l'Île, comme endormie. Archibald n'avait jamais été un grand fana de la nature - mis à part peut être l'immensité fascinante du ciel qui ne peut en laisser plus d'un indifférent - mais depuis qu'il était loup, il se sentait plus proche de la nature, comme en symbiose avec elle. C'était comme si son propre cœur battait à l'unisson avec le fracas des vagues, son souffle se calquait sur les affres du vent, son humeur sur la couleur du ciel... Et puis il y avait cette envie dévorante de liberté qui battait son sang en permanence qui faisait qu'il supportait de moins en moins d'être trop longtemps entre quatre murs, et qu'il avait besoin de se retrouver, à l'extérieur, seul avec les éléments qui l'entouraient, pour déverser cette colère qu'il contenait nuit et jour à l'abri des regards indiscrets, pour pouvoir se laisser aller à cette puissance qui le détruisait de l'intérieur et la laisser enfin sortir. Il poussa un premier hurlement déchirant puis se laissa tomber à genoux sur le bord de la falaise. Ses yeux clairs fendaient l'atmosphère, comme s'il cherchait quelques traces de l'horizon après les flots qui s'étendaient à perte de vue. Sauf qu'il ne cherchait rien, il fixait simplement un point dans le vide ; vide, c'était ainsi qu'il aurait voulu son coeur, à cet instant. Il laissa échapper un nouvel hurlement, et le cri se répercuta quelques instants, bientôt remplacé par les fracas des vagues. Il se roula en boule, genoux contre sa poitrine qu'il entoura de ses bras et fronça les sourcils. Il était pitoyable, totalement pitoyable. Mon Dieu, mais qu'espérait-il ? Crier un bon coup pour que tout s'arrange ? C'était surréaliste. Surréaliste et stupide. Il savait bien ce qu'il aurait fallu faire pour que la situation se débloque : lui parler, lui dire ce qu'il avait sur le cœur, et aller la voir. Mais non, il n'avait fait que repousser, l'éviter le plus possible, allant jusqu'à tourner les talons et prendre des chemins 5 fois plus long que la normale juste pour être sûr qu'elle n'emprunte pas le même que lui. Quand je vous disais pitoyable. Il enfouit sa tête dans ses genoux et poussa un grognement sourd. Ça ne devait plus durer. Relevant d'un coup la tête en arrière, il plongea son regard dans le ciel d'azur ; après quelques minutes, il lui sembla que les nuages formaient un nom, et un seul et unique nom, celui qui occupait toutes ses pensées en permanence, quelle que fut l'heure de la journée : Cloée. Il secoua la tête et poussa un soupir excédé. Puis, il se leva et remonta à grand pas vers le bâtiment, mains dans les poches et la rage toujours aussi présente dans ses cellules.

    Ouvrant les grandes portes de l'Institut, il déboucha dans le hall, la tête encore pleins de pensées plus ou moins désagréables. Refermant les grandes portes d'un coup de pied peu gracieux, il pensait rejoindre son dortoir et bifurqua dans le premier couloir de gauche, quand soudain une odeur familière chatouilla ses narines et le fit piller net... Mais trop tard. Car il fut bien le seul à s'arrêter, puisque la personne qu'il avait sentie, elle, avait continué sa route sans le voir, lui rentrant tout bonnement dedans. Et il en aurait normalement fallu bien plus pour secouer et faire tomber notre lycanthrope national, cependant l'odeur était d'un coup devenu si forte qu'il ne pensa même pas à rester debout et tituba sous l'impact avant de se cogner le dos dans le mur. Le souffle un instant coupé, il se contenta de regarder la responsable avec un regard sévère avant de simplement lâcher :

      « Drôle de façon de dire bonjour, on ne t'a donc pas appris le bonnes manières ? »

    ...
    ...
    ...
    Il fallait voir le point positif : au moins, il avait arrêté de l'éviter ! U.U
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  • Cloée E. Gresham
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MessageSujet: Re: I wanna write up your name in the sky. { Cloée   I wanna write up your name in the sky. { Cloée EmptyDim 13 Déc - 21:49

I wanna write up your name in the sky. { Cloée 168h65x I wanna write up your name in the sky. { Cloée I4


    Cloée, la petite Cloée, perdue dans son petit monde rempli de paillettes et d'étoiles, avait passé une journée loin du ciel. Plutot près de ... l'humanité. Des sorciers, plus précisément. Oh, à force, on s'y fait, bien sur. Mais plus les années passaient, plus les heures d'enfermement dans une salle de cours pour de la simple théorie lui pesaient. Ce qui lui plaisait, c'était cette sensation de liberté absolue qu'elle avait ressentie ... dans la rue. Ces moments de marginalisme le plus total, complètement rejeté. C'était ce qu'elle adorait. Se sentir vivre sans écouter ce qu'on lui impose. Or, depuis ses années de sorcellerie, tout cela semblait compromis. Elle s'était faite à cette vie, elle s'était même fait des amis, elle avait appris à aimer la magie à sa façon, à profiter de cette opportunité à laquelle elle n'aurait même pas pensé chez sa mère ... La magie. Elle l'avait presque transformée. Bien sur, la période qui l'avait le plus changée, c'était celle vécue dans les rues londoniennes, et à la surprise générale, elle ne s'en cachait jamais. Mais la magie avait apporté à sa vie une étincelle inattendue. Alors pour palier à l'absence de liberté, elle se trouvait son monde, se le créait d'elle-même.

    Cette journée là n'avait pas échappé à la règle. Elle avait passé ses entreclasses à balancer des paillettes sur Gwendolyn, sa belle blonde de meilleure amie, et avait - pour la n-ième fois, roulé en skate avec sa chère Roxane. Finalement, elle avait fini sa journée en déambulant, seule dans les couloirs, croisant quelques têtes familières qu'elle saluait aimablement, l'esprit plongé dans des pensées étranges et contradictoires.

    D'abord, elle avait pensé à Aaron, son frère de substitut, puis à sa famille entière de substitution. Puis à ses parents, génétiques, qu'elle ne souhaitait pour rien au monde revoir. Ses réalisateurs de parents, dont ce grand Charlie, reconnu maintenant dans le monde pour ses talents de metteur en scène, marié à une belle actrice ... qui ,n'avait rien à voir avec sa mère. Il devait avoir des enfants, surement ... mais Cloée n'en avait rien à faire. Ce n'était pas son père. Impossible. Ou plutôt, oui, il avait mis enceinte son incapable de mère. Mais ses vrais parents étaient ceux qui l'avaient protégée et aidée dans la rue. Puis elle avait pensé à ses amis, les plus proches. A sa chère Gwendolyn, douce mais forte, à Bert, le fin fou avait qui elle partageait tout, à Roxane, sa compagne de rêves et de conneries, Eden, son confident, ... Seth, celui qu'elle avait cru aimer mais qui était parti plus vite que son ombre. Et ... non. Non, impossible. pas lui. pas cet enfoiré qui la traitait comme une merde ...

    Eh si ... Archibald Wilson. Ses pensées déviaient de plus en plus vers ce beau brun mystérieux. Celui qui lui sortaient des paroles mesquines à chaque fois qu'ils se croisaient, celui dont le regard noir pouvait désemparer la petite brune en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Il était froid, même glacial avec elle. Ses yeux reflétaient la haine voir même le dégout. Elle ne le connaissait que trop peur, car il semblait extrêmement renfermé sur lui-même alors qu'elle était plutot le contraire. Elle avait pu douter de ce qu'il pensait, jusqu'à ce que leurs regards se croisent et qu'elle y voie de la haine. Qu'avait-elle fait ? Elle ne le savait pas, mais au fond, se doutait que sa personnalité ne plaisait pas à tous. Au début, elle s'en foutait. Vraiment. Mais plus le temps passait, plus elle avait peur de le croiser et de voir ce regard qu'elle craignait tant. Son jugement avait une valeur de plus en plus importante. Trop importante. Voilà pourquoi, finalement, elle avait ressenti l'immense besoin de se retrouver en tête à tête avec son esprit ... et ses bulles.

    Car oui, Cloée avait toujours plus d'un tour dans son sac. Et c'était avec ses amies les bulles qu'elle avait décidé d'errer dans les couloirs en cette fin de journée. Elle avait fait naitre une trentaine de bulles au bout de sa baguette, et les suivait tranquillement depuis maintenant environ une heure lorsqu'elle se mirent a accélérer sans aucune raison apparente. Cloée, ne voulant pas perdre ses amies du moment, leur courut après, jusque dans les escaliers où elle manqua de s'étaler avec ses assez haut talons, mais se rattrapa en bas des marches et regarda le sol, où elle releva à l'aide sa baguette une bulle qui manque d'exploser sur le sol.... lorsqu'elle ressentit une résistance à son pas suivant. Ses cheveux au dessus des yeux, elle releva la tête mais eu du mal à distinguer le visage de celui - vu son gabarie, elle votait pour un homme ... - qui manifestait une résistance certaine à son avancée. Les bulles volèrent autour de celui dont elle reconnut finalement assez facilement l'odeur. Elle sentait son regard sur elle, et ne put s'empêcher de faire un petit bruit de gémissement. Pas lui ... pas maintenant ...

    Autour d'elle, les petites bulles voletèrent jusqu'à s'écraser une à une contre le mur, derrière Archibald. La brunette poussa d'un geste de tête la mèche qui cachait ses yeux noisette. Ca y'est, elle était énervée.

      " Genre tu regardais devant toi, toi, peut-être ?"


    Elle plongea son regard embrumé de colère dans celui du jeune homme, leva sa baguette au dessus de sa tête, à quelques centimètres de celle du brun, et en sortit de nouvelles bulles, avant de continuer lentement sa route, se suppliant en même temps elle-même de rester, de lui parler, même si c'était pour lui hurler dessus.
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Salem

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MessageSujet: Re: I wanna write up your name in the sky. { Cloée   I wanna write up your name in the sky. { Cloée EmptyDim 13 Déc - 23:06


    Si Archibald l'avait clairement vue, elle, il n'avait d'abord pas fait atention aux bulles qui l'accompagnaient manifestement dans sa marche et qui éclatèrent en une salve de petits bop* autour de lui en même temps que leur propriétaire lui était rentré dedans. C'est donc un sourcil arqué et un sourire légèrement dédaigneux au visage - les bulles étaient ROSES non de dieu, r-o-s-e-s ! Ça avait bien le droit de le faire marrer non ? - qu'il accueillit sa réponse à sa charmante remarque.

      « Genre tu regardais devant toi, toi, peut-être ? »

    Son regard brun lui lançait des éclairs et son expression se ferma alors qu'il la toisait avec toujours cet air profondément ironique ; elle plaisantait là j'espère ? Lui, s'il ne regardait pas devant lui, s'était au moins arrêté, et s'il n'avait pas pu l'éviter c'était parce qu'elle ne faisait pas attention au monde qui l'entourait, pas lui. Enfin, lui l'avait repérée avant donc il avait gagné et puis c'est tout. Et qu'elle le veuille ou non, le monde n'était pas fait de bulles immatérielles roses bonbons qu'on pouvait éclater du bout du doigt, mais bien d'êtres de chair évoluant autour d'elle, dont lui, qu'elle aurait vu si elle avait daigné s'intéresser à autre chose que ses petites boules roses à la noix.

      « Toutes mes excuses, c'est vrai que je n'aurais pas dû te manquer avec toutes ses couleurs fluos que tu portes, je suis impardonnable. Et tes amies les bulles ont sûrement dû te cacher la vue, je te pardonne donc, ce doit seulement être moi qui suis profondément médisant. »

    Alors qu'il parlait - bien plus que d'ordinaire, d'ailleurs, mais il ne pouvait pas s'en empêcher, c'était comme s'il était obligé de dire quelque chose, dans l'espoir futile peut être de la garder plus longtemps sous ses yeux -, elle leva sa baguette, et il la suivit des yeux. Elle décrivit un petit mouvement au dessus de leurs deux têtes et de nouvelles bulles s'échappèrent. Il laissa échapper un rire aux accents de cynisme non dissimulé, et leva les yeux au ciel tout en croisant ses bras derrière sa tête. A son tour, il leva la sienne et, en le regardant droit dans les yeux avec un sourire placardé au visage, il donna à son tour un petit coup de poignet. Les bulles roses s'embrasèrent et explosèrent en millier de petites étincelles incandescentes qui glissèrent dans l'air, comme une vingtaine de feux d'artifices miniatures. Il laissa ses yeux se perdre en elles un instant. Puis, l'atmosphère redevint vide et fade, et son regard retomba dans le sien, brillant d'un éclat qu'il lui sembla reconnaître. Car ce même éclat, il le voyait tous les jours, dans son miroir... Il fronça les sourcils, et sans comprendre pourquoi, il commença à ressentir de la colère. Une colère sourde qui grandissait peu à peu plus il était plongé dans son regard. Et elle ne se détournait pas; elle continuait de le fixer de ce même air qui le déstabilisait.

      « Arrête ça. Pourquoi tu me regardes comme ça ? Et puis t'attends quoi là ? ... Tu vas me sauter dessus, comme t'as fait avec Bert ? »

    Immédiatement, il regretta sa phrase. C'était bas. Mais il n'y pouvait rien, il ne pouvait pas s'empêcher de revoir ces images, encore et encore, tourner dans son crâne... Et malheureusement, cela ne pouvait pas s'évanouir aussi facilement que des bulles de savon.
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  • Cloée E. Gresham
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MessageSujet: Re: I wanna write up your name in the sky. { Cloée   I wanna write up your name in the sky. { Cloée EmptyLun 14 Déc - 21:18

    Cloée avait vite remarqué qu'il s'agissait d'Archibald. Sa réaction, comme toujours, ne s'était pas faite attendre. Déja, il y avait ce petit gémissement - pourquoi lui, maintenant ? - puis l'énervement. Toutes ses petites bulles avaient frappé le mur, derrière le jeune homme, pour mourir une à une dans des petits poc qui chantaient comme pour apaiser la tension que la scène actuelle créait. En même temps, est-ce que ça pouvait réellement en être autrement ? Eux deux, c'en avait toujours été ainsi, non ? Ou presque. Du moins, les souvenirs le concernant qui revenaient dans l'esprit de la brunette n'étaient pas des plus agréables. Au début, leur relation était neutre ... A présent, on ne pouvait pas dire qu'il y en avait vraiment une, mais leurs quelques échanges suffisaient à comprendre qu'ils ne semblaient guère s'apprécier. D'abord, Archibald s'était mis à la dédaigner. Cloée, comme bien souvent, avait laissé faire. Mais plus le temps était passé, plus elle en avait eu marre. Pourquoi ? Pourquoi se défendre auprès de lui alors qu'elle ne le faisait que si rarement ? Elle repoussait en permanence une possibilité qui l'effrayait. A laquelle quelques secondes encore auparavant, elle était en train de penser sans oser mettre de réels mots dessus ... juste des ... pensées. Elle était douée pour ça. Rêver. Au point qu'elle se perdait dans ses rêves. Et d'ailleurs, apparamment, c'était ce qui ne semblait guère plaire à Archibald. Il aurait pu néanmoins la laisser vivre sa vie, comme si elle n'existait pas. Mais non. Au final, entre eux éclatait comme une guerre froide que rien ne semblait plus pouvoir arrêter. A part peut-être des réactions étranges de la part de l'un comme de l'autre. Cloée repensait parfois à Archibald qui débarquait au bal d'Halloween, alors qu'elle pleurait dans les bras de Bert. Ses souvenirs étaient plutôt flous, il fallait l'avouer, mais au moins elle en avait. Et elle se demandait si elle préférait les avoir ou les oublier ... parce qu'ils semaient encore davantage la pagaille dans son esprit pourtant déja assez confus.

    Alors elle restait sur ses gardes, à sa façon. C'était déja logique lorsqu'elle voyait Archibald, mais alors qu'il venait de mettre fin à la déja trop courte vie de ses bulles, une colère noire était automatiquement montée en elle. Et hop, en mode autodéfense. Bravo, beau brun. Qui au passage, de son côté, ne se laissa visiblement pas démonter non plus.

      " Toutes mes excuses, c'est vrai que je n'aurais pas dû te manquer avec toutes ses couleurs fluos que tu portes, je suis impardonnable. "


    Le temps de se souvenir de ce qu'elle portait à ce moment-là - une robe mi longue noire à rayures pailletées bleues - , et elle lui répondit au tac au tac, plus par esprit de combat que parce qu'elle était vexée, d'abord avec colère puis avec une pointe de cynisme :

      " Tu trouves ça fluo ? révise tes classiques! ... mais bon, sinon, c'est vrai que t'es impardonnable!"


    Elle sortit ces paroles tellement rapidement qu'elle percuta après coup qu'elle lui avait coupé la parole. Tant mieux. Un point de plus pour elle. Il avait parlé dans le vide. Ou plutot, non, parce qu'elle avait entendu quelques uns de ses mots et en avait déduit qu'il se foutait encore de sa tronche. Il fallait l'attendre, celle-là. Elle le fusilla du regard, sans rien ajouter, plongeant toujours ses yeux noisettes dans les beaux yeux clairs du jeune homme. Elle refit alors des bulles avant de commencer à s'éloigner et de vite entendre les bulles s'écraser à nouveau. Non, ça n'allait vraiment pas.

    Et puis, le beau brun ne put s'empêcher de lui sortir encore quelques mots, histoire de la déstabiliser. Elle se retourna et revint vers lui, en prenant soin de garder une petite distance de sécurité.

      " Arrête ça. Pourquoi tu me regardes comme ça ? Et puis t'attends quoi là ? La sorcière resta statique, continuant de le regarder sans perdre patience. " Tu vas me sauter dessus, comme t'as fait avec Bert ? "


    Là, il fallait avouer qu'il avait marqué un point. Elle tenta de cacher sa surprise en répondant le plus naturellement possible : " Non, désolée, je choisis trop bien les heureux élus". Même si, bien sur, elle regrettait profondément son geste envers Bert ... et au fond, aurait peut-être (notez bien ce peut-être ...) préféré qu'il s'agisse d'Archibald, à ce moment-là. Oh, mon Dieu, j'ai écrit ça, moi ? Oubliez, oubliez ... "Et puis, d'ailleurs, en quoi ça te concerne ? T'es pu à ça près pour te foutre de moi, que je sache ...". Puis elle leva son bras d'un geste las et ajouta à son geste les paroles correspondantes : " Oh et puis après tout, ça me dérange pas, vaut mieux qu'on parle de moi, même comme ça, que pas du tout ... en fait, tu me rends service, c'est cool je dois dire ...". Puis, encore par défi - il se lasserait bien de la contrer - elle releva sa baguette et en fit sortir quelques bulles qui recommencèrent à voleter autour d'elle. Un petit air fier illumina le visage de la brunette qui prit sa deuxième main pour laisser ses talons près d'elle avant de se mettre à virevolter avec ses bulles. Quoi de mieux, pour énerver Archibald, que d'être elle-même ? Vengeance, quand tu nous tiens ...
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Salem

  • Archibald L. Wilson
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MessageSujet: Re: I wanna write up your name in the sky. { Cloée   I wanna write up your name in the sky. { Cloée EmptyMer 16 Déc - 18:16


    Autant les paroles qu'elle lui opposait étaient plutôt creuses, autant le ton qu'elle y mettait parvenait tout de même à ébranler Archibald. Toute cette amertume qu'elle lui crachait au visage, attisait à la fois sa colère... Et aussi cette autre chose qui lui faisait sentir la chaleur monter en lui, et son coeur se pincer étrangement. Mais c'était clair qu'il n'allait pas non plus se laisser démonter, ç'aurait été bien mal le connaître de croire qu'il allait la laisser le toucher sans opposer résistance. Et s'il s'était enfui une fois, il ne le ferait pas deux, la première fois lui avait assez coûtée et il était temps de faire face. Il n'allait pas tout sa vie rester bloqué sur cet épisode amer... Même si ses yeux noirs lançant des éclairs étaient durs à soutenir et semblait lui brûler la peau dès qu'ils se posaient sur lui de cette façon. Ca avait le don de l'énerver, c'est pourquoi, les quelques paroles qu'il prononça pour s'en défendre étaient moins assurées, mais surtout bien plus hargneuses qu'au départ. Ca y est, il ne jouait plus... Il attaquait. Même s'il le regretterait instantanément, c'était son mécanisme de défense, il fonctionnait ainsi, le mal par le mal. Et son calme le déstabilisa encore un peu plus, alors que pourtant, les yeux de sa belle semblait démentir son apparente placitude, et sa colère monta encore d'un cran au fur et à mesure qu'elle parlait.

      « Non, désolée, je choisis trop bien les heureux élus. Et puis, d'ailleurs, en quoi ça te concerne ? T'es pu à ça près pour te foutre de moi, que je sache ... Oh et puis après tout, ça me dérange pas, vaut mieux qu'on parle de moi, même comme ça, que pas du tout ... En fait, tu me rends service, c'est cool je dois dire ... »

    Elle se retourna et recommença son manège avec ses bulles, se soustrayant à son regard, le laissant là, un instant pantois. Puis, un sourire de plus en plus carnassier se mit à apparaître sur son visage alors que ses yeux verts brillaient d'une force nouvelle, plus puissante, plus... Destructrice. Il lâcha un éclat de rire qui se répercuta dans la grande salle et avança d'un pas, se tournant bien dans sa direction alors que jusque là, il avait laissé le mur le soutenir. Toutefois, il n'avait plus besoin de rien à cet instant, il reprenait le dessus, il n'allait plus la laisser se moquer de lui de la sorte... Quitte à y laisser un peu de son âme en échange.

      « T'as raison, je suis trop bien pour le genre que tu choisis, ça c'est sûr, et j'aurais été vexé du contraire. Et en passant, très heureux de te rendre service, moi qui pensais que tu avais un minimum d'estime pour toi, si ça te fait plaisir qu'on te dénigre au fond, je ne vois pas pourquoi je m'en priverais vu qu'on est tous gagnant. Et puis, en galant homme que je suis, je me ferais un plaisir de contribuer à te faire une réputation, vu que tel est ton souhait et que je trouve ça très amusant. Même si, d'un autre côté, je doute que tu aies réellement besoin de moi pour ça, puisque tu as des méthodes bien plus efficaces que les miennes, comme hurler et pleurer dans une Bal bondé pour t'attirer l'attention... Ca a même failli m'attendrir, je dois reconnaître que tu es douée, et je le pense vraiment, tu peux en être flattée. »

    Menton fièrement droit et regard de braise sur son dos, il leva à son tour sa baguette et changea de nouveaux les bulles toutes fraîches qu'elle avait fait aparaître, mais cette fois en une salve de petits coeurs rouges vifs qui tranchaient totalement avec la situation. Pourquoi avoir fait ça ? L'ironie, biensûr, l'ironie. Puisque, dans la minute d'après - il avait tout de même laissé un petit suspense -, il effectua un nouveau mouvement de poignet, et la salve de coeur s'embrasa pour ne laisser que de vulgaires cendres qui s'éparpillèrent bien vites au sol. Un sourire de circonstance vint agrémenter ses traits alors qu'il abaissait son bras, gardant toujours ses beaux yeux verts sur elle, ces derniers habités par une légère lueur de folie passagère, plantés dans son dos tels deux poignards qu'il aurait lâchement enfoncé dans sa chair.
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MessageSujet: Re: I wanna write up your name in the sky. { Cloée   I wanna write up your name in the sky. { Cloée EmptyJeu 17 Déc - 0:42

    La brunette avait senti une rage monter en elle à partir du moment où Archibald lui tint tête. Une rage qu'elle connaissait, et à laquelle d'autres avaient eu affaire. Mais pourtant, une rage qui ne sortait pas souvent. Elle avait un côté impulsif qu'on ne pouvait pas forcément lui attribuer au premier abord. Elle paraissait naïve, perdue, voire enfantine ou même autiste. Ca en devenait parfois caricatural. Seulement ce que tout le monde ne savait pas, c'était pourquoi elle était devenue comme ça. La rue, le viol. Le besoin de vivre malgré les embuches du destin. Ne accepter ce dernier tel qu'il vous apparait. Vouloir survivre, puis apprendre que l'on peut renaitre de ses cendres. En se forgeant un masque, parfois même à soi-même. Se dire et se répéter que l'on est heureux. Cloée l'avait finalement été, dans ces rues londoniennes. Elle avait appris à vivre au jour le jour, à profiter de chaque instant? Et n"avait pas changé de mode de raisonnement, car c'était devenu sa raison de vivre, d'être, sa façon d'exister. Elle avait appris que ce que l'on attend de vous n'est pas forcément ce que vous souhaitez, et que ça peut mener à votre perte. On pouvait plutot dire qu'elle avait retenu la leçon.

    Mais du coup, elle avait aussi appris à se défendre. Pas folle, la guêpe. La rue l'avait changée, mais aussi dans le sens de renforcée. Elle avait énormément muri en un temps record, était devenue plus autonome, avait appris à ne compter que sur elle-même. Avait pris davantage confiance en elle. Elle avait appris à nommer les choses, à ne pas avoir peur d'une expression, à dire les choses telles qu'elles étaient. A ne pas se laisser faire. Même si, au fond, il uy avait toujours un domaine qui l'effrayait. Et qui se réincarnait parfois un peu trop en le visage d'Archibald. La peur de tomber amoureuse, et de tomber de haut, surtout. La peur de devoir se donner, elle, se laisser approcher de manière psychique et physique, par un homme. Elle se souvenait encore de ces deux hommes bourrés, et parfois avait la certitude que si elle aimait boire, c'était pour être dans la même situation que ces deux hommes: en position de force.

    Bref bref bref. Revenons à nos moutons, comme disent les moldus. Il faut en conclure que Cloée n'avait pas la langue dans sa poche. Pour les bonnes comme les mauvaises choses. Et là, il s'agissait de mauvaises nouvelles, plutot ... les mots fusaient dans l'air tels des sorts jetés sans réfléchir, violents mais évitables, et auxquels on répond par la défensive sans plus attendre. Les bulles, autrefois là pour tenir compagnie à Cloée, puis pour détendre une atmosphère déja lourde de la rencontre des deux jeunes gens, voletaient autour de Cloée comme une bombe à retardement. Car dès que la brunette s'était retournée pour faire son petit manège enfantin, elle avait compris qu'il ferait taire leur fragilité silencieuse.

    Ce fut d'abord un rire. Un rire qu'elle ne perçut d'abord que faiblement, mais qui raisonna finalement dans la salle entière, en échos sur les murs, comme un son inévitable et qu'elle craignait dès le moment où elle avait tenu tête au jeune homme. La poufsouffle n'avait jamais réellement eu affaire à Archibald, même à son côté sombre. Mais inconsciemment, elle l'avait imaginé comme ça, ce côté sombre. Fort, destructeur, rempli de haine et d'envie de vengeance. Elle ne pouvait pas lui reprocher mais sa propre colère l'aveuglait. Il voulait jouer ? Très bien! Let's play the game! Elle l'entendit faire un pas et imagina sa tête en cet instant. Son regard froid, devenu pire que glacial. Se retourner ? Lui faire face. Elle avait peur ... d'avoir peur. Il semblait tellement ... spécial, pour elle ... différent des autres, qu'elle avait peur de ne pas être à la hauteur. De laisser tomber. De le laisser gagner. Pourquoi ? Comment ça, pourquoi ? J'vous en pose des questions, moi ?

      " T'as raison, je suis trop bien pour le genre que tu choisis, ça c'est sûr, et j'aurais été vexé du contraire. Et en passant, très heureux de te rendre service, moi qui pensais que tu avais un minimum d'estime pour toi, si ça te fait plaisir qu'on te dénigre au fond, je ne vois pas pourquoi je m'en priverais vu qu'on est tous gagnant. Et puis, en galant homme que je suis, je me ferais un plaisir de contribuer à te faire une réputation, vu que tel est ton souhait et que je trouve ça très amusant. Même si, d'un autre côté, je doute que tu aies réellement besoin de moi pour ça, puisque tu as des méthodes bien plus efficaces que les miennes, comme hurler et pleurer dans une Bal bondé pour t'attirer l'attention... Ca a même failli m'attendrir, je dois reconnaître que tu es douée, et je le pense vraiment, tu peux en être flattée. "


    Elle voulut d'abord lui répondre, mais sentit qu'il allait continuer. A quoi bon . Elle le laissa continuer, se contentant de regarder ses petites bulles, les entourant de ses mains, se mettant sur la pointe des pieds pour en atteindre certaine. Si elle ressemblait à une gamine ? Bien sur que oui. Mais ça ne voulait pas dire qu'elle ne comprenait pas ce qui se tramait autour d'elle. Bien au contraire. C'était sa manière de se préparer. A affronter cet Archibald. Elle ne se retourna pourtant pas immédiatement, préférant laisser un silence inquiétant, lui tournant toujours le dos pour encore plus laisser planer cet instant hors du temps, mais tout sauf léger.

    Lorsque la bulle qu'elle entourait de sa main droite se transforma en coeur presque caricatural rouge, comme ceux que l'on voit par milliers à la St Valentin, la sorcière essaya de cacher sa surprise. Pas di dur que ça, lorsqu'on est de dos, en même temps. Mais au final elle écarquilla ses yeux avant de laisser se dessiner un sourire vengeur. Eh oui, elle n'était pas dupe. Même si, dans son esprit, ces images avaient semé un doute absolu. Son coeur avait fait un étrange bon et avait mis un instant avant de retrouver un rythme normal, comme si Archibald avait touché un point sensible. Elle chassa cette idée de son esprit et se retourna vers le jeune homme, toujours le même sourire accroché à ses lèvres. Les bulles qui étaient quelques instants auparavant derrière elle se retrouvèrent devant elle, et donc, sans surprise, elle les vit tomber au sol, sous forme de cendres.

    Elle regarda à nouveau Archibald. Dans les yeux. Si elle ne s'était pas préparée avant, elle aurait pu être effrayée. Il avait dans ses yeux cette lueur de folie qu'avait les deux hommes du parc, cette nuit-là, où tout avait changé. Bon, peut-être pas exactement la même. Mais il y avait la même cruauté, l'envie de vengeance, de se défouler, de se libérer, de quelque façon que ce soit. Ca aurait pu être bien, s'il ressentait uniquement l'envie de se défouler. Parce que ça aurait pu être positif. Sauf qu'elle était bel et bien consciente qu'elle était sa cible principale. En même temps, en croisant son chemin, qu'espérait-elle ? Qu'il la prenne dans ses bras en souvenir de ses pleurs du bal ? Qu'il vienne lui demander comment se passaient les cours ? Haha, la bonne blague. Eh non, Cloée n'était pas naïve ; comment ça je me répète ?

    Enfin, la miss se décida à parler. Avec un sang froid qui la surprit elle-même. Eh oui, elle n'avait pas gardé son silence pour rien. Elle avait assimilé, réfléchi, avait prévu. Dans sa tête, tout s'était structuré à une vitesse folle.

      " Subtile cette histoire de coeur ... Ouais, y'a le message de l'ironie caché derrière, tout ça tout ça, chapeau bas, bravo. Tu sais, j'ai compris que tu me détestes. Mais tu peux penser ce que tu veux, t'es pas le premier à me détester. Si tu préfères vivre dans ton monde sordide et monotone, libre à toi. Perso, je me dis qu'être heureux, c'est le plus important. Apparamment, toi tu l'es pas, mais tu veux pas l'être. Tant pis. Jvais pas continuer mon analyse psychologique de ta personne parce que ça m'intéresse pas, et puis tu t'en fous puisque c'est mon avis. Personne n'est parfait, que veux-tu!" Puis elle s'approcha de lui lentement, ses petits pieds nus silencieux sur le marbre du sol : " Merci pour le compliment. Mais le "failli" était de trop, je dois avouer que j'ai un souvenir assez impérissable de ta tête quand t'es venu aux nouvelles."


    Puis elle vint récupérer ses talons, un petit sourire fier sur ses lèvres. Ainsi, elle avait réussi à garder un calme apparent. Elle espérait que ça calmerait leur jeu, ou qu'au moins ils auraient un réglement de compte sans colère pour obscurcir leurs jugements. Ou qu'il s'ouvrirait à elle. Comment ça, elle rêvait ? Et au fond, pourquoi attendre cela de lui ? Peu importait. Tout ce qui importait, c'était qu'elle avait réussi à s'exprimer clairement et librement, et surtout, calmement. Elle avait essayé de laisser passer son côté impulsif. Même si, au fond d'elle, elle avait envie de rire. Ce qu'elle fit d'ailleurs. Elle se retint, ce qui provoqua un petit bruit d'étouffement de la part de la brunette, mais finalement, elle éclata d'un rire fort et critstallin, comme toujours. Ce n'était pas le même rire qu'Archibald. Il n'était pas cruel, ni destiné à effrayer ou faire souffrir. C'était juste nerveux ... Elle passa sa main d'un geste flou devant son visage, comme pour exprimer un laisse tomber, fais pas attention, mais au fond, elle avait envie d'en profiter pour lui sortir une pique. Elle essaya de laisser planer le suspense, riant toujours aux éclats, histoire de l'énerver. Oui, elle ne savait pas ce qu'elle voulait. Et alors ? Si elle disait pourquoi elle riait, peut-être qu'il en rierait. Elle avait déja fait ça avec Gwen ...
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MessageSujet: Re: I wanna write up your name in the sky. { Cloée   I wanna write up your name in the sky. { Cloée EmptyVen 18 Déc - 21:36


    Les yeux noisettes de la jeune fille se posèrent sur lui alors qu'elle fit volte-face, entourée par les cendres des bulles qui finissaient de se dissoudre autour d'elle. Archibald, qui avait d'abord trouvé l'idée de la métaphore de réduire son coeur en cendre assez bonne, trouva pourtant l'image de celle qui faisait battre son palpitant le toisant avec défi au milieu d'une nuée de cendre plutôt déplaisante. Mais ce n'était peut être pas tant à cause de cendres, connotées aux enfers, mais plutôt cet air sur son visage. Il avait l'impression qu'elle... N'était pas vraiment là, avec ce sourire étrange accroché à ces lèvres, qui n'avaient rien à voir avec la mimique éclatante qu'elle arborait d'ordinaire et qui le faisait craquer. Mais encore une fois, il ne devait pas penser à ça, ça ne lui faisait qu'encore un peu plus mal, de se dire qu'il n'était capable de produire chez elle que de mauvaises réactions. Sauf que cette fois, c'était différent. Ca n'avait même pas l'air de l'énerver, qu'il joue ainsi avec ses nerfs, on aurait dit qu'elle se fichait totalement de ses gestes, de ses actes, et même... de ses paroles, pourtant plus que cruelles. Au moins, quand cela l'affectait, il savait qu'elle ne restait donc pas indifférente à sa personne, mais aujourd'hui, il lui semblait affronter un mur de glace ; et à chacun de ses assauts, cette glace semblait un peu plus se refermer autour de lui, bouillant de rage, brisé par la vive morsure d'une glace si froide qu'elle lui brûlait la peau. Et elle se contentait de le fixer, là, de ce visage plat, détestable ; et elle le fixait ainsi, lui qui avait déjà perdu son calme, qui avait perdu tout court, et depuis le début, en se livrant à sa colère, en laissant sa rage le contrôler et faire de lui le vulgaire animal qui croupissait au fond de ses entrailles, et qu'il haïssait de tout son être encore plus que le manque de réaction de la jeune femme. Elle était tellement... Aréactive, et c'était pire que tout, pire que n'importe qu'elle attaque qu'elle aurait pu lui opposer. C'était bien plus douloureux de ne pouvoir se soustraire à ses grands yeux noisettes qu'elle plongeait délibérément dans les siens, et qu'il devait soutenir sans ciller, sans rien laisser transparaître. Bon sang, cette fille était vraiment... Il avait envie à la fois d'exploser de colère, et de se ratatiner sur place. Il n'y comprenait rien. Tout ça était à n'y rien comprendre. Il voulait sans aller, la laisser dans son délire puéril de bulles rosées et repartir à ses occupations... Pour le moment, inexistantes, mais qu'il trouverait bien, et puis, n'importe quoi serait mieux que cette stupide scène délirante entre éclats de voix, concours des plus belles bulles et ice-berg humain... Oui, n'importe quoi, même faire l'Amour avec la fille la plus moche de tout l'Institut, tiens ! (enfin... peut être pas, mais il fallait tout de même une comparaison assez saisissante)
    Toutefois, il dut se ressaissir et se concentrer sur ses lèvres qui bougeaient, et sa voix qui retentissait enfin. Une voix, à l'image de sa personne, totalement mesurée.

      « Subtile cette histoire de coeur ... Ouais, y'a le message de l'ironie caché derrière, tout ça tout ça, chapeau bas, bravo. Tu sais, j'ai compris que tu me détestes. Mais tu peux penser ce que tu veux, t'es pas le premier à me détester. Si tu préfères vivre dans ton monde sordide et monotone, libre à toi. Perso, je me dis qu'être heureux, c'est le plus important. Apparamment, toi tu l'es pas, mais tu veux pas l'être. Tant pis. Jvais pas continuer mon analyse psychologique de ta personne parce que ça m'intéresse pas, et puis tu t'en fous puisque c'est mon avis. Personne n'est parfait, que veux-tu. »

    D'abord, c'est la surprise qui le domina. Puis, ce fut l'indignation qui s'infiltra dans son être, rampant dangereusement dans ses veines ; mais pas de ces indignations qui vous font hurler de colère et vous défendre corps et âme, plus de celles indigestes qui, si elles sont bien présentes, se contentent de rester sous la surface et de créer cette tension palpable, comme une menace qui plane sans pour autant réellement se manifester. C'était cette façon détachée qu'elle avait d'analyser la scène, comme s'il s'agissait d'un vulgaire devoir qu'elle récitait par coeur... Il s'était tout de même ménager un visage de circonstance, et si son regard cilla, son expression elle, resta ce même écran impassible qu'il s'efforçait de maintenir.

      « Et tu imagines, toi, m'apprendre la perfection... T'as de l'espoir. » Lâcha-t-il faiblement, d'une voix plus ironique qu'autre chose, toutefois le coeur n'y était pas vraiment, et c'était plutôt pour faire bonne figure qu'il avait daigné répondre, ne supportant pas de la laisser gagner et de se sentir si faible face à elle.

    Relevant le menton, qui s'était affaissé durant sa tirade bien trop calme à son goût, il soutint de nouveau son regard foncé alors qu'elle s'avançait vers lui. Il aurait voulu qu'elle s'énerve, qu'elle le frappe si elle voulait, mais elle ne semblait pas vouloir lui faire ce plaisir, et cela se confirma quand elle reprit la parole :

      « Merci pour le compliment. Mais le "failli" était de trop, je dois avouer que j'ai un souvenir assez impérissable de ta tête quand t'es venu aux nouvelles. »
      « Et cette fois tu vas me sortir quoi ? Que tu sais encore mieux que moi ce qui se passe dans ma tête et me ressortir tes leçons de psychologies ? Ou mieux, tu vas me dire que tu te lances dans l'art du médium, peut être, et que ça te permet de pouvoir prétendre me décrypter ? En plus, je croyais que tu venais de dire que ça t'interessait pas, alors comment se fait-il que ce souvenir t'ait à ce point marqué si t'en as tellement rien à faire ? »

    Un pointe de colère avait de nouveau filtré dans sa réponse, alors qu'un air narquois avait pris possession de ses traits. Qu'elle lui rappelle à son tour cet épisode, c'était mal passé, mais bon, il avait commencé, et il récoltait ce qu'il avait semé. Elle se baissa et ramassa ses talons avant de lui renvoyer un sourire où se lisait une certaine fierté qu'il ne comprit pas. Quelle était cette attitude encore ? En quoi pouvait-elle se trouver contente d'elle ? Mais le pire était encore à venir, et il ne tarda pas, peignant clairement cette fois un air de surprise sur les traits de l'Australien. Car non, il ne rêvait pas : Cloée Gresham venait bien de se mettre à... Rire ! Mais... En quoi leur échange était-il... Drôle ? Il fronça les sourcils alors que son rire continuait de se répercuter contre les murs. Toutefois, même s'il trouvait ça totalement décalé et incongru de sa part de se mettre à rire maintenant, son rire n'avait rien d'hostile, il était... Clair, pur, sans défaut, comme d'habitude. Et, même si c'était la dernière chose qui aurait du se produire : son expression se dérida peu à peu et il se mit à sourire, puis à rire, avec elle. Encore une fois, cela semblait le monde à l'envers, mais il riait bien, sisi ! Et pas de ce rire provocateur dont il usait et abusait d'ordinaire, d'un rire franc, communicatif, presque tendre... Et il y avait un tel contraste avec son humeur précédente que la force de ce rire, sorti de nulle part, en était décuplée, si bien qu'il ne pouvait lui non plus pas s'arrêter. Ils devaient avoir l'air idiots, réellement, là. Mais il s'en fichait, totalement. C'était la première fois qu'il lui laissait entrevoir ce côté là de sa personne. Et, finalement, ce n'était pas désagréable. Au contraire, c'était comme si un mur venait de s'écrouler à l'intérieur de ses poumons et que l'air, enfin, y entrait totalement. Comme s'il respirait pour de bon pour la première fois, et qu'il n'avait jamais rempli ses poumons à bloc avant. Un peu comme... Une naissance. Un sentiment de soulagement, mais aussi de liberté, qu'il ne s'était pas attendu à ressentir. Et ça faisait du bien. Aussi bizarre que cela pouvait paraître, c'était la première fois qu'il était bien avec elle. Mais après tout, qu'est ce qui n'était pas bizarre, avec elle, hein...?
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MessageSujet: Re: I wanna write up your name in the sky. { Cloée   I wanna write up your name in the sky. { Cloée EmptyLun 21 Déc - 14:43

    Comment saisir l'exact flux d'émotions qui traversaient cet endroit à ce moment là ? A vrai dire, sauf pour les deux protagonistes de l'histoire, il fallait avouer que ce serait difficile à comprendre. Comme dans un monde à part, un monde dans le monde. Cloée avait l'habitude de se sentir à l'écart de la réalité, comme dans un cocon, une bulle. Mais avec Archibald, cette sensation ne faisait que s'accentuer. Sinon, pourquoi serait-elle restée, au lieu de continuer de vaquer à ses occupations ? Pourquoi risquer ses remarques glaçantes et son regard acharné ? Oui, bien sur, elle avait voulu se défendre. mais au fond, dans les abimes de son cerveau la brunette savait pertinemment qu'elle voulait gratter derrière cette couche apparente qui cachait le vrai Archibald. Elle ne le connaissait qu'austère, froid, comme s'il était vide, débarrassé de toute substance intérieure, comme pour se barricader du monde. Comme s'il ne voulait pas être heureux. Pourquoi, elle ne le savait pas, mais peut-être qu'elle voulait le savoir. Surement, même. Mais lui, voulait-il la connaitre ? S'il la traitait ainsi, il avait ses raisons. Alors à quoi bon s'entêter, se défendre ainsi ? Elle qui pourtant, d'habitude, arrivait à se foutre des avis des autres ... pourquoi ça, comme ça ? Avec lui?

    Tout semblait si étrange mais en même temps si clair dans son esprit, qu'elle n'avait d'abord pas trop su comment réagir, lui tournant le dos, essayant de trouver une tactique adaptée qui puisse changer les choses à ce moment là. Elle avait voulu se défendre, lui aussi, et voilà où ils étaient arrivés. Ils pourraient continuer longtemps comme ça ; elle a créer ses bulles et Archibald à les faire s'éclater dans de petits plop gracieux et magiques mais symboliques de la relation que les deux étudiants entretenaient depuis un moment maintenant. Cette rencontre avait été redoutée mais attendue par Cloée. C'était le moment où elle pouvait enfin s'exprimer, se défendre, régler les choses. Et avoir le droit à toute l'attention du beau brun. Plus qu'un regard froid ou qu'une parole à vous glacer le sang. Plus que des impressions, une réalité, comme l'ultime bataille. Avant quoi ? Si seulement elle le savait ! Si seulement aussi, elle savait ce qu'elle voulait, si seulement elle arrivait à réellement trier les idées dans sa tête, si seulement elle était de ces jeunes femmes qui savent lorsqu'elles aiment, lorsqu'elle haïssent, lorsqu'elles tiennent à quelqu'un de telle ou telle manière ... Car même si au fur et à mesure du temps qui s'était écoulé, Cloée avait ressenti quelque chose de différent que de la haine pure, elle n'en restait pas moins dubitative quant au comportement d'Archibald. Il ne l'apprecierait jamais, même en tant que simple connaissance. Comment pouvait-ce en être autrement ?Elle qui ne manifestait d'habitude aucune haine, en avait manifesté envers l'Australien. C'était quand-même la preuve qu'il était l'un de ses ennemis numéro un, non ?

    Finalement, elle avait opté pour la solution calme, celle qui pourrait le plus calmer les ardeurs. Sans pour autant se laisser démonter - car le jour où Cloée se laisserait faire face à l'insolence claire de quelqu'un n'était pas près d'arriver - elle lui parla calmement, d'une voix claire et posée, comme si elle avait répétée une scène pour le théâtre. Elle se demanda l'espace d'un instant s'il s'était attendu à ce genre de réaction mais finalement, comprit rapidement à son visage que ce n'était pas le cas. Bien joué, Clo. Mais cette victoire ne dura pas bien longtemps, bien sur. C'était un adversaire de taille, rien à redire là-dessus. Il avait cette façon d'agir, de ne pas dire plus qu'il ne le voulait, qui mettait Cloée plus mal à l'aise qu'elle ne le souhaitait, et bien sur, plus qu'elle ne le paraissait. Combien de temps ce jeu allait-il durer ? Etait-il fait pour durer ? le voulaient-ils tous les deux ? Et qu'est-ce que cela cachait ? Si Archibald la regardait de haut, il avait ses raisons. Son passé, son présent, ses peurs ... ca pouvait être n'importe quoi. Voilà surement aussi pourquoi elle était intriguée par le personnage.

      " Et tu imagines, toi, m'apprendre la perfection... T'as de l'espoir "

    Et voilà, il ne l'avait pas loupée. Qu'espérait-elle de ses mots ? Qu'ils aient changé le comportement du jeune homme au point qu'il ne lui réponde plus ? Tu rêves, Clo. Dans son esprit, elle savait qu'elle avait la secrète envie de faire une trêve, que ça s'arrete là. Le voir s'énerver devant elle commençait à l'insupporter. Elle aurait pu être heureuse qu'il daigne enfin avoir une conversation avec elle. mais est-ce que l'on pouvait encore appeler ça une conversation . Leurs paroles se mêlaient dans les airs comme des balles ou des bombes, impossibles à arrêter et toujours prêtes à faire davantage de dégats. Pourtant, à son tour, elle ne se laissa à nouveau pas faire. Ses paroles étaient encore calmes et posées, mais moins fortes, moins brusques malgré leur sens, comme si la brunette était moins sure d'elle, mais au fond, elles étaient haineuses car pour Cloée, tout cela ne pourrait jamais s'arrêter. Et ça, ça la mettait hors d'elle. Pourquoi ils se détestaient comme ça ?

      "J'imagine rien du tout, de toute façon, c'est trop tard pour toi. Et puis personne n'est parfait, même pas moi. Tu peux juste tendre à l'être ... autant dire que t'as du boulot."


    Et paf, en pleine face. Eh oui, fallait pas énerver la brunette. Peu de monde se doutait qu'elle avait réellement ce caractère de feu ... et pourtant ! certains en étaient témoins plus ou moins souvent ... et le pauvre Archibald en faisait les frais. En même temps, il n'y allait pas de main morte non plus. Oeil pour oeil, dent pour dent, comme on dit ... Même si lui sortir cette phrase lui brisait le coeur. Et même si elle se persuadait tant bien que mal que ce n'était pas le cas puisqu'elle le haïssait, réellement. Ca ne pouvait pas en être autrement, puisqu'ils s'étaient toujours détesté ... n'est-ce pas ?

    Elle avança de nouveau vers lui, lentement, presque mécaniquement, le regardant remever la tête. Qu'est-ce qu'il se passait pour que leur échange se calme dans leur ton ? Elle lui répondit, cette fois plus surement, à propos du bal d'Halloween. La réponse d'Archibald ne se fit pas attendre.

      " Et cette fois tu vas me sortir quoi ? Que tu sais encore mieux que moi ce qui se passe dans ma tête et me ressortir tes leçons de psychologies ? Ou mieux, tu vas me dire que tu te lances dans l'art du médium, peut être, et que ça te permet de pouvoir prétendre me décrypter ? En plus, je croyais que tu venais de dire que ça t'interessait pas, alors comment se fait-il que ce souvenir t'ait à ce point marqué si t'en as tellement rien à faire ? "


    Ca y'est, on repartait comme en l'an quarante. Non, décidemment, leur guerre ne semblait pas prête d'être finie. Maintenant, c'était à cause de ça, qu'elle était en colère. Pas des remarques du beau brun, pas de leur échange en tant que tel. Mais de ce que cela signifiait. Et peut-être aussi, elle se détestait de vouloir à tout pris se défendre. Si elle était plus timide, il aurait pu se calmer envers elle. Il n'y aurait pas eu d'amitié, mais il n'y aurait pas eu d'amitié. Alors que là, toute tentative de relation, n'importe laquelle, semblait perdue d'avance.

      " Faut avouer que t'as un don pour détourner la conversation. Parce que ta réaction, au bal, elle était quand-même pas mal" répondit-elle simplement, un petit sourire en coin accroché à ses lèvres. Ses paroles n'avaient aucune animosité, aucune haine. Elles étaient même presque ... amicales ... Peut-être parce qu'elle se retenait de rire en les sortant ... sauf qu'elle ne tint plus. Elle eut ce rire étouffé. Puis éclata de rire. Qu'est-ce qui était drole ? Leur engueulade était caricaturale! La haine dans les yeux d'Archibald, c'était ... trop de haine pour être vrai. Tout. Tout était ... trop.


    Elle se laissa aller, rire à volonté. Elle mit ses mains devant sa bouche comme pour anéantir ce son si incongru, mais ce fut bien sur vain. Elle fit un quart de tour sur elle-même, riant toujours aux éclats, comme pour éviter le regard d'Archibald qu'elle pensait froid et rempli de méchanceté. Mais lorsqu'elle se retourna à nouveau face à lui, elle ne put s'empêcher de montrer sa surprise avec un petit hoquet qui coupa un dixième de seconde son rire. Archibald, rire ? Son sourire s'élargit instantanément. En quelques secondes, tout était devenu totalement différent. Comme si une page avait été tournée. Même si cela pouvait encore changerà cause de leurs caractères complètement différent, à ce moment-là, Cloée se sentait comme plus ... légère. Comme un poids en moins, comme si une zone de son cerveau retrouvait de l'air et pensait à nouveau correctement. Comme si c'était une évidence, que leurs disputes n'auraient jamais dû exister. Le rire de l'Australien résonnait aux côtés de celui de la brunette, comme un chant mélodieux qui vous entraine dans un monde à part.

      " Ca fait bizarre de t'entendre rire - pour de vrai j'veux dire - mais c'est carrément cool! Tu vois, tu peux!" laissa-t-elle échapper entre deux rires, espérant que sa remarque ne serait pas de trop. Eh oui, Cloée disait toujours ce qu'elle pensait, et ça n'allait pas être maintenant que ça allait changer, même si ça pouvait paraitre maladroit! Mais en étant aussi à l'aise, comment ne pas sortir ce qui vous passe par la tête ?
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MessageSujet: Re: I wanna write up your name in the sky. { Cloée   I wanna write up your name in the sky. { Cloée EmptyMar 29 Déc - 13:52


    Ils ne cessaient de jouer au yoyo, comme deux gamins qui se renvoient une balle et de temps à autre, laissent de petits suspenses en l'envoyant moins fort pour, tout à coup, la renvoyer avec toute la puissance dont ils sont capables d'un coup sec pour surprendre l'adversaire. Oui, au fond, c'était ça : un jeu, ni plus ni moins. Ils jouaient l'un avec l'autre, testant les limites de l'opposant, cherchant à jouer avec ses nerfs et à le pousser à la faute pour remporter la victoire. Une victoire qui avait un goût bien amer dans la bouche du jeune homme, si bien qu'il avait presque envie de la lui céder et de tourner les talons.

      « Faut avouer que t'as un don pour détourner la conversation. Parce que ta réaction, au bal, elle était quand-même pas mal. » Continua-t-elle - et cela ne le surprit guère, cela faisait longtemps qu'il avait abandonné l'espoir qu'elle daigne lui laisser le dernier mot.
      « Comparée à la tienne, elle avait déjà plus de bon sens, mais ne comparons pas l'incomparable, puisque moi, j'étais sobre... » Surenchérit-il en haussant les épaules.

    Non, vous ne rêvez pas, il venait de lui donner - presque - raison. Subsistait la petite pique à propos de l'alcool, mais cela n'était pas réellement dit sur le ton du reproche, plus du regret. C'était ce moment de faiblesse de l'ex-Serpentard qu'avait choisi sa petite fée pour déstabiliser encore plus le jeune homme, usant de son arme secrète à son encontre : son rire, ce son cristallin et tendre qui le submergeait à tel point qu'à chaque fois qu'il retentissait, il se sentait une personne nouvelle, comme... Purifiée de tous ses maux. Déloyal ! Foutrement déloyal, eut-il envie de protester ! Elle ne pouvait pas simplement se mettre à rire et régler ainsi le conflit, ça n'avait pas de sens... Pourtant, il était bien en train de rire avec elle, son propre rire plus rauque aux accents sensuels dû à la surprise et à l'émotion qui le traversait se mariant au sien dans l'improbabilité la plus totale. Incapable de s'arrêter, il rit de plus belle en voyant étonnement que son rire provoquait chez la jeune femme et se laissa basculer en arrière pour laisser son dos se caler contre le mur, son corps se secouant au rythme des spasmes du fou rire qui l'avait pris, se tenant les côtes.

      « Ca fait bizarre de t'entendre rire - pour de vrai j'veux dire - mais c'est carrément cool! Tu vois, tu peux! » Lança-t-elle en continuant de se marrer comme une tordue, tandis que l'Australien, riant toujours aussi, laissa échapper une exclamation presque choquée.
      « Eh oui, je ne suis pas un être dénué de tout sentiment positif, c'est fou hein ! » S'esclaffa-t-il, incapable de mettre correctement dans sa phrase l'ironie tranchante qu'il aurait voulu, si bien que malgré le léger reproche qu'il avait voulu faire passer, tout éclat de colère de sa part fut englouti par son rire franc alors qu'il continuait sur sa lancée, essayant de reprendre une respiration à peu près normale pour la suite de sa phrase. « Certains sentiments que j'éprouve pourraient d'ailleurs bien te surprendre... »

    Il plongea son regard dans le sien et haussa les sourcils d'un air entendu avant de se remettre à rire tout en se mordant la lèvre, obligé de détourner les yeux pour espérer voir revenir un semblant de calme. Il ne comprenait pas ce qu'il se passait ; tant qu'elle riait, il lui était impossible de se stopper, c'était plus fort que lui... C'était comme si tout d'un coup la pièce s'était emplie de gaz hilarant et que tout sérieux avait décidé de déserter la salle, ne lui laissant aucun moyen de reprendre pied et de retrouver son air impassible habituel. Le pire c'était que ça faisait un bien fou et que quelque part, il n'avait pas envie que ça s'arrête, pas envie de devoir retrouver ce silence et cette tension qui les avait lié auparavant, de retomber dans ce piège de ce cercle vicieux dans lequel tous les deux s'entraînaient mutuellement avec leur foutue fierté respective. Alors il en profitait, oui, il profitait de cet instant incroyablement libérateur et ce en sachant qu'il ne durerait pas éternellement. Ses yeux verts pétillants se posèrent de nouveau sur elle pour s'imprégner de toute trace de ce rire présente sur le visage de celle qui faisait battre son cœur, qui avait incroyablement accéléré depuis les dernières minutes. Ses jolies fossettes au coin de ses yeux et au creux de ses joues, ces yeux bruns rieurs brillant de cette malice féérique dont elle avait le secret, et puis ses lèvres rose pâle étirées dans un grand sourire si spontané, si sincère, qu'elle tentait vainement de cacher de ses fines mains qu'il rêvait d'effleurer. Son cœur loupa un battement, et une phrase s'échappa d'elle-même de sa gorge dans un son rauque et saccadé par son souffle devenu court :

      « C'est vrai, parfois, je te déteste. »

    Il continua de rire encore un peu, mais le son finit par se mourir dans sa gorge tandis que l'air entrait de nouveau de plus en plus normalement dans ses poumons. Son visage lui semblait en feu, et ses mains étaient devenues moites et tremblantes, tandis que son regard clair si vif d'ordinaire était presque vitreux. Toute cette force libérée d'un coup, cette hilarité incontrôlable, l'avait totalement vidé, autant qu'elle l'avait transformé. Il eut un faible sourire alors qu'il prenait une grande inspiration :

      « Mais la plupart du temps, je ne te déteste pas. »
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MessageSujet: Re: I wanna write up your name in the sky. { Cloée   I wanna write up your name in the sky. { Cloée EmptyMer 6 Jan - 18:19

      " Comparée à la tienne, elle avait déjà plus de bon sens, mais ne comparons pas l'incomparable, puisque moi, j'étais sobre... "


    Plus de bon sens ? Cloée n'en état pas convaincue ... Qu'avait-elle fait ? Ah oui ! ... elle avait embrassé Bert. A cette pensée, son ventre se serra. Oh, mon Dieu, son Bert ... Celui a qui elle avait refusé une relation plus intime, et qu'elle venait pourtant d'embrasser ... sans sentiments ... autant dire qu'ils devraient s'expliquer ... elle ne lui en avait pas reparlé, et lui non plus ... mais ils devraient bien un jour. Il fallait dire que les souvenirs de la brunette étaient tellement flous qu'elle ne se souvenait pas tellement de ce qu'elle avait fait ! Ou alors pour elle, tout semblait être comme dans un rêve qu'elle oubliait au dur et à mesure que le temps passait ... et c'était encore une chance qu'elle aie des souvenirs!

    Elle ne répondit rien. Il n'y avait rien à répondre, aucun d'eux n'avait eu une réaction normale ce soir là. Même si la petite anglaise se demandait pourquoi Archibald avait accouru comme ça ... Pet-être ne la détestait-il pas autant qu'il voulait le faire croire ?

    Leur monde semblait si différent du monde réel, comme un monde parallèle qui n'était autorisé qu'à eux. Eux mêmes étaient si différents l'un de l'autre... Ca n'était pas pour rien que durant tout ce temps, ca avait clashé entre eux. Enfin, clashé sans clasher. Quelques paroles, sans plus. Mais des paroles assassines, des caractères qui auraient pu déja se compléter mais qui alors ne trouvaient rien d'autre à faire que se protéger en s'agressant. Tout ce temps de perdu ... A chaque fois qu'elle l'avait croisé dans les couloirs, c'était de la haine pure que Cloée avait ressenti. Pourquoi agissait-il ainsi ? Pourquoi il ne la laissait pas vivre sa petite vie de folle-dingue dans son coin ? Puis elle s'était mise à lui répondre. Oh, ils n'avaient jamais eu de réel face à face.

    Jusqu'à maintenant. Et les choses prenaient une tournure inespérée. Si Cloée était heureuse ? Bien sur que oui! Elle n'était jamais contre un ami en plus. Le problème était qu'en plus de cette sorte de soulagement, de ce poids qui retombait de ses épaules, elle avait une étrange sensation. Qu'elle ne connaissait pas. Et ça l'effrayait. Peut-être devrait-elle agresser de nouveau Archibald, ne pas devenir son amie ? Tout cela était si différent de tout ce qu'elle connaissait ... Et la brunette devait bien l'avouer, elle était effrayée de mettre un nom là-dessus. Impossible. Elle réservait ce genre de choses aux autres. Sa chère Gwen avec son Eden adoré, par exemple. Eux le méritaient, eux se comprenaient, elle savait qu'ils étaient faits l'un pour l'autre. Elle, elle se voyait solitaire tout sa vie, à voyagr son contrainte, sans personne avec elle, pour diriger ses décisions. Elle voulait être libre. Mais il fallait avouer qu'avec le temps, la Poufsouffle avait appris à apprécier les gens. Elle ne faisait pas confiance facilement, mais lorsqu'elle y parvenait, les relations devenaient ... magiques. Pas magiques comme la baguette de bois qu'elle avait dans la main, ou tous les sorts qu'elle pouvait en faire sortir. Non, juste ... la magie humaine. Il y avait eu Aaron, puis Gwendolyn. Et Eden, Roxane, Ariel à sa façon, également ... Son monde pouvait paraitre éloigné, dans les étoiles, derrière les nuages, mais était rempli de personnes desquelles elle ne pourrait que difficilement se séparer. Archibald en faisait-il partie ? C'était la question qui trainait dans l'esprit de la jeune femme. Non, impossible? Ils se connaissaient si peu! Il ne savait que si peu de choses de son passé - certainement qu'elle avait vécu dans la rue, via les rumeurs, et encore, y prêtait-il vraiment attention ?

    Leurs rires continuaient de résonner dans le hall, comme s'il était impossible de l'arrêter. C'était venu si soudainement que cela pouvait paraitre pour une réaction folle. Mais qu'est-ce qui pouvait vraiment surprendre de la part de Cloée ? En revanche, en ce qui concernait Archibald, il fallait avouer que la surprise était la plus totale. Et là, en plus, on pouvait dire qu'il ne riait à vraiment à moitié! Obligé de se rappuyer contre le mur, se tenant les cotes, Cloée était de plus en plus surprise, mais ça ne put que faire grandir son sourire éclatant. Finalement, elle se laissa assez rapidement aller de nouveau, tournée à moitié, cachant sa bouche de sa petite main.

      " Eh oui, je ne suis pas un être dénué de tout sentiment positif, c'est fou hein ! "


    Elle aurait pu prendre ça comme un reproche, parce qu'avec lui, elle avait la facheuse tendance à vouloir toujours déchiffrer le moindre de ses mots. Mais finalement, elle laissa venir la phrase tout en douceur, sans prendre la peine de répondre davantage que par un regard. Un regard amusé et rassuré. Elle était rassurée de voir qu'il était ... différent de ce qu'il avait jusque là laissé paraitre devant elle.

      " Certains sentiments que j'éprouve pourraient d'ailleurs bien te surprendre... "


      " Ah oui? " répondit-elle presque immédiatement, curieuse comme pas deux, s'arrêtant presque trop brusquement de rire, un sourire s'affichant malgré tout toujours sur son visage, ses yeux exprimant l'envie d'en savoir plus. Sur lui, sur ce qu'il avait dans son coeur.

    Au fond, elle était complètement fascinée par le jeune homme, mais ce qu'il pouvait ressentir l'effrayait. Elle repensait à la scène du bal. Pourquoi était-il venu, comme ça, s'intéressant à elle si brusquement ? Elle avait peur.De plus en plus. Ridicule, n'est-ce pas ? Mais peur que ses peurs se concrétisent. Peur de devoir les affronter alors qu'elle ne s'y attendait pas. Peur qu'Archibald représente ce terrain inconnu dont elle s'était jusque là si bien passée. Finalement, ses yeux laissaient plus transparaitre tout ce remu-ménage psychologique qu'elle ne le voulait. Pourquoi les barrières voulaient-elles absolument tomber devant lui? Elle espéra qu'il ne comprendrait pas. Après tout, elle-même avait déja du mal, alors pourquoi lui y parviendrait-il? Elle pouffa un instant alors qu'Archibald essayait de se contrôler, et retrouva un calme inquiétant quand il se calma brusquement, comme pour sortir une révélation. Elle se racla la gorge, avec un air faussement sérieux, et regarda l'Australien dans les yeux, cherchant à deviner le fin fond de sa pensée. Qu'est-ce que tu peux cacher, mystérieux jeune homme ? Je pensais te connaitre, mais il se trouve que je me suis trompée ... ouvre moi ton âme, j'aimerai te comprendre ... On n'est peut-être pas si différents, finalement ...

    La première chose qui sortit de la bouche du beau jeune homme, fut quelque chose qui ne la surprit guerre. " C'est vrai, parfois, je te déteste ". Elle était prête à risposter, ouvrit même la bouche mais fut coupée par la suite.

    Mais ce qu'elle entendit fut au dela de ce qu'elle attendait, peut-être même de ce qu'elle espérait. Tais-toi, j'espère rien, moi!. Bref, elle eut un hoquet de surprise. Leurs rires s'étaient définitivement tus, le moment planant, celui où tout semblait bien lointain, où ils oubliaient le monde et le vivaient ensemble, tout cela était terminé. Mais quelque chose d'étrange était tout de même encore en train de se passer. Comment ça, tout était étrange ce jour-là ? Mais non! Vous devez rêver ... N'empêche que la brunette remarqua qu'il n'était pas ... comment dire ... dans son état normal ? Elle ne l'avait jamais vu regretter une phrase dès le moment où il la disait. Enfin, regretter n'était peut-être pas le mot. Mais elle le trouva si nerveux que si elle l'avait croisé dans cet état, elle ne l'aurait surement pas reconnu. Ou alors, elle en aurait profité pour se foutre de lui, lui rendre la pareille. Alors, monsieur l'invincible, on craque ? Mais elle ne sortit rien. Pour la simple et bonne raison qu'elle n'en avait pas envie.

      " Mais la plupart du temps, je ne te déteste pas. "


    Finalement, elle haussa un sourcil de surprise, un petit sourire sur ses lèvres. Comment réagir autrement ? D'après ce qu'elle savait, ça ressemblait plus ou moins à une déclaration ... Comment réagir ? Non, non ... Son coeur rata un bond dans sa poitrine. Pour cacher sa gêne, son sourire s'agrandit et elle s'avanca d'un pas vers Archibald pour lui donner une claque amicale sur le bras.

      " Jdois la prendre comment ta phrase ? " fit-elle avec un rire au son cristallin pour cacher sa gêne. Elle ne connaissait rien au domaine qu'elle avait peur d'affronter en ce moment-même. " Mais t'sais, moi non plus jte déteste pas, au fond t'es pas méchant " ajouta-t-elle avait l'air malicieux qu'elle n'arrivait pas à enlever de son visage. Clo, c'est pas approprié, là... - et toi, t'es appropriée ptet ? " T'es même un mec cool, finalement! " lança-t-elle en levant à nouveau sa baguette, avec un air de défi amusé, créant de nouvelles bulles, qui en sortant créèrent une petite musique douce, comme une harpe. Chaque bulle avait une petite mélodie. Elle espera que ça ne déclencherait pas la colère d'Archibald, mais il fallait bien changer de sujet ... C'était étrange, mais elle tenait déja trop au jeune homme pour affronter tout ça. Lui faire du mal tout de suite, ou leur en faire plus tard... même si elle savait qu'elle n'y couperait pas. Il se passerait quelque chose ... Maintenant, de là à savoir quoi ...



    Une bulle se balada devant le regard d'Archi, et Cloée regarda les yeux du jeune homme à travers la grosse bulle translucide. Elle était comme le mur qui venait de tomber entre eux, mais comme ce rideau, derrière, qui ne voulait toujours pas laisser sa place au vide, à une relation honnête, normale, sans faux semblants, sans questions, sans attentes cachées.

    Mais ce qui perturbait la jeune femme plus que les paroles de son interlocuteur, c'était l'état dans lequel il semblait être. Malgré ses paroles, malgré ses airs amusés, malgré ses rires et ses sourires, elle avait compris de quoi il parlait. Elle le lui montra par un regard qu'elle esperait qu'il comprendrait. Non, s'il te plait .... Compliquée, elle ? Non. Il fallait juste qu'elle se comprenne elle-même. Ses sentiments étaient basiques. Un seul mot à mettre dessus. Mais c'est à Cloée Gresham que vous avez affaire, et Cloée Gresham ne fait jamais rien comme les autres.

    [Si sa réaction ne te convient pas dis-le moi, j'avoue que j'ai un peu séché, j'avais perdu mon idée de départ -__-']
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MessageSujet: Re: I wanna write up your name in the sky. { Cloée   I wanna write up your name in the sky. { Cloée EmptyVen 8 Jan - 23:35


    Ah oui ? qu'elle disait. Ah oui... Était-ce donc si inconcevable que Monsieur ressente des émotions autre que le mépris, la haine ou l'indifférence ? N'avait-il pas le droit à, comme tout le monde, une dose de sensiblerie et de sentimentalisme ? Il était vrai qu'il lui en avait fait voir depuis le début de leur scolarité, et ne lui avait que peu laissé l'occasion d'entrevoir ce côté-ci de sa personnalité, pour ainsi dire : jamais. Jamais, outre ce fameux soir du Bal, lors de ce fameux épisode qui, d'ailleurs, semblait avoir marqué son esprit. Il devait reconnaître que ce soir là, il avait laissé entrevoir un bout de son âme, laissé s'écarter le voile de sa conscience, s'effriter le masque glacé de son indifférence et était touché au plus profond de son coeur à l'entente de ses pleurs. Il avait même accouru, laissé paraître des traces d'inquiétude dans l'intonation de sa voix et au fond de son regard, laissé percer son intêret pour elle qu'il avait jusque là refusé de reconnaître ; oui, elle l'avait bien vu, pourtant. Elle savait qu'il en était capable, vu qu'elle y avait assisté. Pourtant, même si elle y avait fait référence, elle ne semblait pas vraiment y croire pour autant, et ce soir là, elle ne semblait pas avoir compris qu'il se dévoilait à elle, qu'il baissait sa garde... Pour elle. D'un autre côté, c'était compréhensible qu'elle n'ait pas cru ce qui avait lieu sous ses yeux vu son état d'alcoolisation avancé – son jugement avait dû en être altéré, c'était même très fort probable vu qu'elle avait embrassé Gordon et il fallait forcément manquement sacrément de jugement pour ça... M'enfin passons U.U. Aussi, il accordait aisément qu'il était difficile de lui faire confiance vu comment il avait, d'un seul coup, laissé tomber le masque. Mais ça avait été plus fort que lui, comme une impulsion, une évidence devant laquelle il ne pouvait que s'incliner et se rendre : tout comme ce rire devant lequel il avait capitulé. Oui, il était forcé de reconnaître qu'elle le changeait, totalement. Lui, d'habitude si fermé et qui gardait si jalousement ses secrets comme enfermés dans un coffre capitonné, semblait lui avoir donné la combinaison. Elle le perçait à jour, ouvrait chaque jour un peu plus la porte sur l'être qu'il était tout au fond de lui, ce garçon, si perdu, qu'il tentait de cacher le plus profondément possible et qui, au final, n'aspirait qu'à un peu de sérénité et de bonheur. C'était elle, qui lui faisait entrevoir ces perspectives, et qui représentait cette issue vers laquelle il voulait tendre avec la simplicité et la joie de vivre qu'elle véhiculait dans son sillage et qui, toujours un peu plus, le rendait dépendant à sa présence. Car il se sentait bien seulement quand elle était là, et il av ait besoin d'elle, tout simplement. Et c'était encore plus vrai alors qu'il se trouvait comme maintenant, à cet instant, sous la force extraordinaire de ses grands yeux bruns inquisiteurs qui brillaient encore des dernières traces du rire qui s'envolait dans l'air et venait doucement de s'éteindre pour ne laisser plus qu'une brume enchanteresse de volupté.

    C'était dans cette ambiance spéciale, le coeur tambourinant contre ses côtes, qu'il avait laissé échapper ces quelques mots. Maladroits, lourds de sens, et dont la brunette avait bien saisi l'impact, à voir son air détonnement. Archibald ne savait trop qu'en penser ; était-ce une erreur qu'il venait de commettre, ou bien un pas en avant, comme il l'espérait ? Il n'était pas très sûr, la seule chose qu'il savait, c'est qu'il avait enfin réussi. Ces mots gentils, sincères, qu'il avait toujours voulu sortir en sa présence, étaient enfin libérés. Ca y est, il l'avait fait, et au fond, peut importe ce qu'il se passerait ensuite, il se sentait déjà tellement mieux... Voyant son sourire s'aggrandir, il ne put s'empêcher de déglutir et de tourner les yeux. Elle allait encore rire, c'est ça ? @____@ Et merde, en même temps, ça semblait si peu crédible... Elle devait sûrement le prendre pour un de ces séducteurs manipulateurs style Hyram, avec qui il traînait tout le temps ; après tout, il ne lui avait jamais prouvé le contraire, alors pourquoi maintenant ? C'est vrai après tout, il ne pouvait pas lui demander soudainement de croire en sa bonne foi juste parce qu'il osait enfin laisser ses sentiments être en accord avec ses paroles... C'était stupide. Oui voilà, il avait été stupide de croire que cela allait changer quelque chose. Et, même si pour la première fois de sa vie il s'ouvrait à elle, ce n'était qu'un infime pas, un petit rien tellement négligeable qu'il n'y avait aucune chance que cela fonctionne. Il n'était qu'un idiot d'y avoir cru, l'espace d'une seconde. Mais ce rire avait été si porteur d'espoir qu'il s'était laissé prendre à la folie du moment. Maintenant, tout allait redevenir comme avant, elle oublierait bien vite ces mots étranges qu'il avait laissé échapper, si longtemps bloqués dans sa gorge, et il n'aurait pas de quoi se féliciter, juste de se sentir... Bête. C'est quand il sentit sa main se poser sur son bras et lui donner une petite claque qu'il retourna plonger ses yeux dans les siens, les jaugeant d'un air étrange, partagé entre l'embarras et l'auto-dérision. Et, elle rit. Elle rit, encore. Ca aurait dû le détendre, mais ça le crispa étrangement.

      « Jdois la prendre comment ta phrase ? Mais t'sais, moi non plus jte déteste pas, au fond t'es pas méchant. T'es même un mec cool, finalement ! »

    Il devait avouer qu'il était, en ce moment même, très largement pris au dépourvu. Sa langue qui s'était si facilement déliée l'instant plus tôt était redevenue sèche et sa gorge presque nouée. Elle avait eu une façon si... Décalée, d'appréhender ses paroles. C'était à la fois simpliste, et presque gamin, tellement... Facile. Il y avait cette légère tension qui régnait au fond, mais devant les expressions si ordinaires qu'elle avait employées, elle semblait oubliée, et de nouveau, sa baguette qui s'élevait pour en faire partir une nouvelle salve de bulles colorées accompagnées toutes d'un petit son propre à elle, comme si ça n'avait pas d'importance, comme si c'était facile. Archibald ne put réprimer un sourire tout en secouant la tête : elle ne changerait jamais, elle avait l'air toujours... Si détachée. Et au fond, c'était ça qu'il aimait chez elle, cette façon d'appréhender le monde si différemment des autres, de faire naître des couleurs et de l'innocence partout autour d'elle sans s'en rendre compte, d'ôter un peu du poids qu'il portait sur les épaules juste par le fait d'exister et de rentrer un peu dans le sien. Relevant la tête, il laissa planer un léger silence alors que ses yeux suivaient les bulles dans l'air. Une se plaça juste sous ses yeux, et il se prit à regarder à travers, tombant droit dans le regard de sa belle. Cette dernière le fixait aussi, et un instant, il trouva son regard plus profond que d'ordinaire, plus sérieux, plus intense, plus... Significatif. Etait-ce l'effet du relief et de la couleur qui le faisait voir la vie en rose, tout à coup ? Un simple effet du rempart magique qui barrait la route à leurs yeux ? Y voyait-il tout simplement ce qu'il avait envie de voir ? Peut être, qui pouvait affirmer quoi que ce soit de toute façon...? La bulle continua sa route et le contact se rompit aussi sec tandis qu'il suivit des yeux la bulle au lieu de continuer à se plonger dans ses prunelles magnifiques. Prenant une respiration, il répondit enfin à la question qu'elle avait formulée plus tôt, d'un ton qui était à la fois posé, et rassurant :

      « Tu dois simplement le prendre comme ça : que ouais, j'suis cool, finalement. Même super cool, regarde bien. »

    Levant à son tour son bras, d'un léger mouvement de poignet il fit naître un vent léger avec une douce odeur parfumée aux odeurs que Cloée lui évoquait : l'odeur un peu piquante du citron allié à la groseille, adoucie par un zeste de framboise. Les bulles se mirent alors à tourbilloner dans de belles figures esthétiques, produisant du même temps une mélodie envoutante. Et, alors que le regard de celle qui faisait palpiter son muscle cardiaque se perdait dans cette tempête qui remuait les sens, fascinée, Archibald se recula doucement et disparut dans l'ombre du couloir, le son léger d'un dernier rire s'alliant pour quelques instants au son de la mélodie qu'il venait de créer.


(Je suis désolée si ça ressemble pas vraiment à ce qu'on avait prévu mais j'ai changé 3 fois d'idées *vu que j'ai dû recommencer 3 fois grâce à Firefox qui plante --* alors j'espère que ça ira comme ça '-')
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MessageSujet: Re: I wanna write up your name in the sky. { Cloée   I wanna write up your name in the sky. { Cloée EmptyMer 13 Jan - 11:11

    La petite brune avait été troublée par les derniers dires du beau brun. Comment ne pas l'être ? A moins d'être sans coeur ou de ne jamais prêter attention à autre personne qu'à soi-même, et ainsi de ne pas essayer de comprendre la signification de quelques mots, pourtant si simples, mais qui réunis formaient une équipe de choc ... Les questions avaient fusé dans son esprit, des question que Cloée évitaient pourtant comme la peste. Pourquoi son coeur avait-il fait des bonds si rapides et forts, pourquoi à ce moment là? Se pouvait-il qu'elle puisse se montrer à nouveau faible ? Ressentir ce putain de sentiment dont elle avait toujours eu peur ? Pourquoi lui? Si c'était bel et bien le cas, comment était-il parvenu à trouver cette place, alors qu'il avait jusque là laissé transparaitre une haine profonde envers elle ?

    Cloée le savait bien, un jour elle devrait redescendre de ses nuages et de es étoiles et affronter la vérité. Peut-être se trompait-elle de chemin depuis toutes ces années ... Le but de la vie n'était peut-être pas de rêver, d'avoir la tête dans des étincelles multicolores et le regard continuellement perdu entre le ciel et les abîmes. Peut-être se trompait-elle tout simplement de vie ? Peut-être devait-elle changer, et Archibald était celui qui allait l'y aider ? Après s'être posé mille questions en à peine une seconde, la brunette décida qu'elle était très bien ainsi. Pourquoi remettre tout ça en question ? Après tout, ses rêves continuels lui donnaient un pouvoir que les autres n'avaient pas : celui de se relever de toutes les épreuves, même les plus difficiles. A quoi bon se torturer l'esprit si c'était toujours pour atterrir à la même arrivée ? Les rêves, voilà la force de la race humaine. Ne pas vouloir le rationnel, désirer l'impossible. Il semblerait qu'à ce moment, Cloée désirait bel et bien l'impossible. Tellement inconcevable qu'elle n'arrivait pas à mettre de mots dessus. Mais non. C'est impossible. En réalité, oui, elle avait peur. Le seul domaine encore capable de déclencher chez elle une réaction de peur. Parce que c'était les démons qui la hantaient encore. Archibald était-il celui qui serait capable de les chasser de son âme ? Comment le savoir? Les bulles ne lui montaient-elles pas à la tête ? Oui, il fallait vraiment envisager la question au calme.

    Parce que là, questions ou pas, l'Australien était bel et bien présent. Ne rien laisser transparaitre. Ne pas prendre ses mots comme elle le désirait à cet instant précis. Ce pourrait être une erreur. De jugement. Pourquoi prenait-il au jeune homme, si brutalement, d'être ... normal avec elle ? Enfin, "normal", non. Il venait d'avoir des mots plutôt ... troublants. Mais il était tout simplement gentil ... Et Cloée ne s'y attendait pas. Que s'était-il passé dans son esprit ? Les images du bal revenait dans sa tête, alors qu'elle essayait de tout déchiffrer. Puis d'un coup, elle bougea sa tête comme pour se contredire elle-même et revenir à la réalité. Stop. Arrête. Pourquoi tu réfléchis comme ça ? Ca t'arrive jamais!. Elle secoua donc la tête et revint instantanément à la scène qui se déroulait devant ses yeux. Ses rires, son sourire, le bel Archibald, ses mots. Sans diagnostic pour ses derniers, d'ailleurs. La bulle se plaça entre eux, comme un mur qu'ils ne pouvaient pas franchir physiquement, mais qui finalement révéla bien des choses. Peut-être trop pour la jeune femme qui dut détourner habilement le regard. Vers les bulles de son interlocuteur.

      " Tu dois simplement le prendre comme ça : que ouais, j'suis cool, finalement. Même super cool, regarde bien. "


    Car oui, il fit des bulles. Pour Cloée, ce fût comme une révélation. Oh, non, ils n'étaient pas si différents. Pourquoi continuer à se faire la guerre ? Si ça n'avait tenu qu'à elle, elle lui aurait sauté dans les bras. Mais voilà, il y avait ce sentiment étrange, cette distance qui les séparait malgré tout ... pourquoi ça ? C'était inquiétant pour la jeune femme, car elle était capable de sauter sur le dos de n''importe qui en temps normal. Mais là, quelque chose l'en empêchait. Comme si les choses se devaient d'être prises sérieusement. Différemment. Avec recul et sagesse. Elle ne savait pas vraiment quoi faire, parce que comme vous aurez pu le remarquer, Cloée ne faisait rien avec recul ou sagesse. C'était son trait de caractère. Ouais bon ça va, ta gueule on va me prendre pour un tarée. Bref. Je disais donc ...

    Ah oui. Son regard. Il se perdit dans les lymbes de celui d'Archibald, lourd de sens et de recherche du sien. Puis la brunette perdit le regard du beau brun alors que ce dernier suivait sa bulle. Au fond, quoi de plus normal ? Et c'était bon signe non ? Il n'avait rien fait aux bulles. Et en plus, il en regardait une, avec presque une tendresse ... une tendresse étrange ... Non, Cloée, tu rêves là ... En fait, il devait simplement penser. A quoi, Cloée n'en savait rien, et elle essayait de ne pas se pencher davantage sur la question, car cela pourrait révéler des questions qu'elle préférait garder enfouies au fond d'elles-mêmes, du moins un moment. Histoire de trier tout ça.

    Cloée eut ce regard plein d'étoiles, celui que l'on pourrait surprendre dans les yeux d'une enfant qui découvre les joies du monde qui l'entoure. Une mélodie commença simultanément; Cloée semblait si envoutée qu'elle percuta dfficilement qu'Archibald venait de se faire la male.

    Comment se repareraient-ils ? Le feraient-ils, au moins ? Est-ce quetout redeviendrait comme avant ? Et la question la plus importante : commenttrier ses sentiments lorsqu'on n'a pas toutes les données ? Tant de questions sans réponses, mais une chose était certaine : elle avait passé un moment érangement agréable, comme elle les aimait. Maintenant, de là à savoir à quoi ressemblerait leur prochaine rencontre, il y avait un grand pas ... Elle qui arrivait si peu à ... oser, en sa présence. Il était là, le soucis. Ce qui normalement n'était pas problématique le devenait. Oh, au pire, elle appellerait ses amies les bulles ...

    Un petit rire léger raisonna dans le hall, et Cloée remit ses talons en vue de continuer sa petite escapade.
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